Photos: "Le Bessin Libre" |
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Cérémonie en hommage aux soldats belges décédés lors de la Première Guerre mondiale à Villiers le Sec (Creully sur Seulles)
En présence de l'ambassadeur belge François de Kerchove d'Exaerde et de nombreuses personnalités civiles et militaires, Jean-Marc Le Marois a animé, samedi 13 avril 2019 à Villiers-le-Sec Creully sur Seulles) une cérémonie en mémoire des 28 soldats belges décédés pendant la Première Guerre mondiale, lorsque l'ancien séminaire du village, transformé en hôpital, recevait les militaires blessés. 8 218 soldats y ont été hospitalisés.
La nouvelle commune de Creully va-t-elle être rebaptisée ?
Il réfléchit pour le nouveau nom de Creully... |
Les idées des internautes
- Creully (sans rajout);
- Creully sur Seulles (La Seulles sépare Villiers et St Gabriel et passe à Creully);
- Creully en Bessin (Creully est à la limite du Bessin et de la pleine de Caen);
- Creully en Normandie (situe la commune dans sa région);
- Creully la Baronnie (référence à l'histoire locale);
- Creully le Dentu (en souvenir du premier baron de Creully)...
Un dessin témoin de l'hôpital Belge de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)
En pénétrant
dans Villiers le Sec, en venant du bourg de Creully, nous apercevons une grande
bâtisse en pierres de taille sur notre droite. C’est l’ancien petit séminaire
construit en 1824. Avant d’être transformé en maison de retraite pour les
anciens combattants français qui fermera ses portes en 2000, il était du début décembre
1916 à décembre 1918 un hôpital belge pour recevoir les blessés de ce pays
voisin.
Dans le grenier
des communs de cette propriété qui servait de dortoir pour les soldats belges,
une cheminée dont le trumeau est enduit de plâtre supporte un dessin fait au
charbon de bois qui représente la cathédrale Notre-Dame d’Anvers.
Photo de la Direction Régionale des Affaires Culturelles |
N.D. D'Anvers |
Creully sur Seulles - Paul le rebouteux de Villiers le Sec
A l'abri bus de Villiers -le-sec (Creully sur Seulles), Paul GUILLARD, rebouteux raconte, avec son accent normand, comment il est devenu rebouteux, explique la manière dont il travaille et parle de ses rapports avec le médecin du village.
Creully sur Seulles - Les séminaristes de Villiers le Sec ont la "patate".
Dangers de l'emploi, pour la nourriture de l'homme
et des animaux, des pommes de terre ayant verdi au jour. Autant les pommes de
terre qui ont verdi au jour sont avantageuses pour la plantation, autant elles
sont nuisibles, dangereuses même, pour la nourriture de l’homme et des animaux.
On a, sans doute, dû souvent à leur emploi, eut des accidents dont on n'avait
pas soupçonné la cause.
Mangées en certaines quantités, elles peuvent donner de violents
maux d’estomac, des coliques, une forte diarrhée et même le flux de sang.
En 1851, au séminaire de Villiers-le-Sec (Calvados), près de 200
élèves, qui avaient mangé au souper de ces pommes de terre à goût âcre, furent
tous pris dans la nuit d’une diarrhée telle que, toute la nuit, eurent lieu,
sans interruption, des allées et venues des dortoirs aux lieux d'aisances.
Un cultivateur de Roucamps (canton d’Aunay-sur-Odon),
M. Férault Larue, croyant bien faire, avait mis au tas, dans son plant à
pommiers, des pommes de terre très germées, pour les conserver, afin de les
donner à une truie vers l’époque où elle mettrait bas. Il espérait que cette
nourriture lui ferait donner plus de lait. Ces pommes de terre, qui avaient
verdi au jour, amenèrent chez cette belle truie une très-forte diarrhée à
laquelle elle succomba, au bout de huit jours, avec les onze petits qu’elle
portait.
Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Quand ceux de 14-18 regardent passer ceux de 44..
2018 : c'était le centenaire de la fin de la guerre de 14-18.
2019 : c'est le 75e anniversaire du débarquement de 1944.
Pour ce premier article de 2019, je vais réunir les deux faits à travers un article de Maurice Desjardins, correspondant de guerre des journaux de langue
française canadiens.
VILLIERS-LE-SEC,
en Normandie, le 7 Juillet 1944
L'infinie variété des véhicules de guerre qui
débarquent sur les plages normandes et passent avec fracas dans l'unique rue
de ce petit village demeure, après un mois, une source d'émerveillement pour
"les cent vieux Poilus" qui achèvent paisiblement leurs jours au
"foyer des Invalides et des anciens soldats".
