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Creully sur Seulles - 1982 - Le collège est inauguré.

 

Dans la presse :

Il n’aura pas fallu moins de quinze années pour voir aboutir le projet de construction
d’un C.E.G. sur la commune de Creully. Après bien des péripéties, il allait tout de même voir le jour pour enfin être inauguré.
De la réunion des maires du canton au C.E.G., il n’y avait qu’un pas à franchir, et c’est M. d’Orna­no qui eut l’honneur de couper le ruban tricolore, sous les yeux de l’assistance et des élèves... sor­tant de classe. Ensuite, M. Clai­ron, principal du collège a fait visi­ter l’établissement construit selon le procédé Costamagna, compor­tant de grandes salles bien éclai­rées et des dégagements spa­cieux.


Lors de son allocution, M. Corbet, maire et président du syndi­cat scolaire, a remercié l'architec­te M. de Sèze, et les entreprises pour la parfaite réalisation de ce projet. Il rappelé qu’il avait fallu trouver près de 12 820 000 F pour financer l’opération et que sans le conseil général qui prend en char­ge les annuités d’emprunt, soit 69 % du coût total, il aurait été impossible d’envisager cette construction.
Enfin, l’ensemble des conseil­lers locaux a souhaité donner un nom à ce collège et, si la commis­sion compétente l’autorise, il por­tera le nom de Jean de la Varende, écrivain normand.
Pour M. d’Ornano, la construc­tion du collège de Creully est le résultat d’une politique importante pour le conseil général. A elle seule, elle constitue près de la moitié des remboursements d’em­prunts dont le département à la charge, soit pour 1982, 20,9 mil­lions de francs sur un total de 43,5 millions de francs. C’est éga­lement une politique originale, puisque le Calvados est un des rares départements à prendre le relais des collectivités locales dans le domaine de la construc­tion scolaire. Le collège de Creully est ainsi le 73e établissement à bénéficier de cette aide du dépar­tement.

Pour M. d’Harcourt, député, l’é­cole, et le second cycle en parti­culier, est le lieu où se prépare l’avenir d’un pays, et il était nor­mal que les élèves de Creully puissent enfin bénéficier d’un ac­cueil et de locaux adaptés à leur besoin d'apprendre.
Une page d'histoire de vie creulloise vient d'être tournée, les bâtiments provisoires ne sont plus qu’un mauvais souvenir pour les classes du C.E.G. Il reste à sou­haiter que ceux récupérés pour l’école maternelle et primaire soient en place moins longtemps.


Creully sur Seulles - Les joueurs de foot de Creully en 1937.

Peut-être allez-vous retrouver les noms des joueurs manquants.



Creully et les communes environnantes - La dentelle ou l'école !

 

Un article de cette revue fut la base de mon texte.
La dentelle aux fuseaux fut longtemps l’industrie la plus florissante de la Basse-Normandie. Sa fabrication s’exerçait principalement dans le Calvados, notamment dans de nombreuses localités autour de Creully.

Dans ce seul département, on comptait, en 1851, près de 50 000 dentellières, et ce chiffre fut ensuite dépassé.

Concernant les salaires, les enfants gagnaient de dix à quinze sous par jour, tandis que la moyenne des ouvrières touchait environ deux francs par jour. Certaines parvenaient même à atteindre trois, quatre, voire cinq francs.

Cette industrie bienfaisante, très populaire et toute en grâce, était de surcroît éminemment moralisatrice et présentait les avantages sociaux les plus sérieux.
D'abord, la nature même de ce travail s’accordait parfaitement avec les obligations de la vie de famille. Le travail en communauté représentait la meilleure école de fraternité et de solidarité.

Quelles pensées n’évoque pas le spectacle de ces humbles ouvrières, exécutant de luxueuses parures à la lueur tremblante d’une lampe, dans un décor misérable mais tout empreint d’évangélisme ! Et lorsqu’elles quittaient leur ouvrage pour regagner, sous la lumière glaciale de la lune, leurs chaumières sans feu,


songeaient-elles seulement que c’était l’heure où les élégantes se paraient de leur labeur ? Elles poursuivaient leur tâche sans en soupçonner la destination, dans le silence discret de leur dévouement.

