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CREULLY Mai 1944 trafic de sucre....
Une fromagerie du Bessin était mise au pillage.



Cela durait depuis déjà quelque temps. La police de l'agglomération caennaise n’était pas peu étonnée de constater, par des recoupements, que du sucre était vendu à Caen, semblant provenir de vols, et la police judiciaire de Rouen fut alertée pour enquêter sur cette affaire.
C'est ainsi qu'il y a quelques jours arrivait dans notre ville l'inspecteur Déterville officier de police judiciaire, et son adjoint, l'inspecteur Pierdet.
Tout d'abord, les policiers acquirent la preuve que, de novembre 1942 à juin 1943, environ 3.500 kilos de sucre avaient disparu du magasin entrepôt de le laiterie de M. Paillaud de Creully. Enquêtant sur place, ils suivirent une piste qui les amena rapidement à interroger plusieurs individus susceptibles d'avoir participé à ces vols. Leur intuition était bonne, car ils devaient mettre aussitôt la main au collet de cinq voleurs, les nommés Roger F., 19 ans; Clément G., 23 ans et son frère, R., 20 ans: Louis L., 24 ans, demeurant tous les quatre à Creully; enfin Marcel M., 34 ans, domicilié à Tourville sur Odon. Toute la bande était employée à la maison Paillaud.
Habilement questionnés, ils reconnurent qu'ils avaient agi avec la complicité des nommés Gilbert L., 18ans, et Gilbert J., 23 ans, demeurant, eux aussi, à Creully. Pénétrant de nuit chez M. Paillaud, ils chargeaient sur leur dos des sacs de 100 kg de sucre, et, après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres, ils allaient entreposer leur précieux butin, soit dans un garage leur appartenant et situé route de Lantheuil, à Creully, soit chez M. et Mme L., parents du jeune Gilbert L., commerçants à Creully, dont la bonne foi semble établie .
C'est dans l'un ou l'autre de ces deux endroits que Robert L., 30 ans demeurant 100, boulevard des Alliés, à Caen, venait chercher le sucre en camionnette. D'après les voleurs, il le vendait 10 francs le kilo, mais il semble bien établi que Robert L. l'achetait une soixantaine de francs à son frère Gilbert. Toute la bande se réunissait chez la femme Alphonsine L., 59 ans, débitante à Creully, qui leur servait des consommations à crédit et les poussait ainsi à répéter leurs vols. La complicité de cette commerçante est d'autant plus flagrante qu'elle a également été obligée de reconnaître avoir reçu du sucre dérobé. De même, la femme Charlotte R., 47 ans, restauratrice à Bayeux, sera poursuivie pour en avoir acheté.
Au cours de leurs investigations, MM. Déterville et Pierdet, inculpèrent encore Jean C., 22 ans et Gabriel J., demeurant également à Creully, qui reconnurent avoir de leur côté, eux aussi volé du sucre. Enfin, Marcel L., 28 ans; Albert C., 48 ans et René L., 31 ans ont reconnu avoir dérobé des boîtes de lait. Quatre caisses de cette denrée si rare ont été volées par G. et M., et c'est un nommé Roger G. , 22 ans demeurant à Langrune-sur-Mer, qui les a achetées,
Evidemment, tous ces individus ont été entendus par M. Brossault, juge d'instruction, chargé de l'affaire, et trois d'entre eux, les frères Robert et Gilbert L., principaux instigateurs de ces cambriolages, ainsi que M., ont été écroués à la maison d'arrêt.

Villiers le Sec ( Creully sur Seulles ) Un véhicule de l'hôpital belge de 1918

Cette photo avec la date du 20 Août 1918 a t-elle été prise dans les environs de Villiers le Sec comme l'indique le mot du verso ?


A la fin de l'année 1916, l'autorité militaire belge ayant aménagé le séminaire du Villiers, (son ancienne caserne) en hôpital, un service de voitures et d'auto d'ambulance fut organisé pour venir chaque jour apporter à la gare de Bayeux les convalescents et y reprendre les blessés laissés par trains sanitaires. 


Après la signature de l'armistice, l'hôpital de Villiers fut évacué et les hospitalisé envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement, qui était de 180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.



