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Notre château de Creully a servi de décor dans une série diffusée sur France 3 Normandie, Anachroniks .

La série "Anachroniks, a été tournée en grande partie à Ornavik, le parc historique "Des Vikings aux Normands", à Hérouville-Saint-Clair. 

Une série fiction historique et humoristique de 4 à 6 min, proposée par France 3 Normandie qui nous transporte au XIe siècle dans notre contrée.




Nous retrouvons le château de Creully dans le troisième épisode.

La grande salle voutée du château de Creully.

Anachroniks - épisode 1 : La Choule

Anachroniks - épisode 2 : Le Drakkar

Anarchoniks - épisode 3 : La Féodalité

Anachroniks - épisode 4 : Les Reliques

1866 - Les lavandières de Meuvaines "papotent" sur l'incendie de Crépon (près de Creully).

 


Jeannette : Dites donc, mes filles, vous avez entendu parler de ce qui s’est passé dimanche soir à Crépon ? Un fichu incendie, qu’y paraît !

Clémence : Oh que oui ! Huit heures à peine sonnaient que déjà la grange du sieur Basley flambait comme une torche. Et lui, c’est pas n’importe qui, hein, c’est le charpentier du village !

Margot : Basley ? Sa grange ? Misère… Et c’est tout ce foin pour le boulanger Lécoiant qu’a pris feu ensuite, non ?

Jeannette : Exactement ! Y paraît qu’y avait pas moins de cinq mille bourrées là-dedans ! De quoi nourrir un four à pain pour un an. Le feu, lui, n’a pas attendu. Ça s’est mis à crépiter et à lécher les murs en un rien de temps !

Clémence : Heureusement qu’y avait pas un souffle de vent ce soir-là. Autrement, tout le village y passait ! Tu sais bien, la grange, elle est en plein cœur du bourg…

Margot : Ah ça, j’te le fais pas dire ! Et les secours ? Ils sont arrivés à temps ?

Jeannette : Oh oui ! Les gendarmes, les pompiers de Creully, et même les pompes de Ver et de Graye sont venues. Ils ont lutté ferme jusqu’à trois heures du matin pour maîtriser la bête.

Clémence : Et les élèves du séminaire de Villiers le Sec, t’en parles ? Ils sont venus en courant, guidés par leurs supérieurs. Des vrais braves, je te jure ! Ils ont formé la chaîne pour amener l’eau, vu qu’elle était pas tout près.

Margot : Eh ben, on les a vus, oui. Avec leurs soutanes retroussées et les seaux à bout de bras. Même M. le curé et M. le maire étaient là, à mouiller la chemise !

Jeannette : Et M. Le Moutier, le notaire ! Toujours à encourager les gens, celui-là. Tout le monde a mis la main à la pâte. Pas un pour se défiler.

Clémence : Au moins, une partie des pertes est assurée, qu’on dit. Mais bon, ça console pas tout, hein.

Margot : On raconte que ce serait dû à une imprudence... Tu parles d’un malheur ! Ce matin, les gens de la justice de Bayeux sont venus voir sur place pour comprendre ce qui s’est vraiment passé.

Jeannette : Faut espérer qu’ils trouvent. Parce qu’un incendie pareil, ça laisse pas que des cendres... ça laisse aussi des soupçons.


Creully - 1924 - Au Palais de justice de Caen: incendiaire ou non?

Jules Lechevrier avait été employé pendant plusieurs mois à la laiterie Paillaud à Creully.

