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Cérémonies religieuses d'antan à Villiers le Sec ( Creully sur Seulles )
Les parents de l''aquarelliste Septime Le Pippre ont vendu une maison de campagne pour les pensionnaires du séminaire de Villiers le Sec ( Creully sur Seulles ).
Septime Émeric Marie Le Pippre (13 février 1833 - 2 janvier 1871) était un peintre aquarelliste français qui séjournât à Villiers le Sec où il fut inhumé.
Lui et sa femme décidèrent de vendre e 1851 au Séminaire de Villiers une propriété de Meuvaines, à quelques kilomètres vers la mer pour en faire un lieu de repos et de détente pour les pensionnaires.
Précision de Jean-Marc Lemarois :
Septime Le Pippre n’a jamais été marié, il avait 18 ans lors de la vente. La vente a été faire par ses parents qui effectivement ont possédé cette maison avant de repartir pour Montfort-Lamaury.
Juin 1680 - Meurtre à Creullet (Creully sur Seulles)

On en soupçonne Marin Richard dit La Rivière, qui avait servi le sieur de La Bindelière, et Beauregard, le maire du Manoir ou de Ryes, et un autre.
Informations trouvées dans le rapport de l'archiviste du département sur le service des archives départementales, communales et hospitalières : [exercice 1893-1894]
Creully sur Seulles - Les croquis de Charles-Edouard Lambert (1794-1870).
Charles-Edouard Lambert (1794-1870) a été conservateur de la
bibliothèque de Bayeux et membre de plusieurs sociétés savantes.
Il a sillonné notre région avec des carnets où il reproduisait des détails sur de nombreux monuments normands. Ces carnets se trouvent à la Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art (I.N.H.A.).
En les feuilletant, j'en ai extrait les pages ci-dessous:
Il a sillonné notre région avec des carnets où il reproduisait des détails sur de nombreux monuments normands. Ces carnets se trouvent à la Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art (I.N.H.A.).
En les feuilletant, j'en ai extrait les pages ci-dessous:
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Le château de Creully |
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La chapelle du prieuré de Saint-Gabriel |
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L'église de Villiers-le-Sec |
Chefs-d'oeuvre en péril - Les vitraux de l'ancien séminaire de Villiers le Sec (Creully sur Seulles)
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Plan de la chapelle |
Ensemble de vitraux où figurent: : Léon XIII, Monseigneur Hugonin, Monseigneur Amette, Apparition du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie Alacocque, Apparition du Coeur Sacré de Marie à saint Jean-Eudes, saint Jean Soreth, Pierre Berthelot, Apothéose de saint Louis de Gonzague, Assomption, Apparition de la Vierge à saint Dominique de Guzman, Mariage de la Vierge, Fuite en Egypte, Saint Stanislas Kostka recevant la communion de la main d'un ange, Transverbération du coeur de sainte Thérèse d'Avila, Vie du Christ…
Villiers le Sec ( Creully sur Seulles ) Un véhicule de l'hôpital belge de 1918
Cette
photo avec la date du 20 Août 1918 a t-elle été prise dans les environs de
Villiers le Sec comme l'indique le mot du verso ?
A la fin de l'année 1916, l'autorité militaire belge ayant aménagé le
séminaire du Villiers, (son ancienne caserne) en hôpital, un service de
voitures et d'auto d'ambulance fut organisé pour venir chaque jour apporter à
la gare de Bayeux les convalescents et y reprendre les blessés laissés par
trains sanitaires.
Après la signature de l'armistice, l'hôpital de Villiers fut évacué et les
hospitalisé envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement,
qui était de 180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.
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Doc: Delcampe
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6 juin 1944 - Un avion anglais survole Creully, Villiers le Sec et St Gabriel Brécy (Creully sur Seulles)...
Creully sur Seulles - Le notaire de Creully évoque la libération du village le 6 juin 1944.
Il y a 37ans, les éditions Corlet publiaient l'ouvrage de Jacques Henry
" La Normandie en flammes".
Parmi les chapitres, la
délivrance de Creully est évoquée par Me Maurice Fortier, notaire de la localité. En voici des extraits.
« A l’aube de cette journée mémorable du 6 juin, écrit M. Fortier,
vers 3 h 30, comme tous les riverains de la côte normande, entre Saint-Vaast et
Ouistreham, les habitants de Creully et des communes environnantes, villages
proches des plages désormais célèbres, furent réveillés par le déluge infernal
du « Débarquement allié », depuis si longtemps attendu, mais que nulle
imagination n’avait pu prévoir ce qu’il fut en réalité.
