Creully sur Seulles - Juillet 1973 - On parle de la fermeture de la laiterie de Creully
Creully sur Seulles - Les peintures disparues du prieuré de Saint Gabriel
Dans son ouvrage « Statistique Monumentale du Calvados » M. De Caumont écrivait en 1846 : « On a démoli depuis quelques mois une partie des bâtiments qui formaient l’angle N.-E. des maisons du prieuré ; elles devaient être aussi du XIVe. Siècle.Cette démolition, en mettant à nu un mur de gable, a dégagé une décoration peinte à fresque à laquelle on avait fait auparavant peu d’attention. Elle consiste, comme le montre le croquis du mur, tel qu’il existe encore en ce moment, dans des cintres entrelacés, peints en vert et en brun sur fond blanchâtre. Au-dessus de cette galerie des compartiments d’appareil sont peints en rouge ; on y distingue aussi des feuillages et des rinceaux qui complétaient la décoration de l’appartement avant qu’il eût été divisé par des planchers.
Au centre existe une espèce de contrefort sur lequel on voit une niche surmontée d’un fronton triangulaire accompagné de deux pinacles et reposant sur une tablette : cet ensemble simule un autel en miniature. Les fleurs sculptées autour du fronton et un cordon de feuilles au- dessous de la table qui forme saillie annoncent le XIVe. Siècle. »
J'ai fait une recherche pour découvrir éventuellement une représentation en couleur des peintures décrites par M. De Caumont. C'est aux Archives Nationales, à Paris, que je découvris l'ouvrage " revue générale de l'architecture et des travaux publics" datant de 1851. Une planche représentait "quelques détails du prieuré de Saint-Gabriel, près de Caen, monument du XIIIe siècle, aujourd'hui presque entièrement détruit. L'arcature, peinte dans une salle au premier étage du prieuré, est un exemple assez intéressant d’une décoration architecturale, composée pour être peinte. On voit que l'artiste ne s'est nullement préoccupé de l'exactitude de limitation."
Creully sur Seulles - La chaire de l'église de Creully
A l'heure où des prêtres souhaitent que les chaires soient démontées, je vous présente celle de l'église Saint Martin de Creully. |
Lors de sa pose en 1887, la chaire fut placée à droite de la nef. |
En 1884, le conseil municipal décide la fabrication et la pose d'une chaire dans l'église paroissiale. |
La même année fut construit le plancher qui supporte l'orgue.
Creully sur Seulles - Octobre 1966 - Une découverte aux carrières de pierres d'Orival
C'est un
ouvrier du dépôt caennais de l’entreprise Colas, de Rouen, qui a fait cette
découverte. La lame du bulldozer qu’il conduisait, « léchait » le flanc de la carrière pour recueillir
des matériaux de remblai et les transporter à
Bayeux. Soudain, le bulldozer donna un coup dans une espèce de cuve en pierre
de laquelle tomba... une tête et l’angle d’un couvercle. C’était bien, une
cuve mais non pas un récipient banal puisqu’il s’agissait en fait d’un sarcophage.
Le
conducteur du bulldozer a arrêté ses travaux et les autorités ont été alertées.
Sans doute, des sommités régionales viendront-elles sur les lieux où, déjà, M.
Villion a jeté
le coup d’œil de l’érudit.
En cet
endroit, la carrière présente un profil de huit à dix mètres de hauteur. Sur une
couche rocheuse (à environ quatre mètres du
sol), se situe une couche de terre d’une cinquantaine de centimètres de
hauteur puis un remblai récent (il date d’une dizaine d’années) d'à peu près
trois mètres.Le flanc de la carrière profonde de huit à dix mètres : rocher, bande de terre d’environ cinquante centimètres de hauteur puis à peu près trois mètres de remblai.
Le sarcophage (et l’on voit les prémices d’autres sépultures, non loin de là), posé sur le rocher, est à peine recouvert de terre. Avant les remblais, il devait se trouver presque à l’air libre. Il s’en fallait de quelques centimètres... Personne ne s’en est aperçu au long des siècles, et seul le hasard d’un bulldozer a attiré l’attention.
Si le mérite
revient à un engin de travail d'avoir mis au jour un précieux sarcophage, la
brutalité mécanique est la cause d’une déception : la. tête humaine a été
écrasée: :
— Dommage, a
dit M. Villion, que ce crâne ait été abîmé. C’était la partie la plus probante.
Dans le
sarcophage, moins, la tête, demeure un corps entier. M. Villion s’est hissé à
hauteur du cercueil de pierre et a détaillé
:
— On voit
très bien les vertèbres, les deux fémurs. Les os sont très bien conservés.
Vous remarquerez que je me contente de regarder. Je ne touche donc à rien
pour ne pas contrarier l’action des
services officiels. Nous trouvons
là devant des documents très intéressants qui permettront les plus grandes
observations, à condition de faire vite car l’air risque d’avoir une influence
néfaste sur les ossements.