Renvoyé par la direction de cet établissement il essaya quelque temps après, d’être réintégré dans son emploi. Ses démarches demeurèrent infructueuses. Furieux de n’avoir pu obtenir satisfaction, Lechevrier proféra, en sortant du bureau, des menaces exprimées à demi-mot.
On ne s’émut nullement de ses propos.
L’employé vindicatif était cependant bien résolu à se venger de ses anciens maîtres.
Dans la nuit du 21 juillet 1924 dernier, un bâtiment dépendant de la laiterie fut détruit par un incendie et les dégâts s’élevaient à la somme de 70 000 francs.
Le sinistre s’était déclaré dans un grenier à foin, et il était difficile de l’attribuer à une cause accidentelle. L’enquête ouverte par la gendarmerie ne tarda pas à faire connaître la culpabilité de Lechevrier.
Il fut établi que l’accusé avait réussi, à la tombée de la nuit, à s’introduire dans le grenier situé au dessus d’une porcherie.
Lorsque l’un des gardiens, M. Laurent, aperçut les flammes, donna l’alerte, Lechevrier fut rencontré par les époux Amar, à une faible distance de l’immeuble incendié. Il marchait à reculons et suivait des yeux les progrès de l’incendie.
On l’invita à se joindre au personnel pour combattre les ravages du feu. Lechevrier balbutia quelques paroles inintelligibles et s’éloigna rapidement.
Le matin vers cinq heures, poussé par l’une de ces hantises qui ramènent souvent les criminels sur le théâtre de leurs exploits, l’incendiaire rôdait, silencieux, autour de la laiterie.
Aux gendarmes qui l’appréhendèrent, il déclara après bien des réticences, qu’il avait effectivement passé une partie de la nuit dans le grenier à foin d’où étaient parties les premières étincelles.
Il ajouta qu’ayant cherché un endroit pour s’étendre, il avait enflammé une allumette qui, en tombant, mit le feu aux bottes de foin mais que l’incendie était dû à une simple imprudence de sa part.
Dans un nouvel interrogatoire, Lechevrier désigna comme l’auteur probable du sinistre un employé de la laiterie Paillaud.
Malgré les charges accablantes réunies contre lui, l’accusé s’est constamment refusé à faire l’aveu de sa culpabilité.
Lechevrier n’a pas d’antécédents judiciaires et les renseignements recueillis sur son compte ne sont pas défavorables.
Au cours de son interrogatoire, l’accusé maintient son système de défense. Les témoins entendus n’ont apporté aucun fait nouveau.
Après le réquisitoire de Maître Lecoufle et une brillante plaidoirie de Maître Chauveau, le jury rapporte un verdict négatif et la Cour acquitte Lechevrier.
(Le nom de l'accusé a été changé)

C'est certainement dans ce bâtiment que l'incendie se déclara.

La forteresse médiévale de Creully sur Seulles va retrouver son "son & lumières".

C'est avec plaisir que l'on va retrouver l'histoire de Creully et de son château au mois d'août prochain.
Grace aux archives de René Lemars, l'un des fondateurs des premiers spectacle, souvenons-nous des années 1972 et suivantes.
 








1876 - Félicitations aux écoliers du canton de Creully

 Le jeudi 23 novembre 1876, à 2 heures, la plupart des instituteurs et institutrices des cantons de Bourguébus, Creully, Évrecy et Villers-Bocage étaient réunis à Caen, dans la grande salle du pavillon des Sociétés savantes, pour assister à la distribution des récompenses décernées par la Société d’Agriculture et de Commerce de Caen. Ces distinctions étaient attribuées aux enseignants ayant transmis avec le plus de succès à leurs élèves des notions élémentaires d’agriculture et d’horticulture raisonnées, ainsi qu’aux élèves qui en avaient tiré le meilleur profit.






Voici quelques résultats concernant les écoliers du canton de Creully.

Peut-être que vous y trouverez l'un de de vos aïeux.








Creully sur Seulles - 1873 - Projet d'alignement sur les routes départementales


Les archives départementales du Calvados recèlent de véritables trésors. À chacun de mes passages, je prends un plaisir presque secret à les redécouvrir, à en tourner les pages comme on effleure un passé encore vivant, et à en capter l’essence pour mieux la préserver. De ces instants naissent des articles, fruits de mes explorations, que je me réjouis de partager avec vous à travers les pages de mon blog.

Plongons-nous dans des plans datant de 1873 représantant les routes départementales qui traversent Creully sur Seulles en indiquant les modifications d'alignement ( en jaune) à effectuer sur les maisons qui bordent ces routes.
Je vous invite à découvrir chaque route qui traverse Creully à travers une série de vidéos que j’ai conçues comme des promenades guidées. Sur ces images en mouvement, j’ai disposé des photographies des ruelles, des sentes et des passages, tout en y signalant les commerces d’aujourd’hui. Une manière simple et vivante de vous repérer, comme si vous y étiez, marchant à mes côtés.

