Creully - 1944 - Des infos sur une photo prise à la forge de A. Lejolivet

Jimmy Campbell nous donne des informations sur cette photo prise à Creully dans la grange aux dîmes où le maréchal-ferrant, monsieur Lejolivet Auguste avait installé sa forge.
"Détail d'une photo récemment trouvée du Sergent / Caméraman Al Grayston et de son chauffeur, Lew Currie. Ils regardent Monsieur Jolivet, ferrer un cheval à sa forge rue de Bayeux à Creully. Le photographe est probablement le lieutenant Ken Bell. Grayston a porté un casque US M1 pour la campagne de Normandie, auquel il a ajouté de grandes étoiles blanches avant le 13 juin. Je soupçonne que la ressemblance avec le casque allemand a causé des problèmes es étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet.lorsqu'il filmait et que les étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet."
La même scène sur un autre cliché.

Detail of a recently found photo of Sergeant/Cameraman Al Grayston and his driver, Private Lew Currie. They are watching Monsieur Jolivet, shoe a horse at his smithy on rue de Bayeux in Creully. The photographer is likely Lieutenant Ken Bell. Grayston took to wearing a US M1 helmet for the Normandy campaign which he added large white stars by 13 June. I suspect the passing resemblance to the German helmet caused problems when he was filming and the giant stars was to prevent him from being shot at by his fellow Canadians. Currie would be killed in action on 4 July 1944 just outside of Marcelet on the edge of Carpiquet Airfie

Quand un moulin se réveille à Saint Gabriel-Brécy (Creully sur Seulles)

Merci à Isabelle Laille et Benoît Lechevallier pour la visite du Moulin de Saint Gabriel-Brécy le Week-end dernier.
Photos: MyNormandie

Quand un tailleur de pierres du canton de Creully prend position pour les élections rouannaises

Dans le "Journal de Rouen" du 6 janvier 1881, est publié une lettre d'un ancien tailleur de pierres du canton de  Creully. Une missive qui nous permet d'avoir quelques  informations sur le travail des ouvriers de cette époque.
 


Souvenir de 1944, les messages de la B.B.C. envoyés du château de Creully

Du 3 au 7 juin, les radio-amateurs du Calvados partagent leur passion de la radio et de la télégraphie au Château de Creully, premier Studio BBC de la France libre dès le 6 juin 1944 !
Exemple de message envoyé de Creully (original):
Rédigé à Bayeux, il était porté à Creully

2 juin 1945 - Creully - le papier de l'occupation sert encore à la mairie..

Une manière de pallier au manque de papier ou de recycler…

" Creully Camp 2018 " vous invite le 4 juin...

Le 4 juin , "Creully Camp 2018" aura l'honneur de recevoir " Band of Libération "
 composé de 47 musiciens , dépôt de gerbe au Monument 4/7th The Royal Dragoon Guards de Creully à 11h et prestation musicale au sein du camp .
 
Exposition des véhicules et Display dans l’enceinte du château puis démonstrations diverses sur le camp.au de Creully: 
 

Creully sur Seulles - L'enfant "mis sous le voile" le 6 février 1731

Sous l'ancien régime les enfants nés hors mariage étaient légitimés lors du mariage des parents (s'il y avait accord entre eux bien sûr).
Cette légitimation prenait la forme symbolique de la 'mise sous le voile' de l'enfant lors de la cérémonie du mariage. L'expression varie suivant les régions: sous le drap, sous la parelle, sous l'arbrisseau,...

C'est à la lecture d'un acte de mariage datant de février 1731 dans les archives de Creully, que j'ai relevé l'expression "mis sous le voile".
Le 6 février 1731.
Mariage de François Friand, fils de Thomas et de Françoise Le Berrurier, de Creully, et Catherine Picard, fille de Charles et de Madeleine Beauferdin, de la paroisse de St Nicolas de la ville de Luxembourg.
« Attestons de plus que ledit François Friand et ladite Catherine Picard nous ont présenté un enfant mâle nommé Jean-Pierre, sorti de leurs œuvres, sous promesse de s'épouser l’un l'autre, né le 3 mars 1725, baptisé le six par un ministre calviniste et rebaptisé sous condition le 30 juin de la même année par un curé catholique de Posdam, ville d'Allemagne, lequel ils ont reconnu pour leur enfant légitime et capable d’hériter d’eux, comme les autres enfants qu’ils auront dans la suite, et qui, pour cet effet, a été présent à leur mariage et placé entre eux deux sous le voile, lorsque la bénédiction nuptiale leur a été donnée pendant la messe. »