« Ce grandiose événement est resté si profondément gravé dans la
mémoire de tous ceux qui en furent les témoins qu’il leur est aisé de revivre
par la pensée ces jours et ces nuits remplis du tonnerre des bombardements, de
tremblements de terre, de ruines et de cauchemars.
« Avec le recul du temps, nous nous demandons encore comment
Creully, carrefour de routes vers la grande voie Cherbourg-Bayeux-Caen, vers
Tilly-sur-Seulles, Caumont, Villers-Bocage, etc., où la bataille fit bientôt
rage, n’a pas été complètement détruit dès les premières heures des opérations.
« Dès 7 heures, les troupes allemandes cantonnées dans le village
étaient en état d’alerte. Le bruit de leurs bottes et des commandements
gutturaux se faisaient fortement entendre dans les rues. Leur excitation était
à son comble.
« Par bonheur, ces troupes ne disposaient que d'une seule batterie
d’artillerie, dont une pièce fut tout d’abord mise en position de combat au
pied du monument aux Morts, prenant en enfilade la rue d'Arromanches, mais elle
ne tira pas et fut bientôt tractée à la sortie du bourg, route de Saint-Gabriel
à Bayeux.
« Trois autres canons furent mis en batterie au hameau de
Fresnay-Saint-Gabriel, route de Saint-Léger, dans la plaine. Juchés dans les
arbres, les Allemands observaient la progression des troupes alliées et ne
devaient pas tarder à ne plus se faire illusion sur l’importance de cet
“exercice de débarquement” et sur le sort qui les attendait.
« Les manœuvres des troupes allemandes, d'ailleurs relativement
peu nombreuses, paraissaient bien indiquer qu’elles n’avaient pas l’intention
de se battre dans le bourg.
« La population s’attendait avec anxiété à un bombardement par
l'aviation ou l’artillerie. Elle restait prudemment dans les abris et
souhaitait ardemment l’arrivée des Alliés.
« Vers 15 heures, les premiers soldats canadiens de la 3e
division, en l’occurrence ceux du Winnipeg Rifles, firent leur
apparition, précédés de tanks, rue de Tierceville, venant de Courseulles par
Banville, Sainte-Croix, Colombiers-sur- Seulles.
« L’un de ces tanks envoya des obus dans le clocher contre des observateurs,
qui ne s’y trouvaient pas, et y causa quelques dommages sans gravité.
« A peu près dans le même temps, des éléments blindés de la 2e
armée britannique (50e division), débarqués entre Asnelles
(Le Hamel) et Ver-sur-Mer (La Rivière), vers 7 h 30, descendaient de la plaine
de Meuvaines, Crépon, dans la vallée de Creullet (hameau de Creully), suivis de
longues colonnes de soldats aux casques recouverts de branchages, marchant à la
file indienne.
« Quelques tirs arrosèrent la vallée et les abords de Creully,
provoquant des dégâts aux toitures de plusieurs immeubles. Malheureusement, un
éclat d’obus blessa mortellement une dame âgée qui était sortie de son abri,
rue de l’École. Ce fut la seule victime civile de la commune.
« La jonction entre les troupes anglaises — 30e
corps d’armée — et canadiennes s’opéra à Creully même, et dans les environs
immédiats du bourg, entre 17 et 18 heures. »
Dans La campagne de la victoire, le colonel Stacey précise
qu’à 5 heures du soir « le bataillon du Winnipeg Rifles s’était
consolidé dans le village de Creully et ses abords L’auteur ajoute :
« Une troupe de chars de l’Escadron « G » du 1er
hussars, commandée par le lieutenant W.F. Mac Cormick, troupe qui appuyait
le Royal Winnipeg Rifles, aida celui-ci à traverser Creully et continua
tout simplement sa route, franchissant Camilly et poussant jusqu’à la limite
nord de Secqueville-en- Bessin. En route, elle démolit un char de reconnaissance
et infligea des pertes à des groupes de fantassins et M. Mac Cormick fut
cérémonieusement salué par un soldat qui, de toute évidence, ne s’attendait pas
à rencontrer l’ennemi si loin à l’intérieur. Que ces chars de combat aient pu
faire une telle incursion et en revenir démontre combien la résistance était
faible cet après-midi-là sur le front de la 7e brigade.
« La jonction des forces canadiennes et anglaises à Creully
procurait à la tête de pont des zones Juno et Gold un front d'une
vingtaine de kilomètres. »
« A 17 h 30, poursuit M. Fortier, Creully était définitivement
libéré. Trente soldats allemands et polonais, non combattants, qui se
trouvaient encore au château furent alors faits prisonniers sans résistance.
