Le coq de Villiers le Sec |
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Le coq de Villiers le Sec |
Au mois de juillet 1910, on parlait d’établir un
tramway à vapeur devant relier Caen à Sommervieu en passant par Cairon, le
Fresne-Camilly, Creully, Villiers le Sec, le Manoir, Vienne, Esquay sur Seulles et
rejoindre à Sommervieu la ligne allant à Baveux. Les plans étaient prêts, le
devis fait, les communes avaient voté des subventions, il ne restait plus qu'à
trouver un concessionnaire qui veuille bien se charger de l’entreprise.
Si le train était passé à Creully dans la rue de Caen... |
Le journal « Le Petit Bayeusain » précisait :
En effet, l'établissement d'une ligne de tramway à vapeur nécessite des trois considérables : d'abord un remblai, des traverses, un nivellement de certaines côtes, la rectification de la route là où elle présente des tournants trop accentués. De plus les machines à vapeur coûtent un prix élevé et la dépense de charbon est grande. On comprend que dans ces conditions un industriel hésite à se charger de l'entreprise, vu qu'il n'est pas sûr de couvrir ses frais étant donné le peu de densité de la population du territoire desservi. En fait, personne ne s'est proposé. »
Ce projet semblait ne pas devoir être mis à
exécution, lorsque M. Heuzey, conseiller général du canton de Ryes, convaincu
de l'utilité de la ligne en question, a étudié l'affaire sur une tout autre
base.
M. Heuzey est arrivé à cette conclusion que là
où un tramway à vapeur n'est pas pratique, vu le coût élevé de son installation
et de son entretien, un tramway électrique peut fonctionner dans des
conditions suffisamment rémunératrices pour faire vivre l'entreprise.
La gare de Sommervieu, comme celle de Ryes existe toujours. |
L'installation d'un tramway électrique, tel que ceux qui relient déjà certaines villes à leurs faubourgs, est en effet relativement peu coûteuse. D'abord, les rails sont posés sur la route même, par conséquent on économise la construction d’un remblai et la pose des traverses. Le tramway électrique peut gravir toutes les côtes, évoluer dans les tournants sans qu'il soit besoin de les modifier comme cela est nécessaire pour le tramway à vapeur. De plus pas besoin de machines coûteuses, chaque voiture étant actionnée directement par l'électricité amenée par le trolley ou fournie par les accumulateurs. Actuellement la production de l'énergie électrique nécessaire à un tramway de ce genre est beaucoup moins onéreuse que le charbon indispensable au tramway à vapeur.
La chute du moulin de Creully. |
Dans ces conditions, M. Heuzey comptait
soumettre à l'approbation du Conseil général un projet parfaitement étudié établissant une
ligne de tramway électrique allant de Caen à Sommervieu.
Il précisait :
« Arrivé à Creully, ce tramway passerait
par le lieudit « La Tourelle » où il prendrait les voyageurs de Crépon, de là
il vient à Villiers, au Manoir, à Vienne, à Esquay, en suivant la route qui va
de Villiers à Baveux et correspondrait à Sommervieu avec le tramway à vapeur
qui se rend à Baveux. Les habitants de Bazenville pourraient s'en servir en
montant à Villiers.
N'oublions pas qu'un tramway électrique peut s'arrêter à n'importe quel point de sa route pour prendre des voyageurs, ce que ne peut pas faire un tramway à vapeur dont les arrêts n'ont lieu qu'à certains endroits déterminés. Nous n'insisterons pas sur futilité d'une telle ligne, tout le monde étant d'accord pour reconnaître les avantages qu'en retireraient les communes situées à sa proximité ».
En 1904, un projet avait été étudié. |
La gare St martin de Caen |
M. Heuzey, en se faisant le promoteur de ce
nouveau projet, en lui apportant l'appui de ses relations dans le monde
industriel, en s'offrant de le faire accepter par le Conseil général du
Calvados, aurait, par sa proposition, bien mérité du canton de Ryes qui lui
devra une prospérité qui lui fait malheureusement défaut en 1910 comme il le
soulignait.
Le texte ci-dessus est sans rectifications ortho grammaticales. |
Le 21 novembre 1794, le Comité de Salut-Public décide la création d'un bagne dans la ville qui, depuis 1789, est l'un des arsenaux de la République. Il faudra attendre deux ans et le Directoire pour que le bagne de Lorient ouvre ses portes au château de Tréfaven, le 18 août 1796. À Lorient, les bagnards ne sont pas des détenus de droit commun. Ils sont militaires, condamnés pour insubordination ou ivrognerie, et purgent une peine d'environ cinq ans.