Creully - Les chevaux du début du XVII

Un projet d'aménagement des écuries du château de Creully sur Seulles est envisagé.
Une fresque équine est à sauver. 
La fresque représentant le cheval en liberté (plus de 2m de long)

Antoine ///, fils d'Antoine II, passa sa jeunesse à la cour, devint conseiller du roi en ses conseils d'état, prince et chevalier de Saint-Michel. Il resta fidèle à la cause du roi, et Creully ne paraît pas avoir eu à subir d'attaques de la part des Ligueurs. En 1602 il épousa Sylvie de Rohan, veuve de François d'Epiney, fille de Louis de Rohan, prince de Guéménée, duc de Montbazon. pair de France, et paraît avoir été surtout chargé de missions diplomatiques.
Retiré de la cour, il vint fixer sa résidence à Creully, dont il s'attacha à embellir le bourg et le château. Il dota le village de halles voûtées, dont il ne reste presque plus de vestige. C'est lui qui fit construire les écuries actuelles, à la voûte desquelles on remarque un pendentif chargé d'un écusson aux armes des Sillans et des Rohan. C'est à lui sans doute qu'il faut attribuer deux peintures à fresques. On distingue à l'intérieur des écuries un cheval en liberté, l'autre, disparue, représentait un cheval harnaché tenu en main par un laquais ou un soldat.

Hamon de Creully dit "Le Dentu" dans une BD.

Vu dans une BD: les riches heures d'Arnauld de Bichancourt - Et Guillaume devint roi 1046-1066  (Parution 2000)
Tome 1 d'une série de 4 tomes
Auteurs : Serge  Mogère (Scénario, Dessin) / Sophie Balland (Couleurs)
Merci à Didier Marin

 

Creully - Les cycles Bertaud rue de Caen



Publicité dans un programme de la Fête Saint-Clair du 21 juillet 1929


Carte postale publicitaire

La famille Bertaud devant le magasin de la rue de Caen
 
Rassemblement de cyclistes devant le magasin Bertaud
C'était ici...


Une photo (rare) de Creully (Creully sur Seulles).

La joie d'un collectionneur, c'est de trouver une pièce rare comme la photo ci-dessous.
Elle a été prise entre Creullet et Creully en 1897.


Creully sur Seulles - Terre gauloise...certainement - Epinette ou pas Epinette?


Une question a été posée à Fulbert de Creully: Dans la presse, j'apprends qu'une importante découverte a eu lieu à Creully dans le "clos de l'Epinette", un site gaulois. Si on étudie le cadastre ancien, le terrain concerné n'est pas le "clos de l'Epinette".
L'auteur de la question a raison. Je le prouve ci-dessous.
En vert, le terrain de la découverte. Souligné en rouge, le clos de l'Epinette. (Cadastre de 1811)
 Voici le plan et la liste des noms des lieux de Creully en référence aux anciens cadastres; le N°93 est le terrain fouillé et le N°49 est le clos de l'Epinette.
Je pense que c'est le lotisseur qui a donné ce nom à son projet.

La monographie de Saint Gabriel-Brécy datant de 1885 - Creully sur Seulles

Les monographies communales sont des notices rédigées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et décrivant les communes de France sous leurs différents aspects. Elles ont été généralement rédigées par des curés de campagne encouragés par certains évêques, ou par des instituteurs en réponse à des directives générale du ministère de l'Instruction publique qui proposait des formulaires type de quelques pages. Il s'agit de documents manuscrits, comme celui que j'ai feuilleté aux Archives Départementales du Calvados concernant la commune de Saint Gabriel-Brécy maintenant rattachée à Creully sur Seulles datant de 1885  rédigée par l'instituteur.

