Creully sur Seulles - La salle de spectacles de l'ancienne maison de retraite de nos soldats ( Villiers le Sec )

 Je me souviens avoir été au cinéma avec mes parents dans cette salle.

Les bâtiments oubliés de nos jours...
Vers 1930
L'état actuel.


En jaune son emplacement ( plan de 1910 - Source: Archives Départementales du 14).




Creully sur Seulles - Noël Normand

NOEL NORMAND

Coupez le gui, coupez le houx,

Feuillages verts, feuillages roux ;

Mariez leurs branches,

Perles rouges et perles blanches ;

Coupez le gui, coupez le houx,

C'est la Noël, fleurissez-vous l

 

Courez à la forêt prochaine,

Courez à l'enclos des fermiers,

Coupez le gui sur le grand chêne,

Coupez le gui sur les pommiers ;



Coupez le houx le long des haies

Qui bordent le chemin des bois,

Coupez le houx sous les futaies

Où sont nos vieux temples gaulois l

 

La neige couvre les prairies,

L'eau se gerce au froid qui la mord ;

Seules vos branches sont fleuries,

Merveilleux végétaux du Nord !

 

Chassez les grives et les merles,

Chassez la mésange au dos bleu,

Du gui dont les fleurs sont des perles,

Du houx dont les fleurs sont du feu ;

 

Et coupez-les par tas, par piles,

Liez en gerbes leurs rameaux,

Et qu'on en pavoise les villes,

Qu'on en pavoise les hameaux !

 

Qu'on les plante, au souffle des bises,

Et dans le chant des carillons,

Sur l'autel sacré des églises,

Sur la table des réveillons !

 

Coupez-les ! car il faut encore,

Par Notre-Dame-de-Saint-Lô,

Qu'on en charge et qu'on en décore

Les navires de Saint-Malo,

 

De Cherbourg, du Hâvre-de-Grâce,

De Ouistreham et de Barfleur,

Qui se déploieront avec grâce

Sur les flots de la Manche en fleur,

 

Et s'en iront dans le mystère,

Dans le brouillard et les frimas,

Porter aux Normands d'Angleterre

La parure de leur Christmas.

 

Coupez le gui, coupez le houx,

Feuillages verts, feuillages roux ;

Mariez leurs branches,

Perles rouges et perles blanches ;

Coupez le gui, coupez le houx,

C'est la Noël, fleurissez-vous !

 

CHARLES FRÉMINE.

Creully sur Seulles - L'arrière grand-mère de Miss France 2021....Miss à Creully en 1936

Madeleine Catherine deviendra madame Courvalet.
Madeleine Catherine 






 

Creully sur Seulles - Une nouvelle pièce dans ma collection sur la laiterie Paillaud. Un carnet de timbres contre la tuberculose de 1946.

Heureux collectionneur je suis; je viens d'acquérir une nouvelle pièce éditée en 1946 lors de la campagne contre la tuberculose avec la publicié "Paillaud". Laiterie bien connue des habitants de Creully; elle se situait où est actuellement Nestlé.

La laiterie Paillaud à Creully.




 En 1919, le Comité national de défense contre la tuberculose prend la succession de la Mission Rockefeller et des oeuvres de guerre ; en étroite coopération avec le ministère de l'Hygiène, récemment créé, il assure le service technique et l'inspection des établissements, poursuit la propagande et l'instruction populaire (émissions de radio, publications du périodique La Vie saine, campagne du timbre antituberculeux, 1925).
L'histoire du timbre antituberculeux s'inscrit dans celle de la lutte contre la tuberculose.

C'est au Danemark, en décembre 1904, que le premier timbre antituberculeux fait son apparition.
Introduit en France en 1925 grâce au soutien de la Fondation Rockefeller, ce premier essai est limité au seul département de la Meurthe-et-Moselle ; puis, en 1926, étendu à neuf départements ; enfin, en 1927, c'est la première campagne à l'échelle nationale.
La réussite du timbre est telle, qu'en 1930, 15 nations participent au premier congrès international des timbres de santé. En 1954, 53 nations éditent le timbre antituberculeux.

Creully sur Seulles - Les chapes et chasubles de Saint Martin de Creully

 Vêtement liturgique ample et sans manche porté par le prêtre lors de certaines célébrations solennelles (vêpres, bénédiction du Saint Sacrement, absoute), en dehors de la messe.

                            


Source: Archives départementales du Calvados.

Creully sur Seulles - Les fonts baptismaux détournés de leurs origines.

Les fonts baptismaux de l'église de Creully (Creully sur Seulles) servent de support à une statue de la vierge et l'enfant amenée dans les années 1980 aprés avoir été trouvée à Caen. Le dessus en bois est remisé dans la chaufferie de l'église.

