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Creully sur Seulles - La pompe à eau retrouvée...

En me garant rue de Bayeux, à Creully, je suis passé devant l’ancienne gendarmerie. À ma grande surprise, j’y ai aperçu une vieille pompe, vestige d’une époque où les habitants n’avaient pas encore accès à l’eau courante ou n’étaient pas encore raccordés au réseau. J’ai alors pris la liberté de l’immortaliser en photo et d’enquêter sur son histoire en fouillant dans ma collection de documents anciens consacrés à ma commune natale.

Une ancienne photo nous permet de constater un puit appelé "puit à la colonne". (Collection personnelle de Michel F.)
Sur proposition du Maire, il fut décidé en 1865 de remplacer ce puit par une pompe.

L'arrivée de la fée électrique

Le 13 mars 1880, le Conseil municipal, fut appelé à délibérer sur la question d’installation de réverbères dans le bourg de Creully, décidée par le conseil dans sa séance du onze février dernier.

Monsieur le préfet ayant demandé, par sa lettre du 18 du même mois de février, communiquée au Conseil par Monsieur le Maire, à ce que les ressources applicables à la dépense d’installation soient votées.
Le Conseil, examinant sur des emplacements où les réverbères devraient être placés pour éclairer suffisamment toute la partie du bourg, est d’avis que dix réverbères seraient suffisants.
Et attendu que d’après les renseignements fournis au Conseil par une maison
spéciale d’éclairage, la dépense d’installation s’élèverait au chiffre de mille francs d’après un devis rédigé par Monsieur le Maire, d’après les données de la maison d’éclairage Léon Luchaire, rue Erard, N° 27 et 28, à Paris.
Le Conseil vote pour faire face à ces dépenses une somme de mille francs à prélever aux réserves de celle portée éventuellement à cet effet au budget extraordinaire de l’année mil huit cent soixante-dix-neuf, article 15, votée sans emploi jusqu’à ce jour.

Avec l'arrivée de la fée électrique, elle sera surmontée d'un lampadaire.

Elle est toujours en place après 1920 mais le point d'éclairage a disparu.

Avec l’apparition de l’eau courante dans les foyers, elle fut finalement délaissée. On la retrouva, immobile et silencieuse, devant l’atelier de serrurerie de Monsieur Marie, comme un vestige d’un autre temps.

Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Une nouvelle école choisie par Amours

En 1765, devant Antoine Du Ruel, notaire à Tracy, Olivier d'Amours, écuyer, seigneur de la paroisse de Villiers-le-Sec, fit don de maisons et pièces de terre, pour la fondation d’une école en ce village, afin d’instruire tous les enfants de la paroisse qui voudront y aller.
Un texte retrouvé aux Archives du Calvados précise les conditions:
Il est nécessaire de choisir un homme de bonnes mœurs, capable de s'acquitter de la fonction de maître d’école avec fruit et édification. Il sera nommé et établi par un acte en forme par le donateur sa vie durant et après par le propriétaire du fief de Villiers.

Emplacement de l'école
Le sujet choisi devra être "de l’état laïque, doué des qualités de la dite fonction"; on ne pourra en aucun temps, ni sous aucun prétexte, établir un ecclésiastique "de quelque qualité et mérite qu'il puisse être orné", parce que le logement, les honoraires, fonds et revenus, sont trop modiques pour une personne de l’état ecclésiastique, et parce que les personnes de cet état sont destinées à des fonctions plus nobles et plus distinguées, parce que cette fonction bien exercée pourrait être un obstacle à un ecclésiastique de s’acquitter des devoirs de son état, parce que le respect dû aux ecclésiastiques, faisant une juste et respectueuse impression sur les esprits, pourrait arrêter les justes plaintes et leur effet, et ce respect mal entendu pourrait faire préjudice à l’instruction des enfants. Il n’en serait pas de même à l’égard d’un laïc qui laisserait une plus grande liberté de se plaindre; en cas d’inexécution de cette clause, dévolution aux paroissiens, dont  intéressés à ce choix, par rapport à leurs enfants, du consentement au moins présumé des autres intéressés,
L'école, rue de Bayeux
choisiraient le maître d’école. Celui-ci peut être révoqué pour cause d'ignorance, de négligence marquée, injustes et graves traitements envers les enfants (sans cependant préjudicier au droit, liberté et même devoir du maître d’école pour les punir, corriger et assujettir à l’heure réglée), ou pour conduite scandaleuse, après délibération et exprès vouloir du seigneur et de 4 principaux habitants intéressés; les écoliers auront toujours pour leur maître le respect et l'obéissance juste et raisonnable ; si quelqu’un y manquait notablement et persévéramment, le maître pourrait cesser de l’instruire et faire sortir de sa classe sans qu’on puisse en inférer rien contre lui, ni lui imputer rien de mauvais; en donnant bon exemple à ses écoliers et écolières, il les exhortera aussi à vivre chrétiennement, leur apprendra à lire au français et au latin, ainsi qu’aux écritures manuscrites, à écrire, compter et calculer autant que chacun d’eux sera capable d’en profiter et que son esprit et son intelligence en pourront porter; si la santé, la voix, les affaires et autres motifs raisonnables le lui permettent, il aidera les dimanches et fêtes à célébrer l’office divin à l’église paroissiale, mais il ne pourra être custos de la fabrique, ni employé pour l’administration des sacrements, afin de n’être pas distrait des devoirs et fonctions de son office ; si sa bonne volonté et le temps le lui permettent, il fera le catéchisme à ses écoliers. Il emploiera l’espace de temps convenable, eu égard au nombre d’écoliers, le matin et l’après-midi de chaque jour; il recevra les garçons de 5 à 18 et les filles de 3 à 12 ans : après cet âge il sera libre de les garder ou expulser. Il y aura vacance pendant le mois d’août et la semaine sainte, et l’après-midi du samedi de chaque semaine, dans les semaines où il n’y aura pas de fête. Il ne percevra rien des écoliers pour ses peines et fonctions.


