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Creully sur Seulles en 1883 (Creully, Creullet, Saint Gabriel, Brécy, Fresnay le Crotteur et Villiers le Sec)

C. Hippeau dans son ouvrage, paru en 1883, présentait les villages et hameaux du Calvados. Une occasion de "retourner" dans les localités qui forment maintenant Creully sur Seulles.



Cérémonie en hommage aux soldats belges décédés lors de la Première Guerre mondiale à Villiers le Sec (Creully sur Seulles)

En présence de l'ambassadeur belge François de Kerchove d'Exaerde et de nombreuses personnalités civiles et militaires, Jean-Marc Le Marois a animé, samedi 13 avril 2019 à Villiers-le-Sec Creully sur Seulles) une cérémonie en mémoire des 28 soldats belges décédés pendant la Première Guerre mondiale, lorsque l'ancien séminaire du village, transformé en hôpital, recevait les militaires blessés. 8 218 soldats y ont été hospitalisés.

Photos: "Le Bessin Libre"

Villiers le Sec (Creully sur Seulles) se souvient des soldats belges de 14-18

Ces pierres tombales, encore dans les ruines de l'ancien petit séminaire de Villiers le Sec (Creully sur Seulles) attendent une hypothétique âme qui passerait en souvenir des belges et français, héros de la guerre de 14-18 , qui y séjournèrent.
L’association "Villiers mon patrimoine" s’est associée avec la municipalité de Creully-sur-Seulles et la Direction Stratégies-Défense des Forces Armées Belges pour financer un pupitre en mémoire des soldats décédés et de la présence belge dans notre commune.
Inauguration samedi 14 avril 2019 à 15h au sein du cimetière de Villiers le Sec


Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Quand les "Le Pippre" devinrent "de Tinques".

Le peintre Septime Le Pippre



Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.
S'engageant en 1869 comme capitaine dans le 18e bataillon de Mobiles du Calvados, il fut mortellement blessé le 2 janvier 1871, dans le combat contre les Prussiens aux portes du Mans.
Auteur de pittoresques scènes de la vie rurale, d'évocations historiques, de sujets militaires ou d'illustrations de la vie des classes moyennes, son amusante et nostalgique travail nous donne une synthèse de la vie rurale sous le Second Empire.



Creully sur Seulles - La carte postale représente bien le château de Creullet.



On m'avait signalé une erreur faite par l'éditeur de la carte postale présentant le château de Creullet à Creully sur Seulles. j'ai confirmé que ce n'était pas le bon château.
ERREUR……   
Façade du château de Creullet

Monsieur Augustin de Canchy nous précise:
" Selon toute vraisemblance, il s'agirait bien du Château de Creullet sur la carte postale initiale. En effet, Monsieur de DRUVAL avait entrepris début 1900 de remodeler Creullet qui ne ressemblait pas à ce qu'il est aujourd'hui. 

Pour commencer, la grille d'entrée a été faite sur mesure. Il y avait avant un bâtiment à cet endroit (comme en témoignent les plans cadastraux de 1800). 

L'entrée se faisait avant face à l'aile gauche du bâtiment sur la carte postale (soit au niveau de la route Villiers le Sec --> Tierceville) que l'on retrouve avec son allée de pins (ou retrouve y d'ailleurs les piliers d'entrée initiaux quand on se dirige vers Tierceville en regardant sur la gauche après Villiers le Sec.)

 Sur certaines photos anciennes du village, on peut apercevoir les mêmes pilastres qu'à l'entrée de Creullet entourant un portail blanc au niveau de l'entrée de la laiterie Paillaud. Sachant que le terrain à cet endroit est rattaché à Creullet, s'agit il d'une autre entrée de Creullet ? Ces pilastres ont été détruits. On t-ils été remontés autour de la nouvelle entrée de Creullet ? 

 La porte d'entrée qui se trouve à la gauche du bâtiment correspond à celle qui est maintenant au centre de la façade. Toute la partie qui a été ajoutée présente un matériel bien plus moderne (utilisation de ciment et de parquets alors que la partie ancienne est dallée. On retrouve les murs extérieurs (plus de 1m de large) au niveau de la jonction avec la partie nouvelle.

