Le camp de Vaussieux vu dans un document du XVIIIe siècle.


Aux archives Départementales du Calvados, un ouvrage sur l’histoire du diocèse de Bayeux
Dit « Manuscrit P.Gassion » date du XVIIIe siècle. 
Ce manuscrit établit la chronologie des évêques, hauts doyens, ducs et personnalités du diocèse.
En feuilletant cet ouvrage, j’ai trouvé une page sur le camp de Vaussieux (Vaux sur Seulles).


Aux ordres de M. le Duc de Broglie les grandes manœuvres qu'on y a exécutées pour l'Instruction des troupes ont commencé dans les premiers jours de septembre et fini dans les premiers jours d'octobre 1778. 

Je vous présente ce document que vous pouvez agrandir en cliquant dessus.






Un compositeur parisien invité au château de Creully (Creully sur Seulles). Un conte de 1910

Conte paru dans la presse en 1910.
La revanche imprévue.
Lucien Chevaillier, le compositeur mon­dain, le musicien délicat dont les menuets anciens et les précieuses mélodies portent toujours, sur leurs couvertures mauve pâ­le ou vert tendre, les dédicaces à des noms armoriés —  « Hommage à Mme la vicom­tesse de X » « A la princesse B., ma chère élève » — avait été invité, un été, au châ­teau de Creully, pour un séjour de six se­maines.
Les châtelains, en le conviant chez eux, avaient pensé : Chevaillier est un homme charmant et distingué, aussi agréable que sa musique : nous aurons un convive déli­cieux. Son nom fera bien dans les feuilles locales, aux « Déplacements et villégiatu­res ». Il distraira nos hôtes en jouant du piano, car il ne se fait pas prier ; ce sera un soulagement pour nous : la vie de châ­teau est si monotone avant l’époque de la chasse !... Et puis, nos voisins seront fu­rieux d’apprendre que nous recevons cette année un artiste aussi connu !


