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Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Trois militaires belges se noient à Asnelles en juillet 1915.



 
Après la signature de l'armistice, l'hôpital belge de Villiers, installée dans l'ancien séminaire, fut évacuée et les hospitalisés envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende. Le dernier détachement, qui était de 180 hommes, quitta Villiers le Sec le 30 décembre 1918.Pendant la période d'occupation des locaux du Séminaire, il se produisit 27 décès ; vingt-cinq de ces militaires morts au service de leur Patrie, ont été inhumés dans le cimetière de Villiers, un fut rapporté à Bayeux et un autre transporté à Dinard.
Trois militaires du détachement de Sommervieu, qui s'étaient noyés, accidentellement au cours d'une baignade à Asnelles, auraient été inhumés également à Villiers le 24 juillet 1915


Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est

Creully sur Seulles - Le curé de Villiers le Sec et les paroissiens récalcitrants.

Un courrier consulté aux Archives Départementales du Calvados nous montre qu'en 1804  le report de la fête de l'Epiphanie n'a pas satisfait les paroissiens de Villiers le Sec.

De Villiers le Sec le 20 de janvier 1804.

Monsieur,

Je n’entrerai point dans de trop longs détails sur le fait que je suis obligé de vous raconter par la présente lettre : vendredi six janvier il a plu à plusieurs habitants de Villiers le Sec de sonner la cloche après dîner et de chanter des psaumes comme s’il eut été fête. Je les avais prévenus au prône(1) le dimanche précédent que l’épiphanie était transférée au dimanche, et je leur avais lu deux fois le mandement de monsieur l’Evêque et l’indult(2) du pape. J’ai été leur défendre d’agir lorsque j’ai entendu sonner la cloche, et par trois fois ils m’ont résisté et désobéi en entreprenant de faire l’office sans prêtre et de disposer de la cloche à leur gré.

Je vous prie de commander au maire de la paroisse de s’opposer comme il le doit à de pareilles scènes dans la suite. Je leur pardonne le passé ; mais vous voyez le juste désir que j’ai de n’être pas troublé par eux par des entreprises contraires à la religion. J’ai l’honneur d’être avec un vrai respect.

Monsieur,

Votre très humble serviteur, F. le Boucher, desservant de la succursale de Villiers le Sec.

(1) Prône : Instruction chrétienne que le curé ou un vicaire fait tous les dimanches en chaire, à la messe paroissiale.

(2) Indult : Privilège accordé par le Pape à une personne ou à une communauté de personnes, et dérogeant à la règle générale.

Creully sur Seulles - La promesse des paroissiens de Villiers le Sec

Le Chemin de Croix de l’église Saint Laurent

Paru dans la presse locale
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Abbé Georges Juhel était le curé de Villiers-le-Sec, mais également de Bazenville, de Crépon et du Manoir. 

Vers la fin de l’occupation, il passa dans toutes les maisons et fit promettre aux habitants de chacune de ses paroisses, d’ériger un monument religieux, si leur commune était épargnée par la guerre. Ce fut :
-          Une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes, pour Bazenville;
-          Une petite grotte, pour Le Manoir;
-          Un calvaire, pour Crépon;
-          Un Chemin de la Croix dans l’église, pour Villiers-le-Sec.

Leurs vœux furent exhaussés, il n’y eut aucune victime civile sur les trois paroisses..

Ainsi le Chemin de Croix de l'église de Villiers-le-Sec fut érigé comme le prouve le document sous cadre, qui est le procès-verbal autorisant l’érection des stations du Chemin de la Croix dans l’église Saint Laurent de Villiers-le-Sec.

Deux exemplaires furent été signés. Le second exemplaire ci-dessous), fut déposé aux archives diocésaines.


Chaque station du Chemin de la Croix est un simple moulage en plâtre renforcé de filasse, surmonté d’une croix. Aucune inscription atteste de son origine.

Merci à Françoise Khedine et Jean-Marc Le Marois pour leurs infos.

