Creully sur Seulles - La chaire de l'église de Creully

A l'heure où des prêtres souhaitent que les chaires soient démontées, je vous présente celle de l'église Saint Martin de Creully.
Lors de sa pose en 1887, la chaire fut placée à droite de la nef.
En 1973, elle fut démontée pour être placée en face.

En 1884, le conseil municipal décide la fabrication et la pose d'une chaire dans l'église paroissiale.

Les inscriptions en bas de la porte de la chaire.

La même année fut construit le plancher qui supporte l'orgue.


 

Creully sur Seulles - Octobre 1966 - Une découverte aux carrières de pierres d'Orival

En octobre 1966, dans les carrières d'Orival (extraction de pierre) des sarcophages viennent d’être mis au jour. Un érudit d'histoire Bayeusain, M. Pierre Villion s'est rendu sur les lieux.

C'est un ouvrier du dépôt caennais de l’entreprise Colas, de Rouen, qui a fait cette découverte. La lame du bulldozer qu’il con­duisait, « léchait » le flanc de la carrière pour recueillir des matériaux de remblai et les transporter à Bayeux. Soudain, le bulldozer donna un coup dans une espèce de cuve en pierre de laquelle tom­ba... une tête et l’angle d’un cou­vercle. C’était bien, une cuve mais non pas un récipient banal puis­qu’il s’agissait en fait d’un sar­cophage.

Le conducteur du bulldozer a arrêté ses travaux et les autorités ont été alertées. Sans doute, des sommités régionales viendront-elles sur les lieux où, déjà, M. Villion a jeté le coup d’œil de l’érudit.

En cet endroit, la carrière pré­sente un profil de huit à dix mètres de hauteur. Sur une couche rocheuse (à environ quatre mètres du sol), se situe une couche de terre d’une cinquantaine de centi­mètres de hauteur puis un rem­blai récent (il date d’une dizaine d’années) d'à peu près trois mè­tres.

Le flanc de la carrière profonde de huit à dix mè­tres : rocher, bande de terre d’environ cinquante centimètres de hauteur puis à peu près trois mètres de remblai.

Le sarcophage (et l’on voit les prémices d’autres sépultures, non loin de là), posé sur le rocher, est à peine recouvert de terre. Avant les remblais, il devait se trouver presque à l’air libre. Il s’en fal­lait de quelques centimètres... Per­sonne ne s’en est aperçu au long des siècles, et seul le hasard d’un bulldozer a attiré l’attention.

Si le mérite revient à un engin de travail d'avoir mis au jour un précieux sarcophage, la brutalité mécanique est la cause d’une dé­ception : la. tête humaine a été écrasée: :

— Dommage, a dit M. Villion, que ce crâne ait été abîmé. C’était la partie la plus probante.

Dans le sarcophage, moins, la tête, demeure un corps entier. M. Villion s’est hissé à hauteur du cercueil de pierre et a détaillé :

— On voit très bien les vertè­bres, les deux fémurs. Les os sont très bien conservés. Vous remar­querez que je me contente de re­garder. Je ne touche donc à rien pour ne pas contrarier l’action des services officiels. Nous trouvons là devant des do­cuments très intéressants qui per­mettront les plus grandes obser­vations, à condition de faire vite car l’air risque d’avoir une in­fluence néfaste sur les ossements.

— Mais de quand date le sarcophage et, par conséquent, le corps qu’il contient ?

 M. VILLION devant le sarcophage malheureusement éclaté sous l’action du bulldozer.
— Difficile à dire, d’autant que nous n’avons qu’une vue en « cou­pe », le cercueil étant encore pro­fondément enfoui sous la terre et les remblais. La cuve est faite d’un seul morceau. Elle pourrait être mérovingienne bien que le couvercle paraisse plat alors que chez les Mérovingiens, il était prismatique. Sans doute sommes-nous en présence d’un cimetière. Les sépultures d’ici paraissent au moins mérovingiennes ; peut-être même antérieures au christia­nisme.

Creully sur Seulles - Mars 1969 - Spectacle des écoles de Creully.

En mars 1969, plus de 300 personnes sont venues au château de Creully, applaudir les entants des écoles qui présentaient un spectacle gratuit, monté de toutes pièces par eux-mêmes et leurs maitres.

Danses, chants, poèmes et seynètes, composaient le spectacle qui fut très applaudi et toute l'assistance était très heureuse de revoir ce genre de soirée disparue depuis plusieurs années.

