Creully sur Seulles - Le kiosque de la place de Creully
Début 1957, seul le socle est encore visible. |
Juin 1944, Creully est libéré. |
Le kiosque côté église. En arrière, la place. |
Jour de fête-Dieu (R.Lemars) |
Sous la neige. (R.Lemars) |
1954 - Des êtres venus d'un autre monde se posèrent à Creully (Creully sur Seulles). Des martiens ?
Ce jeudi matin-là, le temps était très sombre et le ciel constellé d'étoiles ; le jour tardait à se lever. Au fond de sa cour, un habitant de Creully fermait la porte de sa cave, d'où il venait de remplir un seau de charbon pour alimenter son fourneau durant la journée.
Soudain, il fut
surpris par une lumière vive qui semblait provenir du jardin voisin. Il posa
son seau et s'avança sans crainte, mais lentement, vers le portillon du
potager. En effet, une lumière éblouissante brillait au beau milieu du jardin
et ne bougeait pas. Il fit quelques pas lorsque, du sein de la boule
luminescente, une forme métallique avança. Était-ce un Martien ? Depuis
plusieurs semaines, des faits similaires s'étaient déroulés dans le ciel de
Normandie, notamment à Bayeux. Le Bessin serait-il également un sujet d'étude
pour des êtres venant d'ailleurs ?
Notre habitant de Creully n'était pas peureux, mais jusqu'à
un certain point. Il fit marche arrière et rentra chez lui, route de
Tierceville, en oubliant son seau de charbon. Après en avoir informé sa femme,
qui ne le crut pas, il dut partir au travail pour sa matinée. Cependant, à
midi, avant de prendre son déjeuner, il retourna dans son jardin et fut
grandement surpris : à la place de la lumière éblouissante se trouvait un
cercle de cendres. Ainsi, une rumeur se répandit dans le bourg de Creully...
Des Martiens venus d'on ne sait où avaient choisi ce village normand pour
visiter notre monde. Cette nouvelle intrusion martienne fit le tour non
seulement de la localité, mais aussi de la région. Certaines personnes allèrent
même ramasser la précieuse trace de la visite des êtres de Mars en récupérant
les cendres laissées par l'engin mystérieux dans des pots. La presse locale et
la gendarmerie se mirent sur le sentier de la guerre (des étoiles).
(Vision hallucinante),
Avant l’aube naissante,
Atterrit…
A Creully.
D’une soucoupe volante
- Oh! Combien éblouissante !
Il sortit aux bords de la Seulles.
Il semblait dire : « Enfin, seul,
Je te vois, je te tiens ! »
Sans doute ce Martien
Enlever une Belle,
Puis piquer vers le ciel
Pour sa lune de miel ?
Des « témoins » de la scène
(On devine leur gêne !)
Tentèrent, dit-on, de contacter
L’énigmatique étranger.
Mais en une nuée lumineuse,
L’engin mystérieux
Piqua droit vers les cieux…
MORALITE
Sur le trottoir,
Comme au lavoir,
Les langues se délièrent
En de nombreux commentaires.
Oh! Personne n’avait rien vu…
Mais certains avaient en-ten-du… !
En ce bon pays du fromage,
Belles qui rêvaient de mariage,
Si de la Vie vous en avez mar…
Voyez là-haut : « En avant … Mars ! »
Epilogue
La laiterie Paillaud de Creully en 1965 - Des photos
Creully (Creully sur Seulles) - Les salles d'Asile.
La naissance des salles d'asile en France, en 1826, marque le début de l'attention portée à la garde des jeunes enfants. Cette institution veut, dans un premier temps, porter secours aux enfants de la classe populaire, livrés à eux-mêmes lorsque leurs parents travaillent. Cependant, la salle d'asile apporte, malgré elle, une réponse beaucoup plus large et permet aux parents de la classe moyenne de bénéficier d'un système de garde très pratique.
Document d'archives (1860) |
Avec l'arrivée de la gauche républicaine au pouvoir, la salle d'asile est transformée en école maternelle, dès 1881 elle change de nom pour marquer son universalité. Les républicains ont une grande ambition pour l'école des petits, ils veulent confier à l'État la tutelle de l’école maternelle et surtout combattre la mainmise des congrégations religieuses sur les salles d'asiles. Ce combat de la laïcité commence par l'obligation pour les religieuses d'obtenir le certificat d'aptitude à la direction de salles d'asile, et en 1905, elles sont mises hors du champ de l'enseignement public car tous les établissements communaux doivent être confiés à des femmes laïques. L'enseignement privé fonctionnant, sans aucune aide publique, selon ses propres moyens, est relégué à un statut marginal en ce qui concerne l'éducation des jeunes enfants.
Document d'archives (1872) |
Merci à JF Gilles
Creully (Creully sur Seulles) sur la carte du camp de Vaussieux.
Un clic pour l'agrandir... |
La localité de Creully encerclée en rouge |
Juillet 1944 - La station de purification de l'eau de la "Seulles" à Creully - Un film tourné par les troupes anglaises.
La Bicyclette du musée de la radio BBC au château de Creully (Creully sur Seulles)
Creully (Creully sur Seulles) - Les douches municipales de Creully.
Creully (Creully sur Seulles) - La laitière de la laiterie Paillaud avec sa canne à lait.
Le mot « canne » et son ancienne orthographe « channe» datent du Moyen-Age. Ceci explique les différentes orthographes admises pour ce mot.
«Kanne à lait » vient de «Kanna», qui en vieux scandinave signifie « récipient ».
« Canne » est avant tout et surtout un mot normand, qui a voyagé et a fini par être employé à Paris et dans le reste de la France.
La canne à lait est initialement une grosse cruche, comme une grosse bonbonne, faite en grès puis en laiton (moins lourd et moins fragile), utilisées dans les foyers ruraux pour le transport du lait, du lieu de traite, soit le champ, au lieu de stockage ou de transformation du lait.
En plus d’être un contenant de grande capacité très utile, elle servait aussi de mesure. Elle contient en effet ordinairement 6 pots soit l’équivalent de 12 litres de lait. Elle servait ainsi, entre autre, à mesurer la quantité de lait nécessaire lors de la réalisation des fromages.