![]() |
Pierre Bansard serait à droite sur cette photo. |
![]() |
Son acte de naissance à Saint Gabriel. |
![]() |
Une partie du carré des missionnaires dans le cimetière de Tranquebar. |
![]() |
Pierre Bansard serait à droite sur cette photo. |
![]() |
Son acte de naissance à Saint Gabriel. |
![]() |
Une partie du carré des missionnaires dans le cimetière de Tranquebar. |
![]() |
Louis Victor Gesta |
Cadet Rousselle aurait été à la fois un personnage réel et une figure devenue légendaire grâce à une chanson satirique très populaire à la fin du XVIIIᵉ siècle.
Certins disent qu'en 1792, un poète chansonnier, Gaspard de Chenu, composa une chanson moqueuse sur ce personnage haut en couleur : Cadet Rousselle a trois maisons, Cadet Rousselle a trois maisons…
Une question se pose : à en lire le troisième couplet, Cadet Rousselle (ou l'auteur) est-il venu dans notre contrée ?
1. Cadet
Rousselle a trois maisons (bis)
Qui n'ont ni poutres ni chevrons : (bis)
C'est pour loger les hirondelles ;
Que direz-vous d'Cadet Rousselle ?
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
2. Cadet
Rousselle a trois habits, (bis)
Deux jaunes, l'autre en papier gris. (bis)
Il met celui-là quand il gèle,
Ou quand il pleut ou quand il grêle.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
3. Cadet
Rousselle a trois beaux yeux, (bis)
L'un regarde à Caen, l'autre à Bayeux, (bis)
Comme il n'a pas la vue bien nette,
Le troisième, c'est sa lorgnette.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
4. Cadet
Rousselle a une épée, (bis)
Très longue mais toute rouillée. (bis)
On dit qu'elle n'est ni bonne ni belle,
C'est pour faire peur aux hirondelles.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
5. Cadet
Rousselle s'est fait acteur, (bis)
Comme Chénier s'est fait auteur. (bis)
Au café quand il joue son rôle,
Les aveugles le trouvent drôle.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
6. Cadet
Rousselle ne mourra pas, (bis)
Car avant de sauter le pas, (bis)
On dit qu'il apprend l'orthographe,
Pour faire lui-même son épitaphe.
Ah ! Ah ! Ah ! oui vraiment, Cadet Rousselle est bon enfant !
![]() |
L'Intransigeant du 28 janvier 1913 |
![]() |
Le porche du château vers 1913 |
Au mois de juillet 1910, on parlait d’établir un
tramway à vapeur devant relier Caen à Sommervieu en passant par Cairon, le
Fresne-Camilly, Creully, Villiers le Sec, le Manoir, Vienne, Esquay sur Seulles et
rejoindre à Sommervieu la ligne allant à Baveux. Les plans étaient prêts, le
devis fait, les communes avaient voté des subventions, il ne restait plus qu'à
trouver un concessionnaire qui veuille bien se charger de l’entreprise.
![]() |
Si le train était passé à Creully dans la rue de Caen... |
Le journal « Le Petit Bayeusain » précisait :
En effet, l'établissement d'une ligne de tramway à vapeur nécessite des trois considérables : d'abord un remblai, des traverses, un nivellement de certaines côtes, la rectification de la route là où elle présente des tournants trop accentués. De plus les machines à vapeur coûtent un prix élevé et la dépense de charbon est grande. On comprend que dans ces conditions un industriel hésite à se charger de l'entreprise, vu qu'il n'est pas sûr de couvrir ses frais étant donné le peu de densité de la population du territoire desservi. En fait, personne ne s'est proposé. »
Ce projet semblait ne pas devoir être mis à
exécution, lorsque M. Heuzey, conseiller général du canton de Ryes, convaincu
de l'utilité de la ligne en question, a étudié l'affaire sur une tout autre
base.
M. Heuzey est arrivé à cette conclusion que là
où un tramway à vapeur n'est pas pratique, vu le coût élevé de son installation
et de son entretien, un tramway électrique peut fonctionner dans des
conditions suffisamment rémunératrices pour faire vivre l'entreprise.
![]() |
La gare de Sommervieu, comme celle de Ryes existe toujours. |
L'installation d'un tramway électrique, tel que ceux qui relient déjà certaines villes à leurs faubourgs, est en effet relativement peu coûteuse. D'abord, les rails sont posés sur la route même, par conséquent on économise la construction d’un remblai et la pose des traverses. Le tramway électrique peut gravir toutes les côtes, évoluer dans les tournants sans qu'il soit besoin de les modifier comme cela est nécessaire pour le tramway à vapeur. De plus pas besoin de machines coûteuses, chaque voiture étant actionnée directement par l'électricité amenée par le trolley ou fournie par les accumulateurs. Actuellement la production de l'énergie électrique nécessaire à un tramway de ce genre est beaucoup moins onéreuse que le charbon indispensable au tramway à vapeur.
