Bénédiction et rebénédiction de la Croix du cimetiére du Creully (Creully sur Seulles)
Le
2 novembre 1875, le
service de la commémoration des fidèles trépassés, auquel assistaient plusieurs
prêtres du canton, fut célébré par M. l’abbé Ducellier, vicaire général et
doyen du chapitre.
Immédiatement après, le clergé et les fidèles se rendirent processionnellement au
cimetière pour la bénédiction de la Croix, en chantant le Véni, Creator.
Arrivé au pied du monument, M. l’abbé Ducellier procéda à la bénédiction du monument
; puis, le R. P. Granger, du haut du piédestal, exposa en quelques mots, la
vertu de la Croix, à l’ombre de laquelle reposent les cendres des chers
défunts, et développa ces paroles de l’épître du jour : O mort, où est ton aiguillon
? O mort, où est ta victoire ?...
La procession rentra à l’église au chant du
Te Deum.
Un samedi de
1876 vers trois heures de l'après-midi, une procession se dirigeai vers
le cimetière au chant du Vexilla Regis. Les membres du Conseil de fabrique
suivaient le dais. Après les prières liturgiques, l'abbé Ducellier procéda à la
bénédiction de la Croix du cimetière. Sa Grandeur avait remis
jusqu’à ce moment le Libera que l’on a l’habitude de chanter après les
cérémonies de la confirmation qui eurent lieu avant cette cérémonie.
La procession rentra à l’église au chant du Te
Deum.
Pourquoi deux bénédictions pour cette Croix du cimetière de Creully ?
Neuf jours après la première cérémonie, un terrible ouragan renversa la Croix et elle a dû être remplacée.
Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Quand ceux de 14-18 regardent passer ceux de 44..
2018 : c'était le centenaire de la fin de la guerre de 14-18.
2019 : c'est le 75e anniversaire du débarquement de 1944.
Pour ce premier article de 2019, je vais réunir les deux faits à travers un article de Maurice Desjardins, correspondant de guerre des journaux de langue
française canadiens.
VILLIERS-LE-SEC,
en Normandie, le 7 Juillet 1944
L'infinie variété des véhicules de guerre qui
débarquent sur les plages normandes et passent avec fracas dans l'unique rue
de ce petit village demeure, après un mois, une source d'émerveillement pour
"les cent vieux Poilus" qui achèvent paisiblement leurs jours au
"foyer des Invalides et des anciens soldats".
On
les voit assis sur des bancs devant la grille de l'Immeuble et ouvrant des yeux plein d’admiration et de curiosité sur l’interminable caravane motorisée
se dirigeant vers les points de rassemblement en soulevant des nuages de
poussière. Ces anciens de "quatorze-dlx-huit" ont revu avec attendrissement
les Tommies et les Canadiens.
Les
pères de ces solides gaillards étaient peut-être leurs frères d’armes dans les
batailles de la Somme, de l'Argonne et de la Marne. "Quelle solide
jeunesse, quel superbe matériel !" disent-ils en culottant leurs pipes
tout en songeant à leur passé.
Avec
quelle émotion ces vétérans ont-ils dû assister, le six, aux scènes qui
suivirent nos débarquements. Le concierge, un grand vieillard tout droit qui
habite un petit "cagibi" près de la grille d’entrée a
"fait" Verdun et d'autres grandes batailles mais n’a jamais assisté à
un bombardement comparable à celui du 6 juin dernier. C’était une débâcle de
flammes et de fumée, dit-il. "De la
porte de ma bicoque j'ai assisté à tout le spectacle. C'était un roulement et
une lueur ininterrompus. Je n’ai jamais vu un barrage de cette violence”. Il
ajouta fièrement : "Vous savez. Je suis resté dehors tout le temps et Je
n'ai pas eu peur. D'ailleurs nous, les vieux, on n’a jamais peur".
Il
y a des "vieux poilus" de Paris, de Reims, de Lille, du Pays Basque
et du Midi. Le doyen parmi ces vieux, un Orléanais de 70 ans, en est à sa
troisième guerre.
