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| Commerces sur la place de Creully |
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| Ancien commerce de Villiers le Sec |
C'est un
ouvrier du dépôt caennais de l’entreprise Colas, de Rouen, qui a fait cette
découverte. La lame du bulldozer qu’il conduisait, « léchait » le flanc de la carrière pour recueillir
des matériaux de remblai et les transporter à
Bayeux. Soudain, le bulldozer donna un coup dans une espèce de cuve en pierre
de laquelle tomba... une tête et l’angle d’un couvercle. C’était bien, une
cuve mais non pas un récipient banal puisqu’il s’agissait en fait d’un sarcophage.
Le
conducteur du bulldozer a arrêté ses travaux et les autorités ont été alertées.
Sans doute, des sommités régionales viendront-elles sur les lieux où, déjà, M.
Villion a jeté
le coup d’œil de l’érudit.
En cet
endroit, la carrière présente un profil de huit à dix mètres de hauteur. Sur une
couche rocheuse (à environ quatre mètres du
sol), se situe une couche de terre d’une cinquantaine de centimètres de
hauteur puis un remblai récent (il date d’une dizaine d’années) d'à peu près
trois mètres.
Le flanc de la carrière profonde de huit à dix mètres : rocher, bande de terre d’environ cinquante centimètres de hauteur puis à peu près trois mètres de remblai.
Le sarcophage (et l’on voit les prémices d’autres sépultures, non loin de là), posé sur le rocher, est à peine recouvert de terre. Avant les remblais, il devait se trouver presque à l’air libre. Il s’en fallait de quelques centimètres... Personne ne s’en est aperçu au long des siècles, et seul le hasard d’un bulldozer a attiré l’attention.
Si le mérite
revient à un engin de travail d'avoir mis au jour un précieux sarcophage, la
brutalité mécanique est la cause d’une déception : la. tête humaine a été
écrasée: :
— Dommage, a
dit M. Villion, que ce crâne ait été abîmé. C’était la partie la plus probante.
Dans le
sarcophage, moins, la tête, demeure un corps entier. M. Villion s’est hissé à
hauteur du cercueil de pierre et a détaillé
:
— On voit
très bien les vertèbres, les deux fémurs. Les os sont très bien conservés.
Vous remarquerez que je me contente de regarder. Je ne touche donc à rien
pour ne pas contrarier l’action des
services officiels. Nous trouvons
là devant des documents très intéressants qui permettront les plus grandes
observations, à condition de faire vite car l’air risque d’avoir une influence
néfaste sur les ossements.
— Mais de
quand date le sarcophage et, par conséquent, le corps qu’il contient ?
— Difficile
à dire, d’autant que nous n’avons qu’une vue en « coupe », le cercueil étant
encore profondément enfoui sous la terre et les remblais. La cuve est faite
d’un seul morceau. Elle pourrait être mérovingienne bien que le couvercle paraisse plat alors que chez
les Mérovingiens, il était prismatique. Sans doute sommes-nous en présence
d’un cimetière. Les sépultures d’ici paraissent au moins mérovingiennes
; peut-être même
antérieures au christianisme.
M. VILLION devant le sarcophage malheureusement éclaté sous l’action du bulldozer.
En mars 1969, plus de 300 personnes sont venues au château de Creully, applaudir les entants des écoles qui présentaient un spectacle gratuit, monté de toutes pièces par eux-mêmes et leurs maitres.
Danses, chants, poèmes et seynètes, composaient le spectacle qui fut très applaudi et toute l'assistance était très heureuse de revoir ce genre de soirée disparue depuis plusieurs années.
Source: Ouest-France![]() |
| Au-dessus de la porte de la petite grange : CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621 |
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| Au-dessus de la porte de la grande grange : FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621 |
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| Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875 |
g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en
Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.
Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :
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| Le lieu de l'accident |
Suite à mon article concernant un garde particulier de Villiers le Sec, Bruno Hergas m'a envoyé des informations sur le bâtiment appelé "Hôtel Saint Paul" de ce village.
" Hôtel n'est peut-être pas tout à fait le mot qui convient. En 1903-1904 tout du moins, puisque la maison ne comptait à l'étage que 6 chambres et un cabinet (meublé d'un lit), plus un grenier, et que les locataires de M. Léon Cordonnier (cuisinier à Paris), c'est à dire Jules et Amélie, mes grands-parents (38 et 25 ans à l'époque) avaient déjà 3 enfants, et devaient aussi loger 2 domestiques.
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| Annonce parue le 2 juin 1883 |
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| Le moulin de Saint Gabriel |
L’association Villiers mon patrimoine célébrera, le 15 et 16 mai prochain, le 150e anniversaire de la disparition du peintre caricaturiste, Septime Le Pippre.
Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.Pour cette occasion, " Villiers mon patrimoine", va publier un livret consacré à cet artiste. Vous trouverez ci-joint le document de souscription que je vous encourage à utiliser...
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| 1931 |
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| 1946 |