Doc: Delcampe

https://www.creully.net/2018/09/un-dessin-temoin-de-lhopital-belge-de.htmlhttps://www.creully.net/2018/02/1914-1918-lhopital-belge-villiers-le.htmlhttps://www.creully.net/2019/04/ceremonie-en-hommage-aux-soldats-belges.htmlhttps://www.creully.net/2018/06/villiers-le-sec-creully-sur-seulles.htmlhttps://www.creully.net/2019/04/villiers-le-sec-creully-sur-seulles-se.html
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Creully sur Seulles - 1793 - Quand les biens du chatelain du château de Creully furent brulés.



Les sociétés populaires sont durant la Révolution des éléments aussi importants à la vie quotidienne d'une commune ou d'un canton que le sont actuellement les partis politiques et les associations, dont elles sont les ancêtres. Le fait d'appartenir à une société est pour un citoyen de l'époque un gage de patriotisme et d'adhésion à la politique nationale.
La Société populaire de Creuilly, district de Caen, annonce à la Convention nationale que tous les tableaux et autres objets portant des signes et effigies de féodalité, de royalisme et de tyrannie, qui se trouvaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, ont été brûlés au milieu des applaudissements de tous les citoyens, et que les jeunes citoyens du canton de Creully attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les satellites des despotes. 

Suit la lettre de la Société populaire de Creully 

A la Convention nationale.

« Creully, département du Calvados, district de Caen, le 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.

.«. Depuis longtemps la Société patriotique du bourg de Creully attendait les effets de la lutte qui régnait entre les braves de la Montagne et les lâches de la plaine; elle craignait que le résultat ne fût le bouleversement de tout l'ordre des choses ; elle craignait que le feu de la guerre civile ne se répandît, comme un torrent désastreux, sur toutes les parties de la République; elle craignait de voir couler le sang des patriotes ; elle craignait enfin de voir finir avec leur vie, le règne de la liberté. Que disons-nous !.,. Ils ne devaient pas périr : de fiers montagnards, comme des dieux tutélaires, veillaient sur leur destinée, et en les arrachant du précipice creusé sous leurs pas, nous osons le prédire, les chaînes dont les despotes serrent encore les bras des peuples, seront brisées et serviront à écraser leurs têtes coupables, et à faire disparaître pour jamais tout pouvoir tyrannique. 
« Généreux défenseurs, vous qui avez tiré la France des mains de la tyrannie et de l'esclavage pour la mettre sous le règne de la liberté et de l'égalité, quelle reconnaissance ne vous devons-nous pas ? Quelle reconnaissance ne vous doivent pas tous les hommes ? Oui, citoyens, vous avez bien mérité de l'univers entier.

« Puisque vous seuls êtes vraiment les amis du peuple, que vous "seuls avez la force de le rendre heureux ; frappez, frappez les restes de la tyrannie, de l'aristocratie ; servez-vous de tous les moyens qui sont en votre pouvoir pour écraser, anéantir ceux qui s'y opposeraient, tous les royalistes, les fédéralistes/ tous ceux enfin qui travaillent au rétablissement du trône et à l'asservissement des peuples.

« Citoyens, d'après une demande de notre société et l'arrêté de la municipalité de Creully, une chasse qui était à l'entrée du château fort du bourg, actuellement démantelé, une chasse, emblème du despotisme, a été renversée, brisée et foulée aux pieds. Des portraits de comtes, de marquis, de ducs, de rois, tous les signes et effigies de la féodalité, du royalisme et de la tyrannie qui étaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, tout a été brûlé au pied de l'arbre de la liberté, au son du tambour, de l'air Ça ira, Allons enfants de la Patrie, et de la danse de la carmagnole. Tous les membres de notre société, le conseil général de la commune, lé tribunal de paix et la garde nationale de Creully étaient présents à cette cérémonie.

« Les citoyens de la première réquisition de notre Canton brûlent du feu sacré de la liberté et attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les despotes coalisés; ceux du bourg se sont présentés en cette société et y ont juré de combattre et de verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang, de ne mettre bas les armes que lorsque la République soit vengée des attentats commis envers elle et que son sol soit purgé des royalistes, fédéralistes, muscadins et généralement de tous les ennemis de l'ordre public. Ils sont prêts à partir au premier signal.
Des éléments de mobilier et de décoration furent épargnés.

« Citoyens, contents de votre travail et de votre énergie, notre société vous invite de rester à votre poste jusqu'à ce que la paix soit rétablie. Depuis le règne de la Montagne, chez nous l'aristocratie est aux abois. Encore un dernier effort et elle disparaîtra du globe.

« Bons républicains, vrais sans-culottes.