 Lors de la modification de Creullet, Monsieur de Druval a aussi fait créer la partie arrondie du jardin qui fait face au château de Creully. Initialement, les douves continuaient tout droit avant de faire un coude sur la droite pour terminer dans la Seulles (on retrouve ce tracé sur les plans de 1800). "

Pour illustrer ses propos,  M. de Canchy a réalisé une vidéo explicative des travaux dans laquelle on voit bien qu'il s'agit bien de Creullet.




Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Quand ceux de 14-18 regardent passer ceux de 44..



2018 : c'était le centenaire de la fin de la guerre de 14-18.
2019 : c'est le 75e anniversaire du débarquement de 1944.
Pour ce premier article de 2019, je vais réunir les deux faits à travers un article de Maurice Desjardins, correspondant de guerre des journaux de langue française canadiens.


VILLIERS-LE-SEC, en Norman­die, le 7 Juillet 1944
 L'infinie variété des véhicules de guerre qui débarquent sur les pla­ges normandes et passent avec fra­cas dans l'unique rue de ce petit village demeure, après un mois, une source d'émerveillement pour "les cent vieux Poilus" qui achèvent paisiblement leurs jours au "foyer des Invalides et des anciens soldats".
On les voit assis sur des bancs devant la grille de l'Immeuble et ouvrant des yeux plein d’admiration et de curiosité sur l’intermina­ble caravane motorisée se dirigeant vers les points de rassem­blement en soulevant des nuages de poussière. Ces anciens de "quatorze-dlx-huit" ont revu avec atten­drissement les Tommies et les Ca­nadiens.
Les pères de ces solides gaillards étaient peut-être leurs frères d’ar­mes dans les batailles de la Som­me, de l'Argonne et de la Marne. "Quelle solide jeunesse, quel superbe matériel !" disent-ils en culottant leurs pipes tout en songeant à leur passé.
Avec quelle émotion ces vétérans ont-ils dû assister, le six, aux scè­nes qui suivirent nos débarque­ments. Le concierge, un grand vieillard tout droit qui habite un petit "cagibi" près de la grille d’entrée a "fait" Verdun et d'autres grandes batailles mais n’a jamais assisté à un bombardement comparable à ce­lui du 6 juin dernier. C’était une débâcle de flammes et de fumée, dit-il.  "De la porte de ma bicoque j'ai assisté à tout le spectacle. C'était un roulement et une lueur ininterrompus. Je n’ai jamais vu un barrage de cette violence”. Il ajouta fièrement : "Vous savez. Je suis resté dehors tout le temps et Je n'ai pas eu peur. D'ailleurs nous, les vieux, on n’a jamais peur".
Il y a des "vieux poilus" de Pa­ris, de Reims, de Lille, du Pays Basque et du Midi. Le doyen par­mi ces vieux, un Orléanais de 70 ans, en est à sa troisième guerre.
"Il y a des choses qui frappent l'imagination d'un bambin de sept ans et qu'il n'oublie jamais, me dit- il. Je me souviens clairement des Uhlans à casques pointus faisant résonner leurs bottes sur les pavés d'Orléans."
La vue de tant de machines de guerre a rallumé la flamme belliqueuse dans plusieurs de ces vieux cœurs et au moins deux d’entre eux ont tenté inutilement des démarches auprès des autorités alliées afin de s'engager volontairement dans nos armées en se disant jeune et plein de santé. L’un à cinquante ans et l'autre cinquante-quatre ans.
"Nous en avons assez pour vi­vre dans un foyer à rien faire ; nous voulons participer aussi à la libération de notre pays."
Un vieux chauve, à la mousta­che de Clemenceau, s'approche en brandissant sa canne pour nous dé­clarer : "Vous savez, mes gars, il était grandement temps que vous arriviez. Les boches nous ren­daient la vie de plus en plus mi­sérable et ils faisaient main basse sur les deux-tiers de nos vivres. Franchement nous en étions à nous demander comment nous passe­rions l’hiver."
"Quand les boches étaient ici", continu a-t-il, "nous nous estimions chanceux d'avoir deux repas de viande par semaine mais mainte­nant que vous êtes ici nous en avons presque tous les jours."
Il y a un cantonnement de sol­dats britanniques tout près et les "vieux poilus" font très bon ménage avec les Tommies qui les traitent avec beaucoup de respect et se montrent généreux dans la distri­bution des cigarettes.
Mais parmi les "vieux poilus" il n’y a pas de plus fier que Victor Lelong, un "vrai des vrais" de la Marne qui reçut un éclat d’obus à l'épaule gauche durant le court combat qui se déroula devant le foyer le jour de l'invasion.
Il se trouve maintenant à avoir été blessé dans les deux guerres, ayant reçu une balle dans l'épaule droite en 1918. Ses camarades ne font pas erreur lorsqu'ils disent : "Ah ce Victor, il a bien gagné ces épaulettes".

Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Photos aériennes du 6 juin 1944.


Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Le porche inachevé.

Le manoir seigneurial dit "château de Banville en Villiers", qui se situe au nord de l'église, à sa gauche,  nous offre une porte d’entrée remarquable comme architecture. Les frontons de cette porte, les uns triangulaires, les autres arrondis, ses bossages, ses guichets triangulaires en saillie annoncent bien que sa construction date des premières années du XVIIe siècle (Henri IV).
En s'approchant de cette porte, on remarquera que les frontons triangulaires ne sont pas terminés. On ne sait pas pourquoi les bâtisseurs et sculpteurs n'ont pu terminer leur ouvrage.


L'arrière du porche

Un dessin témoin de l'hôpital Belge de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)

En pénétrant dans Villiers le Sec, en venant du bourg de Creully, nous apercevons une grande bâtisse en pierres de taille sur notre droite. C’est l’ancien petit séminaire construit en 1824. Avant d’être transformé en maison de retraite pour les anciens combattants français qui fermera ses portes en 2000, il était du début décembre 1916 à décembre 1918 un hôpital belge pour recevoir les blessés de ce pays voisin.

Dans le grenier des communs de cette propriété qui servait de dortoir pour les soldats belges, une cheminée dont le trumeau est enduit de plâtre supporte un dessin fait au charbon de bois qui représente la cathédrale Notre-Dame d’Anvers.
Photo de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
N.D. D'Anvers

Creully sur Seulles (Creully, Saint Gabriel-Brécy et Villers le Sec) 1855 - La taxe sur les chiens

Voici le comparatif des taxes sur les chiens votées par les trois conseils municipaux en 1855.
(Un clic sur le document vous permet de l'agrandir)

Creully
Saint Gabriel-Brécy
Villiers le Sec

1914-1918 - Creully sur Seulles, Lantheuil, un arbre (généalogique) belge, nommé Gildemyn, développa une branche.

La construction d'un petit séminaire débute en 1824 à Villiers le Sec. Il accueillera des jeunes se destinant à la prêtrise.
Il fonctionnera jusqu’en 1905, où il doit fermer ses portes, suite à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
La Première Guerre mondiale débute. La Belgique est très vite envahie, poussant vers la France un flot de civils dont un grand nombre vont se réfugier en Normandie, particulièrement dans le Calvados.
C’est ainsi que le 8 décembre 1916, le petit séminaire de Villiers-le-Sec accueille ses premiers blessés convalescents. 8218 soldats belges y seront hospitalisés avant qu’il ne ferme ses portes le 27 décembre 1918.

Un petit chemin qui s’enfonce dans la campagne, longe le mur ouest de l’ancien hôpital. Il est appelé depuis la fin de la Première Guerre mondiale : « Le chemin des veuves ».
Plusieurs femmes de la commune et des environs, dont les époux étaient partis à la guerre et pour certains décédés au combat, venaient dans ce chemin « se consoler » dans les bras des soldats belges convalescents.
Mais des jeunes filles célibataires des environs venaient-elles aussi à Villiers le Sec ?
Un jour, une jeune habitante de Lantheuil, un village au sud de Creully, rencontra un militaire belge nommé Léopold. Ainsi une branche de la famille Gildemyn, belge, se développa dans notre contrée. Un des rameaux, Serge,  devint mon témoin à mon mariage.


Acte de mariage de Léopold Gildemyn et de Clotilde Saint Martin.
L'église de Lantheuil en 1918
Ils firent beaucoup d'enfants… 
Recensement de la population de Lantheuil de 1936

"Aux Feux" à Villiers le Sec ( Creully sur Seulles)

Au mois de janvier 1899, un incendie d’une certaine intensité a éclaté à Villiers le Sec; une grange, un four, trois maisons d’habi­tation et plusieurs bâtiments appartenant à M. James, pharmacien à Caen ; à M. Legorjus boulanger à Vienne en Bessin, près de Bayeux ; à M. G. Hergas, cultivateur à Villiers ; à M. Sachard, demeurant à Bruxelles, enfin à M. L. Masson, jour­nalier à Villiers, ont été détruits. Les pertes s’élèvent à 57.460 fr. Elles sont couvertes partiellement par des assu­rances.