"Il y a des choses qui frappent l'imagination
d'un bambin de sept ans et qu'il n'oublie jamais, me dit- il. Je me souviens
clairement des Uhlans à casques pointus faisant résonner leurs bottes sur les
pavés d'Orléans."
La vue de tant de machines
de guerre a rallumé la flamme belliqueuse dans plusieurs de ces vieux cœurs et
au moins deux d’entre eux ont tenté inutilement des démarches auprès des autorités
alliées afin de s'engager volontairement dans nos armées en se disant jeune et
plein de santé. L’un à cinquante ans et l'autre cinquante-quatre ans.
"Nous en avons assez
pour vivre dans un foyer à rien faire ; nous voulons participer aussi à la libération
de notre pays."
Un vieux chauve, à la moustache
de Clemenceau, s'approche en brandissant sa canne pour nous déclarer :
"Vous savez, mes gars, il était grandement temps que vous arriviez. Les boches
nous rendaient la vie de plus en plus misérable et ils faisaient main basse
sur les deux-tiers de nos vivres. Franchement nous en étions à nous demander
comment nous passerions l’hiver."
"Quand les boches
étaient ici", continu a-t-il, "nous nous estimions chanceux d'avoir
deux repas de viande par semaine mais maintenant que vous êtes ici nous en
avons presque tous les jours."
Il y a un cantonnement de
soldats britanniques tout près et les "vieux poilus" font très bon
ménage avec les Tommies qui les traitent avec beaucoup de respect et se
montrent généreux dans la distribution des cigarettes.
Mais parmi les "vieux
poilus" il n’y a pas de plus fier que Victor Lelong, un "vrai des
vrais" de la Marne qui reçut un éclat d’obus à l'épaule gauche durant le
court combat qui se déroula devant le foyer le jour de l'invasion.
Il se
trouve maintenant à avoir été blessé dans les deux guerres, ayant reçu une
balle dans l'épaule droite en 1918. Ses camarades ne font pas erreur lorsqu'ils
disent : "Ah ce Victor, il a bien gagné ces épaulettes".
NOEL NORMAND
Charles
Frémine, né le 3 à Villedieu-les-Poêles et mort le juin 1906 à Paris, est un journaliste,
poète et écrivain
français
Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Photos aériennes du 6 juin 1944.
Je vous présente deux photos de Villiers le Sec prisent le 6 juin 1944 par l' "Air Reconnaissance Intelligence Centre".
Précision sur le film du barrage de la Seulles fait par les allemands à Creully.
Avec le morphing ci-dessous, Augustin de Canchy nous situe les prises de vues faites par les anglais en juin 1944 entre Creully et Creullet présentées dans un précédent article.
Creully - Concours agricole de 1854
Conformément aux décisions de la Société, son concours agricole annuel a eu lieu, cette année, dans le canton de Creully, le 27 août.
Le président et un certain nombre de membres de la Compagnie, en venant se réunir à un grand nombre de propriétaires et de cultivateurs des environs, témoignaient, par leur présence, du vif intérêt qu'ils prenaient à cette fête. De son côté l'administration municipale de Creully n'avait rien négligé pour que la parfaite convenance des dispositions et l'ordre sagement maintenu prêtassent à la solennité ce caractère propre à laisser un souvenir durable dans l'esprit des populations. Après la grand'Messe, le cortège se forma sur la place du bourg ; puis il défila, non sans dignité, sous l'escorte de la compagnie de pompiers, dont l'excellente tenue témoignait assez du zèle de son chef et de la sympathie des habitants pour cette utile institution. Le champ d'épreuves pour le concours de labourage, était disposé à droite de la route de Caen, au-delà du calvaire. Une tente avait été dressée pour le jury, et les concurrents pouvaient s'exercer librement et tracer leurs sillons à l'envi, sous l'œil attentif d'un nombre immense de spectateurs. Les épreuves terminées, le cortège se reforma dans le même ordre, et vint prendre place sur les estrades qui s'appuyaient en profil sur l'hôtel de la mairie, tandis que, parallèlement à cet édifice, de fortes balustrades formaient une vaste enceinte pour l'appel des lauréats, et maintenait libre la circulation. Plus loin, une autre enceinte était destinée aux jeux qui devaient terminer la journée. Quand la foule se fut groupée autour de l'estrade.