Ecole de dentelle à Cairon

Ce travail en commun, ces classes, ces chambres de dentelle eurent sur le développement de cette industrie et le perfectionnement des ouvrières une influence considérable. Elles stimulaient le zèle, encourageaient une émulation féconde, offraient un apprentissage sérieux, et présentaient surtout l’avantage de centraliser la production pour mieux la contrôler, voire la diriger.

Dans les années 1880, on écrivait que la crise de la dentelle, aggravée de façon encore insoupçonnée par les nouvelles tendances de l’enseignement primaire, avait presque entièrement ruiné l’apprentissage de cet art :

« Depuis la loi de 1881, les enfants sont retenus à l’école jusqu’à treize ans. Les inspecteurs n’autorisant pas la juxtaposition de l’enseignement professionnel à l’enseignement primaire, les classes de dentelle ont été supprimées. Les enfants n’ont donc pu fréquenter que les écoles primaires. Il ne subsiste guère, dans le Calvados, plus de trois ou quatre classes de dentelle.

On peut alors juger de ce qu’est devenu l’apprentissage. À treize ans, lorsque l’instruction est achevée — âge où, autrefois, sept ou huit années de pratique permettaient déjà de gagner un à deux francs par jour —, ces fillettes doivent tout apprendre d’un métier tombé en désuétude, dont la maîtrise complète exige quatre à cinq années. Or, à cet âge, selon les habitudes rurales, l’enfant est censé contribuer au budget familial. Il faut pourtant sacrifier plusieurs années à l’apprentissage d’un art précaire, dont le redressement, bien qu’espéré par tous, reste encore très incertain.

Le goût des gains précoces et le besoin d’un revenu immédiat détournent donc les enfants de cette profession et les éloignent de leur village, qu’elles aiment sans doute, mais où elles ne peuvent survivre économiquement. Ces fillettes, dont on souhaitait relever la condition, émigrent vers les villes. Autrefois, elles eussent été dentellières ; aujourd’hui, elles seront servantes. Ne reviendront-elles jamais au pays quitté ? »

On précisait que dans la région caennaise, où une enquête fut menée, cet exode des fillettes constituait la cause principale de l’effroyable dépopulation des campagnes, ce qui représente, pour qui sait réfléchir, un réel sujet d’inquiétude.

Dans les petites paroisses, on ne célèbre plus guère de mariages. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d'autres, depuis la crise de la dentelle, un village comme Amblie, près de Creully, a vu sa population chuter de 700 à 300 habitants.

Le départ des enfants a brisé la vie familiale. Que deviennent alors les femmes restées sur place ? Les plus âgées, pour qui la dentelle est une habitude, continueront sans doute à en faire. Mais les femmes de trente à quarante ans,


d’habileté moyenne, considèrent qu’il est illusoire de travailler toute une journée pour gagner dix sous, tout en devant encore payer leur fil. Beaucoup préféreront ne rien faire.

La plupart demeureront oisives, tristes, inoccupées. Et, à la campagne, un tel état d’esprit est trop souvent la première étape vers l’alcoolisme.









En 1903, la municipalité de Creully encourageait les cours de dentelles.






Notre château de Creully a servi de décor dans une série diffusée sur France 3 Normandie, Anachroniks .

La série "Anachroniks, a été tournée en grande partie à Ornavik, le parc historique "Des Vikings aux Normands", à Hérouville-Saint-Clair. 

Une série fiction historique et humoristique de 4 à 6 min, proposée par France 3 Normandie qui nous transporte au XIe siècle dans notre contrée.




Nous retrouvons le château de Creully dans le troisième épisode.

La grande salle voutée du château de Creully.

Anachroniks - épisode 1 : La Choule

Anachroniks - épisode 2 : Le Drakkar

Anarchoniks - épisode 3 : La Féodalité

Anachroniks - épisode 4 : Les Reliques

1866 - Les lavandières de Meuvaines "papotent" sur l'incendie de Crépon (près de Creully).

 


Jeannette : Dites donc, mes filles, vous avez entendu parler de ce qui s’est passé dimanche soir à Crépon ? Un fichu incendie, qu’y paraît !

Clémence : Oh que oui ! Huit heures à peine sonnaient que déjà la grange du sieur Basley flambait comme une torche. Et lui, c’est pas n’importe qui, hein, c’est le charpentier du village !

Margot : Basley ? Sa grange ? Misère… Et c’est tout ce foin pour le boulanger Lécoiant qu’a pris feu ensuite, non ?