« D’après les déclarations d’un officier anglais, si les Allemands
avaient résisté dans Creully, le bombardement allié se serait produit à 18
heures... Nous l’avons frôlé de près !
« Dans le courant de l’après-midi de ce même jour, un engagement
eut lieu entre la batterie d’artillerie allemande de Fresnay et des tanks
canadiens, dont deux furent endommagés. Il fallut déplorer la mort de trois
soldats qui ont été inhumés au cimetière de Creully, puis transférés, plus
tard, dans le cimetière militaire de Bény-Reviers.
« Ce même après-midi, un tank allemand (Tigre), qui
patrouillait dans le vallon vers Villiers-le-Sec, fut détruit par des chars
d’assaut anglais venant de débarquer.
« Ce fut tout pour le même jour.
« Commença dès lors, venant de divers points de la côte et bientôt
d’Arromanches, l’interminable et extraordinaire défilé des troupes et du
matériel (tanks, véhicules automobiles de toutes sortes, etc.) stabilisé à
quelques kilomètres au sud et à l’est de Creully, en l’attente des batailles de
Caen et de Falaise.
« Jusqu’au 19 juillet, date de la libération définitive de Caen,
Creully fut à l'écoute des bruits monstrueux de la guerre, bombardement par les
avions et l’artillerie, tirs des bateaux de guerre, parmi lesquels, comme nous
l'apprenions avec fierté, ceux des unités de la marine française, le Courbet,
le Georges-Leygues et le Montcalm, dont les obus allaient
labourer les arrières de l’ennemi jusque dans le secteur de Tilly-sur-Seulles.
Combats de chars d’assaut des secteurs de Tilly, Caumont, Villers-Bocage,
Caen, etc.
Le 25 juin de l'an 2, attentat à Villiers le Sec (Creully sur Seulles).
La lecture des délibérations des conseils municipaux me permet de découvrir des faits qui sortent de l'ordinaire.
Nous sommes à Villiers le Sec.

Nous sommes à Villiers le Sec.
Le 25 juin
1793 l’an 2ème de la République Française, à cinq heures du matin se
sont assemblés les maires et officiers municipaux pour constater un attentat
commis sur l’arbre de la Liberté. Depuis quinze jours, on avait commencé à le
peindre et le décorer pour le planter le jour de la St Jean. La pluie est
survenue et nous a obligés de déplacer cette date jusqu’à huit jours. Pendant
la nuit du 24 au 25, la pique a été rompue et le bonnet enlevé, cassé et brisé
dont plusieurs morceaux ont été trouvés en différents endroits de la paroisse
notamment devant la porte de l’église. C’est pourquoi le présent procès-verbal
contenant la vérité dans tous les faits en était dressé pour valoir en tous
lieux et a été signé après lecture ledit jour et au-dessus.

Le trente
juin mil sept cent quatre-vingt-treize, l’an 2 de la République Française une
et indivisible, les maires et officiers municipaux assemblés, s’est présentée
Marie Anne, femme de Denis Jeanne qui a déposé sur le bureau environ sept
heures et douze du soir un des principaux morceaux du bonnet de la Liberté qui
la nuit du 24 au 25 du courant et avait été enlevé de l’arbre, cassé et brisé. Ladite
femme interrogée où elle l’avait trouvé, a répondu que ledit jour en se
promenant sans aucun dessein dans le pré dit la seigneurie où est placé un
colombier appartenant au citoyen Patry, qu’elle avait poussé la porte dudit
colombier qui n’était ni barrée ni fermée à clef, et que la porte ouverte elle
avait aperçu le bonnet de la Liberté, qu’elle avait pris et déposait comme il
est dit ci-dessus. Interrogée si elle
n’avait aucune connaissance soit par ouï-dire soit pour avoir vu des auteurs de
cette méchante action a répondu qu’elle n’avait aucune connaissance et de suite
le procès-verbal a été dressé et signé les jours et an que dessus en séance
publique.
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Image réalisée à partir d'une photo aérienne de François Levalet. |
Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Le lavoir et l'abreuvoir en 1850.
J'ai passé le dernier mercredi de juin aux archives du Calvados pour affiner des recherches. Ainsi je découvris un ancien plan daté de 1850 du lavoir et de l'abreuvoir de Villiers le Sec alimentés par la fontaine Saint Georges.
Bien sûr, je suis allé sur leurs traces comme nous le montrent les deux photos ci-dessous.
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