"Aux Feux" à Villiers le Sec ( Creully sur Seulles)

Au mois de janvier 1899, un incendie d’une certaine intensité a éclaté à Villiers le Sec; une grange, un four, trois maisons d’habi­tation et plusieurs bâtiments appartenant à M. James, pharmacien à Caen ; à M. Legorjus boulanger à Vienne en Bessin, près de Bayeux ; à M. G. Hergas, cultivateur à Villiers ; à M. Sachard, demeurant à Bruxelles, enfin à M. L. Masson, jour­nalier à Villiers, ont été détruits. Les pertes s’élèvent à 57.460 fr. Elles sont couvertes partiellement par des assu­rances.

Villiers le Sec

Détail particulier, M. James, l'un des sinistrés devait se faire assurer le lendemain du jour où l'incendie a été allumé. Une enquête se poursuit pour rechercher si l’on est en présence d’un accident ou d’un acte de malveillance. C’est le 2ème incendie depuis 6 mois qui désole ce petit bourg près de Creully. 
Incendie d'août 1898

Creully sur Seulles - Le mystère des lames de parquet de Villiers le Sec.


Non loin de l'église de Villiers le Sec, lchâteau de Banville en Villiers, est le principal fief de la commune. Il est mention en 1371 d'un château fort probablement situé au même emplacement.  Un colombier et une pièce voûtée du logis datent du 15e siècle. le bâtisse actuelle a été  reconstruit pour Pierre Boutin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, nommé bailli de Caen en 1609, seigneur de Banville-en-Villiers de 1595 à sa mort en 1627. 
Dans cet article, je vais m'intéressé à des inscriptions particulières trouvées lors de restaurations dans une des dépendances. Mais avant, voici deux textes visibles dans la cour.
Au-dessus de la porte de la petite grange :
CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621
Au-dessus de la porte de la grande grange :
FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621

Lors de travaux d'aménagement dans l'un des bâtiments, un parquet a été déposé.
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875

L'un des ouvriers remarqua des inscriptions au dos de certaines lames. Christian Bauchet, le propriétaire me les confia ; ainsi commença une nouvelle enquête.

hic labor est (ced?) hic suavit (Ce travail est en douceur ?)
Nous avons travalier mais
nous avons reçut la récompnce
de notre travalle
KCKIKCG4OdqKC
Nous avons travaillé mais nous avons reçu la récompense de notre travail...



Ce parquet a été fait 80 ans avant que d'être posé; il avait été fait pour Courseulles. Vous voyez bien que ça n'était pas pour cette appartement vu qu'il a été posé dans le mois de mai 1829 par Louis Mesnard et Tranquil Mesnard mo...

g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en

Informations sur les menuisiers de Villiers


Revenons sur la liste de caractères que nous apercevons sur les deux bois.

Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.

Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :




Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec

 Les cloches descendues du beffroi de l'église de Villiers le Sec, le lundi 14 mars, comportent des textes; en voici les contenus.

La dernière ligne est le nom du fondeur. L'avant dernière celui du trésorier de la fabrique. La fabrique est  ensemble de personnes (clercs et laïcs) ayant la responsabilité de la collecte et de l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction et entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : église(s), chapelle(s), calvaire(s), argenterie, luminaire(s), ornement(s), etc.

Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec
Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec
Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec


Villiers le Sec (Creully sur Seulles) se souvient des soldats belges de 14-18

Ces pierres tombales, encore dans les ruines de l'ancien petit séminaire de Villiers le Sec (Creully sur Seulles) attendent une hypothétique âme qui passerait en souvenir des belges et français, héros de la guerre de 14-18 , qui y séjournèrent.
L’association "Villiers mon patrimoine" s’est associée avec la municipalité de Creully-sur-Seulles et la Direction Stratégies-Défense des Forces Armées Belges pour financer un pupitre en mémoire des soldats décédés et de la présence belge dans notre commune.
Inauguration samedi 14 avril 2019 à 15h au sein du cimetière de Villiers le Sec


Pourquoi l'église de Villiers le Sec (Creully sur Seulles) est habilitée à bénéficier du Loto du patrimoine?


Dédiée à Saint-Laurent et à Saint-Georges, l’église de Villiers le Sec fut construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, au cours du premier gothique.