M. le président se félicite, en particulier, de se retrouver, dans cette solennité agricole, entouré des membres honorables de la Société d'Agriculture, qui, dans le canton, de Creully, joignent l'exemple au précepte, et impriment au progrès une marche si rapide et si sûre, par l'introduction de toutes les bonnes méthodes, et les résultats qu'ils offrent aux yeux des populations. Après ce discours, dont nous regrettons de ne pouvoir reproduire que quelques pensées , M. Caillieux , secrétaire de la Commission des concours , a rendu compte des opérations de cette Commission, et a lu le rapport qui suit :
Messieurs,
La Société d’Agriculture et de Commerce de Caen, vient, pour la troisième fois de dresser sa tente dans le canton de Creully et décerner des récompenses aux cultivateurs les plus méritants; aux hommes de progrès, dont les travaux intelligents contribuent à augmenter la richesse du pays. Ces hommes, nous nous empressons de le proclamer hautement, sont nombreux dans le canton de Creully, et la Société d'Agriculture regrette de ne pouvoir accorder des récompenses à tous ceux chez lesquels la Commission des concours a constaté de sérieuses et utiles améliorations. Qu'il nous soit permis, tout d'abord, d'adresser des remercîments bien sincères à MM. les membres des Sous -commissions, qui ont bien voulu nous seconder, en visitant à l'avance les exploitations rurales du canton, et en simplifiant ainsi notre travail , par leurs rapports consciencieux. L'Agriculture est à -coup sûr, en progrès chez le plus grand nombre des cultivateurs du canton de Creully, et si, chez quelques-uns, la Commission n'a pas été complètement satisfaite de la tenue des cours et des habitations, elle a reconnu, cependant, que les cultures sont, généralement, bien faites , et judicieusement ordonnées. Nous devons cependant exprimer un regret, c'est que nos intentions n'aient pas été partout bien comprises, et qu'un certain nombre de cultivateurs aient manifesté le désir de n'être pas portés au nombre des concurrents pour les médailles que décerne la Société. Ce refus , Messieurs, nous a paru d'autant plus regrettable, que la plupart de ces cultivateurs n'avaient aucun motif sérieux pour se retirer du concours. Dans le nombre des exploitations visitées, nous devons signaler particulièrement celles de MM. Nicolle, à Coulomb ; Arsène Lecoq, à Creully; Lebaron, à St. -Gabriel; Pierre Bastard, à Than ; Alexandre Viel, à Rucqueville ; Léon Viel, à Lantheuil ; Baptiste Gost, à Courseulles; Hamelin, à Cairon, chez lesquels nous avons rencontré des animaux du meilleur choix et dans des conditions parfaites ; des habitations propres et saines ; des laiteries plus ou moins spacieuses et d'une excessive propreté ; des cours bien tenues, des fumières abondantes et convenablement entretenues ; des jardins bien cultivés et suffisamment pourvus de légumes ; des récoltes sur pied annonçant devoir être abondantes et de bonne qualité. Partout nous avons trouvé les greniers remplis de graines da colza.
