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Creully sur Seulles - La fête St Clair à Creully en 1965

Juillet 1965 n'a pas démenti cette ré­putationfestive, et de loin à la ronde, on est venu à Creully pour se divertir. Rien ne saurait surprendre dans ce succès puisque les mani­festations étaient organisées sous la houlette de J. Maillot, qui cumule les responsabilités d’ad­joint au maire et de président du Comité des Fêtes.

Les allées et le parc du château ont connu la grande foule. Les forains n’auront pas chômé.

Les organisateurs avalent fait appel cette année au concours de l’alerte S.N.C.F. qui a défilé dans Creully. Dans le cadre de la fête foraine, on avait également orga­nisé les jeux habituels pour les enfants : course en sac, etc... Là aussi, il y avait de l'ambiance.

Signalons que le matin, avant le commencement des réjouis­sances, les autorités réunies au­tour du maire, M. Boissière, M. Fortier, conseiller général, les ad­joints, le Conseil municipal, les sociétés patriotiques  se sont re­cueillies devant le monument aux Morts où une gerbe a été déposée.

L'Alerte SNCF.


Creully sur Seulles - Souvenirs du foyer des anciens combattants de Villiers le Sec.

Le petit séminaire de Villiers le Sec devint une maison de retraite pour anciens combattants.
Partageons des moments de vie de ceux-ci.
Les bâtiments habités de nos jours par le mérule.

Une cérémonie du souvenir dans la cour principale avec les personnalités.

Un "poilu" 
 
Le personnel au service de nos anciens soldats.

Un des directeurs entouré du personnel.

Le sécrétariat.

La cuisine et le chef.

La salle à manger.

Repas un jour de fête nationale.


Réféctoire décoré pour Noël


Les chambres



Les repas, des moments de détente.


Les jardins potagers étaient entretenus par des pensionnaires.

Source: archives départementales du 14

Creully sur Seulles - Le père Barette... mon héros

 Je vais vous parler d’un de mes héros : Pierre Barette mon grand-père paternel.

Il naquit en octobre 1896 à Bernières sur Mer sous le nom de Matelot Pierre Engène Emile. Matelot était le nom de sa mère, Marie augustine, fille mère. 5 ans plus tard, elle épousa Barette Léon qui fit acte de reconnaissance de Pierre. 

Pierre MATELOT devint Pierre BARETTE

Le 19 novembre 1920 il épousa Berthe Arsène à Douvres la Délivrande. A la fin des années 20, il rejoignit l'administration des Postes à Creully comme facteur rural.

 Le facteur rural
Hé­ros parmi ces modestes et si utiles fonc­tionnaires que nous avons rencontrés cent fois peut-être dans nos campagnes, le havresac sur le dos et le bâton à la main, le front baigné de sueur ou les cheveux blanchis par le givre.
Le soleil de mai se lève à peine derrière les carrières d’Orival, la rosée du matin perle encore sur les hautes herbes de la prairie, que déjà le facteur rural quitte la poste sur la place du marché de Creully et se met en route.
Mon grand-père... le facteur
Il marche le front levé, souriant à la nature qui lui promet une belle journée, et mêlant, par moment, sa voix mâle et accentuée au gentil babillage des merles du bois voisin.
Son havresac dont le cuir fut verni autrefois est un sanctuaire dont lui seul à la clef. Malheur à l'imprudent qui ten­terait d'en connaître les secrets, le facteur rural défendrait ce dépôt sacré jusqu'à la dernière goutte de son sang.
Il y a, dans ce fidèle compagnon de sa vie, la joie ou la douleur de vingt vil­lages ; le bonheur ou le malheur de cent familles peut-être.
A côté de ce billet d'amour, voici l'in­fâme lettre anonyme qui va jeter son ve­nin immonde sur une famille honnête, et faire tous ses efforts pour troubler la bonne harmonie qui règne entre tous ses membres.
Sa tournée passait par le pont de Colombiers sur Seulles.

Dans un coin, il y a la lettre char­gée, orgueilleuse comme tous les enrichis de fraîche date, et semblant dédaigner la société de ses sœurs. Sous cette frêle en­veloppe il y a l'aisance pour toute la vie, le facteur rural le sait, et cependant l'i­dée de s'approprier ces valeurs ne lui vient même pas à l'esprit.
Cet homme est l'honnêteté incarnée ; sa mission est toute de confiance, il n'y faillira jamais.
La poste de Creully vers 1915
Chaque famille attend sa venue avec impatience ; plus d'un cœur s'est ému en l'apercevant ; n'est-il pas le messager; de la bonne comme de la mauvaise fortune, si la nouvelle est bonne, il prend part à la joie commune ; si le malheur vous frappe, il vous console et ranime votre courage, il est l'ami de tous ; on n'a pas de secrets pour lui.
Devant la poste dans les années 30.