. « Les président, secrétaires et membres de la société : '

« Gardin, maire ; Legerais, curé de Saint-Gabriel ; Dutruissard, curé de Greully, président ; Monnin, commissaire du canton, juge de paix, ex-président de la société ; Quesnel, secrétaire ; Duval, vicaire, procureur de la commune ; Le Révérend, officier. »

Une tannerie de Creully (Creully sur Seulles) située au bord de la Seulles

Pour la première fois l'on peut situer une tannerie de Creully.
Sur le dessin d'une vue du château, nous pouvons apercevoir des bâtiments sur les bords du bief de la Seulles. Grâce à un outil employé par les tanneurs, un chevalet, nous situons une des tanneries de Creully. (Voir les parties grisées sur l'image ci-dessous)
Une tannerie de Creully (Creully sur Seulles) située au bord de la Seulles
LE TANNEUR
Une tannerie de Creully (Creully sur Seulles) située au bord de la Seulles
Le tanneur est un marchand et artisan, qui prépare les cuirs avec la chaux & le tan. Les bouchers salent les peaux détachées des bêtes avec du sel marin, de l'alun ou du salpêtre, pour empêcher la putréfaction avant l’arrivée chez le tanneur. Le tanneur les lave à l'eau pour éliminer le sang caillé & autres impuretés, puis les pose sur le chevalet, et passe un couteau long à deux manches, sans tranchant, appelé couteau de rivière, pour les peigner.
Les peaux, nettoyées & égouttées, sont alors traitées à la chaux, pour faire tomber le poil ou bourre. Cette opération est effectuée dans des cuves appelées "plains".

Ensuite, pour obtenir des cuirs “plaqués”, utilisables pour les semelles, bottes par les cordonniers, le tanneur procède à un coudrement plus rapide, et pour obtenir des cuirs "en croûte" ou "tannés" à usage plus fin, sellerie, fourreau d'épée, malle, il coudre avec plus de tan et de temps, ce dernier pouvant atteindre 18 mois pour une bonne qualité.
Le coudrement se fait avec du tan, obtenu avec l'écorce du chêne, hachée et moulue sur un moulin à tan.


On verse peu-à-peu & très-doucement le long des bords d’une cuve, de l'eau un peu plus que tiède en assez grande quantité pour échauffer le tout, ensuite on jette pardessus plein une corbeille de tan en poudre ; il faut bien se donner de garde de cesser de remuer les cuirs en tournant, autrement l'eau & le tan pourraient les brûler ; cette opération s'appelle coudrer les cuirs, ou les brasser pour faire lever le grain ; après que les cuirs ont été ainsi tournés dans la cuve pendant une heure ou deux plus ou moins, suivant leur force & la chaleur du coudrement ; on les met dans l'eau froide pendant un jour entier, on les remet ensuite dans la même cuve & dans la même eau qui a servi à les rougir, dans laquelle ils restent huit jours : ce tems expiré on les retire, on les met dans la fosse, & on leur donne seulement trois poudres de tan dont la premiere dure cinq à six semaines, la seconde deux mois, & la troisième environ trois. Tout le reste se pratique de même que pour les cuirs forts.


Ces cuirs ainsi apprêtés, servent encore aux Selliers. Les peaux de veaux reçoivent les mêmes apprêts que ceux des vaches & chevaux qu'on a mis en coudrement, cependant avec cette différence que les premiers doivent être rougis ou tournés dans la cuve plus de temps que les derniers. Quand les cuirs de chevaux, de vaches & de veaux ont été plamés, coudrés & tannés, & qu'on les a fait sécher au sortir de la fosse au tan ; on les appelle cuirs ou peaux en croute, pour les distinguer des cuirs plaqués, qui ne servent uniquement qu'à faire les semelles des souliers & des bottes.
Les peaux de veaux en coudrement servent aux mêmes ouvrages que les cuirs des vaches qui ont eu le même apprêt ; mais elles servent à couvrir les livres, à faire des fourreaux d'épée, des étuis & des gaines à couteaux, lorsqu'elles ont été outre cela passées en alun.
Les peaux de moutons, béliers ou brebis en coudrement qu'on nomme bazannes, servent aussi à couvrir des livres, & les Cordonniers les emploient aux talons des souliers & des bottes pour les couvrir.
Enfin le tanneur passe encore en coudrement & en alun, des peaux de sangliers, de cochons ou de truies ; ces peaux servent à couvrir des tables, des malles & des livres d'église.
Pour obtenir les cuirs les plus fins, il faut ensuite l’intervention du corroyeur.
Les outils du tanneur sont peu nombreux : de grandes tenailles, un couteau, nommé couteau de rivière, qui sert à ébourer ; un autre pour écharner qui diffère peu du premier ; de gros ciseaux, autrement nommés forces ; le chevalet, & la quiosse ou queue.
Puis les peaux de bœufs et de vaches qui servent aux cordonniers pour les empeignes, les semelles des souliers & les bottes, aux selliers pour les selles, & aux bourreliers pour les harnois des chevaux, sont traitées en coudrement c'est à dire trempées dans une solution de noix de galle.