Elle fut placée sous le patronage de l'abbaye de Fécamp avant la Révolution. Choeur et clocher construits dans le dernier tiers du 12e siècle, voûte de la tour-lanterne ajoutée en cours de chantier : les colonnettes supportant les retombées des ogives entaillent le décor des grands arcs. Peut-être au 15e siècle : baies du choeur refaites, ou allongées pour d'autres, archivolte en plein-cintre de la porte sud abaissée en arc segmentaire, édification du toit en batière du clocher. Autour de 1760, travaux financés par Olivier d'Amours, seigneur des 2 fiefs de Villiers-le-Sec : reconstruction de la nef, des bas-côtés et probablement de la sacristie,
Le clocher et le choeur ne demandent qu'une chose: s'effondrer.
 Je vous invite à  vous rendre dans l"église pour avoir plus d'informations avec des panneaux réalisés par Jean-Marc Le Marois.
Plus d'infos:

Creully sur Seulles - Août 1969 - Un aprés-midi vache à Villiers le Sec

   Soleil, accent chantant du midi, va­ches landaises, arènes et toreros : voilà un cadre original pour une fête en pays normand.

     C’était dimanche à Villiers-le-Sec où des centaines de spectateurs sont venus assister, sur les gradins d’arènes aménagées au « gala tauromachi­que » organisé par le comité des fêtes.  

     Disons immédiatement que ce fut un plein succès, et que ces nombreux spectateurs venus « se dépayser » et s’amuser à Villiers-le-Sec ne furent pas déçus. L’expérience d’ « In­tervilles », à la télévision a montré s’il en était besoin l’intérêt des nu­méros comprenant la participation de vaches landaises. Avec de telles ac­trices, la réussite est assurée, fut-ce en pays normand où l’on a coutume de voir les représentants de la race bovine beaucoup plus pacifiques.

Le public a en tout cas  beaucoup applaudi les évolutions des toreros du Ganadéro Larrouture, qui rivalisèrent d’adresse et... de rapidité devant les fougueux animaux.

    Non moins souples et courageux furent les amateurs qui osèrent, dans l’arène, faire face aux cornes des peu rassurantes vaches. Et si certains y laissèrent un morceau de pantalon et quelques bosses, les spectateurs ne leur en réservèrent pas moins des applaudissements très nourris.

Numéros comiques et exploits spor­tifs alternèrent durant cet après- midi très réussi, tandis qu'aux alentours manèges et attractions ont retenu un nombreux public.

Le soir un grand bal, avec l’orches­tre des Free’s a terminé cette jour­née landaise à Villiers-le-Sec, dont tous garderont un excellent souvenir.

Article de la Renaissance du Bessin


Creully sur Seulles - Au chevet du Coq de l'église de Villiers le Sec



Le coq de Villiers  le Sec

Pour avoir des infos sur la restauration de l'église de Villiers le Sec: Sauvons notre clocher de Villiers Le Sec | Facebook

Projet de chemin de fer entre Caen et Sommervieu ou Ryes en passant par Creully.

 Au mois de juillet 1910, on parlait d’établir un tramway à vapeur devant relier Caen à Sommervieu en passant par Cairon, le Fresne-Camilly, Creully, Villiers le Sec, le Manoir, Vienne, Esquay sur Seulles et rejoindre à Sommervieu la ligne allant à Baveux. Les plans étaient prêts, le devis fait, les communes avaient voté des sub­ventions, il ne restait plus qu'à trouver un concessionnaire qui veuille bien se charger de l’entreprise.

Si le train était passé à Creully dans la rue de Caen...

Le journal « Le Petit Bayeusain » précisait :

« Malheureuse­ment ce concessionnaire se fait atten­dre et nous craignons fort qu'on ne le trouve pas si le Conseil général s'en­tête à vouloir établir la traction à vapeur sur cette ligne.

En effet, l'établissement d'une ligne de tramway à vapeur nécessite des trois considérables : d'abord un rem­blai, des traverses, un nivellement de certaines côtes, la rectification de la route là où elle présente des tournants trop accentués. De plus les machines à vapeur coûtent un prix élevé et la dépense de charbon est grande. On comprend que dans ces conditions un industriel hésite à se charger de l'entreprise, vu qu'il n'est pas sûr de cou­vrir ses frais étant donné le peu de densité de la population du territoire desservi. En fait, personne ne s'est proposé. »


Ce projet semblait ne pas devoir être mis à exécution, lorsque M. Heuzey, conseiller général du canton de Ryes, convaincu de l'utilité de la ligne en question, a étudié l'affaire sur une tout autre base.