Jeannette : Exactement ! Y paraît qu’y avait pas moins de cinq mille bourrées là-dedans ! De quoi nourrir un four à pain pour un an. Le feu, lui, n’a pas attendu. Ça s’est mis à crépiter et à lécher les murs en un rien de temps !

Clémence : Heureusement qu’y avait pas un souffle de vent ce soir-là. Autrement, tout le village y passait ! Tu sais bien, la grange, elle est en plein cœur du bourg…

Margot : Ah ça, j’te le fais pas dire ! Et les secours ? Ils sont arrivés à temps ?

Jeannette : Oh oui ! Les gendarmes, les pompiers de Creully, et même les pompes de Ver et de Graye sont venues. Ils ont lutté ferme jusqu’à trois heures du matin pour maîtriser la bête.

Clémence : Et les élèves du séminaire de Villiers le Sec, t’en parles ? Ils sont venus en courant, guidés par leurs supérieurs. Des vrais braves, je te jure ! Ils ont formé la chaîne pour amener l’eau, vu qu’elle était pas tout près.

Margot : Eh ben, on les a vus, oui. Avec leurs soutanes retroussées et les seaux à bout de bras. Même M. le curé et M. le maire étaient là, à mouiller la chemise !

Jeannette : Et M. Le Moutier, le notaire ! Toujours à encourager les gens, celui-là. Tout le monde a mis la main à la pâte. Pas un pour se défiler.

Clémence : Au moins, une partie des pertes est assurée, qu’on dit. Mais bon, ça console pas tout, hein.

Margot : On raconte que ce serait dû à une imprudence... Tu parles d’un malheur ! Ce matin, les gens de la justice de Bayeux sont venus voir sur place pour comprendre ce qui s’est vraiment passé.

Jeannette : Faut espérer qu’ils trouvent. Parce qu’un incendie pareil, ça laisse pas que des cendres... ça laisse aussi des soupçons.


Creully - 1924 - Au Palais de justice de Caen: incendiaire ou non?

Jules Lechevrier avait été employé pendant plusieurs mois à la laiterie Paillaud à Creully.

Renvoyé par la direction de cet établissement il essaya quelque temps après, d’être réintégré dans son emploi. Ses démarches demeurèrent infructueuses. Furieux de n’avoir pu obtenir satisfaction, Lechevrier proféra, en sortant du bureau, des menaces exprimées à demi-mot.
On ne s’émut nullement de ses propos.
L’employé vindicatif était cependant bien résolu à se venger de ses anciens maîtres.
Dans la nuit du 21 juillet 1924 dernier, un bâtiment dépendant de la laiterie fut détruit par un incendie et les dégâts s’élevaient à la somme de 70 000 francs.
Le sinistre s’était déclaré dans un grenier à foin, et il était difficile de l’attribuer à une cause accidentelle. L’enquête ouverte par la gendarmerie ne tarda pas à faire connaître la culpabilité de Lechevrier.
Il fut établi que l’accusé avait réussi, à la tombée de la nuit, à s’introduire dans le grenier situé au dessus d’une porcherie.
Lorsque l’un des gardiens, M. Laurent, aperçut les flammes, donna l’alerte, Lechevrier fut rencontré par les époux Amar, à une faible distance de l’immeuble incendié. Il marchait à reculons et suivait des yeux les progrès de l’incendie.
On l’invita à se joindre au personnel pour combattre les ravages du feu. Lechevrier balbutia quelques paroles inintelligibles et s’éloigna rapidement.
Le matin vers cinq heures, poussé par l’une de ces hantises qui ramènent souvent les criminels sur le théâtre de leurs exploits, l’incendiaire rôdait, silencieux, autour de la laiterie.
Aux gendarmes qui l’appréhendèrent, il déclara après bien des réticences, qu’il avait effectivement passé une partie de la nuit dans le grenier à foin d’où étaient parties les premières étincelles.
Il ajouta qu’ayant cherché un endroit pour s’étendre, il avait enflammé une allumette qui, en tombant, mit le feu aux bottes de foin mais que l’incendie était dû à une simple imprudence de sa part.
Dans un nouvel interrogatoire, Lechevrier désigna comme l’auteur probable du sinistre un employé de la laiterie Paillaud.
Malgré les charges accablantes réunies contre lui, l’accusé s’est constamment refusé à faire l’aveu de sa culpabilité.
Lechevrier n’a pas d’antécédents judiciaires et les renseignements recueillis sur son compte ne sont pas défavorables.
Au cours de son interrogatoire, l’accusé maintient son système de défense. Les témoins entendus n’ont apporté aucun fait nouveau.
Après le réquisitoire de Maître Lecoufle et une brillante plaidoirie de Maître Chauveau, le jury rapporte un verdict négatif et la Cour acquitte Lechevrier.
(Le nom de l'accusé a été changé)

C'est certainement dans ce bâtiment que l'incendie se déclara.