![]() |
La chute du moulin de Creully. |
Dans ces conditions, M. Heuzey comptait
soumettre à l'approbation du Conseil général un projet parfaitement étudié établissant une
ligne de tramway électrique allant de Caen à Sommervieu.
Il précisait :
« Arrivé à Creully, ce tramway passerait
par le lieudit « La Tourelle » où il prendrait les voyageurs de Crépon, de là
il vient à Villiers, au Manoir, à Vienne, à Esquay, en suivant la route qui va
de Villiers à Baveux et correspondrait à Sommervieu avec le tramway à vapeur
qui se rend à Baveux. Les habitants de Bazenville pourraient s'en servir en
montant à Villiers.
N'oublions pas qu'un tramway électrique peut s'arrêter à n'importe quel point de sa route pour prendre des voyageurs, ce que ne peut pas faire un tramway à vapeur dont les arrêts n'ont lieu qu'à certains endroits déterminés. Nous n'insisterons pas sur futilité d'une telle ligne, tout le monde étant d'accord pour reconnaître les avantages qu'en retireraient les communes situées à sa proximité ».
![]() |
En 1904, un projet avait été étudié. |
![]() |
La gare St martin de Caen |
M. Heuzey, en se faisant le promoteur de ce
nouveau projet, en lui apportant l'appui de ses relations dans le monde
industriel, en s'offrant de le faire accepter par le Conseil général du
Calvados, aurait, par sa proposition, bien mérité du canton de Ryes qui lui
devra une prospérité qui lui fait malheureusement défaut en 1910 comme il le
soulignait.
Elle appréciait notre localité et ses habitants. En mai 1859, elle décida de faire donation d’une maison et ses jardins pour en faire école de filles.
Extrait de la délibération du conseil municipal de Creully :
Mademoiselle Marie Alix Adam De Lapommeraye propriétaire à Creully, demeurant
à Caen, rue des Carmes. Laquelle a par ces présentes déclaré faire donation
entre vils et révocable, à la commune de Creully, arrondissement de Bayeux,d'une maison située à Creully rue de Lantheuil édifiée d'un étage avec mansarde
au-dessus ;
2ème de deux jardins
attenants à ladite maison et situés l’un au nord, l’autre au midi.
Le tout formant un seul entretenant de
treize ares, quarante-trois centiares, désignée au cadastre sous les numéros
185, 186 bis et 187, section D.
Dont les abornements sont :
-
d’un
côté la rue de Lantheuil, l’autre côté un petit clos réservé par mademoiselle
de Lapommeraye.
-
d’un
bout la sente dite sous la ville, d’un bout madame Vallée.
La commune
de Creully aura la propriété des immeubles donnés à compter de ce jour.
Elle aura la jouissance de la maison
du jour de l’acceptation régulière de la présente donation et des jardins à
compter du premier mai 1859.
![]() |
La maison concernée sur le cadastre de 1811 |
Cette donation est faite aux conditions ci-après :
Article 1er – Les
immeubles donnés seront affectés d’une ou plusieurs écoles de filles, telles
qu’école primaire, asile et ouvroir.
Ils ne pourront recevoir d’autre
destination ; toutefois si la donatrice ou ses héritiers, les réclament et
tant qu’ils le voudront, il sera laissé dans la maison un logement à la
disposition d’une religieuse chargée de visiter et d’assister les pauvres de la
commune. Ce logement se composera d’une chambre à feu, d’un cabinet et d’un
grenier à linges, d’un hangar ou d’une cave fermant à clef.
Article 2ème – les écoles
ne pourront être desservies que par des religieuses relevant de communautés
approuvées par l’autorité ecclésiastique Son traitement sera à la charge de la
donatrice ou de ses héritiers.
Article 3ème – La commune
de Creully demeure chargée de faire à ses frais les provisions nécessaires
à ces diverses installations.
Les travaux devront être terminés
pour le 15 août 1859 au plus tard.
Article 4ème – Il est déclaré pour la perception
des droits d’enregistrement que le revenu des biens donnés est de :
- les
frais de la donation et son acceptation seront supportés par la donatrice et
les frais d’appropriation seront supportés par la commune de Creully.
J'ai fait une recherche pour découvrir éventuellement une représentation en couleur des peintures décrites par M. De Caumont. C'est aux Archives Nationales, à Paris, que je découvris l'ouvrage " revue générale de l'architecture et des travaux publics" datant de 1851. Une planche représentait "quelques détails du prieuré de Saint-Gabriel, près de Caen, monument du XIIIe siècle, aujourd'hui presque entièrement détruit. L'arcature, peinte dans une salle au premier étage du prieuré, est un exemple assez intéressant d’une décoration architecturale, composée pour être peinte. On voit que l'artiste ne s'est nullement préoccupé de l'exactitude de limitation."
![]() |
Armoiries se trouvant en haut à gauche du tableau |
![]() |
Armoiries redessinées par moi-même que nous pouvons lire ainsi: de gueule à 3 lionceaux d'or passants à la fasce d'argent chargée de 3 fleurs de lys d'azur |