Le poilu victorieux de Creully.(Creully sur Seulles)


Le Poilu victorieux est réalisé par Eugène Bénet en 1920, à destination de la fonderie Antoine Derenne. Il s'agit de l'un des modèles de sculpture les plus populaires parmi ceux proposés pour orner les monuments aux morts : son tirage est estimé à environ 900 exemplaires, ce qui en ferait l'œuvre d'art public la plus répandue en France. Généralement, ce sont de petites communes qui optent pour ce modèle de monument. Un grand nombre de ces statues sont en fonte de fer, moins onéreuses, et elles ont parfois été peintes.

Photo de réception des travaux d'installation.


L'œuvre est une sculpture en bronze ou plus souvent en fonte de verre. Elle représente un poilu, un soldat français de la Première Guerre mondiale, debout et brandissant dans son poing droit une palme et une couronne de laurier. Le soldat est moustachu et en uniforme complet, y compris la capote et le casque Adrian. Il tient un fusil Lebel dans sa main gauche[] ; une cartouchière est passée à sa ceinture et un masque à gaz pend en bandoulière. Il arbore la Légion d'honneur, la Médaille militaire, et la Croix de guerre.[

L'équipe qui a installé le monument

Inauguration le 3 octobre 1920

Creully sur Seulles - Cecil Newton, un de nos libérateurs de juin 44 a 100ans


Le 3 juin 1944, Cecil Newton était l'un des nombreux jeunes hommes embarqués à bord d'un navire à Lepe Beach, dans le Hampshire.
Beaucoup ne devaient pas revenir. 
 Cecil Newton raconte:
"Ils ont mis en place un chapiteau avec des cartes et des instructions écrites sur ce qui allait se passer le jour J - mais ils n’ont pas donné le lieu exact, bien sûr.
Des rangées de tentes et de chars ont été livrées là-bas, au bas de la colline. Mon temps se passait à déballer les tentes et à préparer les chars pour l'action.
Le 3 juin, par une journée très ensoleillée, le sergent-major de l'escadron a marché sur les chars de débarquement avec son bloc-notes sous le bras.
Le soir venu, le temps était devenu affreux et nous étions retardés d'un jour. Nous avons traversé des conditions météorologiques extrêmement difficiles et sommes tombés très malades sur les plages du débarquement. "

Cecil et le 4 / 7ème Royal Dragoon Guards furent les premiers chars à débarquer sur Gold Beach à 7h20 le 6 juin 1944.

Le 6 juin 1944, 6483 navires, dont 4222 péniches de débarquement et cargos, transportèrent du sud de l'Angleterre trois millions de soldats avec deux millions de tonnes de matériel allant de la jeep à l'artillerie lourde de l'autre côté de la Manche.

Les 4e/7e Royal Dragoon Guards au camp Heveningham, Suffolk en 1943. ( Photo : newburytoday)
Opération "Overlord" était le nom de code de l'opération de débarquement dans son ensemble.

"Gold Beach" est le nom de la plage d'atterrissage où le 4ème / 7ème Royal Dragoon Guards, un régiment blindé aux racines traditionnelles de la cavalerie britannique, devait attaquer le mur de l'Atlantique de Hitler. "Nous étions tous bien entraînés et très tendus quant à ce à quoi nous attendre," rapporte Newton, "mais nous n’avons pas peur. Il ne faut pas oublier que nous étions tous très jeunes ... "

En route pour libérer Creully, la Normandie et la France...

Le 7 juin 2019, l’école primaire de Creully sur Seulles prend le nom de Cecil Newton. (photo : Ouest-France)

Cecil Newton a célébré au mois de décembre dernier son 100ème anniversaire ( Photo : newburytoday).

Article réalisé avec des données du net. dont : Second World War veteran shares his story, with a message for the world (newburytoday.co.uk)

Creully sur Seulles - Dans les papiers de notre instituteur et institutrice : Mr et Mme Boissière.

A tous mes copains copines qui ont fréquentés les bancs de l'école de Creully, je suis heureux de partager avec vous les photos que Philippe Boissière a retrouvé dans les papiers de son papa, notre instituteur.
A vous de retrouver les années...








Creully sur Seulles - Vente de mobilier au château de Creullet

VENTE DE MEUBLES, EN LA COMMUNE DE CREULLY.

Le mardi 5 Mars 1816 et jours suivants, il sera procédé à la vente argent comptant, des meubles garnissant le château de Creullet, appartenant à M. Eugène Delarivière, consistant en lits garnis, Inge, glaces, commodes, secrétaires, tables d'acajou, fauteuils, billard, trictrac, batterie de cuisine, porcelaines, étain, cristaux, cuve à lessive, cidre, fûts de tonneau, vin en bouteille, baquet, charrette couverte, petit banneau, selles à homme et à femme, tour en l'air et quantité d'autres meubles dont le détail serait trop long.


A Louer présentement. 