M. Heuzey est arrivé à cette con­clusion que là où un tramway à vapeur n'est pas pratique, vu le coût élevé de son installation et de son entretien, un tramway électrique peut fonction­ner dans des conditions suffisamment rémunératrices pour faire vivre l'en­treprise.

La gare de Sommervieu, comme celle de Ryes existe toujours.

L'installation d'un tramway électri­que, tel que ceux qui relient déjà cer­taines villes à leurs faubourgs, est en effet relativement peu coûteuse. D'abord, les rails sont posés sur la route même, par conséquent on éco­nomise la construction d’un remblai et la pose des traverses. Le tramway électrique peut gravir toutes les côtes, évoluer dans les tournants sans qu'il soit besoin de les modifier comme cela est nécessaire pour le tramway à vapeur. De plus pas besoin de machi­nes coûteuses, chaque voiture étant actionnée directement par l'électricité amenée par le trolley ou fournie par les accumulateurs. Actuellement la production de l'énergie électrique nécessaire à un tramway de ce genre est beaucoup moins onéreuse que le charbon indispensable au tramway à vapeur.


La chute du moulin de Creully.

Peut-être même pourrait-on utiliser, pour produire cette énergie électrique, la force fournie par la chute de la Seulles, à Creully. En outre, avec un tramway électrique composé d'une seule voilure suivie d'un fourgon pour les colis, la compa­gnie concessionnaire peut proportion­ner le nombre des départs à celui des voyageurs et ne pas faire circuler ses voitures à vide.

Dans ces conditions, M. Heuzey comptait soumettre à l'approbation du Conseil général un projet parfaitement étudié établissant une ligne de tramway électrique allant de Caen à Sommervieu.

Il précisait :

« Arrivé à Creully, ce tramway passe­rait par le lieudit « La Tourelle » où il prendrait les voyageurs de Crépon, de là il vient à Villiers, au Manoir, à Vienne, à Esquay, en suivant la route qui va de Villiers à Baveux et corres­pondrait à Sommervieu avec le tram­way à vapeur qui se rend à Baveux. Les habitants de Bazenville pourraient s'en servir en montant à Villiers.

N'oublions pas qu'un tramway élec­trique peut s'arrêter à n'importe quel point de sa route pour prendre des voyageurs, ce que ne peut pas faire un tramway à vapeur dont les arrêts n'ont lieu qu'à certains endroits déter­minés. Nous n'insisterons pas sur futilité d'une telle ligne, tout le monde étant d'accord pour reconnaître les avanta­ges qu'en retireraient les communes situées à sa proximité ».

En 1904, un projet avait été étudié.

La gare St martin de Caen

M. Heuzey, en se faisant le promo­teur de ce nouveau projet, en lui apportant l'appui de ses relations dans le monde industriel, en s'offrant de le faire accepter par le Conseil général du Calvados, aurait, par sa proposition, bien mérité du can­ton de Ryes qui lui devra une pros­périté qui lui fait malheureusement défaut en 1910 comme il le soulignait.

Creully sur Seulles - Le retable de l'église de Villiers le Sec

 Un peu à l'écart de la route de Bayeux à La Délivrande et environ a mi-chemin de ces deux cités de Notre-Dame, l’église Saint-Lau­rent et Saint Georges de Villiers-le-Sec passerait inaperçue si un tertre, qui l'élève, ne la faisait apparaître discrètement à travers les maisons et les arbres.

L''église de Villiers-le-Sec est un édifice que les XIIe et XIIIe siècles, puis le XVIIIe siècle, ont imprégné de leur art respectif. Aux XIIe et XIIIe siècles, revient toute la valeur du monument, par son clocher qui vient d'être rénové.


Je vous présente aujourd'hui l'ensemble homogène du maître-autel, sortant probablement du même atelier que celui de l'église Saint-Pierre à Caen, réalisé peut-être vers 1790 car en 1791 Le Paulmier, peintre doreur à Bayeux, reçoit cinq livres pour avoir visité la contretable.