Lucien avait accepté de venir à Creully pour des raisons plus sentimentales : il es­pérait y rencontrer la sœur de Mme de Creully, Yvonne de Chantelieu, une jeune femme dont on admirait dans tous les sa­lons la voix superbe de soprano, et qui avait perfectionné son talent de cantatrice, grâce aux leçons du musicien.
Chevaillier rêvait d’épouser son élève, Yvonne était veuve, riche et influente ; le monde la recherchait pour sa beauté et son talent, auxquels se joignaient la naissance, la fortune. Bref, elle réalisait la femme idéale, aux yeux d’un artiste, dont l’am­bition se fût fort accommodé de l’assistance féminine, si utile pour un homme, lors­qu’elle est exercée par une collaboratrice intelligente et discrète. Il avait coutume de dire : « Le plus beau rôle de la femme est celui qu’elle joue dans la coulisse. » Il pensait aussi : « L’homme est à la fem­me ce que l’or est au cuivre : c’est l’alliage qui fait sa force. »
L’intimité des séances musicales, l’admi­ration de la jeune femme pour son pro­fesseur, et le léger flirt qui les unissait, per­mettaient à Chevaillier de risquer, sans ap­préhension, une démarche décisive.
La façon dont on le reçut à Creully flat­ta sa vanité d’artiste. La comtesse de Creul­ly eut pour lui des attentions exquises, l’ac­cueillant tel son hôte éminent. En lui dési­gnant, dans un angle du salon, un piano drapé d’étoffes soyeuses, elle lui dit : « Voici un ami qui aura plaisir à faire votre connaissance. »
Intérieurement, elle songeait : « Grâce à mon invitation, j’obtiendrai, à l'œil des auditions musicales pour lesquelles on lui donnerait vingt-cinq louis de cachet dans un concert symphonique. »             
Car, une bonne maîtresse de maison, mê­me fastueuse, ne néglige pas les petites éco­nomies.
Lucien savourait ces hommages avec la jouissance d’un gourmet qui sent fondre, dans sa bouche, la saveur d’une pastille vanillée.
Le lendemain de son arrivée, Chevaillier, qui avait des habitudes matinales, se leva dès huit heures, et circula dans les salles désertes, ne croisant que des domestiques, car les invités s’octroyaient du repos en attendant la période des chasses. Après avoir flâné à travers le parc, Lucien, oisif, ennuyé, rentra au salon, et, d’instinct, se dirigea vers le piano. Une envie de jouer le gagnait, dans l'ambiance de la solitude propice et du calme endormi. « Ma foi, pensa-t-il, je peux bien prendre la liberté de faire de la musique : il n’est pas une heure indue, que diable ! Et ces gens m’a­gaceront assez quand je jouerai devant eux, pour que je me dédommage un peu pendant que je me trouve seul. C’est d’ail­leurs le matin que je fournis le meilleur travail. »
 Et, délibérément, Lucien s’assit devant le piano, après l’avoir débarrassé des housses somptueuses qui étouffaient les sonorités de l’instrument. Le musicien égrena d’a­bord l’un de ces pizzicati dont il aimait la légèreté bondissante, s’alanguit au rythme nostalgique d’une rêverie orientale ; puis peu à peu, bercé par la magie des sons, cette griserie qui s’exhale des ondes vi­brantes, il se laissa entraîner au gré de son inspiration, et composa — possédé tout entier par la Musique : ce verbe du mys­tère. »
Des chuchotements étouffés, des bruisse­ments soyeux, un murmure de voix répri­mé. derrière lui, soudain, lui firent tour­ner la tête, d'un geste las ; mais, il s’ar­rêta... charmé : formant une procession burlesque et déshabillée, évoquant une vieille estampe, de jolies femmes, dans la grâce chiffonnée du réveil, leur frimousse poudrée à la hâte, les cheveux embroussaillés au-dessus des paupières encore lourdes, s'échelonnaient sur les marches de l’esca­lier et s’encadraient dans les portières, ser­rant sur leurs corps les plis du peignoir mal rattaché, courantes, surprises, laissant devi­ner à travers une transparence de choses blanches, les entredeux des lingeries, les ru­bans moirés des chemises, la courbe rose d'une cheville nue.  Çà et là, la silhouette d’une grosse dame en robe de chambre, le pyjama ridicule d’un monsieur au caleçon azur, gâtaient la poésie du tableau en y jetant une note de gaieté comique. Et Chevaillier goûtait délicieusement la douceur de sub­juguer ses jolies admiratrices accourues au saut du lit pour écouter. Il humait le par­fum d’eau de lavande et la fraîcheur éma­nant des ablutions récentes : Mme de Creul­ly s’exclamait : « Ah ! maître ! quelle di­vine surprise ! Nous annoncer ainsi l’auro­re par les accents mêmes de vos œuvres vous avez des idées charmantes ! — Mon Dieu, madame... Tant de virtuoses endor­ment leurs auditeurs : n est-il pas de doute, justice que, pour une fois, du moins, je réveille les miens ? » répliquait le musi­cien. Le soir, il se décidait à demander la main d’Yvonne, sous le couvert d’un badinage galant. Avec une diplomatie adroite, il flai­rait l’instant favorable, sentant la supério­rité que lui procuraient les circonstances : seul artiste au milieu de ces mondains inoccupés et bienveillants.