Mon grand-père est un ancien soldat de notre brave armée. Il a fait les campagnes d’Ardennes, des tranchées, de Verdun, que sais-je ! Il s'est amassé un trésor de souvenirs qui font sa gloire présentement, et qui dans sa vieillesse fera les délices de ses petits-enfants, auxquels il racontera ses actions d'éclat.
Son poste actuel, du reste, a beaucoup d'analogie avec les habitudes du régi­ment.
Comme le soldat, le facteur rural part et revient à heure fixe ; son étape est tracée à l'avance et il ne peut rien chan­ger à son parcours ; malgré les mille sé­ductions qu'offrent les villages, les jours de fête: le bal sous l'orme, les jeux sur la place ou devant l'église, le dîner qui se donne dans les fermes normandes lorsque les moissons sont rentrées, tout cela le laisse indifférent ; il reste sourd à toutes les invitations, il part où son devoir l'appelle. Permettez-moi d’avoir menti car il n’était pas sourd au tintement des verres de vin ou de gros bère.
Mon père à la gauche de mon grand-père
Quand vient l'hiver, avec ses jours si courts, quand la bise glacée souffle au- dehors, et que chacun se rapproche du foyer brûlant, le pauvre facteur rural, lui, est au milieu des champs dépouillés ou caché sous un manteau de neige, cherchant avec peine le sentier perdu, et regardant avec effroi la nuit qui s'ap­proche.
Je pense à ma grand-mère et à ses enfants : Lucien, mon père, Maurice et Yvette qui l'attendent au logis et dont il est l'unique soutien.
Pierre, mon grand-père facteur rural était un sage.

Le jour de son départ en retraite.



Creully sur Seulles - Le comité des fêtes de Creully.

 A Creully, comme dans de nombreuses localités, grâce aux bénévoles, le comité des fêtes anime la vie communale.
Voici quelques souvenirs de ses activités.
Souvenirs des bals organisés dans les salles du château.
Arbre de Noêl

Défilé de la fête "saint Clair"

Réunion de programmation des manifestations futures ( Ici avec le président Guy Marie).

Concours de belote.

Election de miss Creully. (1983).

La miss de 1975

Sur la fête saint Clair.

Travail en réunion sur les programmes annuels.

Réunion d'élection du bureau.




Creully sur Seulles - Concert sur le kiosque en juin 1944

 Devant une foule de villageois, les musiciens de la fanfare militaire de la 3e Division canadienne ont donné un concert au centre de Creully le 27 juin 1944.




Les civils dont M. Lemars, le peintre, et M. pelcat, le garde-champêtre, applaudissent les musiciens.
Documents : IWM

Creully sur Seulles - M. Le Jolivet, maréchal-ferrant

M. Le Jolivet, maréchal-ferrant, avait son atelier dans la grange aux dîmes rue de Bayeux.


En juin 1944, les canadients du Royal Winnipeg Rifles quittent en side-car la forge.


Décembre 1834 - Meurtre à Saint-Gabriel. (Creully sur Seulles)

 

En ce mois glacé de décembre 1834, le 28, l’ombre sinistre d’une vengeance semblait planer sur la petite commune de Saint-Gabriel, près de Creully. Ce fut là qu’un crime effroyable secoua la quiétude des habitants. Poulain, un homme que l’on connaissait sous le nom de Delaunay, s'était retiré tôt ce soir-là, comme à son habitude, lorsque vers huit heures, un bruit indistinct troubla le silence de la nuit. Sa femme, alertée, crut percevoir des sons étranges provenant de la porte.


Inquiet mais déterminé, Poulain se leva, le cœur lourd d’un pressentiment étrange, et se dirigea vers l’entrée pour vérifier si tout était en ordre. Ne voyant rien d’anormal, il s’aventura de quelques pas dans l’obscurité de sa cour, cherchant à percer le mystère du bruit. Soudain, un coup de feu éclata dans l'air froid, résonnant comme un cri de mort.

L'assassin passa-il non loin de l'église de la petite localité?



Terrifiée, Madame Delaunay descendit précipitamment pour découvrir l’horrible vérité. Son mari gisait au sol, sans vie, frappé par une main invisible. Aux abords de la maison, ses cris perçants déchirèrent le silence de la campagne, et bientôt, les voisins accoururent, alertés par l’horreur du drame.

L’autopsie révéla une scène encore plus macabre : quarante-six grains de plomb s’étaient logés dans la poitrine du malheureux, certains assez gros pour avoir agi comme des balles. Autour de son corps inerte, vingt-sept autres grains furent retrouvés, marquant la brutalité de cet acte ignoble. Le village, autrefois paisible, ne serait plus jamais tout à fait le même, hanté par cette vengeance mystérieuse et inexorable.

Acte de décès de Jean-Baptiste Poulain