Les cuirs de veaux en coudrement ou à l'alun ; les veaux en coudrement servent aux mêmes usages que les vaches ; ceux qui sont passés en alun servent aux couvertures des livres, &c.
(Encyclopédie de Diderot et d'Alembert )

Creully sur Seulles - La fée électricité a éclairé Creully avec l'aide de la Seulles.

(L'éléctricité en Basse-Normandie. A. Journaux)

Produire de l'énérgie électrique avec la force motrice du site du moulin de Creully. Pourquoi pas?

Une question que se pose le conseil municipal de Creully sur Seulles.

Ce moulin a déjà produit de l'électricité.

Des petits producteurs locaux étaient, également , distributeurs dans un court rayon d’action, en général le bourg. La laiterie  paillaud faisait partie de ceux-ci Ils furent nationalisés à partir de 1946 au profit d’Eléctricilé de France.


Plan du poste de transformation.


 L'existence d'un moulin seigneurial dépendant de la baronnie de Creully est attestée au XVe siècle. Appartenant aux familles de Vierville, puis de Sillans, il est acquis par Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, en 1684. En 1794, le moulin est équipé de trois tournants contenus dans une même cage. Propriété d'Anne-Léon de Montmorency, devenu bien national à la Révolution française, il passe entre les mains de plusieurs propriétaires. Le comte Gabriel de Marguerie le transforme en 1838 en moulin à l'anglaise, que le mécanicien parisien Corrège aurait équipé de six paires de meules offrant une capacité d'écrasement de 80 à 120 hectolitres de froment par 24 heures, expédiés vers la Haute-Normandie. En 1855, propriété d'Adolphe d'Infreville, le moulin compterait neuf paires de meules. Acquis depuis peu par Charles Paysant-Duclos et alors inactif, le moulin de Creully est réglementé par arrêté du 17 août 1861, mis en chômage le 3 août 1864 et démoli quatre ans plus tard. En février 1894, l'entretien du bief et des vannages, qui alimentent les lavoirs de la commune, est cédé à la municipalité. Celle-ci obtient une révision du règlement d'eau le 18 avril 1895. A partir de 1915, le bief est utilisé par Edmond Paillaud, exploitant de la laiterie voisine, qui fait construire un bâtiment pour abriter une turbine et dynamo (détruit). Seul le logement est encore en place.

(Texte de l'inventaire du patrimoine culturel de la Région Normande auquel j'ai collaboré pour le dossier Paillaud de Creully)






1954 - Des êtres venus d'un autre monde se posèrent à Creully (Creully sur Seulles). Des martiens ?



Ce jeudi matin-là, le temps était très sombre et le ciel constellé d'étoiles ; le jour tardait à se lever. Au fond de sa cour, un habitant de Creully fermait la porte de sa cave, d'où il venait de remplir un seau de charbon pour alimenter son fourneau durant la journée. 

Soudain, il fut surpris par une lumière vive qui semblait provenir du jardin voisin. Il posa son seau et s'avança sans crainte, mais lentement, vers le portillon du potager. En effet, une lumière éblouissante brillait au beau milieu du jardin et ne bougeait pas. Il fit quelques pas lorsque, du sein de la boule luminescente, une forme métallique avança. Était-ce un Martien ? Depuis plusieurs semaines, des faits similaires s'étaient déroulés dans le ciel de Normandie, notamment à Bayeux. Le Bessin serait-il également un sujet d'étude pour des êtres venant d'ailleurs ?

Notre habitant de Creully n'était pas peureux, mais jusqu'à un certain point. Il fit marche arrière et rentra chez lui, route de Tierceville, en oubliant son seau de charbon. Après en avoir informé sa femme, qui ne le crut pas, il dut partir au travail pour sa matinée. Cependant, à midi, avant de prendre son déjeuner, il retourna dans son jardin et fut grandement surpris : à la place de la lumière éblouissante se trouvait un cercle de cendres. Ainsi, une rumeur se répandit dans le bourg de Creully... Des Martiens venus d'on ne sait où avaient choisi ce village normand pour visiter notre monde. Cette nouvelle intrusion martienne fit le tour non seulement de la localité, mais aussi de la région. Certaines personnes allèrent même ramasser la précieuse trace de la visite des êtres de Mars en récupérant les cendres laissées par l'engin mystérieux dans des pots. La presse locale et la gendarmerie se mirent sur le sentier de la guerre (des étoiles).