La forteresse médiévale de Creully sur Seulles va retrouver son "son & lumières".

C'est avec plaisir que l'on va retrouver l'histoire de Creully et de son château au mois d'août prochain.
Grace aux archives de René Lemars, l'un des fondateurs des premiers spectacle, souvenons-nous des années 1972 et suivantes.
 








1876 - Félicitations aux écoliers du canton de Creully

 Le jeudi 23 novembre 1876, à 2 heures, la plupart des instituteurs et institutrices des cantons de Bourguébus, Creully, Évrecy et Villers-Bocage étaient réunis à Caen, dans la grande salle du pavillon des Sociétés savantes, pour assister à la distribution des récompenses décernées par la Société d’Agriculture et de Commerce de Caen. Ces distinctions étaient attribuées aux enseignants ayant transmis avec le plus de succès à leurs élèves des notions élémentaires d’agriculture et d’horticulture raisonnées, ainsi qu’aux élèves qui en avaient tiré le meilleur profit.






Voici quelques résultats concernant les écoliers du canton de Creully.

Peut-être que vous y trouverez l'un de de vos aïeux.








Creully sur Seulles - 1873 - Projet d'alignement sur les routes départementales


Les archives départementales du Calvados recèlent de véritables trésors. À chacun de mes passages, je prends un plaisir presque secret à les redécouvrir, à en tourner les pages comme on effleure un passé encore vivant, et à en capter l’essence pour mieux la préserver. De ces instants naissent des articles, fruits de mes explorations, que je me réjouis de partager avec vous à travers les pages de mon blog.

Plongons-nous dans des plans datant de 1873 représantant les routes départementales qui traversent Creully sur Seulles en indiquant les modifications d'alignement ( en jaune) à effectuer sur les maisons qui bordent ces routes.
Je vous invite à découvrir chaque route qui traverse Creully à travers une série de vidéos que j’ai conçues comme des promenades guidées. Sur ces images en mouvement, j’ai disposé des photographies des ruelles, des sentes et des passages, tout en y signalant les commerces d’aujourd’hui. Une manière simple et vivante de vous repérer, comme si vous y étiez, marchant à mes côtés.

RUE DE BAYEUX

 RUE DU MARECHAL MONTGOMERY
PLACE E.PAILLAUD
RUE DE CAEN
RUE DE BRETTEVILLE
RUE DE TIERCEVILLE

Le taureau de Creully par les lavandières de Secqueville en Bessin.

 


Retrouvons ces dames au lavoir de Secqueville en Bessin.

Berthe : Ah, Marise, as-tu entendu parler de ce qui s’est passé hier à Creully ?

Marise : Non, quoi donc ? Encore des commérages ?

Berthe : Point du tout ! Un accident, et pas des moindres ! Figure-toi qu’au concours d’animaux organisé par la Société d’agriculture de Caen, un taureau a failli estropier un homme !

Marise : Un taureau ? Sainte Mère ! Mais comment cela est-il arrivé ?

Berthe : Eh bien, les messieurs du jury étaient là, examinant les bêtes comme ils le font chaque année. M. Hornez, un des juges, inspectait la mâchoire d’un taureau pour vérifier son âge. Mais voilà que l’animal, mal retenu par son bouvier, s’énerve tout à coup et se met à ruer comme un diable !

Marise : Grand Dieu ! Et il a blessé quelqu’un ?

Lavoir de Secqueville en Bessin

Berthe : Oh oui ! M. Hornez a eu le bon sens de s’écarter à temps, sinon il était frappé en pleine poitrine. Mais M. le comte d’Osseville, lui, a été jeté à terre comme un vulgaire sac de farine !

Marise : Oh là là, pauvre homme !

Berthe : Et ce n’est pas tout ! M. Jardin a reçu un coup au bras droit, rien de bien grave, mais M. Duquesnel, lui, a été bien malchanceux… la bête lui a rué sur le pied gauche, et il en a été blessé assez sérieusement !

