même plaque. En utilisant une visionneuse adaptée, ce procédé permet de recréer la sensation du relief.
Trois nouvelles plaques de qualité médiocre sont en ma possession; elles datent de 1905.
Trois nouvelles plaques de qualité médiocre sont en ma possession; elles datent de 1905.
Le 21 novembre 1794, le Comité de Salut-Public décide la création d'un bagne dans la ville qui, depuis 1789, est l'un des arsenaux de la République. Il faudra attendre deux ans et le Directoire pour que le bagne de Lorient ouvre ses portes au château de Tréfaven, le 18 août 1796. À Lorient, les bagnards ne sont pas des détenus de droit commun. Ils sont militaires, condamnés pour insubordination ou ivrognerie, et purgent une peine d'environ cinq ans.
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| Ce qu'il reste du château Tréfanen |
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| Son acte de naissance à Villiers le Sec |
Il s'évada le 19 avril 1817, prit la route de Guidel, dans le Morbihan. Des habitants de cette commune bretonne le retrouvèrent deux jours plus tard, mort d'un anévrisme au coeur.
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| Son acte de décès à Guidel |
Le château est une habitation à grandes fenêtres carrées dans le goût de cette époque, éclairant de vastes appartements aux grandes cheminées en pierre.
Derrière le château s'étend un vaste terrain en pente qui a été divisé en trois jardins étagés, coupés par une grande allée aboutissant, à chaque étage, à un large perron de sept à huit marches, construit en demi-rond entre deux piliers supportant chacun un lion en pierre de taille. Les murs de soutènement qui séparent ces trois jardins sont surmontés d'une charmante balustrade dans le genre de celles des jardins de Versailles. ![]() |
| Lion |
La Feldkcommandantur allemande a, à partir de juin 1940, effectué plusieurs campagnes de réquisition de chevaux. Les premières réquisitions consistent en un simple système d’échange : l’armée allemande prélève un animal valide et remet en échange à l’ancien propriétaire un cheval redescendu du front ou repris à l’armée française. Les chevaux malades ou blessés seront ainsi pour la plupart remis sur pieds par leurs nouveaux propriétaires avant d’être de nouveau échangés.
Avant chaque réquisition, un recensement des chevaux disponibles dans chaque commune est effectué. Ne sont retenus que les chevaux de selle ou de trait "vigoureux".
Je vous présente le recensement de Creully de décembre 1942.
Soleil, accent chantant du midi, vaches landaises, arènes et toreros : voilà un cadre original pour une fête en pays normand.
C’était dimanche à Villiers-le-Sec où des centaines de spectateurs sont venus assister, sur les gradins d’arènes aménagées au « gala tauromachique » organisé par le comité des fêtes. Disons immédiatement que
ce fut un plein succès, et que ces nombreux spectateurs venus « se dépayser »
et s’amuser à Villiers-le-Sec ne furent pas déçus. L’expérience d’ « Intervilles
», à la télévision a montré s’il en était besoin l’intérêt des numéros
comprenant la participation de vaches landaises. Avec de telles actrices, la
réussite est assurée, fut-ce en pays normand où l’on a coutume de voir les
représentants de la race bovine beaucoup plus pacifiques.
Le public a en tout cas beaucoup applaudi les évolutions des toreros du Ganadéro Larrouture, qui
rivalisèrent d’adresse et... de rapidité devant les fougueux animaux.
Numéros comiques et exploits sportifs alternèrent durant cet après- midi très réussi, tandis qu'aux alentours manèges et attractions ont retenu un nombreux public.
Le soir un grand bal, avec l’orchestre des Free’s a terminé cette journée landaise à Villiers-le-Sec, dont tous garderont un excellent souvenir.
Article de la Renaissance du Bessin
Extrait de la revue: La Semaine Catholique de Bayeux et Lisieux".