Le dit seigneur donne une salle pour tenir l’école, fermant à porte et serrure, avec des fenêtres garnies de châssis remplis de verre et de treillis de fil de fer en dehors de ladite salle, garnie en dedans d’une table de 13 pieds de long sur 3 de large, et au-dessous, entre les pieds, 2 planches de 10 pieds au moins de long, pour déposer les papiers des écoliers ; il y a 3 bancs de 12 pieds environ de long aux côtés de la table, et des sièges de bois tout autour de la salle avec des planches au-dessus contre les murs, également pour déposer les livres des écoliers, une armoire de bois de chêne, fermant à clef et serrure, attachée contre le mur, et une chaise à bras, ou fauteuil enfoncé de paille, pour l’usage du maître d’école ; au dehors de ladite salle, 2 pieds de largeur de terrain sur l’étendue de la salle, servant de passage avec le voisin, la cour, la salle et étable avec grenier se tenant ensemble, dont le maître d’école ne pourra rien affermer, la moitié du jardin potager sis derrière la maison de l’école et du voisin, 2 sillons de terre avec pommiers à Villiers-le-Sec, delle des Crottes-Hamelin, contenant environ 5 vergées, avec les héritages de 2 vergées ½ en 2 sillons paroisse du Manoir, 80 livres de rente foncière, assise à Vaussieux, 10 livres de rente foncière, assise à Villiers-le-Sec, 23 livres de rente foncière, assise audit Villiers-le-Sec. Si les paroissiens refusent de faire les grosses réparations, le maître d’école leur signifiera qu’il les fera à ses frais et dépens , parce que pour s'en faire récompenser il fera payer par les parents des écoliers 6 sols par mois pour les lecteurs et 8 pour les écrivains, jusqu’à remboursement; il cessera d’instruire ceux qui ne voudront payer ledit écolage. En cas d’élection d’un maître d'école choisi autrement qu’en les formes susdites, sans le consentement du seigneur, substitution au bénéfice des pauvres malades de l’Hôpital de Bayeux, pour fondation d’un lit auquel le seigneur nommera.

Creully sur Seulles - Début des années 1900 - La colonie du Saint Esprit de Creully.

Dans ma collection : un collector de 10 cartes postales qui était donné aux garçons de la colonie. La photo ci-dessous a été prise dans le jardin derrière la mairie actuelle.

Des garçons de la colonie devant l'entrée du château sur la place (à droite le kiosque).

Une lettre rare postée au bureau de "poste aux lettres" de Creully en février 1841

 Les départements français ont été créés pendant la Révolution pour remplacer les anciennes provinces jugées inégales et trop liées à l’Ancien Régime. En décembre 1789, l’Assemblée décide d’une nouvelle organisation du territoire ; en février 1790, la France est divisée en 83 départements de taille comparable, portant des noms géographiques. L’objectif : égalité, simplicité administrative et fin des privilèges provinciaux.

Le département du Calvados porta donc le N°13.

