Amblie - Réserve naturelle régionale - Carrières d'Orival - La pierre dite "de Creully"
Signalons le travail de Loïc Chéreau du CFEN Basse-Normandie pour la préservation de ce site.
Le caveau de l'église de Creully renferme-t-il d'autres corps?
Sous le coeur, un caveau avait renfermé les dépouilles des "de Sillans",seigneurs de Creully.
Il y a-t-il d'autre corps inhumés dans la crypte de l'église de Creully?
Certainement à en lire le texte ci-dessous couché sur un parchemin du XVII ème siècle.
Il y a-t-il d'autre corps inhumés dans la crypte de l'église de Creully?
Certainement à en lire le texte ci-dessous couché sur un parchemin du XVII ème siècle.
Le 16 octobre 1651, décès au château de Creully de Sylvie de Rohan, veuve du baron de Creully, âgée de 87 à 88 ans, laquelle fut inhumée dans le caveau de l'église de Creully, «en terre, n'ayant pas souhaité être ouverte et embaumée, comme les autres corps de la cave. »
14-18 Les monuments de Creully - Les bizarreries...
Pour commémorer les soldats morts au champ d'honneur pendant la guerre de 14-18, en plus du monument aux morts, une stèle en chêne a été érigée dans le cœur de l'église de Creully.
A comparer les deux monuments on peut noter les observations ci-dessous.
L'église de Creully en péril

Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 décembre, à quelques heures de Noël, l'église de Creully a été victime du fort coup de vent qui soufflait alors sur le grand Ouest de la France. Des pierres sont en effet tombées de la toiture.
"Il s'agit de la partie qui soutient la croix du clocher", précise le père Martin Phuati Mboko, curé de la paroisse Saint-Vital de la Seulles. ''Le chef des pompiers de Caen est monté constater les dégâts. A sa descente, il a évoqué une importante fissure et a demandé un arrêté de péril. L'église est donc fermée jusqu'à nouvel ordre". (Ouest-France du 06/01/2014)
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Le lieutenant-général DECAEN: fils de Creully?
Un annuaire biographique datant de 1834 présente le lieutenant-général Charles Mathieu Isidore DECAEN comme un enfant de Creuilly (Creully).
Je reproduit ci-dessous ce texte.
Charles Mathieu Isidore Decaen ( N., comte ), lieutenant-général, grand-officier de la Légion-d'Honneur, élève et compagnon de Kléber et de Moreau, naquit en 1769, d'un aubergiste de Creuilly, près de Caen. Enrôlé comme volontaire, il arriva progressivement à des grades élevés.
Les armées du Rhin, d'Angleterre et du Danube; les Indes, où il alla en 1802 administrer les établissements français; la Catalogne, dont il fut gouverneur général; les 11e et 10e divisions militaires, qu'il commanda en 1813 et 1814, peuvent témoigner, et de sa valeur dans les combats, et de ses talents dans l'administration. Le recueil des lois qui régit les îles de France et de Bourbon portent encore le nom de Code Decaen.
Traduit devant un conseil de guerre à son retour des Indes, pour avoir livré aux Anglais ces mêmes îles le 2 décembre 1810, il fut acquitté.
Son zèle pour Bonaparte, qui lui fit accepter la mission de marcher contre Bordeaux, où le duc d'Angoulême était entré en mars 1814, causa sa disgrâce.
Enfermé à l'Abbaye à Paris, mis à la demi-solde, et enfin à la retraite, il ne reparut qu'à la révolution de juillet. On le nomma président de la commission de législation coloniale, ainsi que de la commission chargée d'examiner les réclamations des officiers éloignés de l'armée sous la restauration; mais il se retira bientôt, et une apoplexie foudroyante l'enleva le 11 septembre 1832, à Montmorency. Il était âgé de 63 ans.
D’autres historiens démentirent le fait de sa naissance à Creully. Pour eux il est né à Caen. Ils ont raison à en croire l'acte de baptême ci-dessous trouvé aux archives départementales.
Je reproduit ci-dessous ce texte.
Charles Mathieu Isidore Decaen ( N., comte ), lieutenant-général, grand-officier de la Légion-d'Honneur, élève et compagnon de Kléber et de Moreau, naquit en 1769, d'un aubergiste de Creuilly, près de Caen. Enrôlé comme volontaire, il arriva progressivement à des grades élevés.
Les armées du Rhin, d'Angleterre et du Danube; les Indes, où il alla en 1802 administrer les établissements français; la Catalogne, dont il fut gouverneur général; les 11e et 10e divisions militaires, qu'il commanda en 1813 et 1814, peuvent témoigner, et de sa valeur dans les combats, et de ses talents dans l'administration. Le recueil des lois qui régit les îles de France et de Bourbon portent encore le nom de Code Decaen.
Traduit devant un conseil de guerre à son retour des Indes, pour avoir livré aux Anglais ces mêmes îles le 2 décembre 1810, il fut acquitté.
Son zèle pour Bonaparte, qui lui fit accepter la mission de marcher contre Bordeaux, où le duc d'Angoulême était entré en mars 1814, causa sa disgrâce.