La jeune femme l’écoutait souriante, dans une attitude de coquetterie attentive, incli­nant sa tête blonde sur son cou rond et musclé de chanteuse, en clignant ses jolis yeux d’un bleu indécis. Lorsqu’elle eut compris qu’il ne s’agissait plus d’un flirt sans conséquence, mais d’une déclaration formelle, succédant au marivaudage habi­tuel, elle quitta instantanément son masque apprêté de mondaine, pour exprimer une stupéfaction intense et sincère. Fixant sur le musicien ses yeux moqueurs aux reflets d'ardoise, elle s’écria, avec une com­misération ironique : « Mais vous êtes fou, mon pauvre ami ! Voyons, avez-vous son­gé réellement, sérieusement, que je pour­rais vous épouser ?... Votre interprète, vo­tre élève, certes ; mais votre femme, ja­mais de la vie ! Comment pourriez-vous croire que moi la marquise de Chantelieu, née Béherville, j’accepterais de m’appeler Mme Chevaillier ? Mais je serais honteuse en entendant annoncer mon nom quelque part. L’art ennoblit les âmes, mais n’enno­blit pas les noms. Réfléchissez que vous êtes Lucien Chevaillier, et non point le che­vaillier Lucien. Je supporterais tous les sa­crifices, plutôt qu'une mésalliance. Allons, n’est-ce pas, c’est bien entendu : Vous avez rêvé ce que vous m’avez dit, et nous n’y penserons plus à partir de cet instant. »
Lucien s’inclinait, froid et correct, cachant l’exaspération où l’avaient jeté ces pe­tites phrases perfides et dédaigneuses, mais jurait de s’en venger, de prendre une re­vanche de galant homme, sans drame, ni ridicule. Il passa une nuit blanche, ressassant la rage de sa déconvenue, souffrant d’une de ces blessures d’amour-propre qui sont presque aussi douloureuses qu’une cri­se hépatique ; englobant tous les hôtes du château dans une même rancune d’homme humilié. Vers cinq heures du matin, il sor­tit de sa chambre, éprouvant le besoin de calmer sa migraine à l’air frais du jardin. II maugréait tout bas, en traversant le sa­lon : « Ainsi ! on lui avait fait sentir dure­ment la distance qui le séparait — lui, l’ar­tiste cultivé, à l’esprit délié — de ces inu­tiles, de cervelle obtuse et frivole pour la plupart. On le traitait avec un peu plus de considération qu’un musico salarié, parce qu’il divertissait gratuitement l’ennui de ces oisifs blasés ; son nom connu et appré­cié imposait au snobisme de leur monde, sans pourtant le faire considérer de pair avec eux. Ah ! les stupides orgueilleux : tels les épis de l’Evangile, ils portent haut la tête parce qu'elle est vide ... » Tout-à-coup, en regardant le décor qui l'entourait, il se rappela la scène de la veille : cette grappe de jolies femmes à l’éveil charmé ; se penchant sur l’escalier, pour écouter...
Il éclata d’un rire énervé : « Ah ! puisqu’ils aiment les aubades, je vais leur en servir une... » Ouvrant brutalement le piano dont les cordes gémirent, ii plaqua ses mains sur les touches : ce fut une dégrin­golade de notes discordantes, une cascade trépidante d’arpèges irritants : do mi sol do, sol mi do... les gammes chromatiques précipitaient leur course ascensionnelle et descendante ; les bémols rattrapaient les dièzes ; et le piano hurlait comme une meu­te de chiens sauvages... L’horloge marquait cinq heures et quart.  
Sur le palier, des gens abasourdis sor­taient avec précipitation, croyant à un acci­dent, dans l’hébètement du sommeil inter­rompu. On accourut au salon, pêle-mêle, pour savoir ce qu’il y avait.
Et, à Mme de Creully qui, ahurie, le croyait frappé de folie, Lucien Chevaillier annonça tranquillement : « Je me livre à mes exercices quotidiens, chère madame : la clarté et la rapidité de mon jeu en dé­pendent. Dès que je me lève, de 5 à 7, je fais deux heures de gammes tous les matins ». Tandis que, perplexes, les assistants se regardaient, en pensant : « Et il a en­core 45 jours à passer ici !»
Jeanne Marais