Le château de Creullet, en circonstances et dépendances, autant qu'il en pourra convenir, sis commune de Creully, entre Caen et Bayeux, très près de la Mer, appartenant à M. Eugene Delarivière; il s'y trouve quantité d'arbres à fruit en plein rapport. S'adresser, pour en traiter, à Madame Delarivière, à Creully ; à Caen, à M. le colonel comte de Tonnoy, chef d'escadron de la gendarmerie royale et à Bayeux, à M. Conseil, maire de ladite ville.

Creully sur Seulles - Le secteur de la coopérative agricole de Creully de 1947 à 1979.

Vous connaissez certainement le carrefour de la coopérative agricole de Creully (zone d'activités, route de Saint Gabriel-Brécy).
Avec 7 photos aériennes, je vous le présente de 1947 à 1979. Une façon de voir l'évolution de ce secteur de Creully.

1947

1955

1960

1966

1968

1971

1979
(Réalisé avec Géoportail).

1898 - Une dentelière tuée sur la place de Creully

Juillet 1898

La veuve Fouchaux, 74ans, dentellière habitante à Creully, traversant la place de ce bourg, a été renversée par la voiture du sieur Blouet, boucher, conduite au petit trot par son domestique, le jeune Roger.

Relevée aussitôt par des témoins de l'accident, la pauvre vieille, qui était complètement sourde et avait l'habi­tude de marcher au milieu de la chaussée, n'a pas tardé à expirer.

Balade sur les remparts du château de Creully sur Seulles

Le château de Creully est un édifice construit entre les 11e et 17e siècles à Creully sur Seulles dans le Calvados. Il connut tout au long des siècles de multiples transformations et aménagements. 22 barons de la même famille vont se succéder dans le château de 1035 à 1682.
Je vous invite sur les remparts de la forteresse médiévale.
 

 C'est en Suisse que Philippe a retrouvé l'annuaire des abonnés au téléphone de 1950. Il m'a envoyé la page concernant Creully où il passa quelques années.


De nombreux souvenirs se rattachent au nom des commerçants et artisans à la lecture de ce documents.
Merci philippe.


Nous, écoliers de l'école de Creully, méritions bien nos prix !

 Quand le fils de notre instituteur, Mr Boissière, retrouve deux documents sur nous
ses anciens élèves de l'école de Creully.
Merci Philippe.

Juin 1944 - Ainsi pouvait circuler l'épicier de Creully !

 Autorisation de circulation dans les zones interdites aux civils  pour Roger Mesnil, épicier sur la place du marché de Creully.

Document des "Forces alliées expéditionnaires"


Document fourni par le fils de l'épicier : Jean-Marie

Creully sur Seulles - Le séminaire de Villiers le Sec.....en 2018

A la demande d'amis, je vous propose une petite visite des bâtiments de l'ancien petit séminaire de Villiers le Sec (Creully sur Seulles) qui ont été également une maison de retraite pour nos anciens combatants de 14 - 18.

Novembre 1840 - Creully détruit - L'appel aux secours du maire de Creully

En mars, j'ai découvert aux archives départementales du Calvados "l'appel aux secours" du maire de Creully suite à la catastrophe qui s'abattit sur le village le 17 novembre 1840. 
 
La Commission de Secours instituée par arrêté de M. le Maire de Creully, en date du 18 novembre, pour subvenir aux besoins des malheureux incen­diés du bourg de Creully, a l'honneur d’informer le public que par suite de l'incendie qui a éclaté dans cette commune, dans la nuit du 17 au 18 novembre, quatre-vingt-dix maisons ont été la proie des flammes.

Plus de cent familles ont perdu leur asile et leur mobilier.
Plus de cent quarante hommes, femmes et enfants sont sans pain et beaucoup sans vêtements.
Dans un si terrible malheur, la Commission de Secours réclame avec empressement et confiance la pitié publique, et sans doute elle ne la réclamera pas en vain.
Déjà Monsieur le Préfet du Calvados s’est rendu sur les lieux et a appor­té avec un admirable empressement les premières aumônes qu'il a recueil­lies lui-même.
Toute espèce de dons seront reçus. Il faut du pain, des vêtements, des matériaux de construction.
Les dons peuvent être remis à la Préfecture ou au Trésorier de la Com­mission de secours, M. Morice, notaire à CreulIy.

Le département du Calvados décrit il y a 200 ans.


 Lors de mes recherches sur l'histoire des localités de notre contrée, je découvris un ouvrage intitulé " Panorama géographique français" datant  de 1825 et décrivant les départements de notre France.

Il est trés intéressant de lire la description de notre département du Calvados écrite voilà deux cent ans ; en voici le texte en respectant l'orhographe de l'époque.

Une précision, Je suis d'accord avec la dernière phrase de ce texte.

Chef-lieu. CAEN, à 53 lieues connu, de Paris.

