Hamon de Creully dit "Le Dentu" dans une BD.

Vu dans une BD: les riches heures d'Arnauld de Bichancourt - Et Guillaume devint roi 1046-1066  (Parution 2000)
Tome 1 d'une série de 4 tomes
Auteurs : Serge  Mogère (Scénario, Dessin) / Sophie Balland (Couleurs)
Merci à Didier Marin

 

Creully - Les cycles Bertaud rue de Caen



Publicité dans un programme de la Fête Saint-Clair du 21 juillet 1929


Carte postale publicitaire

La famille Bertaud devant le magasin de la rue de Caen
 
Rassemblement de cyclistes devant le magasin Bertaud
C'était ici...


Une photo (rare) de Creully (Creully sur Seulles).

La joie d'un collectionneur, c'est de trouver une pièce rare comme la photo ci-dessous.
Elle a été prise entre Creullet et Creully en 1897.


Creully sur Seulles - Terre gauloise...certainement - Epinette ou pas Epinette?


Une question a été posée à Fulbert de Creully: Dans la presse, j'apprends qu'une importante découverte a eu lieu à Creully dans le "clos de l'Epinette", un site gaulois. Si on étudie le cadastre ancien, le terrain concerné n'est pas le "clos de l'Epinette".
L'auteur de la question a raison. Je le prouve ci-dessous.
En vert, le terrain de la découverte. Souligné en rouge, le clos de l'Epinette. (Cadastre de 1811)
 Voici le plan et la liste des noms des lieux de Creully en référence aux anciens cadastres; le N°93 est le terrain fouillé et le N°49 est le clos de l'Epinette.
Je pense que c'est le lotisseur qui a donné ce nom à son projet.

La monographie de Saint Gabriel-Brécy datant de 1885 - Creully sur Seulles

Les monographies communales sont des notices rédigées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et décrivant les communes de France sous leurs différents aspects. Elles ont été généralement rédigées par des curés de campagne encouragés par certains évêques, ou par des instituteurs en réponse à des directives générale du ministère de l'Instruction publique qui proposait des formulaires type de quelques pages. Il s'agit de documents manuscrits, comme celui que j'ai feuilleté aux Archives Départementales du Calvados concernant la commune de Saint Gabriel-Brécy maintenant rattachée à Creully sur Seulles datant de 1885  rédigée par l'instituteur.

 
 


La violoniste de Villiers-le-sec (Creully-sur-Seulles)

Nous sommes le 5 juillet 1945, Charlotte Coustenoble, âgée de 13 ans, qui a fuit sa commune de Rots, offre aux soldats libérateurs canadiens un air de violon.

Fermes ou village gaulois découverts à Creully. Quand l'histoire jaillit du sol..

Avant tout, je tiens à remercier Hubert Lepaumier pour son accueil sur le site des fouilles.
 Ouest-France a fait deux articles sur les travaux du clos de l'Epinette de Creully; je me permets d'en publier les textes auxquels je joins mes photos.
Le site de fouilles
 « La découverte est relativement remarquable par son étendue, com­mente -Hubert Lepaumier, responsa­ble du chantier de fouilles au Clos de l’Épinette. Nous sommes en
Fond circulaire d'un four
présen­ce d’une très grosse ferme gauloi­se, ceinte de fossés, sur une super­ficie de plus d’un hectare. » Depuis un mois, la parcelle, située rue des Écoles, est passée au peigne fin par une équipe de l’INRAP (Institut natio­nal de recherches archéologiques préventives). Les investigations préfi­gurent l’émergence du lotissement Nexity.
 
 
Les vestiges sur cette façade creulloise ne constituent pas « une surpri­se. Le site est connu depuis 2005 grâce à des photos aériennes. » Les premiers éléments permettent d’ins­crire la fréquentation des lieux dans une période s’étirant du « IVe siècle avant Jésus-Christ, jusqu’à l’occu­pation romaine, au milieu du pre­mier siècle ». L’exploitation agricole révèle « d’importantes structures de stockage. Ces caves conservaient légumineuses et céréales, cultures très réputées en plaine de Caen. »
Les restes d'un four

 

De précieux renseignements
Les archéologues ont mis au jour nombre d’ossements de faune confir­mant l’existence d’un cheptel destiné essentiellement à la consommation de viande. « On ne parle pas encore de production laitière. » Sur le plan mobilier, le limon a fait apparaître des tessons de céramique estampée. Certains bris de vaisselle arborent des motifs armoricains. À noter aussi parmi les trouvailles notables, un bra­celet en lignite, « intéressant pour sa probable origine britannique ». Plus anecdotique, des coquilles de mou­les renseignent sur les habitudes ali­mentaires d’un habitat plutôt éloigné de la mer.
L'un des squelettes découverts (ici une femme)

Non loin du domaine gaulois, plu­sieurs dizaines de sépultures caracté­risera une nécropole, actuellement en cours de décapage et d’évalua­tion. « Nous attendons l’expertise
Un muret bien conservé
d’anthropologues spécialistes de l’os humain et des modes d’inhuma­tion, indique Hubert Lepaumier. Ils diront si ces tombes peuvent être rattachées à la ferme gauloise. »

L’opération de fouilles devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de mai. Le terrain, remis en état, sera ensuite restitué à l’aménageur. L’exploration du secteur pourrait se prolonger, dans quelques mois, de l’autre côté de l’avenue de la Cana­dienne, où doivent sortir de terre de nouvelles constructions. La décision revient au ministère de la Culture, en fonction du diagnostic archéologique préalable.
Un fossé creusé dans le calcaire rempli de terre et peut-être des trouvailles.