À la chute de l'Empire en 1815, le nombre de départements français est porté à 86 ; les trois départements supplémentaires par rapport à ceux de 1790 sont : le Vaucluse, le Tarn-et-Garonne construit sur des portions de départements voisins et la Loire issue du département Rhône-et-Loire qui devient le Rhône.


En 1860, le rattachement de nice (Alpe-Maritime) et de la Savoie (Duché de Savoie)  partagée entre les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie conduit à un total de 89 départements.

Le Calvados devint le N°14.

La numérotation des départements a apporté une rationalisation et une efficacité accrues au système postal français, tout en laissant une trace durable dans l’.

Les cachets postaux ont évolué pour inclure non seulement le numéro du département, mais aussi la date et parfois le nom de la commune. Cela a permis de tracer l’historique du passage du courrier.

La marcophilie désigne l’étude des marques et des oblitérations postales. Les  marcophiles, passionnés qui s’intéressent aux marques postales de collection et les collectionnent sont à la recherche de pièces rares. En particulier les erreurs de libellé dans les timbres à date.

Le catalogue Chevalier, spécialiste en marcophilie, mentionne Creully (12) en type 14 de janvier à mars 1841, avec un indice de valeur important vu la brièveté de l'erreur. 

En effet le bureau de "poste aux lettres" de Creully, qui se trouvait dans la rue descendant de la place de l'église au bief de la Seulles, reçu un cachet postal avec le N°12 pour le département du Calvados qui je le rappelle avait le N°13.


Heureux collectionneur, je possède moi-même une lettre frappée de ce cachet erroné, datée du 9 février 1841.




Creully sur Seulles - Le curé de Villiers le Sec et les paroissiens récalcitrants.

Eglise de Villiers le Sec
Un courrier consulté aux Archives Départementales du Calvados nous montre qu'en 1804  le report de la fête de l'Epiphanie n'a pas satisfait les paroissiens de Villiers le Sec.

De Villiers le Sec le 20 de janvier 1804.

Monsieur,

Je n’entrerai point dans de trop longs détails sur le fait que je suis obligé de vous raconter par la présente lettre : vendredi six janvier il a plu à plusieurs habitants de Villiers le Sec de sonner la cloche après dîner et de chanter des psaumes comme s’il eut été fête. Je les avais prévenus au prône(1) le dimanche précédent que l’épiphanie était transférée au dimanche, et je leur avais lu deux fois le mandement de monsieur l’Evêque et l’indult(2) du pape. J’ai été leur défendre d’agir lorsque j’ai entendu sonner la cloche, et par trois fois ils m’ont résisté et désobéi en entreprenant de faire l’office sans prêtre et de disposer de la cloche à leur gré.

Je vous prie de commander au maire de la paroisse de s’opposer comme il le doit à de pareilles scènes dans la suite. Je leur pardonne le passé ; mais vous voyez le juste désir que j’ai de n’être pas troublé par eux par des entreprises contraires à la religion. J’ai l’honneur d’être avec un vrai respect.

Monsieur,

Votre très humble serviteur, F. le Boucher, desservant de la succursale de Villiers le Sec.

(1) Prône : Instruction chrétienne que le curé ou un vicaire fait tous les dimanches en chaire, à la messe paroissiale.

(2) Indult : Privilège accordé par le Pape à une personne ou à une communauté de personnes, et dérogeant à la règle générale.

Sur les traces du centenaire de 120 ans de Lingèvres.

 Nos aïeux étaient des passeurs d’histoire, comme Joseph Eugène Poisson, un membre de ma lignée maternelle qui vivait à Creully au début du XIXᵉ siècle. Ses parents avaient connu, non loin de Tilly-sur-Seulles, un homme qui prétendait avoir plus de 110 ans.

Me voilà donc parti à la recherche de cet homme si âgé.

En ce début du XIXe siècle, niché entre les bourgs pittoresques de Tilly-sur-Seulles et Balleroy, se dressait le village de Lingèvres, où résidait un personnage des plus singuliers. Un lingébrien de cent seize printemps, dont la vitalité déconcertante lui permettait de chevaucher quotidiennement pour exercer son art : celui de guérir les bêtes des fermes environnantes.



Ce guérisseur, que l'on nommait communément vétérinaire, mais qui était en réalité un rebouteux, répondait au nom de Rimbaux. Son véritable nom était François-Germain Thiéloque. Il fut élu notable au Conseil Général de la commune
de Lingèvres le 17 février 1790, devenant ainsi membre de la première municipalité élue conformément à la loi du 14 décembre 1789, promulguée le 16 février 1790.