Dans plusieurs fermes la Commission a remarqué des constructions, des innovations d’une grande importance, faites par les propriétaires, et entre autre des écuries et des granges neuves parfaitement établies ; des hangars pour abriter les voitures chargées qui viennent du dehors par les mauvais temps; des fosses ou réservoirs à purin , d'une si grande utilité pour augmenter et bonifier les engrais, etc. ; bien que ces travaux soient l'œuvre des propriétaires, il ne faut pas se dissimuler que le cultivateur intelligent, laborieux et instruit les obtiendra toujours plus facilement que le fermier insouciant et routinier. La Commission est heureuse de pouvoir citer ici un honorable membre de la Société d'Agriculture de Caen, M. Delacour, de St Gabriel, comme, l'un des propriétaires qui ont le plus fait pour améliorer la position de leurs fermiers. Dans l'une de ses fermes, nous avons vu un réservoir à purin construit dans le fond même de la fumière, et destiné à recevoir, au moyen de divers conduits, les urines de tous les animaux de l'exploitation. Une pompe placée au centre de la fumière sert à enlever le purin qu'on emploie, au besoin, pour arroser les fumiers eux- mêmes, ou les herbages. La Commission des Concours avait à s'occuper encore du choix des domestiques et des servantes qui, par leur bonne conduite et l'ancienneté de leurs services, méritaient les récompenses offertes par la Société d'Agriculture. Le nombre des serviteurs des deux sexes qui s'étaient fait inscrire, étant trop considérable pour qu'il fût possible d'accorder des récompenses à tous, la Commission, tout en regrettant de ne pouvoir signaler ces personnes recommandables, a dû faire donner la préférence à celles qui ont servi le plus longtemps les mêmes maîtres, et qui réunissent, d'ailleurs, toutes les conditions de probité et de moralité exigées. M. Abel Vautier , président de la Chambre de commerce de Caen, qui saisit toujours avec empressement les occasions de se rendre utile au pays, ayant déclaré à la Société d'Agriculture que la Chambre de commerce met à sa disposition plusieurs médailles pour être distribuées au concours de Creully, M. le président de la Société, sur les propositions de la Commission, a cru devoir en faire la répartition entre les lauréats duConcours agricole, et les serviteurs les plus méritants par l'ancienneté de leurs services. Voici, Messieurs, les noms des personnes que la Société d'Agriculture et de Commerce a désignées comme devant obtenir des récompenses :
BONNE CULTURE ET BONNE TENUE DE FERME
1er prix. —Une médaille en argent pour M. Nicolle, cultivateur à Coulomb ; une médaille en argent est ajoutée à ce prix par la Chambre de commerce ;
La Société d’Agriculture et de Commerce de Caen, vient, pour la troisième fois de dresser sa tente dans le canton de Creully et décerner des récompenses aux cultivateurs les plus méritants; aux hommes de progrès, dont les travaux intelligents contribuent à augmenter la richesse du pays. Ces hommes, nous nous empressons de le proclamer hautement, sont nombreux dans le canton de Creully, et la Société d'Agriculture regrette de ne pouvoir accorder des récompenses à tous ceux chez lesquels la Commission des concours a constaté de sérieuses et utiles améliorations. Qu'il nous soit permis, tout d'abord, d'adresser des remercîments bien sincères à MM. les membres des Sous -commissions, qui ont bien voulu nous seconder, en visitant à l'avance les exploitations rurales du canton, et en simplifiant ainsi notre travail , par leurs rapports consciencieux. L'Agriculture est à -coup sûr, en progrès chez le plus grand nombre des cultivateurs du canton de Creully, et si, chez quelques-uns, la Commission n'a pas été complètement satisfaite de la tenue des cours et des habitations, elle a reconnu, cependant, que les cultures sont, généralement, bien faites , et judicieusement ordonnées. Nous devons cependant exprimer un regret, c'est que nos intentions n'aient pas été partout bien comprises, et qu'un certain nombre de cultivateurs aient manifesté le désir de n'être pas portés au nombre des concurrents pour les médailles que décerne la Société. Ce refus , Messieurs, nous a paru d'autant plus regrettable, que la plupart de ces cultivateurs n'avaient aucun motif sérieux pour se retirer du concours. Dans le nombre des exploitations visitées, nous devons signaler particulièrement celles de MM. Nicolle, à Coulomb ; Arsène Lecoq, à Creully; Lebaron, à St. -Gabriel; Pierre Bastard, à Than ; Alexandre Viel, à Rucqueville ; Léon Viel, à Lantheuil ; Baptiste Gost, à Courseulles; Hamelin, à Cairon, chez lesquels nous avons rencontré des animaux du meilleur choix et dans des conditions parfaites ; des habitations propres et saines ; des laiteries plus ou moins spacieuses et d'une excessive propreté ; des cours bien tenues, des fumières abondantes et convenablement entretenues ; des jardins bien cultivés et suffisamment pourvus de légumes ; des récoltes sur pied annonçant devoir être abondantes et de bonne qualité. Partout nous avons trouvé les greniers remplis de graines da colza.
