Creully sur Seulles - Juin 1944, le barrage de la Seulles et les murs des propriétés sont détruits - Le film

Au début de ce mois de novembre, je vous présentais des photos de la démolition du barrage de la Seulles extraites d'un film où nous voyons également les murs des propriétés détruits. 
Vous trouverez ci-dessous le film de l'Impérial War Museums
Pendant la dernière guerre de 39-45, les allemands avaient construit un barrage en béton au niveau du pont de la Seulles entre Creully et Creullet pour inonder la vallée.
Lors de la libération, en juin 1945, les militaires britanniques de la 50e division (Northumbrian) de la Field Company Royal Engineers détruisirent cet ouvrage.
Un film archivé à l'Impérial War Museums (IWM) retrace ce fait.



Juin 1944 - A la sortie de Creully... les chars filmés.

Sous la supervision d'un «policier» motard d'une unité de contrôle du trafic de la 21e armée, d'un Firefly (variante du Sherman armé d'un canon de 17 livres) et d'une course ordinaire de Sherman le long d'une route poussiéreuse à l'extérieur de Creully, en direction de Saint-Gabriel, avant de rejoindre le reste de la ville. la 11e division blindée récemment débarquée dans sa zone de concentration entre Lantheuil et Cully.
Le carrefour prés de la coopérative agricole.
Document: Imperial War Museums

Saint Gabriel-Brécy (Creully sur Seulles) - Le prieuré - La collection Mona

Mona était un éditeur de cartes postales.
Informations sur ce magnifique site architectural: https://www.prieuresaintgabriel.fr/

Les cartes postales, couleur bistre, sont vendues par l'association culturelle du Prieuré Saint Gabriel.


8 septembre 1920 - Le monument aux morts de Creully est terminé.

Ils ont œuvré à la construction du monument aux morts de Creully pour que l'on oublie pas leurs sacrifices.

Hommage aux "poilus" de 14-18 - Creully sur Seulles - Albert Réverend mourut la veille de l'Armistice...

Sur le registre d'état civile de la commune.

Document du registre de matricules

Hommage aux soldats de 14-18. Un habitant de Creully né à Tierceville en a ramené des photos...

Hommage à nos soldats de 14-18 à travers Maurice Le Paulmier  qui est né à Tierceville puis vint habiter à Creully après la guerre. Il était brancardier et ramena des photos du front. Elles  furent déposées aux archives de la Manche; je vous en présente quelques unes. 

Creully sur Seulles - Guerre 14-18 - Ils sont revenus...

Ils sont revenus de la guerre 14 - 18.
Les anciens combattants de Creully et des environs devant la mairie de Creully, sur la place le 27 septembre 1925.

Creully sur Seulles - Appel à la population. Vos souvenirs de la libération de 1944.

1944-2019 ! En juin prochain, le 75e anniversaire du Débarquement sera fêté. La mairie de Creully-sur-Seulles s'associe à l'organisation de cette commémoration.
Les événements qui se sont déroulés à Creully et dans les villages voisins à partir du Débarquement ont fait de ce village le point névralgique de la libération. Mais comment vivait-on à Creully et dans les villages voisins pendant la Seconde Guerre mondiale ? Pour proposer une chronique photo historique, la mairie a besoin de tous.
Les élus lancent donc un appel pour obtenir le prêt de documents de famille et de photos d'époque qui permettront de composer une mosaïque des événements marquants du village et des alentours entre 1939 et 1945, afin de présenter une exposition en juin 2019. Tous les documents papier à envoyer à : Mairie de Creully, "Photos 1939-1945", 7 place Edmond Paillaud, 14480 Creully, seront numérisés et restitués.