— Mais de
quand date le sarcophage et, par conséquent, le corps qu’il contient ?
— Difficile
à dire, d’autant que nous n’avons qu’une vue en « coupe », le cercueil étant
encore profondément enfoui sous la terre et les remblais. La cuve est faite
d’un seul morceau. Elle pourrait être mérovingienne bien que le couvercle paraisse plat alors que chez
les Mérovingiens, il était prismatique. Sans doute sommes-nous en présence
d’un cimetière. Les sépultures d’ici paraissent au moins mérovingiennes
; peut-être même
antérieures au christianisme. M. VILLION devant le sarcophage malheureusement éclaté sous l’action du bulldozer.
Creully sur Seulles - Mars 1969 - Spectacle des écoles de Creully.
En mars 1969, plus de 300 personnes sont venues au château de Creully, applaudir les entants des écoles qui présentaient un spectacle gratuit, monté de toutes pièces par eux-mêmes et leurs maitres.
Danses, chants, poèmes et seynètes, composaient le spectacle qui fut très applaudi et toute l'assistance était très heureuse de revoir ce genre de soirée disparue depuis plusieurs années.
Source: Ouest-FranceCreully sur Seulles - Le mystère des lames de parquet de Villiers le Sec.
Au-dessus de la porte de la petite grange : CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621 |
Au-dessus de la porte de la grande grange : FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621 |
Lors de travaux d'aménagement dans l'un des bâtiments, un parquet a été déposé.
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875 |
hic labor est (ced?) hic suavit (Ce travail est en douceur ?)
nous avons reçut la récompnce
de notre travalle
KCKIKCG4OdqKC
g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en
Revenons sur la liste de caractères que nous apercevons sur les deux bois.
Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.
Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :
Creully sur Seulles - Février 1866 - Cheval, voiture et voyageurs dans la Seulles
Le lieu de l'accident |
Creully sur Seulles - L'hôtel Saint Paul de Villiers le Sec
Suite à mon article concernant un garde particulier de Villiers le Sec, Bruno Hergas m'a envoyé des informations sur le bâtiment appelé "Hôtel Saint Paul" de ce village.
" Hôtel n'est peut-être pas tout à fait le mot qui convient. En 1903-1904 tout du moins, puisque la maison ne comptait à l'étage que 6 chambres et un cabinet (meublé d'un lit), plus un grenier, et que les locataires de M. Léon Cordonnier (cuisinier à Paris), c'est à dire Jules et Amélie, mes grands-parents (38 et 25 ans à l'époque) avaient déjà 3 enfants, et devaient aussi loger 2 domestiques.
Annonce parue le 2 juin 1883 |
Creully sur Seulles - 15 février 1967 - Miss France à Villiers le Sec
Creully sur Seulles - Novembre 1963 - Les décorés des minoteries de Saint Gabriel et de Sully.
Le moulin de Saint Gabriel |
En 1960, nous avions le regret de perdre M. André Cadorin, qui entamait sa 31e année de service, avant de pouvoir lui témoigner officiellement notre gratitude.
Aujourd’hui nous exprimons notre reconnaissance :
Pour la Minoterie Roussel, à Mme Germaine Cadorin, M. Gustave Tanqueray, médailles de vermeil du travail ; M. Jules Galopin, M. Louis Goulet, M. Maurice Révérend, médailles d’argent du travail.
Pour la Minoterie de Sully, à M. Gabriel Cosne, M. Maurice Falet, M. Edmond Marie, M. Albert Pigeon, M. Adrien Porquet, médailles d’argent du travail.
M. Roussel a fait aussi un bref historique des deux entreprises :
Cette année 1963 est également pour ma famille une date anniversaire de la fidélité à une profession : deux cents ans de meunerie en sept générations.
C’est en effet en 1763 que Pierre Roussel achetait l’un des sept moulins d’Amblie, où lui-même, puis son fils Jacques devaient travailler 65 ans. En 1828, son petit- fils Pierre, se rendait acquéreur du moulin de St-Gabriel, resté depuis lors propriété de la famille Roussel.
La Minoterie de Sully est également centenaire. L’impulsion industrielle lui fut donnée par le père de M. Robert Le Brun, lequel à son tour l’anima de longues années, jusqu’en 1941, avec le concours très apprécié des médaillés que nous fêtons aujourd’hui.
Certains de vous, a conclu M. Roussel, sont en retraite depuis quelques mois. Je leur souhaite de profiter longtemps d’un repos bien mérité. A ceux, plus favorisés par l’âge ou la santé, qui poursuivent leur carrière, je souhaite que nous nous retrouvions pour fêter dix nouvelles années de bons services.
Au nom des miens, et en mon nom, très sincèrement, je vous remercie tous."
Après la remise des décorations et d’enveloppes contenant une discrète gratification, une réception s’est déroulée dans une chaleureuse atmosphère familiale. Et, dans la grande salle de la résidence de M. Jacques Roussel, l’on a sablé le champagne autour de la cheminée où dansait un sympathique feu de bois.