Les vœux du bien-aimé Pasteur et de la paroisse tout entière sont enfin exaucés : saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, a maintenant son sanctuaire au milieu de nous.
La cérémonie avait été fixée au jour de la fête du patronage de saint Joseph, en mars 1877.
Plusieurs prêtres des environs vinrent en rehausser l’éclat. Le R. P. Bachelot, supérieur du petit séminaire de Villiers, célébra la grand-messe ; il avait pour diacre le R. P. Sauvage, économe, et pour sous-diacre, un élève du séminaire, tous deux enfants de la paroisse. Le R. P. supérieur du séminaire de Sommervieu, et M. le curé de Villiers étaient présents. Après la grand-messe, M. l’abbé Niquet, professeur à Sommervieu, donna le sermon, et, pendant près d’une heure, il captiva l’attention de son auditoire recueilli, en lui rappelant les prérogatives de saint Joseph, les vertus admirables qu’il pratiqua pendant toute sa vie et la protection spéciale qu’il accorde à ceux qui l’invoquent. A l’issue du sermon, le clergé se rendit professionnellement à la chapelle et, pendant ce temps, le chœur chantait un cantique approprié à la circonstance.
Arrivés à la station, M. le supérieur de Villiers et M. le supérieur de Sommervieu procédèrent à la bénédiction, l’un du Tabernacle, l’autre de la statue de saint Joseph.L’autel, artistiquement sculpté par M. Cauvin, élégamment décoré par M. le vicaire de Creully, avait un aspect qui réjouissait le cœur et le portait à s’élever en haut, comme la flamme des nombreuses lumières qu’on y avait disposées.
Riches
et pauvres avaient voulu, du même cœur, contribuer à cette magnifique
décoration ; ils recueilleront les mêmes faveurs. La cérémonie du matin se
termina par le chant du cantique : Notre espérance repose en toi ; Joseph,
sauve la France et garde- lui sa Foi.
Le prieuré de Saint-Gabriel-Brécy est le cadre d'une entreprise particulièrement intéressante : reconstruire un bâtiment dans le style du Prieuré.
150 jeunes passent leurs vacances dans la
commune Bas- Normande grâce à l’Association Cotravaux (études et chantiers).
Cette Association placée sous l’égide du premier ministre est la plus récente
et. la plus importante des organisations de ce genre. Elle regroupe 200 chantiers
comme celui de Saint-Gabriel et plus de 400 jeunes.
Ce chantier entre dans le cadre de l’expansion du Centre horticole. Il abritait 30 élèves en 1930 et à la rentrée prochaine, ils seront près de 140. Si le nombre des élèves a augmenté sans que les aménagements suivent cette progression, on a donné, cette année, le départ d’un programme important : création de dortoirs, salles de classes, sanitaires, salles d’eau et réfectoire. Réalisations coûteuses : 12 000 de nos francs actuels. La première tranche en cours s’élève à 3 000 F. Elle est réalisée en collaboration avec l’Entreprise Jeanne et Henin qui trouve en ces jeunes des « ouvriers » n’ayant aucune connaissance sur les méthodes de construction mais faisant preuve d’une grande volonté.
Ils sont conseillés par M. J.J. Deseze,
architecte, qui dirige la construction d’un bâtiment de 20 mètres sur 8 où sera
aménagé le réfectoire.
Outre le travail, on a mis sur pied diverses
activités de loisirs : atelier-photo, sports, visites dans la région. Deux
soirées de chansons courtoises avec Jean Belliard ont été organisées au mois de
juillet.
Le dernier groupe arrive cette semaine et
participera à une journée amicale avec les jeunes de Creully, dimanche 30 août. Au nombre de ces 150 garçons et filles
qui travaillent bénévolement mais sont logés par le centre horticole, se
trouvent Alain et Hervé Fauchier-Delavigne, vice-président et trésorier du
centre.
Ces maçons vacanciers travaillent pendant leurs vacances pour
offrir aux élèves du Prieuré la rentrée.
