Années 1950...... Balade aérienne au-dessus de Creully (Creully sur Seulles).
Creully sur Seulles - Une statue découverte en 1982.
Dans les déblais consécutifs à l'élargissement d'une voie communale à Creully, en 1982, un habitant a trouvé une statue.
Florence Delacampagne rédigea un article à cette occasion dans les « Annales de Normandie » en 1990. Je la remercie pour son autorisation d’en publier des extraits et des photos. Vous pouvez retrouver cet article en allant à cette adresse : https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1990_num_40_3_1884"Il s'agit d'une statue en pierre calcaire représentant un animal accroupi dont les mains arrière reposent sur deux têtes coupées. La hauteur totale de la statue est de trente sept centimètres, mais la statue est incomplète, la tête de l'animal étant brisée au niveau supérieur du cou. Cet animal accroupi ou assis, jambes repliées le long des flancs, semble être à califourchon sur une sorte de bourrelet, visible, bien que cassé à l'avant, vraisemblablement par la pelleteuse lors des terrassements, mais dont on retrouve la symétrie parfaite à l'arrière de la statue.Les caractères morphologiques de cet animal semblent avoir de nombreuses similitudes avec ceux d'un amphibien. La peau est d'aspect granuleux, rendu par un piquetage de la pierre sur toute la surface du corps, en lignes régulières, particulièrement bien observables sur les cuisses. La position accroupie dessine un corps massif et trapu dont les membres postérieurs sont épais mais dépourvus de pieds. Les membres antérieurs, beaucoup plus grêles, se terminent par des mains aux doigts longs et griffus.
L'arrière de la statue est sculpté. Le dos possède une arête dorsale saillante qui part d'une encoche ovale située sous la nuque et se termine au-dessus du bourrelet. On distingue dans le cou deux petits éléments sculptés de forme losangique (sorte d'oreilles ?).
Les membres antérieurs se terminent par des mains griffues en imposition sur des têtes humaines coupées. Ces deux têtes tournées vers l'extérieur appellent de nombreuses observations. Ce sont deux têtes de forme arrondie (11 cm de hauteur), à la chevelure frisée, aux oreilles apparentes.
Le socle de la statue, rectangulaire, mesure 28 cm de largeur sur 23 cm de profondeur et 5 cm de hauteur. Le dessous est percé d'un trou rempli de mortier, sans doute l'emplacement d'une patte de scellement. Le bourrelet endommagé sur l'avant est bien lisible sur l'arrière où son traitement parfaitement vertical induit que la statue était appuyée. Une encoche en biais en forme de u est peut-être la marqué du système de fixation.
La parcelle sur laquelle la statue a été découverte porte le nom de « le Clos de la Chapelle » et elle est située à proximité de plusieurs parcelles portant respectivement les noms de Delle de la Maladrerie, la Vallée Saint Nicolas, la Maladrerie.
La léproserie de Creully était en 1356 à la nomination de Richard de Creully comme la chapelle du château. La dédicace de cette chapelle est à saint Nicolas sous le titre de Saint-Nicolas du Perron. Cette léproserie figure encore au 18e siècle sur la carte de Cassini.
Si l'on admet que la statue provient de cette chapelle-léproserie, elle peut s'inscrire dans le bestiaire fantastique très développé dans les sculptures des édifices religieux au moyen âge. Parmi de nombreux exemples, citons en Normandie, les chats, singes et griffons divers qui ornent l'extérieur d'une partie de l'église Saint-Martin de Harfleur datée du 15e siècle."
Creully sur Seulles - Le château de Creullet à Creully
François Brunet a visité les jardins du château de Creullet (Creully) lors des journées du patrimoine ; il nous ouvre son album photos.
Proche du château fort de Creully, sur la rive opposée de la Seulles, se dresse, au cœur d'un joli parc, le château de Creullet. L'entrée de la propriété est gardée par une grille en fer forgé qui s'ouvre sur la cour d'honneur. Creullet apparaît alors avec l'élégance des ravissantes résidences du XVIII siècle. Le château fut pourtant construit au début du siècle précédent, transformé quelques décennies plus tard et remanié à plusieurs reprises.
Merci à François.1944 - Un canadien découvre le lavoir de Creully (Creully sur Seulles)
14 septembre 1944, "Le Devoir", journal du Québec, publie l'article ci-dessous d'un correspondant de guerre canadiens
" Creuilly, petite ville paisible de la côte, possède son lavoir public, la buanderie archaique si populaire en Europe. Une petite rivière serpente paresseusement à travers la contrée et se promène jusqu'au centre de la ville. C’est là que l’on a aménagé le lavoir. Un simple bloc de pierre vieillie, un toit fait de bardeaux : voilà où se fait le blanchissage. Lorsque j’y passe pour la première fois, des aviateurs de chez nous causent gentiment avec trois bonnes vieilles qui savonnent le linge lentement, en cadence, laissant échapper de temps à autre une plainte de fatigue. Elles portent le long tablier bleu à rayures blanches des ouvrières, et leur figure franche, qui fait plaisir à voir, les rend très sympathiques.
"C’est le jour de blanchissage aujourd’hui. C’est dommage mais le savon se fait rare, comme d’ailleurs toutes les matières grasses”, fait remarquer l'une d’elles en se tournant vers le sergent Raymond Lalonde d’Ottawa (68 Adeline), un brave type qui est outre-mer depuis 1943, après avoir passé quinze mois à Terre-Neuve. Le sergent Lalonde est dans le C.A.R.C. depuis septembre 1939. "Je vous en apporterai un gros morceau que j’ai dans ma tente à l’escadrille”, répond Raymond avec un bon sourire “ Vous êtes bien bon, monsieur’’, répond une vieille normande.
Des découpages inédits sur les seigneurs et barons de Creully
Creully sur Seulles - Une peinture de l'église de Creully n'est plus mystérieuse.
La peinture à droite de l'autel dans le tombeau d'Antoine de Sillans III |
Creully sur Seulles - Merci Messieurs les Conseillers municipaux de Creully
Pendant toutes les heures que je passe aux
archives départementales à Caen nécessaires à des recherches historiques,
je viens de découvrir que mon grand-père maternel, Louis Fafin, avait demandé
au Conseil Municipal une aide pour « femme en couche » car sa femme, Jeanne, attendait un enfant.
L’aide fut accordé le 31 Août 1921 comme nous le prouve le document ci-dessous.
Ma grand-mère attendait un enfant qui allait être une fille. Elle sera nommée : Madeleine.Creully (Creully sur Seulles) - 1929 - Fête d'Accordailles.
Creully sur Seulles - La laiterie Paillaud de Creully au son d'une clochette !
Calvados. Son fils Edmond sera nommé directeur. Cette laiterie qui produisait le fameux camembert "la Clochette" fut l’une des premières en France à se lancer dans la fabrication du lait concentré sucré et non sucré.
Tyrosémiophile amateur, je vous présente l'évolution des étiquettes du camembert Paillaud : La Clochette.
Cette première étiquette porte le prénom du fondateur : Auguste. |