Après la plus grande catastrophe que subit Creully....
Texte publié après la grande catastrophe de 1840
Il y a quelques jours encore, après avoir erré, ici, dans de fertiles el riantes campagnes, là, dans celle vallée de prairies qu'arrosent les eaux de la Seulle, et où bondissent tant et de si beaux troupeaux , l'œil se reposait agréablement sur le bourg qu'il trouvait là-bas , au haut d'une légère éminence, comme une ruche, prête à répandre dans une plaine magnifique ses essaims de travailleurs; il y a quelques jours encore, le bonheur brillait sur le visage de tous les habitants de Creully : fiers d'avoir acheté par leurs sueurs le bien-être pour quelques années, pour l'hiver, — ils se reposaient avec confiance.
POURQUOI fête-t-on SAINT CLAIR à Creully?
Une habitante de Creully me demande pourquoi fête-t-on Saint Clair dans sa commune.
Essayons de répondre.
Essayons de répondre.
[Avant tout, repérons Saint-Clair-sur-l'Elle non loin de Saint Lô dans la Manche. La commune tient son nom de Saint Clair (845-884), prêtre originaire de Rochester, ayant prêcher dans la région, et de l'Elle, affluent de la Vire. En 1897, Saint-Clair prend officiellement le nom de Saint-Clair sur l'Elle.
Les seigneurs de la « Maison de Creully », issue des ducs de Normandie, furent seigneurs de Saint Clair après le mariage de Mathilde dame de Saint-Clair, avec Richard, seigneur de Creully (+ 1175).[]
1932 - Creully - Un cultivateur écrasé par son attelage
OUEST ECLAIR 06/12/32
Vers 20 heures, M. Henri Lesage, 36 ans, cultivateur, demeurant à Colombières revenait de Rauchy en compagnie de son beau-père. M. Arthur Tanquerel. Les deux hommes conduisaient chacun un tombereau chargé de pommes.
Vers 20 heures, M. Henri Lesage, 36 ans, cultivateur, demeurant à Colombières revenait de Rauchy en compagnie de son beau-père. M. Arthur Tanquerel. Les deux hommes conduisaient chacun un tombereau chargé de pommes.
Le tombereau conduit par M. Tanquerel roulait à environ 200 mètres en avant de celui de M. Lesage lorsqu'arrive Creully, au lieu-dit « La Tourelle"; ce dernier aperçut son beau-père qui se relevait de derrière son tombereau alors que celui-ci continuait à rouler. Tout en se relevant M. Tanquerel appelait à l'aide.
M. Lesage se précipita, fit asseoir son beau-père sur l'accotement de la route et s'en fut chercher du secours.
Grâce à l'obligeance de M. Lecouteur, M. Tanquerel put être transporté en voiture à son domicile où il décéda avant l'arrivée du docteur Jamin qui avait été mandé.
De l'enquête ouverte il semble résulter que la jument que conduirait M. Tanquerel glissant sur le goudron lui a fauché les jambes et l'a fait tomber sur la chaussée juste devant la roue gauche du tombereau qui lui a passé sur le corps à hauteur du bassin. Le docteur Jamin qui a examiné le cadavre a diagnostiqué un décès consécutif à des lésions internes.
Grâce à l'obligeance de M. Lecouteur, M. Tanquerel put être transporté en voiture à son domicile où il décéda avant l'arrivée du docteur Jamin qui avait été mandé.
De l'enquête ouverte il semble résulter que la jument que conduirait M. Tanquerel glissant sur le goudron lui a fauché les jambes et l'a fait tomber sur la chaussée juste devant la roue gauche du tombereau qui lui a passé sur le corps à hauteur du bassin. Le docteur Jamin qui a examiné le cadavre a diagnostiqué un décès consécutif à des lésions internes.
Creully ou pas Creully...... Votre avis
Je vous fais suivre un courrier de Christian Reynes de Millau et je vous demande ce que vous en pensez. CREULLY ou pas Creully?