Enfermé à l'Abbaye à Paris, mis à la demi-solde, et enfin à la retraite, il ne reparut qu'à la révolution de juillet. On le nomma président de la commission de législation coloniale, ainsi que de la commission chargée d'examiner les réclamations des officiers éloignés de l'armée sous la restauration; mais il se retira bientôt, et une apoplexie foudroyante l'enleva le 11 septembre 1832, à Montmorency. Il était âgé de 63 ans.
D’autres historiens démentirent le fait de sa naissance à Creully. Pour eux il est né à Caen. Ils ont raison à en croire l'acte de baptême ci-dessous trouvé aux archives départementales.
Creully - mai 1969 - incendie rue de Bretteville
Peu avant 6 heures du matin, mercredi, un incendie s'est déclaré route de Bretteville à
Creully, dans un bâtiment appartenant à M. Christian Daniel, ouvrier d'entretien à l'O.R.T.F.
Cette ancienne maison d'habitation avait été transformée en garage et en grenier.
A l’intérieur se trouvaient une automobile, trois cyclomoteurs et de l’outillage.
Les pompiers de Creully arrivèrent sur les lieux, et ils réussirent à évacuer une citerne de fuel contenant une assez grande quantité de carburant.
Mais trois habitations appartenant à Melle Etiennemare et à MM. Lelièvre et Lefrançois furent touchées.
Les pompiers ont pu venir à bout de cet incendie.
On pense qu'il aurait été provoqué par un feu de papiers mal éteint.
Les dégâts sont évalués à 15.000 F.
Au château de Creully, des salles remarquables...
SÉANCE
DU VENDREDI 4 DÉCEMBRE 1931
Présidence de M. le Dr
GOSSELIN,
ancien Président
Le château de Creully
était au XIIe siècle un des plus
importants de Basse-Normandie, avec ceux de Caen et de Falaise. Ils
comportaient tous trois une vaste enceinte entourée de tours, sur un côté de
laquelle était un grand donjon rectangulaire. Ce donjon, bien conservé à
Falaise, a disparu à Caen, et a été très remanié à Creully.
Les châteaux de Caen
et de Creully présentent, en outre, l’intérêt
d'avoir conservé de grandes salles romanes qui sont, pour l'histoire de
l'architecture civile aux XIe
et XIIe
siècles, des œuvres aussi rares que remarquables. A Caen, c'est l'ancienne
salle de l'Echiquier de Normandie, qui doit remonter à la fin du
XIe siècle et nous
fournit un magnifique exemplaire d'architecture civile dans le premier style
roman de Normandie, à une époque où l'art de voûter les édifices est encore
imparfaitement connu des constructeurs normands et où la décoration sculptée
reste assez primitive.
A Creully, la grande
salle basse, qui forme aujourd'hui les caves du château, est une construction
grandiose du XIIe siècle.
Les Normands savent alors couvrir leurs édifices de puissantes voûtes
d'ogives, comme celles qui ont été ajoutées après coup sur la nef dans les
églises de Saint-Etienne et de la Trinité à Caen; mais l'architecture
et la décoration restent par ailleurs entièrement romanes, celle-ci devenant,
au reste, plus riche qu'à l'époque précédente et se caractérisant, en
particulier, par l'emploi des chapiteaux à godrons ou à entrelacs.
Il y a ainsi à Creully deux salles se faisant suite, couvertes de quatre et de cinq puissantes croisées d'ogives sur plan barlong. Ces salles sont en contrebas par rapport au sol actuel, à l'intérieur de l'enceinte du château, mais elles dominent à l'extérieur de très haut la vallée de la Seulles, vers laquelle elles s'ouvrent, à travers le mur de l'enceinte, par une série de fenêtres encadrées de colonnes à chapiteaux godronnés et pourvues latéralement de bancs ou l'on pouvait s'asseoir.
Il y a ainsi à Creully deux salles se faisant suite, couvertes de quatre et de cinq puissantes croisées d'ogives sur plan barlong. Ces salles sont en contrebas par rapport au sol actuel, à l'intérieur de l'enceinte du château, mais elles dominent à l'extérieur de très haut la vallée de la Seulles, vers laquelle elles s'ouvrent, à travers le mur de l'enceinte, par une série de fenêtres encadrées de colonnes à chapiteaux godronnés et pourvues latéralement de bancs ou l'on pouvait s'asseoir.
Au château voisin de
Fontaine-Henri, il subsiste, sous l'édifice actuel de la Renaissance et dans
une situation un peu analogue, une autre salle basse magnifique, également voûtée
d'ogives et qui sert, elle aussi, maintenant de cave. Cette salle est un peu
plus récente que celle de Creully, et ses voûtes présentent un curieux mélange
de fidélité à la tradition locale et de caractères nouveaux attestant l'influence
de l'architecture gothique de l'Ile-de-France, telle qu'elle se marque après le
milieu du XIIe siècle dans plusieurs monuments religieux de
Normandie.
Les
châteaux de Caen, de
Creully et de Fontaine-Henri nous ont ainsi conservé de très belles œuvres
d'architecture civile, à trois moments de l'histoire de
l'art normand qui ne sont en général connus que par des œuvres d'architecture
religieuse. Et parmi ces trois œuvres, la grande salle basse de Creully est un
monument remarquable de l'époque, encore mal connue, où les architectes
normands se sont montrés particulièrement originaux en inventant, sans doute,
et en employant sur de larges espaces la voûte sur croisée d'ogives, avant
d'avoir encore subi l'influence artistique de
l'Ile-de-France.
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