 
 


La violoniste de Villiers-le-sec (Creully-sur-Seulles)

Nous sommes le 5 juillet 1945, Charlotte Coustenoble, âgée de 13 ans, qui a fuit sa commune de Rots, offre aux soldats libérateurs canadiens un air de violon.

Fermes ou village gaulois découverts à Creully. Quand l'histoire jaillit du sol..

Avant tout, je tiens à remercier Hubert Lepaumier pour son accueil sur le site des fouilles.
 Ouest-France a fait deux articles sur les travaux du clos de l'Epinette de Creully; je me permets d'en publier les textes auxquels je joins mes photos.
Le site de fouilles
 « La découverte est relativement remarquable par son étendue, com­mente -Hubert Lepaumier, responsa­ble du chantier de fouilles au Clos de l’Épinette. Nous sommes en
Fond circulaire d'un four
présen­ce d’une très grosse ferme gauloi­se, ceinte de fossés, sur une super­ficie de plus d’un hectare. » Depuis un mois, la parcelle, située rue des Écoles, est passée au peigne fin par une équipe de l’INRAP (Institut natio­nal de recherches archéologiques préventives). Les investigations préfi­gurent l’émergence du lotissement Nexity.
 
 
Les vestiges sur cette façade creulloise ne constituent pas « une surpri­se. Le site est connu depuis 2005 grâce à des photos aériennes. » Les premiers éléments permettent d’ins­crire la fréquentation des lieux dans une période s’étirant du « IVe siècle avant Jésus-Christ, jusqu’à l’occu­pation romaine, au milieu du pre­mier siècle ». L’exploitation agricole révèle « d’importantes structures de stockage. Ces caves conservaient légumineuses et céréales, cultures très réputées en plaine de Caen. »
Les restes d'un four

 

De précieux renseignements
Les archéologues ont mis au jour nombre d’ossements de faune confir­mant l’existence d’un cheptel destiné essentiellement à la consommation de viande. « On ne parle pas encore de production laitière. » Sur le plan mobilier, le limon a fait apparaître des tessons de céramique estampée. Certains bris de vaisselle arborent des motifs armoricains. À noter aussi parmi les trouvailles notables, un bra­celet en lignite, « intéressant pour sa probable origine britannique ». Plus anecdotique, des coquilles de mou­les renseignent sur les habitudes ali­mentaires d’un habitat plutôt éloigné de la mer.
L'un des squelettes découverts (ici une femme)

Non loin du domaine gaulois, plu­sieurs dizaines de sépultures caracté­risera une nécropole, actuellement en cours de décapage et d’évalua­tion. « Nous attendons l’expertise
Un muret bien conservé
d’anthropologues spécialistes de l’os humain et des modes d’inhuma­tion, indique Hubert Lepaumier. Ils diront si ces tombes peuvent être rattachées à la ferme gauloise. »

L’opération de fouilles devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de mai. Le terrain, remis en état, sera ensuite restitué à l’aménageur. L’exploration du secteur pourrait se prolonger, dans quelques mois, de l’autre côté de l’avenue de la Cana­dienne, où doivent sortir de terre de nouvelles constructions. La décision revient au ministère de la Culture, en fonction du diagnostic archéologique préalable.
Un fossé creusé dans le calcaire rempli de terre et peut-être des trouvailles.



Parmi les élus du conseil municipal, Alexandre Ray, archéologue de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), a fait le point, mardi soir, sur les dernières révélations livrées par le chantier du Clos de l’Épinette
« Des études sont encore à mener mais on s’oriente vers la découverte d’un village gaulois, informe le con­seiller. Ce serait une première en Normandie où, jusqu’à présent, nous étions confrontés à de petits habitats groupés et à des fermes isolées. »

Le site interroge aussi les scientifi­ques par sa « zone d’inhumation comportant de nombreuses sépul­tures d’enfants. Il faut maintenant déterminer les causes épidémiolo­giques de cette mortalité infantile. » Les fouilles archéologiques se termi­nent vendredi 27 avril.
Des trous et des trous

Une exposition temporaire est d’ores et déjà inscrite au programme des Journées européennes du patri­moine, en septembre.


 

La gauloise de Creully sur Seulles ?

La plus ancienne "creulloise" découverte ce matin à Creully sur Seulles.......ce serait une gauloise!