Dans plusieurs fermes la Commission a remarqué des constructions, des innovations d’une grande importance, faites par les propriétaires, et entre autre des écuries et des granges neuves parfaitement établies ; des hangars pour abriter les voitures chargées qui viennent du dehors par les mauvais temps; des fosses ou réservoirs à purin , d'une si grande utilité pour augmenter et bonifier les engrais, etc. ; bien que ces travaux soient l'œuvre des propriétaires, il ne faut pas se dissimuler que le cultivateur intelligent, laborieux et instruit les obtiendra toujours plus facilement que le fermier insouciant et routinier. La Commission est heureuse de pouvoir citer ici un honorable membre de la Société d'Agriculture de Caen, M. Delacour, de St Gabriel, comme, l'un des propriétaires qui ont le plus fait pour améliorer la position de leurs fermiers. Dans l'une de ses fermes, nous avons vu un réservoir à purin construit dans le fond même de la fumière, et destiné à recevoir, au moyen de divers conduits, les urines de tous les animaux de l'exploitation. Une pompe placée au centre de la fumière sert à enlever le purin qu'on emploie, au besoin, pour arroser les fumiers eux- mêmes, ou les herbages. La Commission des Concours avait à s'occuper encore du choix des domestiques et des servantes qui, par leur bonne conduite et l'ancienneté de leurs services, méritaient les récompenses offertes par la Société d'Agriculture. Le nombre des serviteurs des deux sexes qui s'étaient fait inscrire, étant trop considérable pour qu'il fût possible d'accorder des récompenses à tous, la Commission, tout en regrettant de ne pouvoir signaler ces personnes recommandables, a dû faire donner la préférence à celles qui ont servi le plus longtemps les mêmes maîtres, et qui réunissent, d'ailleurs, toutes les conditions de probité et de moralité exigées. M. Abel Vautier , président de la Chambre de commerce de Caen, qui saisit toujours avec empressement les occasions de se rendre utile au pays, ayant déclaré à la Société d'Agriculture que la Chambre de commerce met à sa disposition plusieurs médailles pour être distribuées au concours de Creully, M. le président de la Société, sur les propositions de la Commission, a cru devoir en faire la répartition entre les lauréats duConcours agricole, et les serviteurs les plus méritants par l'ancienneté de leurs services. Voici, Messieurs, les noms des personnes que la Société d'Agriculture et de Commerce a désignées comme devant obtenir des récompenses :
BONNE CULTURE ET BONNE TENUE DE FERME
1er prix. —Une médaille en argent pour M. Nicolle, cultivateur à Coulomb ; une médaille en argent est ajoutée à ce prix par la Chambre de commerce ;
2e Prix. — Une médaille en argent et une seconde médaille en argent donnée par la Chambre de Commerce, à M. Arsène Lecoq, cultivateur à Creully ;
3e Prix. — Une médaille de bronze et une seconde médaille de bronze de la Chambre de commerce, à M. Pierre Bastard, cultivateur à Thaon;
4' Prix. — Une médaille de bronze et une seconde médaille en bronze de la Chambre de commerce, à M. Alexandre Viel, cultivateur à Rucqueville ;
5° Prix. — Une médaille de bronze et une seconde médaille en bronze de la Chambre de commerce, à M. Léon Viel, cultivateur à Lantheuil ; Prix exceptionnel. — Une médaille en argent, à M. Lebaron, de St.-Gabriel, pour son industrie beurrière et une seconde médaille en argent de la Chambre de commerce est ajoutée à ce prix. Des mentions honorables sont accordées : A MM. Baptiste Gost, de Courseulles, et Ha- melin, de Cairon.