Parmi les élus du conseil municipal, Alexandre Ray, archéologue de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), a fait le point, mardi soir, sur les dernières révélations livrées par le chantier du Clos de l’Épinette
« Des études sont encore à mener mais on s’oriente vers la découverte d’un village gaulois, informe le con­seiller. Ce serait une première en Normandie où, jusqu’à présent, nous étions confrontés à de petits habitats groupés et à des fermes isolées. »

Le site interroge aussi les scientifi­ques par sa « zone d’inhumation comportant de nombreuses sépul­tures d’enfants. Il faut maintenant déterminer les causes épidémiolo­giques de cette mortalité infantile. » Les fouilles archéologiques se termi­nent vendredi 27 avril.
Des trous et des trous

Une exposition temporaire est d’ores et déjà inscrite au programme des Journées européennes du patri­moine, en septembre.


 

La gauloise de Creully sur Seulles ?

La plus ancienne "creulloise" découverte ce matin à Creully sur Seulles.......ce serait une gauloise!
 

les plus anciens actes des registres paroissiaux de Creully sur Seulles

Creully sur Seulles regroupe en réalité 5 anciens villages.
Voici pour chacun l'un des plus anciens actes des registres paroissiaux.
(un clic sur l'acte pour l'agrandir)

Les jeunes de Creully et la terrasse de leur château.

Quand les arcades de la terrasse du château de Creully étaient un lieu de rendez-vous pour les jeunes de la localité.

Permettez-moi d'avoir une pensée pour les copains disparus.
 

1966 - Ecole maternelle de Creully. La foudre puis les odeurs...

Le 19 février 1966, la foudre tombait sur l'école maternelle de Creully. Celle-ci étant sérieusement endommagée, il fallut donner quelques jours de vacances aux enfants avant qu'ils retrouvent des locaux provisoires.
Melle Lacroix, la maitresse de maternelle précisait : "Nous sommes placés provisoirement dans les locaux où se trouvent les toilettes ; lorsque les enfants de l'autre classe se rendent aux W.C., ils dérangent mes élèves, ceux-ci se retournent sans cesse.  Et les odeurs, n'en parlons pas."

Photos de OF

La route de l'Erable à Creully (Creully sur Seulles)


Question de Sébastien: sur un plan de Creully sur Internet, la route qui contourne la commune par le sud se nomme le "chemin de l'Erable". Je croyais qu'elle s'appelait "avenue des Canadiens".
Le document ci-dessous nous présente la route concernée ( en rouge).
A la libération de Creully, elle fut tracée pour permettre aux troupes libératrices de contourner le village libéré par les Anglais puis les Canadiens qui créèrent l'aérodrome B9.
Dans mon enfance, je me souviens que les habitants de Creully l'appelaient la "Canadienne".
 En 1960, la route avait disparu.
 En réalité, dès 1947 elle portait le nom de "route d'Erable" comme nous le prouve le document municipal de décembre 1947 ci-dessous.
 

Années 60..... Le château de Creully sous la neige

Un petit film super8

l’Harmonie Royale Saint-Stanislas au château de Martragny.




Du samedi 31 mars au jeudi 5 avril prochain, l’Harmonie Royale Saint-Stanislas sera en voyage de concert dans le Bessin et se produira quatre fois dans les villes de Bayeux et de Caen.

Ce voyage de concert forme le point de départ pour la commémoration du centenaire du séjour de collégiens belges réfugiés au Château de Martragny. Du 3 septembre 1918 au 13 avril 1919, les collèges de Poperinge et de Veurne étaient installés au Château de Martragny, en fuite devant les violences de la Première Guerre mondiale dans leur propre région natale de Flandre en Belgique. Une bonne centaine d’élèves accompagnés d’une dizaine de prêtres-professeurs et d’une équipe d’entretien y ont passé plus de sept mois. Les professeurs logeaient au château. Les élèves dormaient dans les annexes. Des baraquements temporaires dans le jardin servaient de classes et de salle d’étude.

A Pâques, l’Harmonie Royale Saint-Stanislas se produira dans la messe de Pâques à 10h30 dans la Cathédrale de Bayeux. Pendant cette messe, une plaque commémorative en bronze apportée par les collégiens actuels sera bénie par Mgr. Boulanger, évêque de Bayeux et de Lisieux. Le lendemain, lundi de Pâques 2 avril, cette plaque sera offerte à M. Médéric de Chassey, châtelain actuel du Château de Martragny, pendant un concert-mémoire au château même à 20h00. Entrée gratuite. Pot d’amitié offert par M. de Chassey.

L’Harmonie Royale Saint-Stanislas se compose d’une harmonie et d’un corps de tambours et compte en tout plus de soixante jeunes musiciens, tous élèves des écoles secondaires de Poperinge. Elle se produit en Belgique et à l’étranger aussi bien en promenade qu’en salle. Toutes les deux années, elle part en voyage de concert pour six jours pendant la première semaine des vacances de Pâques. Cette année-ci, avec un voyage de concert commémoratif, les jeunes musiciens se réjouissent déjà depuis longtemps de pouvoir découvrir la vie au château où leurs précurseurs ont trouvé un havre de paix en temps de guerre. Pour certains d’entre eux, peut-être que leur arrière-grand-père aussi était parmi les jeunes réfugiés au château… Qui sait ?!