Ses biens étaient situés au village aux Rimbaux, ou Rimbauderie, d'où lui venait ce surnom de Rimbaux. Ce hameau, encore connu sous le nom de « Les Maures », évoquait peut-être un village de gens extravagants.

En 1803, à l'âge vénérable de cent treize ans, Rimbaux commença seulement à faire usage de lunettes. En 1806, on pouvait encore le croiser sur son cheval, parcourant les chemins de la paroisse. Il avait son anneau sur l'un des murs de l'église, lui permettant d'assister à l'office du dimanche célébré par Charles Boullot, curé de Lingèvres et ancien chapelain de l’abbaye de Cordillon.

En 1810, à l'âge de cent vingt ans, il accompagna les conscrits de Lingèvres à Balleroy. Il fit le voyage à pied et montra durant toute la journée une gaieté juvénile. Ce brave homme, malgré son extrême vieillesse, était encore farceur et aimait à rire et à plaisanter. On admirait ce conscrit d’un genre exceptionnel, dont le seul désavantage était qu’il comptait un siècle de plus que les futurs soldats qu’il accompagnait.

Chaque année, paraît-il, il se rendait, le jour de la Trinité, à la fête Saint-Simon. Était-ce à pied ou monté sur sa vieille jument blanche ? Nous ignorons ce détail, mais c’était pour cet homme jovial l’occasion d’aller au pays natal et de revoir parents et amis. Aux nombreux verres d’eau qu’il absorbait ce jour-là et aux quelques évangiles qu’il faisait réciter à son intention, il devait, prétendait-il, sa santé robuste et sa vieillesse exempte d’infirmités. Ses crédules voisins lui remirent donc, un certain jour, quelque argent afin qu’il plût au bonhomme de faire prier pour eux et de boire quelques rasades supplémentaires pour qu’à leur tour ils fussent préservés de toute maladie. Thiéloque fit bombance avec l’argent d’autrui cette année-là. Il ne rentra à Lingèvres que quelques jours après la fête. À son retour, il fut pris de fièvres. L’année suivante, ses concitoyens ne furent plus si confiants.

Pendant sa longue existence, Rimbaux n'eut jamais de maladie grave. Il s’éteignit en 1812 à l'âge de cent vingt-deux ans. Un médecin de Tilly, venu pour le consulter, ne trouva à son malade aucune affection ni maladie. Il lui demanda où il souffrait et ne reçut pas de réponse. Par trois fois, il répéta sa question et, à la fin, Rimbaux, impatienté, regarda le docteur d’un œil perçant et moqueur et lui dit :

—Vous savez quel était mon métier ? 

Comme le médecin ne lui répondait pas, il ajouta :

    Quand un laboureur m’appelait pour soigner ses bestiaux, les pauvres bêtes ne me disaient pas où elles souffraient et cependant je devinais quelle était leur maladie. 

Il reprit après un léger souffle

    Néanmoins, je vais vous répondre et vous dire ce que j’ai : je suis vieux, usé ; je suis un homme perdu, il n’y a aucun remède. Je vais finir.

 Et l’étonnant vieillard mourut.

Dans les almanachs de l’époque, le nom de Rimbaux est cité à diverses reprises. On n’a pu découvrir son acte de décès, ni à Lingèvres, ni à Hottot. Rimbaux est sans doute décédé dans une commune voisine, probablement dans l'arrondissement de Caen. Il y a quelques années, les vieillards du pays se souvenaient fort bien l’avoir connu.

Depuis Rimbaux, notre arrondissement a vu plusieurs centenaires, mais aucun n’a atteint un âge aussi avancé.

Certains attribuent à notre homme ce remède empirique destiné à guérir de la tranchée rouge « les chevaux, bestiaux, mulets et bourriques » : une cuillerée à café de cendres produites en brûlant quatre vieux souliers, délayées dans une pinte de lait bien chaud, faisait suer l’animal qui absorbait cette potion, le refroidissait comme s’il allait mourir. Au bout de deux heures, la bête revenait à son état normal.

Dans une maison située à Lingèvres, au village de la Rimbauderie, appartenant à Mlle Nicolle, en démolissant de vieux appartements, un ouvrier découvrit un lundi trois belles pièces de 6 francs à l’effigie de Louis XV, portant les dates respectives : 1750, 1765, 1770. Cette maison ayant été longtemps habitée par Rimbaux, décédé dans ce même lieu, on se demande s’il n’aurait pas caché son trésor dans les murs et la charpente de son habitation pendant la Révolution.