Souhaitons que ces fonts baptismaux où je fus baptisé datant du XVIIIe reviennent dans leurs états initiaux.
1946



Creully sur Seulles - Fêtons en ce 6 décembre la Saint-Nicolas de Creully

Saint-Nicolas de Creully remis à la commune par un membre de la famille Mesnil.
La statue de Saint-Nicolas se trouvant dans le château de Creully provient certainement de la chapelle de la léproserie Saint-Nicolas de Creully. Cette chapelle était encore debout en 1759.
































La carte de Cassini ci-dessous mentionne le léproserie de Creully.


 

Creully sur Seulles - Les inventaires des églises après la loi de la séparation des Eglises et de l'Etat (ex: Villiers le Sec).

La loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État est l’aboutissement, sous la IIIe République, d’un long processus de laïcisation et de sécularisation, engagé depuis la Révolution française.

Cette loi supprime les établissements publics du culte. Ces derniers sont :

- les fabriques des églises chargées d’administrer les paroisses de 1801 à 1905. Elles sont gérées par un conseil de 5 ou 9 membres et un bureau. Le curé ou desservant et le maire sont membres de droit de ce conseil. Les autres membres ont été nommés par l’évêque lors de la création des fabriques. Puis les membres sortant sont élus par les membres restants.

 - les menses curiales destinées à assurer les dépenses personnelles et pastorales du curé.

Ainsi en 1906, dans toutes les paroisses et leurs fabriques, furent établis des incentaires.

Voici des extraits de ceux de Villiers le Sec.

 




Le même blason sur la chaire de la cathédrale de Bayeux et sur le château de Creully. (Creully sur Seulles)

MARGUERIE ou MARGUERYE
Il y a peu de familles qui, originaires de Normandie soient connues dès la commencement du XIe siècle. Celle qui nous concerne est originaire du Diocèse de Bayeux où elle possédait plusieurs Fiefs du nom de Marguerie (Marguerye).
Nous trouvons leurs armoiries sur la chaire de la Cathédrale de Bayeux et au dessus de l'entrée principale du donjon du château de Creully.
 
Ces deux "Marguerie" sont-ils de la même famille?
 
 

Il a été mutilé par la Révolution.

Voici un extrait d'un article de René Dubosq paru en 1913  dans "la Revue Illustrée du Calvados" sur les boiseries de la cathédrale de Bayeux

"Le Doyen du chapitre, M. l'abbé J.-F. de Marguerie (1720 - 1805) trouvant qu'un changement s'imposait, se serait résolu de faire construire à ses frais, une nouvelle chaire, plus en rapport avec la sainteté de ses usages et plus en harmonie avec la majesté du lieu.

Les plans en furent demandés à un artiste qui  habitait à Caen. Il avait pour nom Largilliéres.

L’exécution en fut confiée à un sculpteur bayeusain, Jean-Louis Mangin, beau-frère du célèbre Jacques Moussard (1674-I750), architecte du Roi et pein­tre.  Les travaux activement me­nés, furent achevés au cours de l'année 1786  et les frais s'élevèrent à la somme de 5.000 livres qui furent, suivant sa promette, fournis par le généreux donateur."

 Ci-dessous mes recherches modestes me permettent de répondre: les "Marguerye", propriétaires du château de Creully sont bien de la même famille que J.F. Marguerie, doyen à Bayeux, dont la devise commune était " HONNEUR PASSE RICHESSE".
Ci-dessus branche des Marguerye de Creully
Ci-dessus branche du Doyen de Bayeux




Creully sur Seulles - Septembre 1880 - Les jurés du concours agricole face au taureau.



Un dimanche de septembre 1880, à Creully, au moment où venait de s'ouvrir le concours d'animaux
organisé par la Société d'agriculture de Caen, un accident, qui aurait, pu avoir des suites fort graves, s'est produit. Les membres du jury étaient arrivés près d'un taureau ; M. Hornez lui examinait la mâchoire pour s'assurer de son âge, lorsque cet animal, insuffisamment retenu par le bouvier, se retourna et se mit à ruer avec une telle violence, que M.Hornez, s'il ne se fût esquivé, aurait été atteint en pleine poitrine; M. le comte d'Osseville a été jeté à terre; M. Jardin légèrement contusionné au bras droit; mais M.Duquesnel, frappé au pied gauche par la ruade de la bête, a été blessé assez gravement. On voit que tout n'est pas rose dans les fonctions de juré des concours agricoles.
Le taureau récalcitrant est-il dans le palmares ci-dessous?