Source: Ouest-France 


Creully sur Seulles - Le mystère des lames de parquet de Villiers le Sec.


Non loin de l'église de Villiers le Sec, lchâteau de Banville en Villiers, est le principal fief de la commune. Il est mention en 1371 d'un château fort probablement situé au même emplacement.  Un colombier et une pièce voûtée du logis datent du 15e siècle. le bâtisse actuelle a été  reconstruit pour Pierre Boutin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, nommé bailli de Caen en 1609, seigneur de Banville-en-Villiers de 1595 à sa mort en 1627. 
Dans cet article, je vais m'intéressé à des inscriptions particulières trouvées lors de restaurations dans une des dépendances. Mais avant, voici deux textes visibles dans la cour.
Au-dessus de la porte de la petite grange :
CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621
Au-dessus de la porte de la grande grange :
FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621

Lors de travaux d'aménagement dans l'un des bâtiments, un parquet a été déposé.
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875

L'un des ouvriers remarqua des inscriptions au dos de certaines lames. Christian Bauchet, le propriétaire me les confia ; ainsi commença une nouvelle enquête.

hic labor est (ced?) hic suavit (Ce travail est en douceur ?)
Nous avons travalier mais
nous avons reçut la récompnce
de notre travalle
KCKIKCG4OdqKC
Nous avons travaillé mais nous avons reçu la récompense de notre travail...



Ce parquet a été fait 80 ans avant que d'être posé; il avait été fait pour Courseulles. Vous voyez bien que ça n'était pas pour cette appartement vu qu'il a été posé dans le mois de mai 1829 par Louis Mesnard et Tranquil Mesnard mo...

g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en

Informations sur les menuisiers de Villiers


Revenons sur la liste de caractères que nous apercevons sur les deux bois.

Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.

Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :




Creully sur Seulles - Février 1866 - Cheval, voiture et voyageurs dans la Seulles

Dans la presse locale
"Jeudi dernier, à Creully, un accident qui aurait pu avoir des suites très graves est ar­rivé au pont qui traverse la Seulles, à la sortie du bourg.
M. Audrieu, de Bayeux, quittait Creully. Il était avec Madame Audrieu dans une voi­ture d'occasion, lourde et pour les bran­cards de laquelle les traits de l'équipage étaient trop courts, en sorte que l'on dut les rallonger au moyen de chaînes dont les cro­chets fermaient mal. L'un des traits ne tarda pas à se détacher; il vint battre les lianes du cheval, qui s'emporta aussitôt.

Au sortir de Creully, il existe une côte très rapide, qui, avant d'arriver au pont, présente deux courbes, la première de gauche à droite, la seconde de droite à gauche. Le pont est distant d'une dizaine de mètres de cette dernière courbe.



La voilure commençait a descendre la côte, lorsque le trait se détacha. M. Audrieu voulut serrer le frein des roues mais il eu fut empêché par un cabriolet venant en sens inverse et qu'il fallait éviter. Le cheval était lancé au grand galop. A la seconde courbe, le trait détaché atteignit de nou­veau l'animal qui fit un bond prodigieux et franchit le talus haut à peine de 60 centi­mètres qui borde la route en avant du pont. Cheval, voiture et voyageurs furent précipi­tés dans la rivière.
Le lieu de l'accident

Dans le choc, la voilure fut brisée. Par un hasard des plus heureux, M. et madame Au­drieu ne reçurent aucune blessure, et quand on vint à leur secours, ils s'étaient mis hors de danger.
Le harnais ayant cédé sous les efforts du cheval, ce dernier en a été quitte pour un bain qui a duré près d'une heure. On a eu beaucoup de peine à le retirer de l'eau; il a fallu l'enlever au moyen de poulies"

Creully sur Seulles - L'hôtel Saint Paul de Villiers le Sec

Suite à mon article concernant un garde particulier de Villiers le Sec, Bruno Hergas m'a envoyé des informations sur le bâtiment appelé "Hôtel Saint Paul" de ce village.


Hôtel n'est peut-être pas tout à fait le mot qui convient. En 1903-1904 tout du moins, puisque la maison ne comptait à l'étage que 6 chambres et un cabinet (meublé d'un lit), plus un grenier, et que les locataires de M. Léon Cordonnier (cuisinier à Paris), c'est à dire Jules et Amélie, mes grands-parents (38 et 25 ans à l'époque) avaient déjà 3 enfants, et devaient aussi loger 2 domestiques.