Acte de décès constaté par un maire de Lingèvres indique que :

 « "Le dix-neuf mai mil-huit-cent-neuf, à cinq heures et demie du soir, est décédé, en son domicile, à Lingèvres, Monsieur François Thiéloque, profession vivant de son bien, célibataire, âgé de 91 ans 10 mois, né à Sainte-Honorine-des Pertes, fils de feu François Thiéloque et de feu Françoise Auger. "
Confirmation avec son acte de naissance du 20 octobre 1689 de Saintte honorine des pertes.

La principale blague du père Thiéloque dit "Rimbaux" n’aurait-elle pas été d’avoir menti sur son âge ?

Et si le fautif était celui qui rédiga l'état de la polulation de Lingèvres en en 1808 en indiquant que Quéloque (Thiéloque) François avait 119 ans qui vivait au sein de la famille Lecat.



Creully sur Seulles - En 14 -18, ils furent 426 à partir à la guerre...

Le 11 novembre est  un jour de mémoire et de recueillement, symbolisant la fin de l’un des conflits les plus destructeurs du XXe siècle.
426 hommes de Creully, Saint-Gabriel-Brécy et Villiers le Sec sont partis à la guerre de 14-18.
Je vous propose, avec l'aide des  Archives Départementales du Calvados, de découvrir leurs parcours militaires.

Pour les 3 localités de Creully sur Seulles, leurs noms sont classés par ordre alphabétique; il vous suffit de "cliquer" sur un nom pour voir apparaître son parcours personnel.