"J'ai trouvé un petit tableau qui représente une tour au pied de laquelle se trouvent des chaumières et coule une rivière. Je cherche depuis longtemps de quel château il peut s'agir. Ce matin, j'ai trouvé qu'il avait pas mal de points communs avec le château de Creuilly, d'après la vue contenue dans un ouvrage sur la Normandie que j'ai consulté dans une brocante. Libre interprétation de l'artiste?. J'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai trouvé votre blog. Qu'en pensez vous? Merci"
Creully - 17 février 1955 - "Les comédiens vagabons" et l'élection de la Duchesse de Creully
Dimanche 17 février 1955
Article de La Renaissance Du Bessin
Spectacle et élection de la Duchesse de Creully
Le spectacle présenté par les jeunes fut fort goûté par un public intense et attentif. «La station Champbaudet», pièce de Labiche, fut enlevée avec brio par tous les acteurs, et cette œuvre, difficile à jouer, aux dires de certains, donne bien une preuve évidente du travail fourni pour arriver à ce résultat digne d’éloges.
Mme Champbaudet (Elisabeth Collet) fut une veuve aux expressions multiples, sachant passer du digne à l’aguichant et du tendre au dramatique. Avec la même aisance. Mme Nina (Aliette Paysan) campa magistralement le type de la vieille fille, veillant avec beaucoup d’autorité et de savoir-faire sur le bonheur de sa nièce : Caroline (Fernande Hue), jeune fille innocente, qui étalait avec beaucoup de bonne volonté tout son savoir devant un éventuel fiancé. A Pierre Pinchon, notre fidèle et valeureux comédien, revenait le rôle ingrat de Tacarel, jeune homme peu scrupuleux, n’hésitant pas à faire le malheur d’une pauvre veuve qui l’adore, pour son bonheur personnel, et qui lui précipite dans les bras un monsieur Durazoir (Paul Rambert) irrésistible de ridicule, qui termine sa demande en mariage par une… crise aigüe de rhumatismes.
Le père de Caroline monsieur Letrinquier, était dignement tenu par Jean Claude Carabeufs ; le domestique Maurice Jamin sema la note comique : ses maladresses et… ses malices déchaînèrent l’hilarité de la salle. Jean Rideau fut un voisin terrible emporté, et Nicole Balzac, une soubrette délicieuse.
Les intermèdes furent très appréciés. Nous ne reparlerons pas du ballet «La féérie de la forêt» qui, sur la demande générale fut reproduit aux deux représentations et obtint encore un franc succès ; il est vrai que tout le petit monde qui l’interprétait était si gracieux, si bien rythmé et disons-le, si franchement heureux de danser que cela faisait plaisir à voir.
Une nouveauté : «les poses plastiques de Maurice et Jo» eurent beaucoup de succès et permirent d’admirer la musculature de deux beaux garçons… de Creully. Compliments pour leur parfaite harmonie.
Bernard Pagnon nous charma par l’interprétation fort réussie de plusieurs arrangements de chansons modernes à l’harmonica.
Paul Rambert eut un succès fou dans son tour de chant, et comme d’habitude, Mlle Lamy et M. Fourras se dépensèrent sans compter au piano et au violon, ce dont nous les remercions bien sincèrement.
La matinée était rehaussée par la présence du jury l’U.F.O.L.E.A. que présidait M. Duclos, inspecteur primaire à Caen, entouré de M. Ledrans, inspecteur primaire de Bayeux et Madame, M. Gibert, délégué U.F.O.L.E.A. et Madame.
La soirée présidée par M. Paillaud et la Duchesse de Normandie assistés de la première Duchesse de Creully et du conseil municipal se termina par l’élection de la Duchesse de Creully.
La réception officielle de la Duchesse de Normandie, fut faite par M. Henry, président de la fédération Normandie – Canada. Pierre Pinchon, au nom de ses camarades de la troupe Creulloise, remit à la Duchesse une belle gerbe d’œillets roses.
A l’appel de leur om, les quatre candidates au titre de Duchesse d’un soir, tremblantes d’émotion, répondirent de bonne grâce aux questions d’André Foubert, présentateur de l’élection.