Mais où était donc le premier lavoir de Creully (Creully sur seulles) ?

 Le premier lavoir de Creully était en bas du château (flèche rouge).
La flèche jaune indique le lavoir actuel.




Un document sur l'exécution de Gabriel James, résistant, habitant de Creully (Creully sur Seulles) - Juin 1944.


Lors de mes recherches  pour alimenter mon blog, j'ai pu consulter un document aux Archives Départementales concernant un fait survenu à la prison de Caen le 6 juin 1944 pendant que les troupes alliées débarquaient sur nos plages; un creullois et 86 autres résistants furent fusillés par les allemands.


J'emprunte à un autre site (dont vous trouverez l'adresse ci-dessous)  cet article.

JAMES Gabriel, Alphonse, Augustin [connu aussi sous son nom d’emprunt de Georges JOUVAIN]
Né le 29 avril 1921 à Creully (Calvados), exécuté sommairement le 6 juin 1944 à Caen (Calvados) ; réfractaire au STO ; résistant OCM réseau du Dr Derrien.
Gabriel James était le fils de Constant Augustin Victor Émile, ouvrier d’usine et de Marie

Claire Louise Le Hérissier, sans profession. Il obtint le titre de Pupille de la Nation par jugement du Tribunal de Caen le 25 avril 1932. Il était célibataire.
Réfractaire au S.T.O. et passé dans la clandestinité, il devint membre du réseau du Dr Paul Derrien, chef local de l’O.C.M. Il se cachait à la ferme Hamon, à Ouilly-le-Tesson et fut arrêté par la Gestapo le 2 juin 1944 sous son nom d’emprunt, Georges Jouvain. Il fut incarcéré à la maison d’arrêt de Caen. - Figure aussi sur les listes de fusillés sous l’identité de Guy Jouvain sous laquelle il a été incarcéré -
Le jour du débarquement en Normandie le 6 juin 1944 et suite au bombardement de la gare de Caen, le chef du SD de Caen, Harald Heynz décida d’éliminer la plupart des prisonniers afin qu’ils ne soient pas libérés par les troupes alliées. Gabriel James fut sorti de sa cellule et conduit ainsi que 86 autres résistants dans une courette du chemin de ronde de la prison où il fut abattu d’une rafale dans la nuque. Les corps des victimes furent inhumés provisoirement dans une cour de la prison. Dès le lendemain 7 juin, les britanniques donnaient le premier assaut à la ville. Le 30 juin devant l’imminence de la prise de la ville, les allemands exhumèrent les corps pour les faire disparaître sans laisser de traces. Ceux-ci furent transportés en camion en un autre lieu à l’ouest de la ville, probablement dans des carrières de calcaire. Selon certains témoignages, ils auraient pu être emmenés près de Rouen, dans la forêt de La Londe, à l’entrée de laquelle une stèle "À la mémoire des victimes du nazisme dans la forêt de La Londe 1940-1944" a été érigée et incinérés dans une carrière en contrebas. Les corps n’ont donc pas
été retrouvés pour être identifiés. Des bûcherons ont vu à cet endroit des camions et des soldats allemands, ainsi qu’une épaisse fumée. En même temps, il y avait une odeur de corps qui brûlent. Cela dura deux jours. S’agissait-il des fusillés de Caen ? Le mystère demeure.
Il figure sur les listes de fusillés sous l’identité de Georges Jouvain sous laquelle il a été incarcéré.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de naissance le 16 mars 1962.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du 6 juin 1944, à Caen (Calvados) sous ses deux noms et sur les monuments aux morts de Creuilly et Ouilly-le-Tesson (Calvados).
Une plaque apposée sur le mur d’entrée de la prison de Caen porte l’inscription suivante : « À la mémoire des prisonniers fusillés par les allemands le 6 juin 1944. L’oppresseur en les tuant a cru les faire mourir, il les a immortalisés ».


Et si nous étions cousins........

Quittant mes recherches sur Creully, je me suis penché sur l'histoire généalogique de ma famille; une étude sur son passé.
Recherches souvent fructueuses, en particulier aux archives de la Manche et du Calvados, mais aussi avec l'aide de sites spécialisés sur internet.
Pour l'ensemble des branches, à partir de mes parents Lucien BARETTE et Madeleine FAFIN, je suis remonté au minimum à la fin du XVIIIème siècle.
Pour la branche paternelle "Barette", je suis remonté à 1674 (pour l'instant).
56 branches et autant de noms de famille.
Sommes nous de la même famille? Pourquoi pas!
Ci-dessous, vous trouverez les noms de famille cités dans mon arbre ainsi que les localités où ils ont demeurés.
BARETTE, Arsène, Matelot, Lepetit, Lefèvre, Letourneur, Motée, Foucault, Coeuret, Mauger, Marie, Thomasse, Tabesse, Distigny, Goulet, Artu, La Croix, Lequesne, Béhue, Laze, Hamelet, Maizeret, Leprince, Gallier, Pastey, Denis....
Villes: Creully, Douvres la Délivrande, Huppain, Bernières sur mer, Verson, Juaye-Mondaye, Carneville (50), Osmanville, Courseulles, Epinay sur Odon, Fontaine Etoupefour, La Lande-Patry (61), Clairfougères (61), Clécy, Bretteville sur Odon, Saint Clément, Rllon, Barbeville...
FAFIN, Longuet, Poisson, Féral, Hamelin, Ruel, Lecomte (Leconte), Bahelet, Scholastique, Plancon, Marie, Thouroude, Cabourg, Poignant, Le Carpentier, Pasquier, Fosset (Fossey),Taisson, Bourdon, Magdeleine (Madeleine), Le Guelinel, Desrues, Beuville, Delaunay, Lefèvre, Dubreuil.
Villes: Creully, Flottemanville (50), Vaux sur Seulles, Bayeux, Videcoville (50), Huberville (50), Octeville l'Avenel, Estry, Caen, Sommervieux, Cerisy le Forêt, Saint Germain de la Lieue, Brix...

Une pénurie de papier à Creully en 1745 ?