« Maison à usage de commerce » est d'ailleurs la formule utilisée en 1904 par le syndic à la faillite des exploitants, chargé de dresser l'inventaire de l'actif de cette faillite.
Il note donc tout ce qui se trouve d'abord au rez-de-chaussée, dans « une salle servant de boutique » avec balance Roberval et une autre à fléau, comptoir, étagères, barriques, des bouteilles d'apéritifs et de liqueurs, des paquets de pétards, des clous à sabots, des boîtes de craies, des confettis, des serpentins, des toupies, chocolat, réglisse, amidon, clous de girofle, thé, poivre, vanille, chandelles, brosses, boîtes de cirage, balayettes, « 5 épingles à chapeau », « 5 paires de boutons de manchette », aiguilles à tricoter, 6 blagues à tabac, « 2 peignes femme », un torchon, un rideau... Il y en a encore 3 pages comme ça, rien que pour la « boutique ». Un inventaire à la Prévert. N'y manquent que les ratons-laveurs...

On passe ensuite dans la buanderie, puis dans la cuisine, où l'on trouve aussi des « bouteilles de liqueur en vidange ». La maison fait donc aussi débit de boissons, ce que confirme l'aménagement de la « salle à côté », avec ses 4 petites tables carrées, ses 2 bancs et ses deux chaises. Puis une autre salle sur le jardin. Un caveau contenant 7 barriques vides. Et on arrive alors dans une « salle à manger » meublée de 2 tables rondes et d'un « buffet de service » dans lequel est serrée une vaisselle (60 assiettes notamment) trop importante pour être à mon sens, à l'époque, celle d'une petite famille. La maison fait certainement aussi dans la restauration, le cas échéant. On peut « apporter son manger », s'il se trouve.
Voilà pour le rez-de-chaussée : une « boutique » (épicerie, mercerie, quincaillerie, etc.), un bistrot, une auberge. Peut-être peut-on y dormir, à l'occasion. Mais sans doute pas un hôtel, au sens qu'on donne aujourd'hui à ce mot.
Annonce parue le 2 juin  1883

Je ne vous ai pas parlé de la cour et de la remise, du pré, où un bouc est à sa chaîne (4 francs le tout), des 8 lapins dans les burets, des 10 hectolitres de pommes aux pommiers (10 francs), ni de l'écurie et des 2 lits qu'on y trouve (pour les domestiques), ni enfin de la cave (tonneau en vidange de 1400 litres et barrique de 225 litres de cidre aux trois quarts vide)...
Je ne sais pas quand l'aventure commerciale a commencé pour mes grands-parents (après 1894, tout du moins), mais je sais maintenant quand et comment elle s'est terminée (1903-1904), et pourquoi mon père ainsi que ses frères et sœurs puînés sont venus au monde à Caen...
Il va sans dire que je suis intéressé par toute information concernant cette maison Cordonnier de Villiers le Sec, du XIXème siècle aux lendemains de la dernière guerre..."

Creully sur Seulles - 15 février 1967 - Miss France à Villiers le Sec

 Jeanne Beck, miss France 67, une cultivatrice du Bessin a rendu visite aux pensionnaires de la maison de retraite des anciens combattans de Villiers le Sec où elle fut reçue par M Viry, directeur de l'établissement.


Creully sur Seulles - Novembre 1963 - Les décorés des minoteries de Saint Gabriel et de Sully.

Le moulin de Saint Gabriel
Dix employés des minoteries de Saint-Gabriel et de Sully ont été décorés dimanche de la médaille du travail. Ils étaient entourés de Mme Henri Roussel (par ailleurs maire de Saint-Gabriel), de Mme Paul Roussel ; de MM. Jacques et Bernard Roussel, directeurs des deux usines. Etait également pré­sent tout le personnel de ces deux établissements.
Une amicale allocution a été pro­noncée par M. Jacques Roussel :
"Nous voici réunis, a-t-il dit, pour fêter la remise de médailles du travail à dix fidèles employés de la Minoterie Roussel et de la Minoterie de Sully. 
Déjà en 1956, mon père, M. Paul Roussel avait eu la satisfaction de décerner à MM. Ernest Abel, Louis et Félix Féral, aujour­d’hui disparus comme lui, à Mme Germaine Cadorin, à MM. Albert Condé et Gustave Tanqueray, la récompense d’une longue fidélité.
En 1960, nous avions le regret de perdre M. André Cadorin, qui entamait sa 31e année de service, avant de pouvoir lui témoigner officiellement notre gratitude.