Retable

Décoration qui encadre les autels d’églises, et qui sert de revêtement aux murs contre lesquels ces autels sont appuyés. Le retable consiste en divers ornements d'architecture religieuse, exécutés en pierre, en marbre, en stuc ou en bois, sculptés, peints, etc. On ap­pelle contre-retable, le fond du retable, c’est- à-dire le lambris dans lequel on enchâsse un tableau ou un bas-relief, et contre lequel sont adossés le tabernacle et les gradins.

Etudions maintenant cet ensemble de l'église de Villiers le Sec.
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Un autel privilégié est un autel où une indulgence plénière pourrait être appliquée en faveur d’une âme particulière au purgatoire par le prêtre célébrant la Sainte Messe chaque fois que la Messe y était célébrée.
C’était une indulgence, au-delà des grâces et des bienfaits qui découlent normalement de la célébration de la messe. Le « privilège » était attaché au lieu, pas à l’autel physique, et le privilège pouvait également être donné à un certain prêtre afin que peu importe où il célébrait une plénière puisse être gagné !
Paul VI a supprimé ces privilèges et d’innombrables autres indulgences en 1967.

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Pilastres corinthiens cannelés et rudentés ; l’entablement est classique, rehaussé des mêmes festons. Et le tout est couronné d’une croix.

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« Jésus au jardin des oliviers »
Du peintre Jacques Noury (1825)

Au centre, un ange debout, tend sa main droite devant lui pour présenter un calice au Christ qu'il accompagne en lui plaçant sa main gauche sur l'épaule. Ce dernier est à genoux, avançant sa main droite vers le calice que lui propose l'ange. A l'arrière-plan, à droite du Christ, les apôtres sont endormis.

Jacques Noury

Au XVIIIe siècle et au début du XIXe, la Normandie a vu émerger un nombre significatif de peintres dont notre province peut légitimement être fière : les Jouvenet, les Restout, Fontenay, Tournières, Lefèvre, Géricault, Raffet, et bien d'autres. Outre ces artistes reconnus pour leur talent et célébrés par la renommée, d'autres moins connus méritent tout autant notre attention, comme Jacques Noury.
Jacques Noury est né à Carpiquet le 15 septembre 1747 et est décédé à Caen le 6 avril 1832, à l'âge de 85 ans. Résidant à Caen, il fut l'élève d'un peintre éminent de la ville, nommé Aubry. Il a également séjourné à Paris où, sous la direction de Ducreux, il a approfondi ses connaissances en peinture. À Caen, il a enseigné le dessin et a participé, à l'âge de 64 ans en 1811, au concours lancé par une circulaire de la mairie de Caen en date du 19 septembre 1810. Ce concours visait à pourvoir au remplacement de M. Fleuriau, conservateur du musée de la ville, qui a été confié au peintre Elouis, plus jeune que lui.
Jacques Noury est décédé discrètement pendant l'épidémie de choléra qui sévissait alors en France et qui allait bientôt toucher la ville de Caen. Cet artiste âgé jouissait d'une certaine notoriété dans la ville à tous égards. Cela ne fait aucun doute au vu des nombreuses œuvres qu'il a réalisées pour divers établissements de Caen, y compris dans les dernières années de sa vie.

Statues présentant Saint Augustin au nord et saint Charles au sud. Elles sont en plâtre et du XIXe siècle (milieu potentiellement ou 2nde moitié).

Saint Laurent

En lieu et place des 2 statues, à l’origine, il devait y avoir les tableaux (saint Laurent et saint Georges) dont des éléments se trouvent encadrés dans l’église.


Saint Georges











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L’autel est orné d’une branche de palme et d’une branche de laurier nouées. La palme est le symbole du martyre, le laurier a plusieurs significations de la gloire à l’apaisement en passant par la liberté. Ensemble et gradins transformés dans les années 1960.

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Le tabernacle est orné d’un ciboire (pièce d’orfèvrerie destinée à conserver les hosties consacrées dans le tabernacle). Ici, on montre sur la porte ce qu’il y a dedans ! Avec au-dessus, des festons de végétaux.

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Portes latérales permettant l’accès à la sacristie.

Sources : Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - Armelle Dalibert - Archives départementales du 14 - Archives de l'évêché.