Bien remplir les pages du registre d'état civil, une façon d'économiser les papiers communaux

Une oeuvre classée monument historique de Douvres la Délivrande (la pharmacie) réalisée à Creully en 1901 'Creully sur Seulles)



Rue de Caen (actuellement une épicerie)
La pharmacie de Douvres-la-Délivrande a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le 7 avril 1975. Elle fut construite en 1901, par M. Georges Lesage, sur les plans de l'architecte caennais Rouvray, émule d'Hector Guimard.
Toutes les parties de serrurerie furent réalisées dans l'atelier d' Adolphe Marie à Creully.
La pharmacie est une maison baroque de trois étages, dans le style composite du début du siècle : lucarnes de style Louis XIII, console de fenêtre Louis XIV, fenêtre romane, tour d'escalier de la façade arrière d'inspiration médiévale, tout cela allié au style contourné propre aux années 1900 dont Hector Guimard fut chef de file. Les ferronneries en particulier ainsi que la forme des fenêtres sont très représentatives de cet esprit.
Le portail d'entrée est l'élément le plus pittoresque de cette construction, avec sa grille florale, sa vitrine dont le cintre est en forme de pétale, sa porte démesurément haute et étroite

Creully - Communion de 1937

En haut, le Père Lefrançois, curé de Creully.
Des visages que l'on reconnaîtra.......





Les parents de l''aquarelliste Septime Le Pippre ont vendu une maison de campagne pour les pensionnaires du séminaire de Villiers le Sec ( Creully sur Seulles ).



Septime Émeric Marie Le Pippre (13 février 1833 - 2 janvier 1871) était un peintre aquarelliste français qui séjournât à Villiers le Sec où il fut inhumé.
Lui et sa femme décidèrent de vendre e 1851 au Séminaire de Villiers une propriété de Meuvaines, à quelques kilomètres vers la mer pour en faire un lieu de repos et de détente pour les pensionnaires.

Précision de Jean-Marc Lemarois :  
Septime Le Pippre n’a jamais été marié, il avait 18 ans lors de la vente. La vente a été faire par ses parents qui effectivement ont possédé cette maison avant de repartir pour Montfort-Lamaury.




Au château de Creully (Creully sur Seulles ), les cercles mystérieux.


Au dessus de la porte d'entrée du bâtiment principal du château de Creully nous remarquons 7 cercles sculptés. J'ai recherché en vain leurs significations. Seul un internaute averti m'a proposé une solution possible (ci-dessous).
Au dessus d'un cadran solaire, on s'attend à voir des astres. Donc, c'est peut-être, ceux qui étaient connus autrefois (donc pas Neptune ni Uranus). Bien que ce ne soit pas les symboles usuels pour les planètes, on peut imaginer qu'il y aurait à gauche Jupiter et Saturne (S) ; au centre Mars, la Terre (T) et Vénus et à droite Mercure et le Soleil.

La " Belle fontaine " de Lantheuil près de Creully (Creully sur Seulles)

Grâce à Victor Le Boucher, instituteur de Lantheuil, qui a rédigé la monographie de sa commune en 1885, j'ai retrouvé sa version de l'histoire de la " Belle Fontaine " de Lantheuil qui se situe dans le Bois à la limite de Creully.
Pour agrandir, cliquez sur l'image avec votre souris.

Creully (Creully sur Seulles) - Le conseil municipal va faire abattre des maisons pour agrandir la place.

Rassurez-vous nous sommes en 1882...
Extrait du registre des délibérations du 7 mars 1882


Le texte encadré ci-dessus
Que demain 8 mars, doit être mis en adjudication un groupe de maisons appartenant aux héritiers Lemarchand, situé à Creully, entre l’église et l’escalier de la place du marché.
Qu’il croit utile pour la commune de les acquérir, afin de les abattre et, par là même, dégager l’église, monument historique, agrandir la place du marché et procurer un emplacement où seraient déposées les voitures qui, les jours de marché, de foire, obstruent la voie publique et gênent la circulation dans le bourg.


Le conseil a voté, à l’unanimité, pour effectuer les démarches afin de faire cette acquisition.

Heureusement cela ne se fit pas.




La femme d'un envoyé de Napoléon auprès du Pape Pie VII mourut à Saint Gabriel (Creully sur Seulles).


Angélique Pierrette Pulchérie Monnaye, était une dame très en vue dans les salons de l’impératrice Eugènie. Elle s'est éteinte au château de Saint Gabriel le 7 mars 1871 comme nous le montre l'acte ci-dessous et le faire-part de décés.


Elle avait épousé Monsieur Jean Bernard Baradère qui fit une très belle carrière dans l’armée de Napoléon. En particulier, en novembre 1807, Baradère fut envoyé comme négociateur par l’Empereur auprès du Pape Pie VII. Sa carrière militaire se poursuivit sous Louis XVIII et Louis-Philippe. Il fut nommé Commandeur de la Légion d’Honneur en 1831.
Un clic de souris pour agrandir les photos
Ils reposent dans le cimetière de Champlan (Essonne)


Creully (Creully sur Seulles) La fromagerie Paillaud.

Merci à Marie-Claude pour cette photo de la fromagerie.