Un vaisseau espagnol, nommé le Calvados, se perdit jadis dans la Manche, sur les côtes de Normandie. Il donna son nom au banc de rochers sur lequel il échoua, et celui-ci le transmit depuis au dépar­tement. Ce pays est fertile en grains, en excellents pâturages; on y récolte beaucoup de pommes à cidre. Il possède quelques ports de mer, au nombre desquels Honfleur. La dentelle, branche la plus in­téressante de l’industrie de ce département, occupe un grand nombre d'habitants à Caen, à Bayeux et à Vire, et dans leurs environs. On trouve, dans le Calvados, quelques carrières de pierres à chaux et d’ardoises, comme aussi des mines de tourbe et de charbon.


CAEN, préfecture, est situé au confluent de l'Odon avec l’Orne, qui forme un petit port de mer. Cette ville est grande, bien bâtie et très riche. Elle doit son origine â un château que bâtit Guillaume-le-Conquérant ; et cependant on trouva, en creusant son port, des médailles romaines des Constantins. Une grosse baleine vint y échouer dans le septième siècle. On remarque à Caen l’hôtel-de-ville, la pyramide de Saint-Pierre, le palais de justice, la place royale, le jardin botanique, une riche bibliothèque, le Cours-la-Reine, le collège, et le tombeau de la reine Mathilde. C’est la patrie de Malherbe, de Huet, Savary, Sarrazin, Tanneguy-le-Fèvre, Bois-Robert, Malfilâtre, Segrais , Porée , Fontenay , de Lord Bolingbrocke, et de Mme Dacier. Caen possède aussi une académie, une société d’agriculture. C’est une ville com­merçante et des plus industrieuses ; ses bains sont fréquentés. — Le village d’Allemagne, près de là, offre une carrière de pierres de taille, où l’on a trouvé un squelette de crocodile fossile. — Neuilly, près d’Evrecy, fabrique des fromages de Hollande. — Troarn, contient à Saint-Pair un superbe établissement pour la culture des plantes étrangères. — Tilly-sur-Seule, connu pour son beurre salé, a des papeteries. — Creuilly renferme de très belles halles ; son vieux châ­teau est très fort. C’est à Courseule, vers le nord, que l’on met par­quer une grande partie des huîtres de Cancale. — Au nord de Douvres est l'ancien pèlerinage de la Délivrande.

Sous-préfectures : Bayeux, Vire, Falaise, Lisieux , Pont-l’Evêque.

BAYEUX , patrie de Mansard, est cité pour ses fabriques de den­telles, de siamoises,de calicots, ses teintures, son commerce d’ognons de fleurs, etc. Cette ville est assez bien bâtie sur l’Aure ; on y re­marque la tour de l’horloge et la tapisserie de la reine Mathilde, offrant l’histoire de Guillaume-le-Conquérant. On attribue la fondation de Bayeux à Bélus II, roi de Babylone, et plus communément à Jules César. Ravagée par les Normands et les Anglais, elle ne con­serve rien de son antiquité. On a trouvé, aux environs, des urnes ci­néraires gauloises. — Isigny, sur la Vire, près des passages du petit et du grand Vay, est renommé pour son beurre et son cidre. — Le château-fort de Balleroy est de Mansard. C’est dans la fosse du Soucy, que l’Aure et la Drôme se perdent pour reparaître au Port-en-Bessin.

VIRE fabrique des draps, des papiers, des réseaux de fil et de soie. Cette ville fut donnée en otage pour la rançon du roi de France, pris à la bataille de Poitiers. Elle fut cruellement ravagée par les hugue­nots. Vire fait partie de l’ancien Bocage ; ses églises et son Hôtel-Dieu sont remarquables. Olivier Bassecourt, poète né à Vire, fit plusieurs chansons appelées dans le pays Vaux-de-Vire d’où vaudeville. — Le bourg d’Aulnay était jadis célèbre par son abbaye. — Chenedollè, qui vit naître l’auteur du Génie de l’homme, est voisin de Vassy, bourg brûlé en 18o3. — Condé-sur-Noireau, bourg fort industrieux, possède des ruines romaines.

FALAISE, patrie de Guillaume-le-Conquérant, est industrieuse et commerçante. Sa foire de Guibray est des plus considérables. On a découvert, près de là, en déracinant un if, un amas de têtes hu­maines.

LISIEUX, sur la Touque, jadis capitale des Lyobiens, est une ville très ancienne ; ses rues sont larges, ses maisons en bois ; on y re­marque l’ancien évêché. Le généreux Hennuyer y résida. — Livarot est connu pour ses fromages.

PONT-L'EVEQUE, patrie de la Place et de Thouret, fait commerce de beurre et de fromages excellents. Honfleur, au nord, est la ville la plus considérable de l’arrondissement. Patrie de Ganneville, Chuot et Lelièvre, navigateurs célèbres ; cette ville est ancienne, placée sur la rive gauche de l’embouchure de la Seine, vis-à-vis le Havre ; son port est fréquenté, ses relations avec les colonies sont fort étendues. Cette place, jadis très forte, subit plusieurs sièges.

Les femmes de Caen et du Calvados passent pour être des plus belles.