Villiers le Sec

Détail particulier, M. James, l'un des sinistrés devait se faire assurer le lendemain du jour où l'incendie a été allumé. Une enquête se poursuit pour rechercher si l’on est en présence d’un accident ou d’un acte de malveillance. C’est le 2ème incendie depuis 6 mois qui désole ce petit bourg près de Creully. 
Incendie d'août 1898

La violoniste de Villiers-le-sec (Creully-sur-Seulles)

Nous sommes le 5 juillet 1945, Charlotte Coustenoble, âgée de 13 ans, qui a fuit sa commune de Rots, offre aux soldats libérateurs canadiens un air de violon.

Creully sur Seulles - Les gentilés


Une première question est arrivée à Fulbert de Creully: Le nom de la commune nouvelle "Creully sur Seulles" va-t-il amené les habitants des trois localités réunies à porter un nouveau nom?
Le nom des habitants d'une localité est un gentilé.
Gentile, mot latin, qu'on écrit plus souvent "gentilé", en le francisant, exprime le nom que l'on donne aux peuples ou aux individus par rapport aux pays ou aux villes dont ils sont habitants.
Ce sera à la municipalité de Creully sur Seulles de décider s'il est judicieux d'en changer ou de laisser le nom actuel des habitants des communes associées.
Rappelons les gentilés actuels.
Creully
Creullois - Creulloises
Autrefois une personne nait à Creully était un Creullois (Creulloises) mais un habitant se nommait Creullien (creullienne).

Villiers le Sec
Villierains - Villieraines
Il existe d'autres Villiers le Sec dans notre France et nous trouvons des "Villiers le Sécois" et des "Sicovillarois.

Saint Gabriel - Brécy
Saint Gabrielois - Saint Gabrieloises
Quand Brécy n'était pas rattaché à Saint Gabriel les habitants se nommaient "les Brécyliérins et Brécyliérines.
Ces  informations sont piochées sur des sites dont Lescommunes.com.

1914-1918 L'hôpital belge à Villiers-le-Sec (Creully sur Seulles)

Les soldats belges prirent possession du séminaire de Villiers-le-Sec le 11 octobre 1914. Ils y restèrent jusque dans le courant de 1918, époque à laquelle les derniers évacuèrent ces établissements pour aller tenir garnison, les uns à Honfleur, les autres au camp d'Auvours, près Le Mans, d'où ils furent ensuite dirigés au front.
Pendant la période de février 1915 jusqu’à la fin de l'année 1916. de nombreux détachements furent envoyés par les centres d'instruction de Bayeux, de Sommervieu et de Villiers, à Dunkerque, à Calais et sur le front.
Les soldats belges devant le café de Villiers le Sec
A la fin de l'année 1916, l'autorité militaire belge ayant aménagé le séminaire du Villiers, (son ancienne caserne) en hôpital, un service de voitures et d'auto d'ambulance fut organisé pour venir chaque jour apporter à la gare de Bayeux les convalescents et y reprendre les blessés laissés par trains sanitaires.
Le premier malade arriva à Villiers le 8 décembre 1916. De ce jour, jusqu'au 11 novembre 1918, date de la signature de l'armistice, 8 218 militaires belges reçurent des soins dans cet établissement.
Aux grandes offensives d'octobre et de novembre 1918 le nombre des hospitalisés se trouva même porté à 800, dont un grand nombre étaient grièvement blessés.
Pendant l'occupation, les malades opérés furent ordinairement envoyés dans les dépôts de convalescents de Caen et de Portbail (Manche).
Après la signature de l'armistice, l'hôpital de Villiers fut évacué et les hospitalisés
envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement, qui était de
180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.
Pendant la période d’occupation, il se produisit 27 décès ; vingt-cinq de ces militaires morts au service de leur Patrie, ont été inhumés dans le cimetière de Villiers, un fut rapporté à Bayeux et un autre transféré à Dinard.

L'emplacement du café photographié ci-dessus
Merci à Jean-Marc.