Les carrières d'Orival - La pierre de Creully

Depuis quand datent les carrières d'Orival où est extraite la pierre de Creully?
Malheureusement, pas de dates précises mais voici des écrits datés où l'on parle des carrières d'Orival.
Cadastre de 1811
Lors de mes recherches, j'ai pu parcourir l'essai historique du Père Godefroy Madeleine sur l'abbaye de Juaye-Mondaye et j'ai pu y découvrir une anecdote sur l'origine de nom "Orival". Permettez-moi de ne pas être tout à fait d'accord avec le père l'Hermite.
Aux Archives Départementales du Calvados nous trouvons une trace des carrières d'Orival en 1485.

Dans un répertoire de sceaux nous pouvons lire qu'en 1227 il était question du moulin d'Orival.

Nous remontons plus loin dans le temps - XIème siècle - en lisant l'extrait ci-dessous d'un mémoire de la Société des Sciences, Arts et Belles lettres de Bayeux de 1891 sur la cathédrale de Bayeux dans sa première forme et jusqu'à sa Dédicace en 1078.





Les matelots de Creully (Creully sur Seulles) enrollés en 1781 à Brest.


Nous sommes sous le règne de Louis XVI, Une ordonnance dite des Bourbons, du 3 janvier 1779, décide une augmentation de 11.500 hommes, le nombre des matelots classés dans les provinces des Flandres, Picardie, Normandie, Bretagne, Poitou, Aunis, Saintonge, Guyenne, Roussillon, Languedoc, provinces et îles dépen­dantes desdites provinces.

En voici des extraits.

Dans toutes les provinces maritimes du royaume, les ha­bitants des paroisses situées sur le bord de la mer, sujets au service du garde-côte, depuis l’âge de seize ans jusqu’à trente-six, qui ne seront pas classés ou compris dans les com­pagnies de canonniers garde-côtes, fourniront des hommes pour l’entretien et le service des classes.

Le nombre des matelots qui sera fourni par chaque pa­roisse garde-côte, sera et demeurera fixé à la moitié de celui qui aura été fourni pour les compagnies de canonniers ; et ce nombre sera déterminé par le règlement arrêté par le roi, pour fixer le nombre, la division et l’étendue des compagnies de canonniers garde-côtes.           

Le tirage des matelots se fera comme celui des canonniers, par la voie du sort, et de la manière qui est prescrite par les art. 21, 32, 33 et 34 de l’ordonnance concernant les canon­niers garde-côtes, du 13 décembre 1778.

Le service des matelots sera de cinq années consécutives, après lesquelles lesdits matelots seront licenciés, et jouiront pendant dix ans de l’exemption du tirage pour les compagnies de canonniers garde-côtes.

Les hommes qui se présenteront de bonne volonté pour servir cinq ans dans les classes, y seront admis, et le nombre de ceux à faire tirer au sort dans la paroisse de laquelle ils se­ront habitants, sera diminué en proportion. Entend S. M. que lesdits matelots, après qu’ils auront été licenciés, soient exempts pendant quinze ans de tirer au sort pour le service des compagnies de. Canonniers garde-côtes.

Il sera remis par les commissaires des guerres chargés du tirage, aux commissaires des classes employés sur les côtes, un registre qui contiendra le nom, l’âge, le lieu de la nais­sance de chaque matelot, et le nom de la paroisse pour laquelle il servira.

Je vous présente ci-dessous des creullois concernés.
 (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Le parchemin de Robert de Creully.

Imaginez-vous dans la salle de lecture des Archives Départementales du Calvados, vous cherchez des informations sur l'histoire de Creully et vous découvrez un document datant de 766 ans.
Cela m'arriva au mois de mai dernier.
Ce parchemin indique que Robert de Creully donna à l'abbaye d'Aunay, en 1252, vingt sols tournois de rente, à prendre tous les ans en sa foire de Saint-Clair.
Ce Robert de Creully n'était pas Baron car il n'était que le frère puiné de Richard III, Baron de Creully.
Sur la photo ci-dessous, le seau est en partie brisé et illisible.
L’abbaye de Sainte-Marie ou de N. D. d'Aunay  de l'Ordre de Citaux, faisait partie du diocèse de Bayeux. Elle fut fondée, vers l’an 1131 , par Jourdain de Say ( de Sacio ), seigneur normand ; mais la charte de fondation, ainsi que celle de son fils , Gilbert de Say, de l’an 1151, n'existent plus aux archives.

Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Le porche inachevé.

Le manoir seigneurial dit "château de Banville en Villiers", qui se situe au nord de l'église, à sa gauche,  nous offre une porte d’entrée remarquable comme architecture. Les frontons de cette porte, les uns triangulaires, les autres arrondis, ses bossages, ses guichets triangulaires en saillie annoncent bien que sa construction date des premières années du XVIIe siècle (Henri IV).
En s'approchant de cette porte, on remarquera que les frontons triangulaires ne sont pas terminés. On ne sait pas pourquoi les bâtisseurs et sculpteurs n'ont pu terminer leur ouvrage.


L'arrière du porche

1831 - Creully sur Seulles - La construction du futur magasin de Mme Vigor.

Ci-dessous, l'arrêté municipal du premier mars 1831 autorisant Monsieur Lemarchand Michel Isidor (pharmacien) à construire ce bâtiment dans le prolongement de la maison existante entre la place de l'église et celle du marché. 
M. Malassis Paul succéda à M. Lemarchand. Ce bâtiment fut transformé plus tard en forge par M. Michel Doutressoulle, maréchal-ferrand.
M. Durand reprit la forge après M. Doutressoulle.

Puis ce fut Madame Vigor qui ouvrit un magasin de nouveautés.

Creully - les cadrans solaires du château

L'histoire du cadran débute avec celle de l'homme. "Le Soleil est la grande horloge du monde" disait Voltaire.
La première horloge fut une tige plantée dans le sol (tige appelée gnomon, du grec "indicateur"). Il existe un morceau de gnomon datant de 1500 av. J.C.
Les Romains ont multiplié les cadrans solaires et rendent la lecture des heures plus aisées.
Le moyen âge, moins soucieux d'exactitude les a délaissés un peu.
Du 9ème au 14ème siècle les arabes développèrent la science du cadran.
Quant à la Renaissance, elle redécouvrit avec passion, l'Art des Cadrans. Les "pendules" apparaissent sur toutes les façades des châteaux, des palais, des couvents etc...
A l'intérieur des églises, il était possible de lire l'heure sur des cadrans tracés sur le sol, en suivant la marche d'une tâche lumineuse produite par les rayons solaires passant par un trou dans un mur ou un vitrail.
C'est à l'époque de l'essor de l'industrie horlogère, aux 17ème et 18ème siècles que le cadran a sa plus grande expansion. L'engouement devient tel qu'il entraîne la création de cadrans portatifs (cadran de berger par ex.)
Au 19ème siècle, on note un léger ralentissement dans leur réalisation mais ceux qui sont alors construits sont de véritables objets scientifiques.
Au 20ème siècle, on aurait pu croire à leur disparition mais ils continuent de passionner les amateurs d'Art et les amoureux du ciel.

Les cadrans de la façade du château
Texte empreinté à http://www.cadran-solaire.fr

Un dessin témoin de l'hôpital Belge de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)

En pénétrant dans Villiers le Sec, en venant du bourg de Creully, nous apercevons une grande bâtisse en pierres de taille sur notre droite. C’est l’ancien petit séminaire construit en 1824. Avant d’être transformé en maison de retraite pour les anciens combattants français qui fermera ses portes en 2000, il était du début décembre 1916 à décembre 1918 un hôpital belge pour recevoir les blessés de ce pays voisin.

Dans le grenier des communs de cette propriété qui servait de dortoir pour les soldats belges, une cheminée dont le trumeau est enduit de plâtre supporte un dessin fait au charbon de bois qui représente la cathédrale Notre-Dame d’Anvers.
Photo de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
N.D. D'Anvers