Alliaume, Jean Baptiste Ernest

Allix, André Paul Albert

Allix, Louis Georges Antoine

Allix, Paul Charles

Banville, Louis Emile Julien

Barrey, Jules Ernest

Bâton, Alphonse Ferdinand Adolphe

Bâton, Charles Louis Joseph

Belbarbe, Gaston Edouard

Bellissent, Fernand Marie René

Berdin, Jules Alphonse Isidore

Bergevin, Alexandre Victor Célestin

Bertauld, Adolphe Louis Gustave

Bertauld, Gustave Ferdinand

Bertin, Charles Octave Jean

Bertin, Raymond Jules

Bosnières, Henri Maurice

Bosnières, Marcel Louis Joseph

Boulon, Albert Pierre Eugène

Brunet, Edmond Amédée

Brunet, Fernand Edouard

Brunet, Gaston Georges Gustave

Bunel, Joseph Octave

Busset, Marcel Jules Jean

Calvarin, Paul Guillaume Adjutor

Carabeufs, Jules Edmond

Castel, Ernest Eugène Raoul

Chanu, André Antoine Victor

Chapron, Louis Georges Joseph

Chotard, Gabriel Léon Louis

Clairfond, Jules Arsène

Clapon, André Louis Joseph

Clerfond, Alexandre Albert Pierre

Coquel, Paul Louis Jules

Coquelin, Gustave Emile

Coquelin, Narcisse Adolphe

Costil, Arthur Henri

Costil, Jules Albert

Costil, Louis Alexandre

Costy, Louis Etienne Frédéric

Couespel, Jules Alphonse

Danlos, Maurice Victor

Danlos, Paul Georges

Decauville Lachenée, Charles Paul Théodore

Degasne, Victor Désiré Alexandre

Delafosse, Jean Baptiste Léon Paul

Delamare, Edouard Léon

Delamare, Jules Célestin

Delamare, Victor Aimable

Delamarre, Louis Edmond

Delaunay, Pierre Louis Vincent

Demôle, Alphonse Alexandre

Demoles, Julien Henri Alphonse

Deslandes, René Charles

Dethan, Jacques Auguste Georges

Devaux, Marcel Raymond Maurice

Devaux, Oscar Joseph Paul

Doutresoulle, Louis Jean François

Doutressoulle, Louis Jean François

Dubourguais, Edouard Charles Eugène

Dudouet, Jules Henri Gustave

Dupart, Arthur Edouard Eugène

Durand, André Edouard

Durand, Emile François

Etienne, Adolphe Edouard Léon

Etienne, Gustave Louis Charles

Etienne, Joseph Jean Auguste

Fafin, Achille Louis Jules

Fafin, Louis Achille Clément

Finel, Joseph Auguste

Fouasse, Emile Marie

Françoise, Jules Joseph Victor Euchér

Gabrie, Georges François Alexandre

Gaugain, Paul François

Geffroy, André Léon Albert

Geffroy, Georges Emile

Geffroy, Jules Léon Camille

Geffroy, Marcel Henri Camille

Gibert, Jules Albert Raoul

Gibert, Louis Georges Henri

Gibert, Marc Dominique Emile

Girard, Eugène Gabriel

Gouet, Jules Louis Eugène

Grard, Osmir Ernest

Grelley, Alexis Louis Emile

Guillebert, Alfred Jules Joseph

Hergaux, Raymond Louis Constant

Hermilly, Etienne Albert Alexandre

Heudier, Léon Joseph

Himbert, Georges Louis Victor

Houlette, Gaston Edmond Victor

Hubert, Marcel Eugène

Hue, Fernand Emile Léon

Huet, Alfred Désiré

Isidor, Aristide Georges Auguste

Isidor, Paul Aimé

Jean, Gustave Ernest Augustin

Jeanne, Joseph Désiré Casimir

Jeanne, Marcel Léon Narcisse

Jeanne, Marcel Léon Narcisse

Jeanne, Marcel Louis Eugène

Jeanne, Robert Adrien Alphonse

Labbé, Alfred Arthur Stanislas

Labbé, Henri Louis Albert

Lambert, Jules Auguste Louis

Le Bouteiller, Paul Jules Alfred

Le Hérissier, Paul Auguste Gabriel

Le Petit, Paul Léon

Le Pitois, Albert Charles Marin

Lebaron, Victor Bien Aimé

Lebaron, Victor Bien-Aimé

Leboeuf, Louis Alphonse Julien

Lebret, Alix Jules Joseph

Lebret, Georges Joseph Alix Jules

Lebret, Georges Joseph Alix Jules

Lechevallier, Auguste Arthur Robert

Lechevallier, Marcel Auguste Constant

Lecoin, Auguste René Hippolyte

Lecoin, Raymond Lucien

Lecouturier, Adrien Léon Gaston

Lefèvre, Auguste Léopold Fortunat

Lefrançois, Léon Georges Eugène

Lefrançois, Louis Clément Eugène

Lefresne, Jules Auguste

Lemoine, Désiré Jules

Leprince, Jules Henri Albert

Leroux, Aimé Auguste Léon

Lessillard, Armand Charles Auguste

Lessillard, Marcel Edmond

Letellier, François Désiré

L'Honoré, Fernand Emmanuel

Lhonore, Jules Albert

Lhonoré, Paul Jules

Longuet, Léon Gustave Georges

Longuet, Paul Célestin

Longuet, Victor Paul Ernest

Louis, Arthémire Henri Joseph

Louis, Juste Armand Fernand

Lucas, Marcel Alfred Emile

Lucas, Maurice André Joseph

