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Ci-dessous quelques articles de mon blog sur la laiterie Paillaud de Creully. Vous pouvez également vous servir du moteur de recherches de Creully sur Seulles en tapant " Paillaud ".
Creully sur Seulles - La laiterie Paillaud de Creully au son d'une clochette !
Creully (Creully sur Seulles) . La laiterie PAILLAUD
Creully (Creully sur Seulles) - La laitière de la laiterie Paillaud avec sa canne à lait.
Document des "Forces alliées expéditionnaires"
Il est trés intéressant de lire la description de notre département du Calvados écrite voilà deux cent ans ; en voici le texte en respectant l'orhographe de l'époque.
Une précision, Je suis d'accord avec la dernière phrase de ce texte.
Chef-lieu. CAEN, à 53 lieues connu, de Paris.
Un vaisseau espagnol,
nommé le Calvados, se perdit jadis dans la Manche, sur les côtes de
Normandie. Il donna son nom au banc de rochers sur lequel il échoua, et
celui-ci le transmit depuis au département. Ce pays est fertile en grains, en
excellents pâturages; on y récolte beaucoup de pommes à cidre. Il possède
quelques ports de mer, au nombre desquels Honfleur. La dentelle, branche la
plus intéressante de l’industrie de ce département, occupe un grand nombre
d'habitants à Caen, à Bayeux et à Vire, et dans leurs environs. On trouve, dans
le Calvados, quelques carrières de pierres à chaux et d’ardoises, comme aussi
des mines de tourbe et de charbon.
Sous-préfectures : Bayeux,
Vire, Falaise, Lisieux , Pont-l’Evêque.
VIRE fabrique des draps, des papiers, des réseaux de fil et de soie. Cette ville fut donnée en otage pour la rançon du roi de France, pris à la bataille de Poitiers. Elle fut cruellement ravagée par les huguenots. Vire fait partie de l’ancien Bocage ; ses églises et son Hôtel-Dieu sont remarquables. Olivier Bassecourt, poète né à Vire, fit plusieurs chansons appelées dans le pays Vaux-de-Vire d’où vaudeville. — Le bourg d’Aulnay était jadis célèbre par son abbaye. — Chenedollè, qui vit naître l’auteur du Génie de l’homme, est voisin de Vassy, bourg brûlé en 18o3. — Condé-sur-Noireau, bourg fort industrieux, possède des ruines romaines.
FALAISE, patrie de Guillaume-le-Conquérant, est industrieuse et commerçante. Sa foire de Guibray est des plus considérables. On a découvert, près de là, en déracinant un if, un amas de têtes humaines.
LISIEUX, sur la Touque, jadis
capitale des Lyobiens, est une ville très ancienne ; ses rues sont larges, ses
maisons en bois ; on y remarque l’ancien évêché. Le généreux Hennuyer y
résida. — Livarot est connu pour ses fromages.
PONT-L'EVEQUE, patrie de la Place et de Thouret, fait commerce de beurre et de fromages excellents. Honfleur, au nord, est la ville la plus considérable de l’arrondissement. Patrie de Ganneville, Chuot et Lelièvre, navigateurs célèbres ; cette ville est ancienne, placée sur la rive gauche de l’embouchure de la Seine, vis-à-vis le Havre ; son port est fréquenté, ses relations avec les colonies sont fort étendues. Cette place, jadis très forte, subit plusieurs sièges.
Les femmes de Caen et
du Calvados passent pour être des plus belles.
Mon grand-père Louis Fafin |
À Creully, le dimanche 2 février 1958, la paroisse, sous l’impulsion de son doyen, Monsieur l’abbé Tribouillard, a tenu à témoigner sa reconnaissance à Monsieur Louis Fafin qui, pendant 50 ans, a sans relâche participé aux offices du dimanche en prêtant sa voix au timbre harmonieux et sonore, rehaussant ainsi l’éclat des cérémonies religieuses.
Son dévouement lui a valu la médaille de vermeil décernée par Mgr Jacquemin, qui avait mandaté Monsieur le Chanoine Planchon pour lui remettre les insignes.
Monsieur le Chanoine Beaudet, du diocèse de Laval, célébrait la grand-messe. Tandis que Mademoiselle Lamy jouait de l'orgue, Monsieur Louis Fafin assurait le chant liturgique, accompagné par Monsieur Juste Marie, oncle du Curé, qui, en tant qu'organiste, en était à son 53e anniversaire de service.
Après l'évangile, Monsieur le Doyen a dû encourager modestement son chantre pour lui transmettre la reconnaissance et les félicitations de tous, au nom des vivants et aussi des défunts, terminant par le souhait « Ad multos annos ».
À son tour, Monsieur le Chanoine Planchon a tenu à s'associer à l'hommage de la paroisse et, dans des termes élevés, a fait l'éloge des chants à la gloire de Dieu, ainsi que de ceux qui les interprètent. Il a conclu en soulignant qu'il devrait y avoir une « dominante » dans la vie chrétienne, tout comme dans le chant.
Après le sermon, lors de l'office, la « Schola » a interprété l'« Ave Verum » de Mozart et l'« Ave Maria » de Saint-Saëns. Ensuite, la grand-messe achevée, Monsieur le Chanoine Planchon, en présence du clergé réuni au bas du chœur, a remis à l'heureux jubilaire, très ému, la médaille de vermeil accompagnée du diplôme signé par Mgr Jacquemin, avec l'accolade traditionnelle et les compliments de circonstance, tout en lui souhaitant de servir d'exemple.
La médaille d'argent avait déjà orné la poitrine de Monsieur Louis Fafin pour ses 30 ans de service.
Cette fête de famille s'est achevée le soir à 17 heures par les vêpres, en présence du clergé, auquel s'était joint Monsieur le Curé de Coulombs.
Quand Mr Boissières, le directeur des écoles, avec Madame, une de nos maîtresses, fêtaient dans la salle des gardes du château de Creully, avec les enfants des écoles les rois.
Merci à Philippa Boissières
Retrouvez ci-dessous d'autres articles sur les fêtes des Rois des écoles :
Creully sur Seulles - Les enfants des écoles de Creully ont tiré les Rois.
Creully sur Seulles - Années 50... Dans le château on tire les Rois avec les enfants des écoles.
Le field marshal Montgomery et madame Druval au château de Creullet à Creully, vers 1944
Le maréchal britannique Bernard Montgomery installe au château de Creullet le quartier général des forces du débarquement à compter du 8 juin 1944 d'où il coordonne l'ensemble des opérations de la bataille de Normandie.
Plan de Paris de Truschet et Hoyau, publié au milieu du xvie siècle |