Aujourd’hui nous exprimons no­tre reconnaissance :
Pour la Minoterie Roussel, à Mme Germaine Cadorin, M. Gus­tave Tanqueray, médailles de ver­meil du travail ; M. Jules Galo­pin, M. Louis Goulet, M. Maurice Révérend, médailles d’argent du travail.
Pour la Minoterie de Sully, à M. Gabriel Cosne, M. Maurice Falet, M. Edmond Marie, M. Albert Pi­geon, M. Adrien Porquet, médail­les d’argent du travail.

M. Roussel a fait aussi un bref historique des deux entreprises :
Cette année 1963 est égale­ment pour ma famille une date anniversaire de la fidélité à une profession : deux cents ans de meunerie en sept générations.
C’est en effet en 1763 que Pierre Roussel achetait l’un des sept moulins d’Amblie, où lui-même, puis son fils Jacques devaient tra­vailler 65 ans. En 1828, son petit- fils Pierre, se rendait acquéreur du moulin de St-Gabriel, resté depuis lors propriété de la famille Roussel.
La Minoterie de Sully est éga­lement centenaire. L’impulsion in­dustrielle lui fut donnée par le père de M. Robert Le Brun, lequel à son tour l’anima de longues an­nées, jusqu’en 1941, avec le con­cours très apprécié des médaillés que nous fêtons aujourd’hui.

Certains de vous, a conclu M. Roussel, sont en retraite depuis quelques mois. Je leur souhaite de profiter longtemps d’un repos bien mérité.
A ceux, plus favorisés par l’âge ou la santé, qui poursuivent leur carrière, je souhaite que nous nous retrouvions pour fêter dix nouvel­les années de bons services.
Au nom des miens, et en mon nom, très sincèrement, je vous remercie tous."


Après la remise des décorations et d’enveloppes contenant une dis­crète gratification, une réception s’est déroulée dans une chaleureu­se atmosphère familiale. Et, dans la grande salle de la résidence de M. Jacques Roussel, l’on a sablé le champagne autour de la chemi­née où dansait un sympathique feu de bois.

Creully sur Seulles - Novembre 1932 - Gabrielle-Yvonne-Madeleine est baptisée à Saint Gabriel.


Dans le journal diocésain, "La semaine catholique" du 6 novembre 1932, un article relatait la cérémonie de bénédiction d’une cloche installée dans le petit béffroi de l'église de Saint-Gabriel.

" La paroisse de Saint-Gabriel possède un célèbre prieuré, fondé au XIe siècle par un seigneur de Creully, en faveur de l’abbaye de Fécamp ; de ce prieuré subsistent encore, outre un magnifique chœur roman du XIe siècle, d’autres constructions un peu plus récentes que leur propriétaire actuel, M. Fauchier-Delavigne, a trans­formé avec infiniment de goût en une belle école d’horti­culture...

Il y a d’autre part, à Saint-Gabriel, une importante minoterie et de nombreuses exploitations agricoles ; la popula­tion s’y est accrue depuis quelques années au point qu’il a fallu construire des maisons nouvelles et dédoubler l’école publique devenue trop petite. Ce n’est donc pas ici « la terre qui meurt », mais bien la terre qui revit, parce qu’elle sait unir au respect des bonnes traditions anciennes le souci de s'adapter aux progrès modernes.

Mais l’une des caractéristiques les plus frappantes de notre paroisse, c’est la bonne entente générale qui y règne. Cette union cordiale, qui fait un des charmes, de Saint-Gabriel, est due pour une part à l’esprit judicieux et avisé de ses habitants qui savent que la discorde et l’intrigue nuisent toujours en fin de compte à ceux qui les ont fomentées. Mais elle provient aussi de ce que tous ici sont, directement ou indirectement, pénétrés de cet esprit de paix, de justice et de fraternité que le Christ est venu enseigner aux hommes,