RÉCOMPENSES POUR LES BONS SERVICES ET LA MORALITÉ.
Servantes :
RÉCOMPENSES POUR LES BONS SERVICES ET LA MORALITÉ.
Servantes :
1er Prix, 30 fr., une médaille en argent et une seconde médaille en argent de la Chambre de commerce, à Louise Etasse, domestique chez madame veuve Morel, à Than, 27 ans de services ;
2" Prix, 25 fr. , une médaille en bronze et une seconde médaille en bronze de la Chambre de commerce, à Joséphine Tostain, domestique chez M. Duval, à Bény, 26 ans de services ;
3e Prix, 20 fr. et une médaille de bronze de la Chambre de commerce, à Marie Elisabeth, chez M. Marie, à St.- Gabriel, 25 ans de services ;
4e Prix, 20 fr, et une médaille en bronze de la Chambre de commerce, à Agathe Lehéricy, chez madame la marquise de Canisy, à Fontaine- Henry, 23 ans de services ;
Serviteurs :
Serviteurs :
1er Prix, 40 fr., une médaille en argent et une seconde médaille en argent de la Chambre de commerce, à François Millet, chez M. Etienne Adeline, au Fresne-Camilly , 41 ans de services ;
2e Prix, 30 fr., une médaille de bronze et une seconde médaille de bronze de la Chambre de commerce, à Jean-Baptiste Fauvel, chez madame veuve Morel. à Than, 37 ans de services ;
3e Prix;, 25 fr. et une médaille en bronze de la Chambre du commerce, à Gabriel Mancel, chez madame veuve Lébaudy, à Secqueville-en-Bessin, 56 ans de services ;
4e Prix, 20 fr. et une médaille en bronze de la Chambre de commerce, à Laurent-Pierre Romain, chez M Fouchaux père, à Amblie, 36 ans de services ;
5e Prix, \5 fr. et une médaille en bronze de la Chambre de commerce, à Jean-François-Arsène Bazin, chez M. Bâton, à Reviers, 35 ans de services ;
Mentions honorables à François Lemonnier, chez M. Jacques Adeline, au Fresne-Camilly, 51 ans de services, et à Exupère Vaudry, chez M. Hamelin, à Cairon, 50 ans de services. Une médaille en bronze de la Chambre de commerce est ajoutée à chacune de ces dernières récompenses.
CONCOURS DE LABOURAGE.
Mentions honorables à François Lemonnier, chez M. Jacques Adeline, au Fresne-Camilly, 51 ans de services, et à Exupère Vaudry, chez M. Hamelin, à Cairon, 50 ans de services. Une médaille en bronze de la Chambre de commerce est ajoutée à chacune de ces dernières récompenses.
CONCOURS DE LABOURAGE.
Avant de proclamer les noms des lauréats du concours de labourage, nous devons signaler l'excellent choix des chevaux qui ont paru sur le champ du concours, et féliciter, au nom de la Commission, les propriétaires qui ont bien voulu les mettre à la disposition de leurs domestiques. Le jury croit aussi devoir complimenter ces derniers sur la bonne exécution de leur travail.
1erPrix, 70 fr. — A Jean Hépienne, domestique chez M. Poirier, à Grouchy;
2e Prix, 60 fr. —A Jules Marie, chez M. Gadbled, à Lasson;
3e Prix, 40 fr. — A Honoré Lecanu, chez M. Lebaron à St. -Gabriel ;
4e Prix, 30 fr. — A Joseph-Prosper Cussy, chez M. Léon Viel, à Lantheuil ;
5e Prix;, 20 fr. — A Lemaréchal, chez M. Besognet, à Vaux-sur- Seulles ; Mention honorable. — A Eugène Monnier, chez M. Adolphe Lecoq, au Fresne-Camilly.