Lucas, Robert Pierre

Mabize, Joseph Achille Gustave

Madelaine, Henry Charles Albert

Malherbe, Théodore Georges

Maquette, Edmond Georges Adolphe

Marette, Jules Paul

Margerie, Edouard Valentin

Marguerite, Eugène Louis Auguste

Marie, Adolphe Céleste Anatole

Marie, Alix Auguste Gustave

Marie, Auguste Louis Léopold

Marie, Augustin Phénor Alphonse

Marie, Cyrus Camille Jules

Marie, Edouard Alexandre

Marie, Emile Julien Gustave

Marie, Henri Joseph Auguste

Marie, Léon Alphonse Augustin

Marie, Lucien Isidore Jules

Marie, Maurice André

Marie, Roland Paul Edgar

Masson, Adolphe Charles Eugène

Masson, Alexandre Léopold Raoul

Masson, Alexandre Léopold Raoul

Mauger, Clément Léonce Louis

Ménard, Alexandre Maurice Eugène

Menu, Gustave Amand

Mézaize, Armand Joseph

Michel, Louis Arsène Henri

Montfiquet, Augustin Louis

Mouet, Henry Ernest

Mouet, Louis Eugène

Nicolas, Honoré Frédéric Arthur

Nouel, Eugène Germain André

Outrequin, Victor Jules

Outrequin, Victor Jules

Ouvrier, Etienne Exupère

Paris, Alphonse Paul Alfred

Paris, Louis Pierre Alexandre

Paris, Paul Léon Exupère

Pezeril, François Louis Joseph

Pibert, Fernand Charles

Picard, Aimé Louis Adolphe

Picard, Henri Léopold

Picard, Léon Narcisse Alexandre

Pinchon, Adrien Aimé Gaston

Planchon, Léon Ernest Eugène

Planchon, Léon Ernest Eugène

Poisson, Célestin Emile Louis

Poisson, Louis Victor Auguste

Prunier, Armand Adolphe

Raoult, Auguste Albert Joseph

Raoult, Léon Joseph

Renouf, Alfred Léopold Léon

Revérend, Albert Désiré

Rideau, Georges Roger

Rideau, Marcel Henri

Robert, Léon Isidore

Roussel, Léon Gustave

Sejourné, Henri Marie André

Simonnet, Constant Napoléon Maximilien

Taillebosq, Louis Albert Joseph

Tailpied, Hippolyte Louis

Tailpied, Léon Louis Victor

Tesson, Maurice Aldéric

Tillard, Gustave Louis Joseph

Turgis, Charles Léon Alexandre

Turquetil, Gustave Victor Auguste

Vallée, Pierre Eugène Emile

Vallée, Pierre Eugène Emile

Vanier, Louis Emile Gabriel

Vasnier, Paul Léon

Vauquelin, Georges Joseph Emile

Vauquelin, Léopold Ernest Emile

Vauquelin, Louis Edgard

Vauquelin, Paul Raoul Louis

Vautier, Léon Emile Louis

Vautier, René Arthur

Verrotte, Emile Louis

Véry, Adolphe Victor

Véry, Charles Paul Auguste

Victor, Joseph Louis

Villey, Charles Joseph

Vrac, Marcel Léon Joseph

Weiss, Eugène

Yvetot, André Henri

Yvetot, Georges Maxime



Anne, Stanislas Adrien

Barbay, Léon Alexandre

Boudeville, Gabriel Georges Henri

Cachard, Victor Fernand

Candon, Louis Albert

Catherine, Gaston Louis Adrien

Catherine, Jules Louis Célestin

Châtel, Paul Armand

Châtel, René Paul

Chenet, Constant Désiré

Condé, Albert Florentin Eugène

Condé, Eugène Charles

Condé, Gaston Alexandre Jules

Condé, Louis Pierre Gustave

Constantin, Alfred Louis Victor

Cousin, Clément François Léon

Dauverne, Eugène Alexandre Victor

Davot, Emile Jules Fernand

Delacour, Albert Raoul

Delacour, Victor André

Delalande, Louis Ambroise Auguste

Désoulbieu, Charles Alexandre

Devaux, Léon Charles

Dujardin, Armand Pierre

Dujardin, Isidore Léon

Dupont, Albert Georges Léon

Duval, Eugène Félicien

Duval, Georges Constant Armand

Duval, Joseph Augustin Albert

Enault, Louis Albert

Finel, Arsène Louis

Finel, Joseph Auguste

Fouques, Henri Frédéric

François, Albert Aimé

Françoise, Camille René Alfred

Gouet, Robert Louis Félix

Gouix, Pierre René

Guiffard, Edmond Eugène Michel Alfred

Guiffard, Paul Stanislas Alfred

Guiffard, Raymond Emile Philippe

Guiflard, Pierre Antoine

Hébert, Auguste Alexandre

Hermerel, Adolphe Louis Emile

Hermerel, Adolphe Louis Emile

Hortense, Eugène Paul Jules

Hulin, Alfred Adrien

Jouan, Armand Louis Arthur

Lacour, Adrien Jules Albert

Lacour, Zacharie Aimé Victor

Lahaulle, Lucien Louis Félix

Lami, Paul Louis

Lature, Emile

Lebrethon, Léon Arthur

Lebreton, Victor Léon

Lecardonnel, Georges Auguste Eugène

Lecomte, Albert Fernand Maurice

Lecoutey, Paul Léon Edouard

Léonard, Célestin Désiré

Léonard, Louis Emile

Lepetit, Maurice Jules Victor

Lerenard, Lucien Raymond Auguste