Pour ne point se singulariser, Creully a, paraît-il, reçu la visite d’un « Martien » venu à bord d’une soucoupe volante… Sur cet évènement, un spirituel lecteur a envoyé à un journal de Caen (Liberté) un amusant à-propos que voici :



Un beau matin,
Un bon Martien
(Vision hallucinante),
Avant l’aube naissante,
Atterrit…
A Creully.
D’une soucoupe volante
- Oh! Combien éblouissante !
Il sortit aux bords de la Seulles.
Il semblait dire : « Enfin, seul,
Je te vois, je te tiens ! »
Sans doute ce Martien
Voulait-il, dans sa nacelle,
Enlever une Belle,
Puis piquer vers le ciel
Pour sa lune de miel ?
Des « témoins » de la scène
(On devine leur gêne !)
Tentèrent, dit-on, de contacter
L’énigmatique étranger.
Mais en une nuée lumineuse,
L’engin mystérieux
Piqua droit vers les cieux…
MORALITE
Sur le trottoir,
Comme au lavoir,
Les langues se délièrent
En de nombreux commentaires.
Oh! Personne n’avait rien vu…
Mais certains avaient en-ten-du… !
En ce bon pays du fromage,
Belles qui rêvaient de mariage,
Si de la Vie vous en avez mar…
Voyez là-haut : « En avant … Mars ! »



Epilogue



Creully sur Seulles - Des habitants de Creully en voyages dans les Alpes.

Creully sur Seulles - Des habitants de Creully en voyages dans les Alpes.
Ils sont partis de creully (Année 1950 ou 1951)
creully

creully
Merci à Chantal pour ces photos.

Creully sur Seulles - Quand je rencontrai la Reine d'Angleterre, rue de la Ruette, à Creully.

C'est dimanche 6 février que la reine Elizabeth franchira le cap de 70 ans de règne. C'est en effet le 6 février 1952 que la jeune Elizabeth est devenue, à la mort de son père le roi George VI, la nouvelle souveraine de Grande-Bretagne, Elizabeth II.

Le 2 juin 1953, la cérémonie d'accession au trône de la reine Élisabeth II devient le
premier couronnement royal télédiffusé et radiodiffusé dans le monde entier. Radio-Canada déploie de grands moyens pour couvrir l'événement qu'elle diffusera en première nord-américaine.

J'avais 5 ans quand madame Hurand qui demeurait dans l'ancienne rue de la Ruette à Creully nous invita à venir voir la Reine à la Télé.

Sa maison fut rachetée par la laiterie Paillaud pour la détruire et agrandir l'usine.

Creully sur Seulles - Quand je rencontrai la Reine d'Angleterre, rue de la Ruette, à Creully.
La maison de M et Mme Hurand

a Creully sur Seulles - Quand je rencontrai la Reine d'Angleterre, rue de la Ruette, à Creully.
Cette maison avant sa destruction

e Creully sur Seulles - Quand je rencontrai la Reine d'Angleterre, rue de la Ruette, à Creully.
Elle fut remplacée par un dépôt.


Creully sur Seulles - Années 40, le Noël des enfants de Creully.

A Noêl, la municipalité de Creully et les habitants ont toujours fêté les enfants des écoles comme nous le prouvent les trois invitations et menus des années 40.
1 Creully sur Seulles - Années 40, le Noêl des enfants de Creully.
1941

Le menu ci-dessous appartenait à M. Anne, un des maîtres d'école.