Après la distribution des récompenses l’on se rendit à la salle du banquet. Les halles avaient reçu cette destination, et les piliers, contre lesquels le blé s'entassait la veille, s'enorgueillissaient des trophées de drapeaux qui semblaient au signe du travail faire succéder le signe du triomphe. Les lauréats auxquels revenaient de droit les honneurs de la journée , venaient mêler leurs rangs à ceux des membres de la Société d'Agriculture et des autres invités parmi lesquels on remarquait M. Abel Vautier, membre du corps législatif, M. Delacour, ancien député, à droite et à gauche de M. de Druval, maire de Creully, ayant pour vis-à-vis, M. Bertrand, président de la Société d'Agriculture et de commerce, M. le vicomted'Osseville, membre du conseil d'arrondissement et M. Lepelletier, juge de paix. A la fin du banquet, M. le président se leva et porta le toast suivant, qui fut accueilli par des applaudissements unanimes : «A M. le maire de Creully, dont l'administration intelligente et ferme est un bienfait cotinuel pour ses 'administrés, qui reconnaissent ses soins par l'estime et l'affection dont ils l'entourent ! Aux habitants de Creully, en retour de la sympathie avec laquelle ils ont accueilli les représentants de la Société d'Agriculture et de Commerce!»M. de Druval répondit: « à la Société d'Agriculture de Caen, toujours si pleine de zèle, pour son utile mission, à son honorable président dont le bienveillant concours ne sortira pas de la mémoire des habitants de Creully ! »
Après la distribution des récompenses l’on se rendit à la salle du banquet. Les halles avaient reçu cette destination, et les piliers, contre lesquels le blé s'entassait la veille, s'enorgueillissaient des trophées de drapeaux qui semblaient au signe du travail faire succéder le signe du triomphe. Les lauréats auxquels revenaient de droit les honneurs de la journée , venaient mêler leurs rangs à ceux des membres de la Société d'Agriculture et des autres invités parmi lesquels on remarquait M. Abel Vautier, membre du corps législatif, M. Delacour, ancien député, à droite et à gauche de M. de Druval, maire de Creully, ayant pour vis-à-vis, M. Bertrand, président de la Société d'Agriculture et de commerce, M. le vicomted'Osseville, membre du conseil d'arrondissement et M. Lepelletier, juge de paix. A la fin du banquet, M. le président se leva et porta le toast suivant, qui fut accueilli par des applaudissements unanimes : «A M. le maire de Creully, dont l'administration intelligente et ferme est un bienfait cotinuel pour ses 'administrés, qui reconnaissent ses soins par l'estime et l'affection dont ils l'entourent ! Aux habitants de Creully, en retour de la sympathie avec laquelle ils ont accueilli les représentants de la Société d'Agriculture et de Commerce!»M. de Druval répondit: « à la Société d'Agriculture de Caen, toujours si pleine de zèle, pour son utile mission, à son honorable président dont le bienveillant concours ne sortira pas de la mémoire des habitants de Creully ! »
M. Morière, rappelant que la Société d'Agriculture est aussi Société de Commerce, et qu'à ce titre toutes les utiles industries sont de son ressort, proclama le canton de Creully comme l'un de ceux où la fabrication de la dentelle est le plus en honneur, où l'on compte un plus grand nombre d'habiles ouvrières. C'est au nom de cette florissante industrie qu'il proposa de porter un toast à M. Violard, dont la fabrique, l'une des plus importantes du département, a son siège à Courseulles ; à M. Violard qui, aux expositions précédentes, a mis sous le jour qui leur appartient les dentelles de Caen ; à ses succès passés, à ses succès futurs ! L'idée était heureuse, elle fut chaleureusement accueillie, et l'on peut dire que dans cette fête rien ne fut oublié. Après les jeux organisés par l’organisation municipale de Creully, une splendide illumination prolongea le jour.Comme pour prêter un charme nouveau à la réunion cantonale, M. Paysant ouvrit son parc à la circulation empressée de la foule. Là nous attendait le château du moyen-âge rajeuni par l'éclat d'une fête moderne. La Société d'Agriculture s'estime heureuse d'avoir été l'occasion et le témoin d'une de ces manifestations où l'esprit public se retrempe, où les rangs sociaux se confondent en une grande famille rapprochée et unie par un immense intérêt commun.