Levavasseur, Jules Aimable

Liégeard, Pierre Alix Théophile

Louvet, Léon Louis Henri

Mahieu, Edmond Victor

Marguerie, Albert Paul Jules

Marie, Donat François Désiré

Marie, Félix Georges Ernest

Marie, Henri Paul Albert

Marion, Louis Emile Joseph

Masson, Adolphe Charles Eugène

Masson, Alexandre Léopold Raoul

Masson, Alexandre Léopold Raoul

Masson, André Pierre Constant

Mérot, Eugène Armand

Moisson, Léon Joseph

Nicolle, Louis Auguste

Palos, Joseph Eugène Emile

Parfait, Aimé Gustave Félix

Patin, Camille Clément

Paulmier, Jules Albert

Pellerin, Gabriel Joseph Auguste

Pellerin, Joseph Louis

Pézeril, Théophile

Quétot, Edmond Jules Emilen

Radiguet, Edmond Constant Emile

Raoult, Léon Joseph

Roussel, Henri Eugène Jacques

Roussel, Paul Alexandre Stanislas

Saint, Georges René

Sevestre, Edmond Gaston Louis

Tanqueray, Gustave Auguste Edmond

Tarin, Georges Célestin

Vauquelin, Eugène Gustave

Vauquelin, Louis Edgar

Vauquelin, Louis Edgard

Verrolles, Armand Théophile

Viel, Alexandre Georges Léon

Villette, Alexandre Léon Auguste

Voidye, René Gustave



Bacon, Paul Louis

Bansard, François Paul Adolphe

Basley, Léon Eugène

Bataille, Abel Marcel Joseph

Borderès, Joseph Louis Albert

Castel, Eugène Charles Gaston

Caumont, Maurice Léonard Eugène

Courseulles de, Adrien Marie Alexandre Charles

Courseulles de, Ferdinand Marie Joseph Wilfrid

Courseulles de, Ferdinand Marie Joseph Wilfrid

Danjou, Ferdinand Léon

Delabrecque, Marie Joseph Charles Auguste

Delabreque, Prosper Victor Jacques Alexandre

Delabrèque, Romain Augustin

Dérouané, Victor Jules Agapet

Desfaudais, Edouard Aimé Arthur

Dosnel, Arthur Léon Ernest

Dubosq, Charles Louis Alexandre

Dumaine, Paul Adolphe

Enguchard, Léopold Auguste

Fossey, Jules Ernest Eugène

Galanor, François Marc Fernand

Gautier, Alphonse Louis

Gautier, Charles François Alfred

Gautier, Joseph Anatole Désiré

Germain, Albert Charles Julien

Germain, Alfred Alexandre Ernest

Gibert, Charles Louis Alexandre

Gibert, Louis Roger Raoul

Guyomar, Gervais Joseph

Hamel, Arthur Louis

Hamel, Aymard Armand Edmond

Hamel, Jules Paul Emile

Hamel, Léon Jacques

Hergas, Ferdinand Louis Emile

Jeanne, Alphonse

Jeanne, Gaston Jules Léon

Jeanne, Jules Victor

Jeanne, Léonce Paul Joseph

Jeanne, Louis Aimable

Lair, Jacques Désiré

Lastelle, Maurice Henri

Le Dauphin, Céleste Clément

Lebrun, Raphaël Gaston

Lecanu, Jules Félix

Lecanu, Paul Jean

Lefèvre, Félix Narcisse Frédéric

Lejolivet, Léon Victor Alphonse

Lelièvre, Auguste Alexandre Sylvain

Lelièvre, Auguste Gaston

Lelièvre, Célestin Marie

Lelièvre, Louis Joseph Auguste

Leneveu, Joseph Alfred

Lepage, Elie Auguste Clément

Lepage, Joseph Alexandre Alphonse

Lepage, Léon René Alphonse

Lesaunier, Aimé Alexis Maurice

Leseigneur, François Jules Gustave

Levavasseur, Victor Adolphe Bernard

Lucas, Charles Alexandre Anatole

Lucas, Joseph Eugène Anatole

Maheust, Louis Alphonse Félix

Marie, Jules Louis Joseph

Marie, Léon Victor Eugène

Marie, Lucien Jules Emile

Marie, Maurice Eugène Léon

Martin, Jules Désiré Paul

Masson, Gabriel Aimable Auguste Gaston Louis

Mesnil, Emmanuel Gabriel Marie

Mesnil, Etienne Marie Joseph

Mesnil, Joseph Marie Elie

Mesnil, Paul Elie Adolphe

Mézeray, Anatole Louis Victor

Paillars, Louis Michel

Pain, Laurent Maurice Emmanuel

Pelletier, Emmanuel Marcel

Péronne, Marie Charles Louis Joseph

Philippe, François

Picquot, Félix Désiré Jacques

Picquot, Lucien Jean Louis

Pierre, Ferdinand Joseph

Pinel, Charles Louis Joseph

Poulain, Albert Frédéric

Ravenel, Adolphe Joseph Alexandre

Richet, Pierre Arthur

Richomme, Louis Charles

Romain, Adolphe Alexis

Roques, Fernand Georges Gustave

Roy, Marie Joseph Louis Alphonse

Sallent, Joseph Augustin Alexandre

Samson, Joseph Armand Alfred

Samson, Léon Auguste Alfred

Sanson, Emile Ernest Auguste

Seigle, Jules Pierre Amand

Seigle, Louis Alphonse Clémentin

Sohier, Joseph Adrien Etienne

Sohier, Victor Georges Lucien

Suzanne, Léopold Michel

Suzanne, Louis Jules

Verdant, Fernand Jacques Louis