Marise : Ah, les pauvres ! On croit que juger un concours de bêtes, c’est une affaire tranquille, mais voilà bien la preuve du contraire !

Berthe : Tu l’as dit ! Ce n’est pas tout rose, ces histoires-là… Tiens, passe-moi donc ce savon, j’ai encore deux draps à frotter avant de rentrer.

Article sur le même thème Creully sur Seulles - Septembre 1880 - Les jurés du concours agricole face au taureau.

Le premier week-end de printemps 2025, la Seulles disparut puis réapparut deux jours plus tard.

 


Le premier dimanche du printemps, les habitants de Creully et ceux du hameau de Creullet furent témoins d’un phénomène étrange : la Seulles, cette rivière paisible qui serpentait dans la vallée, disparut soudainement. Son cours, d’ordinaire si régulier, s’interrompit brusquement en un point précis de son lit, où un trou s'était formé dans la nuit.


Des habitants de Tierceville, alertés par le silence anormal de la rivière, remontèrent vers l’amont en empruntant les berges. Là où, la veille encore, l’eau clapotait joyeusement, il ne restait qu’un gouffre sombre, avalant la Seulles comme un monstre insatiable. Les villageois s’interrogeaient, certains murmurant qu’un esprit ancien s’était réveillé, d’autres évoquant un phénomène géologique inexplicable.

C'est ici que la Seulles disparut.


Des experts furent appelés, mais ni les géologues ni les hydrologues ne purent donner d’explication immédiate. La rivière s’était tout simplement volatilisée, aspirée sous terre sans laisser de trace.

Puis, deux jours plus tard, alors que le mystère s’épaississait et que certains craignaient de voir la Seulles disparaître à jamais, l’eau revint aussi soudainement qu’elle s’était évaporée. Le gouffre, qui paraissait encore béant la veille, s’était comme refermé sur lui-même. La rivière reprit son cours normal, comme si rien ne s’était jamais passé.

Les habitants restèrent perplexes. Était-ce un caprice de la nature, une faille souterraine qui s’était ouverte puis refermée ? Ou bien une vieille légende locale, oubliée depuis longtemps, venait-elle de leur rappeler qu’il y a bien des siècles, on pouvait quitter la forteresse médiévale de Creully par un souterrain pour rejoindre la grande ferme à l’entrée de Crépon, un village au nord-ouest ? La rivière Seulles avait-elle voulu visiter ce passage secret ?

Quand la laiterie Paillaud de Creully envoyait ses boites de lait en Birmanie.

 La Birmanie a été touchée vendredi par un séisme de magnitude 7,7 qui s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, et dont les secousses ont été ressenties jusqu'en Thaïlande. A ce jour on dénombre plus de 1600 morts.

Après la guerre de 39-45, la laiterie PAILLAUD de Creully mettait en boite du lait concentré pour la Birmanie comme nous le prouve l'étiquette ci-dessous.

Collection philippe Vuillemin
Une partie de la laiterie Paillaud .

Creully sur Seulles - Le Père Fouras de Creully

Monsieur Fouras que l'on appelait "le père Fouras" qui a été secrétaire de mairie et un très bon violoniste. Le bureau d'accueil de la mairie était au rez de chaussée de cette tour dès 1946.




les artistes militaires de l'Armée canadienne ont "croqué" Creully et ses environs

Au sein du Musée canadien de la guerre à Ottawa, les collections d'art militaire présentent des aquarelles réalisées par des artistes ayant participé au débarquement de 1944 sur nos côtes.
Je vous en présente quelques-unes réalisées aux alentours de Creully
Creully - Broomfield, Adolphus George

Hôpital de campagne près de Creully - Broomfield, Adolphus George

Convoi routier vers le front à Cully - Broomfield, Adolphus George

Lantheuil - Tente de camouflage - Goranson, capitaine d'aviation Paul Alexander

Lantheuil - Goranson Paul Alexander

Amblie - Bennett, Capitaine John Alfred Everest

Courseulles - Fisher, Capitaine Orville Norman 
Courseulles - Fisher, Capitaine Orville Norman 
Courseulles - Bone, Stephen

Source : musée canadien de la guerre que je remercie de mettre à notre disposition une multitude de documents souvenirs de la guerre 39-45.