Il y a 60 ans : Saint-Gabriel et Brécy, une union d’âmes en terres normandes

Avant de s’unir tendrement à Creully et Villiers-le-Sec pour former l’harmonieux
mariage de Creully sur Seulles, Saint-Gabriel connut d'autres belles alliances. En 1827, il accueillit dans ses bras Fresnay-le-Crotteur, scellant un premier serment d’amour. Puis, en 1965, ce fut au tour de Brécy de rejoindre cette douce étreinte, enrichissant encore le cœur de cette union de terroirs et d’histoires partagées.

Revenons sur cette union entre Saint-Gabriel et Brécy.

L’année 1965 ne s’ouvrit pas seulement sur un nouveau calendrier, mais sur une promesse — celle d’une union. Au cœur du canton de Creully, deux villages voisins, Saint-Gabriel et Brécy, ont scellé un pacte doux comme un serment d’amour. Ainsi naquit la commune de Saint-Gabriel-Brécy, enfant de l’attachement, de la sagesse, et d’une tendre complicité tissée au fil des générations.

Monsieur Durocher et madame Roussel

Brécy, la plus discrète du Calvados — à peine une trentaine d’âmes — a choisi de quitter son isolement pour se blottir contre sa voisine, Saint-Gabriel, plus vaste, mais tout aussi aimante. Ce ne fut point un abandon, mais une fusion, dans le plus noble sens du terme : celle de deux entités dont les cœurs battaient déjà à l’unisson depuis longtemps.

Jeudi soir, alors que l’année 1964 s’éteignait doucement, la mairie de Saint-Gabriel s’illumina de regards bienveillants et de paroles chargées d’émotion. Mme Roussel, maire de Saint-Gabriel, accueillait en ses murs le maire de Brécy, M. Durocher, pour ce qui serait l’un de ses derniers actes en tant que tel. L’ambiance était feutrée, comme le serait celle d’un mariage discret mais sincère. Les adjoints, les notables, le curé-doyen, le gendarme, la secrétaire de mairie… tous étaient là pour témoigner, pour bénir à leur manière cette alliance des cœurs et des terres.


Mme Roussel parla la première, et ses mots, empreints d’affection, résonnèrent comme une déclaration :

« C’est avec beaucoup d’émotion que j’accueille aujourd’hui nos amis de Brécy. Nous n’unissons pas deux misères, mais deux amies. »

Elle évoqua les liens d’enfance, les bancs d’école partagés, les messes communes, les morts reposant côte à côte… Deux villages dont les destins s’étaient déjà enlacés bien avant que l’administration ne le reconnaisse.

Et d’ajouter, dans un souffle :

« L’amitié a guidé nos démarches. Elle nous assurera la bonne entente et nous fait espérer en l’avenir de notre nouvelle commune. »

M. Durocher répondit avec la même chaleur, mêlant pudeur et sincérité :

« Certes, notre petite Brécy nous est chère. Elle avait sa notoriété, son château, son originalité. Mais à l’heure des grands défis, le sentiment a cédé la place à la raison. Et quelle joie que ce soit pour rejoindre une amie fidèle. »

Il remercia tous ceux qui, dans l’ombre, avaient tissé cette union. Un mot tendre fut réservé à M. Salmon, fidèle secrétaire de mairie depuis 1953, témoin discret de tant de saisons passées.

M. Fortier, conseiller général, conclut avec des mots choisis, empruntés à Mme Roussel :

« Nous n’unissons pas deux misères mais deux amies… Et cette amitié portera, j’en suis certain, des fruits savoureux. »

Et quels trésors désormais rassemblés sous un même nom ! L’église et le prieuré de Saint-Gabriel, le château de Brécy, les chemins creux bordés de haies, les souvenirs partagés et ceux à venir.

Le préfet, dans sa sagesse, avait confirmé cette fusion par arrêté. Mais c’est la tendresse des villageois, les poignées de main chaleureuses, les regards émus, qui lui ont donné toute sa force et sa beauté.

Ce soir-là, les vœux échangés furent plus qu’une tradition : ils étaient promesse. Celle d’un avenir commun, dans cette nouvelle commune au nom double, mais au cœur unique : Saint-Gabriel-Brécy.


Source: AD14


Creully sur Seulles - Guerre de 14-18 - Quand les mairies étaient informées de la mort d'un soldat de la commune.

Triste nouvelle pour la mairie quand elle apprenait la mort d'un de ses enfants militaires lors des combats ou par suite à ses blessures lors de la première guerre mondiale.
J'ai pris comme exemple l'avis reçu de transcription de la mort de JEANNE Marcel.
L'acte de décès d'un soldat de la Grande guerre est en principe transcrit sur les registres d'état civil de sa dernière commune de résidence. L'acte figure dans le registre de l'année courante correspondant à l'envoi du certificat de décès par l'armée.