L' amour de la boisson du gars de Creully lui causa sa mort à Caen au poste de police.
Avril 1879
Le nommé Pierre-Auguste L...... , 32 ans, journalier, né au Fresne-Camilly, demeurant à Creully, qui était venu à Caen, soi-disant pour chercher de l'ouvrage, a été trouvé mardi couché sur la voie publique, dans un état complet d'ivresse. Les agents de police le déposèrent au poste de la place Royale, dans la chambre et sur le lit de camp de l'officier, en ayant soin de le couvrir de limousines. A neuf heures, puis à onze, un agent de police vint le visiter et le trouva dormant, profondément. A une heure du matin un agent fut de nouveau le visiter. L'ivrogne était éveillé et demanda qu'on le laissât reposer jusqu'au matin. Au petit jour, lorsque les agents ouvrirent la porte, il trouvèrent L...... sans vie; il avait succombé à une congestion déterminée par l'ivresse.
Le nommé Pierre-Auguste L...... , 32 ans, journalier, né au Fresne-Camilly, demeurant à Creully, qui était venu à Caen, soi-disant pour chercher de l'ouvrage, a été trouvé mardi couché sur la voie publique, dans un état complet d'ivresse. Les agents de police le déposèrent au poste de la place Royale, dans la chambre et sur le lit de camp de l'officier, en ayant soin de le couvrir de limousines. A neuf heures, puis à onze, un agent de police vint le visiter et le trouva dormant, profondément. A une heure du matin un agent fut de nouveau le visiter. L'ivrogne était éveillé et demanda qu'on le laissât reposer jusqu'au matin. Au petit jour, lorsque les agents ouvrirent la porte, il trouvèrent L...... sans vie; il avait succombé à une congestion déterminée par l'ivresse.
Creully Mai 1874 - Accident de voiture à ;la Tourelle
Le sieur Jean Loisel, facteur des postes à Crépon, venant de remettre ses dépêches au bureau de Creully, était monté dans la voiture du sieur Vincent, couvreur à Crépon, pour regagner son domicile.
Celui-ci, légèrement échauffé par la boisson, fouetta son cheval, qui prit le galop; loin de tenir compte des observations de Loisel, il l'excia davantage; et, à la rencontre des routes de Courseulles et de celle d'Arromanches, lieu-dit "la Tourelle", la voiture, lancée à toute vitesse, toucha une borne et versa si malheureusement que Loisel eut dans cette chute la jambe droite fracturée au dessous du genou.
Cet infortuné est père de six enfants en bas âge et ses modiques appointements faisaient vivre sa famille. Vincent n'a eu que des contusions sans aucune gravité.
Le concours du 100 000ème visiteur.
Réponse: couleur bleue
Sur la sculpture de Saint Martin de l'église de Creully, l'animal n'est pas un étalon mais une jument ( Voir article du 27/05/2013).
Les 79 participants recevront un cadeau cette été.
Sur la sculpture de Saint Martin de l'église de Creully, l'animal n'est pas un étalon mais une jument ( Voir article du 27/05/2013).
Les 79 participants recevront un cadeau cette été.
Le Maréchal Montgomery à Creullet escorté par un motard au nom de Hamon
Monsieur Patrick Hamon m'a envoyé une photo du maréchal Montgomery au Château de Creullet.
Les membres de l'escorte de motards sont présents sur la photo dont le père de Patrick Hamon (flèche rouge).
Creully - Singulière épitaphe...
Il y avait une fois, deux voisins qui s'aimaient comme chien et chat.
Survint un chien enragé qui mordit celui du premier voisin.
Le Chien fut abattu et enterré dans un jardin situé à côté de celui du deuxième voisin.
Sur la tombe du toutou, son maître plaça une pancarte ainsi conçue: "Ci-git un chien qui avait autant de qualités qu'a de vices, l'animal d'à-côté".
Le voisin prit cela pour lui et alla quérir la maréchaussée.
- Q'signifie?demanda le chef...
- Signifie, répondit le propriétaire de la bête, que j'avais un chat qui ne valait pas le diable... Il est mort l'an passé. Je l'ai enfoui à côté de l'endroit où est mon chien et, pour qu'on ne les confonde pas, j'ai mis sur la tombe de mon chien l'épitaphe qui a offusqué, je ne sais pourquoi, mon voisin.
- Hum ! singulière épistache, grogna le chef de la maréchaussée.
Et, sérieusement, il dressa un procès-verbal détaillé qu'il expédia à ses supérieurs.
Mais ils ont pris la chose du bon côté et ont pensé que, dans cette affaire de chien, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
Survint un chien enragé qui mordit celui du premier voisin.
Le Chien fut abattu et enterré dans un jardin situé à côté de celui du deuxième voisin.
Sur la tombe du toutou, son maître plaça une pancarte ainsi conçue: "Ci-git un chien qui avait autant de qualités qu'a de vices, l'animal d'à-côté".
Le voisin prit cela pour lui et alla quérir la maréchaussée.
- Q'signifie?demanda le chef...
- Signifie, répondit le propriétaire de la bête, que j'avais un chat qui ne valait pas le diable... Il est mort l'an passé. Je l'ai enfoui à côté de l'endroit où est mon chien et, pour qu'on ne les confonde pas, j'ai mis sur la tombe de mon chien l'épitaphe qui a offusqué, je ne sais pourquoi, mon voisin.