Une grande majorité des suffrages alla à Mlle Eliane Gilette qui, sous les applaudissements de la salle, fut proclamée Duchesse d’un soir de Creully. La première dame d’atour fut Mlle Marie Thérèse Girard et la deuxième Mlle Hamp.
Après la distribution de cadeaux, offerts gracieusement par M. Paillaud, de généreux commerçants de Creully et de Caen et des membres du conseil municipal, la soirée s’acheva par une quête destinée à entretenir les tombes des Canadiens tombés au cours des combats de la Libération, à recevoir les familles venues s’incliner sur leurs tombes.
Mlle Décommer, première Duchesse de Creully, remit un joli service de table à sa remplaçante et dans un baiser fraternel, sous les applaudissements, lui transmit tous ses pouvoirs.
Nous voulons adresser un merci spécial, car ils le méritent, à tous ceux qui bénévolement ont transformé les panneaux de la scène, principalement à E. Vivier et B. Pagnon, qui depuis une bonne semaine empiètent sur leur sommeil pour que leurs compagnons jouent dans un décor charmant.
1733 - Creully - La croix du cimetière des pestiférés.
Je vous présente un document daté de 1733 extrait d'un registe municipal de Creully
Le dimanche Dix de may 1733, nous Charles de Than prêtre curé de Creully avons par la permission de Monsieur Deft Laurens vicaire général du diocèse fait la cérémonie de bénir la Croix que nous avons fait rétablir dans son entier au lieu nommé la Crieu qui suivant les anciens a servi de cimetière du temps de la peste en 1638 ou quarante ayant été aidé dans cette œuvre de piété par plusieurs des principaux habitants de Creully.
Il nous reste a découvrir ou se situé "la crieu".
Il nous reste a découvrir ou se situé "la crieu".
Sur la trace des corbeaux
On appelle corbeaux les hommes chargés d'enterrer les morts en temps de peste ou de porter les malades à l'hôpital des pestiferés.
(Texte ci-dessous issu d'un oubrage de 1800 de JP Papon)
On appelle corbeaux les hommes chargés d'enterrer les morts en temps de peste ou de porter les malades à l'hôpital des pestiferés.
(Texte ci-dessous issu d'un oubrage de 1800 de JP Papon)
INEDIT - Des salles souterraines au château de Creully.
Je suis heureux de vous présenter aujourd'hui des vues inédites des trois salles souterraines du château de Creully (en bleu sur les croquis ci-dessous).
Elles ont été souvent appelées à tort "oubliettes".
En vert, les douves creusées au XIVème siècle puis rebouchées. L'une des salles souterraines comporte des ouvertures donnant sur ces douves.
La grande salle. Des ouvertures donnaient sur les anciennes douves. |
La grande salle |
Enfilade de deux autres salles se situant du côté du fossé N.E. existant. |
Mur de séparation entre la grande salle et les deux autres salles plus petites. |
Que cachent ces murs? Peut être le mystère d'autres salles... |
Habitante des souterrains du château de Creully la chauve-souris laissa des traces chez nos anciens.
Une habitante de Creully
Autrefois, la chauve-souris était vue comme étant impure par la chrétienneté.
Si vous clouez une chauve-souris sur votre porte, vous éloignerez les sorcières.
Si elle cogne dans la fenêtre d'un malade, celui-ci mourra.
Lorsqu'une chauve-souris vole prêt de chez vous, ça signifie que quelqu'un vous a trahis ou ensorcelé.
Si elle survole votre maison trois fois, une catastrophe se produira.
1944 - Au sud de Creully, un aérodrome militaire
J'ai publié en janvier 2009 un article sur L'aérodrome militaire de Lantheuil-Creully
Article que vous pouvez retrouver sur:
Une photo de la "Saint Clair"
Nous sommes dans les années 1930, le jour de la fête patronale "Saint Clair" de Creully, un photographe de Caen venait planter son décor sur la place du marché; actuellement place E. Paillaud.
Ainsi délilaient des familles pour la postérité.
Sur la photo ci-dessous nous voyons de gauche à droite en arrière: Mr et Mme Louis Fafin puis Mr et Mme Lucas.
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