Nous sommes à Villiers le Sec.
Image réalisée à partir d'une photo aérienne de François Levalet. |
Image réalisée à partir d'une photo aérienne de François Levalet. |
Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est |
Au mois de juillet 1910, on parlait d’établir un
tramway à vapeur devant relier Caen à Sommervieu en passant par Cairon, le
Fresne-Camilly, Creully, Villiers le Sec, le Manoir, Vienne, Esquay sur Seulles et
rejoindre à Sommervieu la ligne allant à Baveux. Les plans étaient prêts, le
devis fait, les communes avaient voté des subventions, il ne restait plus qu'à
trouver un concessionnaire qui veuille bien se charger de l’entreprise.
Si le train était passé à Creully dans la rue de Caen... |
Le journal « Le Petit Bayeusain » précisait :
En effet, l'établissement d'une ligne de tramway à vapeur nécessite des trois considérables : d'abord un remblai, des traverses, un nivellement de certaines côtes, la rectification de la route là où elle présente des tournants trop accentués. De plus les machines à vapeur coûtent un prix élevé et la dépense de charbon est grande. On comprend que dans ces conditions un industriel hésite à se charger de l'entreprise, vu qu'il n'est pas sûr de couvrir ses frais étant donné le peu de densité de la population du territoire desservi. En fait, personne ne s'est proposé. »
Ce projet semblait ne pas devoir être mis à
exécution, lorsque M. Heuzey, conseiller général du canton de Ryes, convaincu
de l'utilité de la ligne en question, a étudié l'affaire sur une tout autre
base.
M. Heuzey est arrivé à cette conclusion que là
où un tramway à vapeur n'est pas pratique, vu le coût élevé de son installation
et de son entretien, un tramway électrique peut fonctionner dans des
conditions suffisamment rémunératrices pour faire vivre l'entreprise.
La gare de Sommervieu, comme celle de Ryes existe toujours. |
L'installation d'un tramway électrique, tel que ceux qui relient déjà certaines villes à leurs faubourgs, est en effet relativement peu coûteuse. D'abord, les rails sont posés sur la route même, par conséquent on économise la construction d’un remblai et la pose des traverses. Le tramway électrique peut gravir toutes les côtes, évoluer dans les tournants sans qu'il soit besoin de les modifier comme cela est nécessaire pour le tramway à vapeur. De plus pas besoin de machines coûteuses, chaque voiture étant actionnée directement par l'électricité amenée par le trolley ou fournie par les accumulateurs. Actuellement la production de l'énergie électrique nécessaire à un tramway de ce genre est beaucoup moins onéreuse que le charbon indispensable au tramway à vapeur.
La chute du moulin de Creully. |
Dans ces conditions, M. Heuzey comptait
soumettre à l'approbation du Conseil général un projet parfaitement étudié établissant une
ligne de tramway électrique allant de Caen à Sommervieu.
Il précisait :
« Arrivé à Creully, ce tramway passerait
par le lieudit « La Tourelle » où il prendrait les voyageurs de Crépon, de là
il vient à Villiers, au Manoir, à Vienne, à Esquay, en suivant la route qui va
de Villiers à Baveux et correspondrait à Sommervieu avec le tramway à vapeur
qui se rend à Baveux. Les habitants de Bazenville pourraient s'en servir en
montant à Villiers.
N'oublions pas qu'un tramway électrique peut s'arrêter à n'importe quel point de sa route pour prendre des voyageurs, ce que ne peut pas faire un tramway à vapeur dont les arrêts n'ont lieu qu'à certains endroits déterminés. Nous n'insisterons pas sur futilité d'une telle ligne, tout le monde étant d'accord pour reconnaître les avantages qu'en retireraient les communes situées à sa proximité ».
En 1904, un projet avait été étudié. |
La gare St martin de Caen |
M. Heuzey, en se faisant le promoteur de ce
nouveau projet, en lui apportant l'appui de ses relations dans le monde
industriel, en s'offrant de le faire accepter par le Conseil général du
Calvados, aurait, par sa proposition, bien mérité du canton de Ryes qui lui
devra une prospérité qui lui fait malheureusement défaut en 1910 comme il le
soulignait.
Je suis composée d'un alliage de cuivre et d'étain appelé "Airain". A chaque fois que vous tiriez sur la corde dans le chœur de mon église, le battant en fer forgé vous permettait de m'entendre mais me laissait quelques traces qui m'ont bien affaiblies.
C'est pour cela que mes sœurs et moi allons partir nous refaire une beauté en Autriche.
Lors de ma création on sculpta le moule construit en briques habilement disposées, cerclées avec du fil de fer et recouvertes d’argile, pour laisser apparaître sur mon flan des inscriptions et des motifs.
La marque de Maître Nicolas Caumont, trésorier en charge de la "Fabrique" de l'église de Villiers le Sec.
La marque de F. La Vilette, fondeur de cloches à Caen.
Les armoiries de ma marraine :
à gauche celles de la famille de Gland (son époux) et à droite, celles de la famille de Rotz de la Madelaine.
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois glands d'or tombant, 2 en chef et 1 en pointe
D'azur, à 3 roseaux d'or, posés en pal 2 et 1
Ma marraine, Elisabeth Guillemette de ROTZ, s'est mariée le 25 juin 1770 en l'église Saint Patrice de Bayeux avec Charles Etienne Claude de GLAND de CAUGY , Seigneur de Villiers-Le-Sec, capitaine d'infanterie.
Voici la généalogie de ma marraine :
et celle de mon parrain:Sources: Généanet - Archives du Calvados.
Lors d’une nuit de novembre 1842, un incendie a éclaté au centre du bourg de Creully dans une auberge appartenant au sieur Hardy, restaurateur, connue sous le nom de l'Hôtel du Commerce. Toute la toiture du bâtiment, long d'environ 25 à 30 mètres, a été réduite en cendres, ainsi que toutes les provisions de fourrages et autres contenus dans les greniers. On ne connaît point encore les résultats du sinistre dans l’intérieur des appartements. Ni les secours prodigués en toute hâte par les habitants du bourg et ceux des communes environnantes, ni le zèle déployé par les élèves du séminaire de Villiers le Sec et la brigade de gendarmerie n’ont pu arrêter les progrès du feu, qui, heureusement, ne s’est point étendu aux maisons voisines. A. Elisabeth sera le successeur de M. Hardy comme nous le montre l'entête de la facture ci-dessous.
Extrait de la matrice cadastrale de 1881 à 1911 |
Le texte ci-dessus est sans rectifications ortho grammaticales. |
On donne le nom de clergé réfractaire ou d'Insermentés aux ecclésiastiques hostiles à la Constitution civile du clergé, lors de la Révolution française
Dans le cimetière de Villiers le Sec, deux sépultures de style "sarcophage" portent les noms de deux prêtres de la famille "De La Brèque".
Qui sont-ils?Ouvrage présent à la Médiathèque de Bayeux avec la signature d'un des frères Delabrèque. |