RUE DE BAYEUX

 RUE DU MARECHAL MONTGOMERY
PLACE E.PAILLAUD
RUE DE CAEN
RUE DE BRETTEVILLE
RUE DE TIERCEVILLE

Le taureau de Creully par les lavandières de Secqueville en Bessin.

 


Retrouvons ces dames au lavoir de Secqueville en Bessin.

Berthe : Ah, Marise, as-tu entendu parler de ce qui s’est passé hier à Creully ?

Marise : Non, quoi donc ? Encore des commérages ?

Berthe : Point du tout ! Un accident, et pas des moindres ! Figure-toi qu’au concours d’animaux organisé par la Société d’agriculture de Caen, un taureau a failli estropier un homme !

Marise : Un taureau ? Sainte Mère ! Mais comment cela est-il arrivé ?

Berthe : Eh bien, les messieurs du jury étaient là, examinant les bêtes comme ils le font chaque année. M. Hornez, un des juges, inspectait la mâchoire d’un taureau pour vérifier son âge. Mais voilà que l’animal, mal retenu par son bouvier, s’énerve tout à coup et se met à ruer comme un diable !

Marise : Grand Dieu ! Et il a blessé quelqu’un ?

Lavoir de Secqueville en Bessin

Berthe : Oh oui ! M. Hornez a eu le bon sens de s’écarter à temps, sinon il était frappé en pleine poitrine. Mais M. le comte d’Osseville, lui, a été jeté à terre comme un vulgaire sac de farine !

Marise : Oh là là, pauvre homme !

Berthe : Et ce n’est pas tout ! M. Jardin a reçu un coup au bras droit, rien de bien grave, mais M. Duquesnel, lui, a été bien malchanceux… la bête lui a rué sur le pied gauche, et il en a été blessé assez sérieusement !

Marise : Ah, les pauvres ! On croit que juger un concours de bêtes, c’est une affaire tranquille, mais voilà bien la preuve du contraire !

Berthe : Tu l’as dit ! Ce n’est pas tout rose, ces histoires-là… Tiens, passe-moi donc ce savon, j’ai encore deux draps à frotter avant de rentrer.

Article sur le même thème Creully sur Seulles - Septembre 1880 - Les jurés du concours agricole face au taureau.

Le premier week-end de printemps 2025, la Seulles disparut puis réapparut deux jours plus tard.

 


Le premier dimanche du printemps, les habitants de Creully et ceux du hameau de Creullet furent témoins d’un phénomène étrange : la Seulles, cette rivière paisible qui serpentait dans la vallée, disparut soudainement. Son cours, d’ordinaire si régulier, s’interrompit brusquement en un point précis de son lit, où un trou s'était formé dans la nuit.


Des habitants de Tierceville, alertés par le silence anormal de la rivière, remontèrent vers l’amont en empruntant les berges. Là où, la veille encore, l’eau clapotait joyeusement, il ne restait qu’un gouffre sombre, avalant la Seulles comme un monstre insatiable. Les villageois s’interrogeaient, certains murmurant qu’un esprit ancien s’était réveillé, d’autres évoquant un phénomène géologique inexplicable.

C'est ici que la Seulles disparut.


Des experts furent appelés, mais ni les géologues ni les hydrologues ne purent donner d’explication immédiate. La rivière s’était tout simplement volatilisée, aspirée sous terre sans laisser de trace.

Puis, deux jours plus tard, alors que le mystère s’épaississait et que certains craignaient de voir la Seulles disparaître à jamais, l’eau revint aussi soudainement qu’elle s’était évaporée. Le gouffre, qui paraissait encore béant la veille, s’était comme refermé sur lui-même. La rivière reprit son cours normal, comme si rien ne s’était jamais passé.