Ce qu'il reste du château Tréfanen |
Son acte de naissance à Villiers le Sec |
Il s'évada le 19 avril 1817, prit la route de Guidel, dans le Morbihan. Des habitants de cette commune bretonne le retrouvèrent deux jours plus tard, mort d'un anévrisme au coeur.
Son acte de décès à Guidel |
Extrait de la revue: La Semaine Catholique de Bayeux et Lisieux".
Les vœux du bien-aimé Pasteur et de la paroisse tout entière sont enfin exaucés : saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, a maintenant son sanctuaire au milieu de nous.
La cérémonie avait été fixée au jour de la fête du patronage de saint Joseph, en mars 1877.
Plusieurs prêtres des environs vinrent en rehausser l’éclat. Le R. P. Bachelot, supérieur du petit séminaire de Villiers, célébra la grand-messe ; il avait pour diacre le R. P. Sauvage, économe, et pour sous-diacre, un élève du séminaire, tous deux enfants de la paroisse. Le R. P. supérieur du séminaire de Sommervieu, et M. le curé de Villiers étaient présents. Après la grand-messe, M. l’abbé Niquet, professeur à Sommervieu, donna le sermon, et, pendant près d’une heure, il captiva l’attention de son auditoire recueilli, en lui rappelant les prérogatives de saint Joseph, les vertus admirables qu’il pratiqua pendant toute sa vie et la protection spéciale qu’il accorde à ceux qui l’invoquent. A l’issue du sermon, le clergé se rendit professionnellement à la chapelle et, pendant ce temps, le chœur chantait un cantique approprié à la circonstance.
Arrivés à la station, M. le supérieur de Villiers et M. le supérieur de Sommervieu procédèrent à la bénédiction, l’un du Tabernacle, l’autre de la statue de saint Joseph.L’autel, artistiquement sculpté par M. Cauvin, élégamment décoré par M. le vicaire de Creully, avait un aspect qui réjouissait le cœur et le portait à s’élever en haut, comme la flamme des nombreuses lumières qu’on y avait disposées.
Riches
et pauvres avaient voulu, du même cœur, contribuer à cette magnifique
décoration ; ils recueilleront les mêmes faveurs. La cérémonie du matin se
termina par le chant du cantique : Notre espérance repose en toi ; Joseph,
sauve la France et garde- lui sa Foi.
1931 |
1946 |
Une bonne nouvelle pour le site remarquable de l'ancien séminaire de Villiers le Sec (Creully sur Seulles.
Article de Ouest-France du 25 octobre 2021)" À l’abandon depuis des années, le Petit Séminaire, gigantesque bâtiment situé en bordure de route, à Villiers-le-Sec, va être investi par le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Jeudi, lors d’un conseil municipal, le maire de Creully-sur-Seulles, Thierry Ozenne, en a informé les membres du conseil municipal.
Nouvellement installé depuis cette année à Caen, le GIGN va utiliser les bâtiments de l’ancienne école ecclésiastique comme centre d’entraînement régional. Christian Carles, conseil en France de Manuel Camino, actuel propriétaire des lieux, confirme : « Nous avons signé une convention de mise à disposition grâcieuse du Petit Séminaire pour une durée d’une année renouvelable. Cet accord comporte une clause de non-dégradation des locaux. »
Thierry Ozenne est rassuré, le lieu livré aux urbex (explorations urbaines) et amateurs de softair sera enfin sécurisé. Par ailleurs, il précise : « Cette occupation par le GIGN m’évitera d’être confronté à la délicate prise d’un arrêté de péril pour le séminaire et cela dans notre intérêt commun. » Une rencontre aura lieu début 2022 avec les nouveaux occupants pour envisager le devenir du site."
Acte de mariage de Léopold Gildemyn et de Clotilde Saint Martin. |
L'église de Lantheuil en 1918 |
Recensement de la population de Lantheuil de 1936 |
Suite à mon article concernant un garde particulier de Villiers le Sec, Bruno Hergas m'a envoyé des informations sur le bâtiment appelé "Hôtel Saint Paul" de ce village.
" Hôtel n'est peut-être pas tout à fait le mot qui convient. En 1903-1904 tout du moins, puisque la maison ne comptait à l'étage que 6 chambres et un cabinet (meublé d'un lit), plus un grenier, et que les locataires de M. Léon Cordonnier (cuisinier à Paris), c'est à dire Jules et Amélie, mes grands-parents (38 et 25 ans à l'époque) avaient déjà 3 enfants, et devaient aussi loger 2 domestiques.
Annonce parue le 2 juin 1883 |