- Hum ! singulière épistache, grogna le chef de la maréchaussée.
Et, sérieusement, il dressa un procès-verbal détaillé qu'il expédia à ses supérieurs.
Mais ils ont pris la chose du bon côté et ont pensé que, dans cette affaire de chien, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
JEU du 100 000ème VISITEUR
Pour fêter le 100 000ème visiteur, je vous propose le jeu ci-dessous. Répondez par Email à mon adresse j-p.barette@wanadoo.fr en précisant en objet: JEU et en indiquant votre adresse postale.
Tous les gagnants recevront un cadeau.
Date limite: 25 Mai 2013
Le texte ci-dessous comporte une erreur. Où se trouve-t-elle? Dans le texte en rouge, en vert, en bleu, en violet ou en noir.
Une œuvre de Cauvin réalisée en 1874 orne le fronton (tympan) du portail d'entrée de l'église de Creully.
Elle représente Saint Martin chevauchant un étalon.
Selon la légende, un soir d’hiver "il partage son manteau avec un déshérité transi de froid."
A Paris en 1883, la fille de l'huissier de Creully acquittée
Dans le «Bonhomme Normand» du 5 janvier 1883 (journal de Caen).
Il y a une quinzaine d'années, le café de la Bourse, à Caen, était tenu par un sieur Larcher, qui avait épousé la fille d'un huissier de Creully.
Larcher ne réussit pas à Caen; il partit à Paris, où il est mort.
Sa femme, devenue veuve, entra comme caissière dans un restaurant du boulevard Saint-Germain.
Son amant, un Espagnol, ayant commis dans cet établissement un vol de 40.000 fr, elle fut accusée de complicité.
La femme Larcher et son amant, ont comparu la semaine dernière devant les assises de Paris.
L'Espagnol a été condamné à 5 ans de prison; la dame Larcher a été acquittée.
1813 - Devant le juge de paix de Creully - Tour de cochon
Juin 1813
Un qui s'y connaît à jouer des tours de cochon, c'est L. au surnom de "La Vapeur".
Son ami Martin, ne pouvant se déplacer, à cause de ses douleurs, l'avait chargé de lui vendre son cochon, au marché de Caen.
— Cha va ! dit La Vapeur... Et pis tu sais, y n'léront pas pas por des pistaches, ch'est mé qui te l'dis.
Le soir venu, La Vapeur vint rendre compte de son opération à Martin; mais celui-ci fit la grimace, car il trouva un brin maigre la somme que son ami lui verra.
Il ne dit mot à La Vapeur, mais il se renseigna de droite et de gauche et finit par se persuader que La Vapeur avait prie sa commission, et dans les grandes marges.
Celui-ci l'apprit et envoya une lettre de conciliation à Martin devant le juge de paix de Creully.
Mais La Vapeur lui joua encore un tour de cochon en n'y venant pas.
Un qui s'y connaît à jouer des tours de cochon, c'est L. au surnom de "La Vapeur".
Son ami Martin, ne pouvant se déplacer, à cause de ses douleurs, l'avait chargé de lui vendre son cochon, au marché de Caen.
— Cha va ! dit La Vapeur... Et pis tu sais, y n'léront pas pas por des pistaches, ch'est mé qui te l'dis.
Le soir venu, La Vapeur vint rendre compte de son opération à Martin; mais celui-ci fit la grimace, car il trouva un brin maigre la somme que son ami lui verra.
Il ne dit mot à La Vapeur, mais il se renseigna de droite et de gauche et finit par se persuader que La Vapeur avait prie sa commission, et dans les grandes marges.
Celui-ci l'apprit et envoya une lettre de conciliation à Martin devant le juge de paix de Creully.
Mais La Vapeur lui joua encore un tour de cochon en n'y venant pas.
Creully - Normandie - Aurore boréale....
Février 1872
Creully a eu dimanche soir le
spectacle d'une aurore boréale, ou, pour dire plus exactement, d'une aurore
polaire.
A six heures, après avoir passé
par leurs phases ordinaires de mobilité et d'éclat divers, deux colonnes
éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et pourpre, se sont réunies au
zénith, pour y former une couronne, dont l'aspect a semblé donner raison à
ceux qui soutiennent cette opinion, que ce météore est dû à la matière
magnétique qui s'enflamme comme de la limaille de fer.
On eût dit qu'un obus gigantesque
venait d'éclater à des espaces incommensurables, et alIait couvrir la terre de
ses débris.
Puis les plis du météore,
obéissant au mouvement de rotation de l'atmosphère qui les entraînait, prirent
des nuances plus sombres, et finirent par disparaître, pour ne plus laisser
dans le nord qu'un immense rideau de pourpre, qui, à minuit et demi, avait
entièrement disparu.
Comme de juste, ce phénomène
météorologique a donné lieu aux commentaires les plus étranges, car une croyance
populaire veut que le retour de ce phénomène soit l'annonce d'un événement
important.
-
C'est signe
de mort, disaient les uns.- C'est signe de sang; c'est signe de revanche, disaient les autres.
A l'avenir de se prononcer.
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