A l'heure où des prêtres souhaitent que les chaires soient démontées, je vous présente celle de l'église Saint Martin de Creully. ![]() |
| Lors de sa pose en 1887, la chaire fut placée à droite de la nef. |
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| En 1884, le conseil municipal décide la fabrication et la pose d'une chaire dans l'église paroissiale. |
C'est un
ouvrier du dépôt caennais de l’entreprise Colas, de Rouen, qui a fait cette
découverte. La lame du bulldozer qu’il conduisait, « léchait » le flanc de la carrière pour recueillir
des matériaux de remblai et les transporter à
Bayeux. Soudain, le bulldozer donna un coup dans une espèce de cuve en pierre
de laquelle tomba... une tête et l’angle d’un couvercle. C’était bien, une
cuve mais non pas un récipient banal puisqu’il s’agissait en fait d’un sarcophage.
Le
conducteur du bulldozer a arrêté ses travaux et les autorités ont été alertées.
Sans doute, des sommités régionales viendront-elles sur les lieux où, déjà, M.
Villion a jeté
le coup d’œil de l’érudit.
En cet
endroit, la carrière présente un profil de huit à dix mètres de hauteur. Sur une
couche rocheuse (à environ quatre mètres du
sol), se situe une couche de terre d’une cinquantaine de centimètres de
hauteur puis un remblai récent (il date d’une dizaine d’années) d'à peu près
trois mètres.
Le flanc de la carrière profonde de huit à dix mètres : rocher, bande de terre d’environ cinquante centimètres de hauteur puis à peu près trois mètres de remblai.
Le sarcophage (et l’on voit les prémices d’autres sépultures, non loin de là), posé sur le rocher, est à peine recouvert de terre. Avant les remblais, il devait se trouver presque à l’air libre. Il s’en fallait de quelques centimètres... Personne ne s’en est aperçu au long des siècles, et seul le hasard d’un bulldozer a attiré l’attention.
Si le mérite
revient à un engin de travail d'avoir mis au jour un précieux sarcophage, la
brutalité mécanique est la cause d’une déception : la. tête humaine a été
écrasée: :
— Dommage, a
dit M. Villion, que ce crâne ait été abîmé. C’était la partie la plus probante.
Dans le
sarcophage, moins, la tête, demeure un corps entier. M. Villion s’est hissé à
hauteur du cercueil de pierre et a détaillé
:
— On voit
très bien les vertèbres, les deux fémurs. Les os sont très bien conservés.
Vous remarquerez que je me contente de regarder. Je ne touche donc à rien
pour ne pas contrarier l’action des
services officiels. Nous trouvons
là devant des documents très intéressants qui permettront les plus grandes
observations, à condition de faire vite car l’air risque d’avoir une influence
néfaste sur les ossements.
— Mais de
quand date le sarcophage et, par conséquent, le corps qu’il contient ?
— Difficile
à dire, d’autant que nous n’avons qu’une vue en « coupe », le cercueil étant
encore profondément enfoui sous la terre et les remblais. La cuve est faite
d’un seul morceau. Elle pourrait être mérovingienne bien que le couvercle paraisse plat alors que chez
les Mérovingiens, il était prismatique. Sans doute sommes-nous en présence
d’un cimetière. Les sépultures d’ici paraissent au moins mérovingiennes
; peut-être même
antérieures au christianisme.
M. VILLION devant le sarcophage malheureusement éclaté sous l’action du bulldozer.
En mars 1969, plus de 300 personnes sont venues au château de Creully, applaudir les entants des écoles qui présentaient un spectacle gratuit, monté de toutes pièces par eux-mêmes et leurs maitres.
Danses, chants, poèmes et seynètes, composaient le spectacle qui fut très applaudi et toute l'assistance était très heureuse de revoir ce genre de soirée disparue depuis plusieurs années.
Source: Ouest-France