C’est en ces termes que, le 27 octobre1932 , M. André Delacour, conseiller référendaire à la Cour des Comptes et maire de Saint- Gabriel, présentait la commune qu’il a su placer au premier rang du progrès social, à S. Exc. Monseigneur Picaud, venu pour bénir une nouvelle cloche. Et le distingué magistrat municipal, après avoir décrit en une page inspirée du plus pur esprit chré­tien le rôle de la cloche, rappelait comment, le beffroi de la vieille église menaçant ruine, on avait dû interrompre les sonne­ries. La commune l'ayant remis à neuf, on avait alors songé à remplacer l'une des cloches fêlées, dont l’acquisition a pu être faite, grâce à une souscription paroissiale ouverte par « le dévoué, vaillant et distingué pasteur », M. l’abbé Frayard. Et l’orateur, écartant la perspective d’un nouveau tocsin de guerre, souhaitait pour terminer, l’avènement de cette bienheureuse Paix dont le Christ est venu apporter aux hommes la formule infaillible, mais que les hommes rechercheront en vain, tant qu’un trop grand nombre s’obstineront à demeurer sourds aux enseigne­ments de l’Evangile.

Monseigneur Picaud remercia avec ce tact, cette élévation de la pensée et cet art de la parole qui le caractérisent et sont déjà si appréciés dans le diocèse. Puis, l’on se rendit à l’église bientôt remplie d’une foule débordante, aux premiers rangs de laquelle on remarquait M. Engerand, député, et M. le comte d’Oilliamson conseiller général. C’est alors que le Pontife, assisté de M. le vicaire général Lemercère et de M. le chanoine Lefrançois, doyen de Creully, qu’entourait un nombreux clergé, procéda à la bénédiction rituelle de Gabrielle-Yvonne-Madeleine.

Après que M. l’abbé Frayard eut présenté à son évêque ses paroissiens de Saint-Gabriel et dit leurs mérites et la satisfac­tion qu’ils donnent à leur desservant, Monseigneur Picaud, dans un langage élevé et nourri de fortes pensées, exposa le symbolisme de la cloche, tira la leçon de cette belle liturgie et marqua la satisfaction qu’éprouvait son cœur d’Evêque.

La néophyte de bronze qui avait pour parrain M. Robert Delacour, fils du maire de Saint-Gabriel, et pour marraine Mlle Julien fille du maire de Brécy — commune rattachée pour le culte à Saint-Gabriel — ayant reçu l’investiture chrétienne, prit place sans retard dans sa prison aérienne, pour y remplir avec ses compagnes son rôle d'animatrice fidèle de la vie religieuse.

      Après la cérémonie, Mgr Picaud fit dans la paroisse le tour de l’évêque, si nous osons dire, et d’un évêque particulièrement averti de la beauté artistique : il admira le vieux prieuré, félicita M. Fauchier-Delavigne de ses généreuses initiatives, loua M. Delacour de son zèle pour le bien social, marqué par de si beaux résultats, et félicita Saint-Gabriel d’avoir su choisir et garder un maire si distingué et dévoué.

Le souvenir que tous garderont de cette journée vraiment réconfortante en fera l’une des plus belles dates de l'histoire de Saint-Gabriel."

Je rappelle que l'association des 3 clochers de Creully-sur-Seulles souhaite réaliser une journée du clocher à Saint Gabriel, le lundi 24 mai 2021 (Lundi de Pentecôte). "Ouvrez votre clocher aux habitants !"


Creully sur Seulles - "Villiers mon patrimoine" fêtera Septime Le Pippre en Mai à Villiers le Sec.

 L’association Villiers mon patrimoine célébrera, le 15 et 16 mai prochain, le 150e anniversaire de la disparition du peintre caricaturiste, Septime Le Pippre.

Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.
  • Il reçut son brevet de capitaine en juillet 1869 et fut affecté au 15e  régiment provisoire des mobiles du Calvados en juillet 1870. 
  • Il fut  bléssé le 11 janvier, lors de la bataille de Touvois près du Mans. Il décédera le 22 janvier au presbytère de Savigné-l’Evêque.
Auteur de pittoresques scènes de la vie rurale, d'évocations historiques, de sujets militaires ou d'illustrations de la vie des classes moyennes, son amusante et nostalgique travail nous donne une synthèse de la vie rurale sous le Second Empire.




Pour cette occasion, " Villiers mon patrimoine", va publier un livret consacré à cet artiste. Vous trouverez ci-joint le document de souscription que je vous encourage à utiliser...