On
les voit assis sur des bancs devant la grille de l'Immeuble et ouvrant des yeux plein d’admiration et de curiosité sur l’interminable caravane motorisée
se dirigeant vers les points de rassemblement en soulevant des nuages de
poussière. Ces anciens de "quatorze-dlx-huit" ont revu avec attendrissement
les Tommies et les Canadiens.
Les
pères de ces solides gaillards étaient peut-être leurs frères d’armes dans les
batailles de la Somme, de l'Argonne et de la Marne. "Quelle solide
jeunesse, quel superbe matériel !" disent-ils en culottant leurs pipes
tout en songeant à leur passé.
Avec
quelle émotion ces vétérans ont-ils dû assister, le six, aux scènes qui
suivirent nos débarquements. Le concierge, un grand vieillard tout droit qui
habite un petit "cagibi" près de la grille d’entrée a
"fait" Verdun et d'autres grandes batailles mais n’a jamais assisté à
un bombardement comparable à celui du 6 juin dernier. C’était une débâcle de
flammes et de fumée, dit-il. "De la
porte de ma bicoque j'ai assisté à tout le spectacle. C'était un roulement et
une lueur ininterrompus. Je n’ai jamais vu un barrage de cette violence”. Il
ajouta fièrement : "Vous savez. Je suis resté dehors tout le temps et Je
n'ai pas eu peur. D'ailleurs nous, les vieux, on n’a jamais peur".
Il
y a des "vieux poilus" de Paris, de Reims, de Lille, du Pays Basque
et du Midi. Le doyen parmi ces vieux, un Orléanais de 70 ans, en est à sa
troisième guerre.
"Il y a des choses qui frappent l'imagination
d'un bambin de sept ans et qu'il n'oublie jamais, me dit- il. Je me souviens
clairement des Uhlans à casques pointus faisant résonner leurs bottes sur les
pavés d'Orléans."
La vue de tant de machines
de guerre a rallumé la flamme belliqueuse dans plusieurs de ces vieux cœurs et
au moins deux d’entre eux ont tenté inutilement des démarches auprès des autorités
alliées afin de s'engager volontairement dans nos armées en se disant jeune et
plein de santé. L’un à cinquante ans et l'autre cinquante-quatre ans.
"Nous en avons assez
pour vivre dans un foyer à rien faire ; nous voulons participer aussi à la libération
de notre pays."
Un vieux chauve, à la moustache
de Clemenceau, s'approche en brandissant sa canne pour nous déclarer :
"Vous savez, mes gars, il était grandement temps que vous arriviez. Les boches
nous rendaient la vie de plus en plus misérable et ils faisaient main basse
sur les deux-tiers de nos vivres. Franchement nous en étions à nous demander
comment nous passerions l’hiver."
"Quand les boches
étaient ici", continu a-t-il, "nous nous estimions chanceux d'avoir
deux repas de viande par semaine mais maintenant que vous êtes ici nous en
avons presque tous les jours."
Il y a un cantonnement de
soldats britanniques tout près et les "vieux poilus" font très bon
ménage avec les Tommies qui les traitent avec beaucoup de respect et se
montrent généreux dans la distribution des cigarettes.
Mais parmi les "vieux
poilus" il n’y a pas de plus fier que Victor Lelong, un "vrai des
vrais" de la Marne qui reçut un éclat d’obus à l'épaule gauche durant le
court combat qui se déroula devant le foyer le jour de l'invasion.
Il se
trouve maintenant à avoir été blessé dans les deux guerres, ayant reçu une
balle dans l'épaule droite en 1918. Ses camarades ne font pas erreur lorsqu'ils
disent : "Ah ce Victor, il a bien gagné ces épaulettes".
Creully sur Seulles - Les cloches de Villiers le Sec vont s'envoler lundi prochain (14 mars 2022)
Pour se faire une beauté, elles descendront du clocher pour être restaurées.
En 1970, les cordes et les sonneurs furent remplacés par l'éléctricité. |
Source: Sauvons notre clocher (20+) Sauvons notre clocher | Facebook
Creully sur seulles - Ils ont combattu aux côtés de Napoléon 1er
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000
soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
De Creully, de Villiers le Sec, de Saint Gabriel ou de Brécy, ils ont servi avec l'Empereur:
Le caporal Chenot de Creully ne savait pas signer, il ne put retirer son brevet.
Creully sur Seulles - En 14 -18, ils furent 426 à partir à la guerre...
A l'occasion du 11 Novembre... 426 hommes de Creully, Saint-Gabriel-Brécy et Villiers le Sec sont partis à la guerre de 14-18. Je vous propose, avec l'aide des Archives Départementales du Calvados, de découvrir leurs parcours militaires. Pour les 3 localités de Creully sur Seulles, leurs noms sont classés par ordre alphabétique; il vous suffit de "cliquer" sur un nom pour voir apparaître son parcours personnel.
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