Les habitants restèrent perplexes. Était-ce un caprice de la nature, une faille souterraine qui s’était ouverte puis refermée ? Ou bien une vieille légende locale, oubliée depuis longtemps, venait-elle de leur rappeler qu’il y a bien des siècles, on pouvait quitter la forteresse médiévale de Creully par un souterrain pour rejoindre la grande ferme à l’entrée de Crépon, un village au nord-ouest ? La rivière Seulles avait-elle voulu visiter ce passage secret ?

Quand la laiterie Paillaud de Creully envoyait ses boites de lait en Birmanie.

 La Birmanie a été touchée vendredi par un séisme de magnitude 7,7 qui s'est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, et dont les secousses ont été ressenties jusqu'en Thaïlande. A ce jour on dénombre plus de 1600 morts.

Après la guerre de 39-45, la laiterie PAILLAUD de Creully mettait en boite du lait concentré pour la Birmanie comme nous le prouve l'étiquette ci-dessous.

Collection philippe Vuillemin
Une partie de la laiterie Paillaud .

Creully sur Seulles - Le Père Fouras de Creully

Monsieur Fouras que l'on appelait "le père Fouras" qui a été secrétaire de mairie et un très bon violoniste. Le bureau d'accueil de la mairie était au rez de chaussée de cette tour dès 1946.




les artistes militaires de l'Armée canadienne ont "croqué" Creully et ses environs

Au sein du Musée canadien de la guerre à Ottawa, les collections d'art militaire présentent des aquarelles réalisées par des artistes ayant participé au débarquement de 1944 sur nos côtes.
Je vous en présente quelques-unes réalisées aux alentours de Creully
Creully - Broomfield, Adolphus George

Hôpital de campagne près de Creully - Broomfield, Adolphus George

Convoi routier vers le front à Cully - Broomfield, Adolphus George

Lantheuil - Tente de camouflage - Goranson, capitaine d'aviation Paul Alexander

Lantheuil - Goranson Paul Alexander

Amblie - Bennett, Capitaine John Alfred Everest

Courseulles - Fisher, Capitaine Orville Norman 
Courseulles - Fisher, Capitaine Orville Norman 
Courseulles - Bone, Stephen

Source : musée canadien de la guerre que je remercie de mettre à notre disposition une multitude de documents souvenirs de la guerre 39-45.

Vol à la foire de Creully - 1834 - Paroles de lavandières

 

Paroles de lavandières


Nous sommes en septembre 1834, sur le bord du lavoir de Sainte Croix Grand'tonne


Jeanne : Dis donc, Marguerite, as-tu entendu parler de ce qui est arrivé à la foire de Creully l’autre jour ?

Marguerite : Oh que oui, Jeanne ! Tu parles de Marie Levillain, la femme Bonvoisin ?

Jeanne : Exactement ! Figure-toi qu’elle était chez le sieur Hergaux, en train de faire mine d’examiner ses étoffes...

Marguerite : Hum... Je vois bien le genre, l’air de rien, la main qui traîne...

Jeanne : C’est ça ! D’une main, elle touchait un morceau de tissu, et de l’autre, hop ! Une belle pièce de cotonnade sous le tablier. Ni vue ni connue, elle s’en allait tranquillement !

Marguerite : Mais alors, comment s’est-elle fait prendre ?

Jeanne : Ah ! Les Hergaux, père et fils, avaient l’œil. Ils l’ont arrêtée avant qu’elle ne s’éclipse.

Marguerite : Ah la malheureuse ! Et elle a avoué ?

Jeanne : Pas du tout ! Elle a laissé tomber la pièce, levant les bras au ciel, jurant qu’elle était innocente comme un nouveau-né !

Marguerite : Ah ! Ces histoires, toujours les mêmes... Et la justice, qu’en a-t-elle dit ?

Jeanne : Eh bien, le tribunal n’a pas été dupe, ma chère. Trois mois de prison et les dépens !

Marguerite : Eh bien, elle s’en souviendra ! À trop vouloir jouer les fines, on finit par se brûler les ailes !

Jeanne : Comme tu dis, Marguerite. Allez, frottons, y’a encore du linge à laver !