2 Creully sur Seulles - Années 40, le Noêl des enfants de Creully.
1943

1944

Creully - Les Chouans

LES CHOUANS A CREULLY


Le 30 décembre 1795, il était près de minuit, lorsque la maison du citoyen Monin, dans le bourg de Creully, se trouva tout à coup investie par une troupe de chouans» dont une partie était à pied et l'autre à cheval. Ils y pénétrèrent, après avoir escaladé du côté du presbytère les murs du jardin, d'où ils passèrent dans la cour — (actuellement propriété de Mad. Leroulley ) - pendant que quelques-uns d'entre eux bri­saient à coup de hache la porte qui donnait sur la rue.
Le maître de la maison, s'étant présenté le premier à leur vue, ils tirèrent sur lui un coup de feu et le transpercèrent avec leurs sabres et leurs baïonnettes. Il s'écria : « Je suis mort ! » A ces mots, sa mère ne put s'empêcher de dire; « Ah ! Vous m'abîmez mon pauvre fils!» Ce fut sa perte, car bientôt elle subit le même sort, - Monin put encore se traî­ner jusque dans sa chambre, mais les chouans, qui voulaient le tuer, ayant demandé à sa fille un fusil, celle-ci se vit obli­gée de leur en donner un avec lequel son père expirant et couvert de blessures fut achevé sous ses yeux.
Le fils du Juge de Paix, jeune homme de 18 ans, nommé François Le Lubois, fut un instant inculpé. Il avait dit à un tailleur le jour du crime : « Je sais que les chouans viendront à Creully sous peu. » - « Ils sont donc nombreux », avait répondu son interlocuteur. - « Oh ! Oui, il y en a bien un mille dans la contrée ».
Ayant pu fournir un alibi, il fut mis en liberté. L'un des chouans avait été reconnu par la fille de Monin ; c'était le fils aîné d'un meunier d'Amblie ; il se nommait Jean-Baptiste Ameline, et le soir du crime, il portait des moustaches postiches,
Monin avait dénoncé deux déserteurs, il passait pour avoir donné au département la liste des jeunes gens de la pre­mière réquisition : ce fut la cause de sa mort.
Antoine Monin était maire, Commissaire du Directoire exécutif de la commune de Creully. 11 était le fils de Antoine Monin, ancien Bas Officier de Dragons, décédé à l'âge de 64 ans, et dont le corps fut le dernier inhumé, le 14 avril 1787, dans l'ancien cimetière, sur la place de Creully, entre les halles et l'entrée du château.


(Les corps des Monin, reposent dans le cimetière de Creully. Leur sépulture, surmontée d'une pyramide quadrangulaire en granit est située dans la deuxième section (n° 44 du plan). Les plaques autrefois encastrées dans le socle por­tant les noms des Monin et les dates ont disparu.

Creully sur Seulles - Le libérateur de Creully, William Fleming McCormick, est mort.

Un vétéran de la Seconde Guerre mondiale est décédé en ce mois d’octobre 2019. Le Canadien William Fleming McCormick est mort le 5 octobre 2019, à l’âge de 99 ans. 
Je me permet de réédité l'article concernant l'inauguration de se place à Creully (Creully sur Seulles) en 1911.
Les représentants de l'armée canadienne
Le lieutenant Mac Cormick pendant son allocution
René Lemars se rappelle de l'entrée du char canadien dans Creully
Monsieur le Maire de Creully remercie le libérateur

Une partie du public présent
Monsieur Levert, le lieutenant Mac Cormick et René Lemars
Les témoins de Creully se souviennent

Creully sur Seulles - 1888 - Un serrurier de Creully expose ses pentures, ouvrages d'art.

 Le canton de Creully organisa le traditionnel concours agricole du 12 août 1888.

Pour faire connaître son art, M. Adolphe Marie, serrurier à Creully, qui avait pris la succession de son père, Exupère, y exposa quelques-unes des pièces artistiques qui lui ont valu, à l’Exposition industrielle d’Alen­çon, le diplôme d’honneur, la plus haute ré­compense décernée.

Particulièrement apprécié, un spéci­men des pentures romanes qui ornent le portail de l’église de Creully, d’après les plans de M. Ruprick-Robert, architecte des monuments historiques.


En s'approchant des portes de l'église Saint Martin de Creully, on observe les "marques" des deux serruriers, frères, qui réalisèrent des ferrures dans l'atelier situé au début de la rue de Caen, non loin de la place.

Revenons à l'exposition de 1888 ; Adolphe Marie présenta également un spécimen des pentures, même style, qui ornent la porte principale de l’église de Luc-sur-Mer, d’a­près les plans de M. Marie, lui-même récom­pensé à l’Exposition de Caen du 12 septem­bre 1883, par une médaille d'or.
J'ai, dans ma collection de documents sur Creully, l'original des plans des ferrures du Luc sur Mer.

Eglise de Saint Contest, près de Caen
 Trois au­tres spécimens de pentures exécutées pour la porte principale de l'église de St-Contest, monument historique, et pour le grand sé­minaire de Sommervieu furent exposées.