Creully sur Seulles - Juin 1944, le barrage de la Seulles et les murs des propriétés sont détruits - Le film
Au début de ce mois de novembre, je vous présentais des photos de la démolition du barrage de la Seulles extraites d'un film où nous voyons également les murs des propriétés détruits.
Vous trouverez ci-dessous le film de l'Impérial War Museums
Vous trouverez ci-dessous le film de l'Impérial War Museums
Pendant la dernière guerre de 39-45, les allemands avaient construit un barrage en béton au niveau du pont de la Seulles entre Creully et Creullet pour inonder la vallée.
Lors de la libération, en juin 1945, les militaires britanniques de la 50e division (Northumbrian) de la Field Company Royal Engineers détruisirent cet ouvrage.
Juin 1944 - A la sortie de Creully... les chars filmés.
Sous la supervision d'un «policier» motard d'une unité de
contrôle du trafic de la 21e armée, d'un Firefly (variante du Sherman armé d'un
canon de 17 livres) et d'une course ordinaire de Sherman le long d'une route
poussiéreuse à l'extérieur de Creully, en direction de Saint-Gabriel, avant de rejoindre le reste de la ville.
la 11e division blindée récemment débarquée dans sa zone de concentration entre
Lantheuil et Cully.
Le carrefour prés de la coopérative agricole. |
Document: Imperial War Museums
Creully sur Seulles - Appel à la population. Vos souvenirs de la libération de 1944.
1944-2019 ! En juin prochain, le 75e anniversaire du Débarquement sera fêté. La mairie de Creully-sur-Seulles s'associe à l'organisation de cette commémoration.
Les événements qui se sont déroulés à Creully et dans les villages voisins à partir du Débarquement ont fait de ce village le point névralgique de la libération. Mais comment vivait-on à Creully et dans les villages voisins pendant la Seconde Guerre mondiale ? Pour proposer une chronique photo historique, la mairie a besoin de tous.
Les élus lancent donc un appel pour obtenir le prêt de documents de famille et de photos d'époque qui permettront de composer une mosaïque des événements marquants du village et des alentours entre 1939 et 1945, afin de présenter une exposition en juin 2019. Tous les documents papier à envoyer à : Mairie de Creully, "Photos 1939-1945", 7 place Edmond Paillaud, 14480 Creully, seront numérisés et restitués.
Les carrières d'Orival - La pierre de Creully
Depuis quand datent les carrières d'Orival où est extraite la pierre de Creully?
Malheureusement, pas de dates précises mais voici des écrits datés où l'on parle des carrières d'Orival.
Cadastre de 1811 |
Lors de mes recherches, j'ai pu parcourir l'essai historique du Père Godefroy Madeleine sur l'abbaye de Juaye-Mondaye et j'ai pu y découvrir une anecdote sur l'origine de nom "Orival". Permettez-moi de ne pas être tout à fait d'accord avec le père l'Hermite.
Aux Archives Départementales du Calvados nous trouvons une trace des carrières d'Orival en 1485.
Dans un répertoire de sceaux nous pouvons lire qu'en 1227 il était question du moulin d'Orival.
Nous remontons plus loin dans le temps - XIème siècle - en lisant l'extrait ci-dessous d'un mémoire de la Société des Sciences, Arts et Belles lettres de Bayeux de 1891 sur la cathédrale de Bayeux dans sa première forme et jusqu'à sa Dédicace en 1078.
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