Creully - Fête Saint Clair de 1937

Je vous présente ci-dessous des photos de la fête communale de Creully de 1937.
Deux photos prises à l'angle de la rue de Caen et de la place.


La classe Biberon

Elections départementales... Adieu au canton de Creully

Elections départementales. Creully sera rattaché au canton de Bretteville l'Orgueilleuse; ainsi en a voulu le monde politique!

A. S. Creully - FOOT d'hier....

Le foot à Creully - Combien de buts et d'années...

Septembre 1850 - Le vieillard de Creully présenté au Président de la République: Napoléon III.

Caen, 5 septembre 1850

Arrivée de Napoléon III
 Le président est arrivé à Caen hier soir, á sept heures, au milieu des salves d'artillerie et au son des cloches de toutes les églises. Le conseil municipal et les principales autorités de la ville attendaient, dès cinq heures, le président sous un arc de triomphe, à l'entrée de la ville, au lieudit la Demi-Lune , en­touré d'un concours prodigieux de population.
Des arbres et des guirlandes de feuillages étaient de chaque côté des rues d'Auge, Vaucelles, Saint-Jean, Bernières et Pont-Saint-Jacques, où devait passer le cortège. Toutes les rues étaient sablées. L'artillerie du château a annoncé l'arrivée du président sous l'arc de triomphe. Les cris de : « Vive Napoléon ! » ont dominé.
Après quelques instants de repos à la préfecture, le président a reçu les autorités.
Après les réceptions, le président, accompagné de quatre ministres, s'est rendu au banquet offert par une commission de souscripteurs composée de  hautes notabilités de la ville. Ce banquet a eu lieu dans la magnifique salle du Musée, à l'Hôtel-de-Ville.

Napoléon III
7 septembre, 8 heures du matin.
Le président a reçu toutes les autorités de l'arrondissement. La réception a duré plus de deux heures. Tous les maires s'y étaient rendus avec empressement. On y remarquait aussi un grand nombre d'Anglais de distinction, arrivés à Cherbourg sur des bâtiments de plaisance.
A une heure, le président a passé en revue la garde nationale et les troupes de la garnison, au milieu d'un grand concours de populations accourues de tous les points du département.
A 3 heures, plus de 700 personnes assistaient à un banquet offert par la ville au président. Son arrivée et son départ ont été salués par les cris de Vive le président ! Vive Napoléon !
La réponse du président au toast porté par le maire a été  couverte d'applaudissements plusieurs fois répétés. Aujourd'hui, vi­site à l'arsenal et à l'escadre.
Avant de quitter Caen, le président de la République a voulu signaler son départ par une bonne action. Un vétéran de la République et de l'empire, le sieur Chénot, de Creully, vieillard plongé dans la plus profonde misère, a eu l'honneur d'être présenté au prince, qui lui a remis, à l'instant même, quatre-vingt francs.

Paillaud - Creully - Une nouvelle pièce dans ma collection.

Je me souviens de mon oncle Prosper Fafin mettant en route la première machine pour remplir les tubes de lait sucré Paillaud dans l'usine de Creully. Ces tubes étaient remplis par le bas avant d'être pliés et pincés. Une nouvelle pièce dans ma collection ; si vous avez des objets ou papiers de la laiterie Paillaud de Creully, j'en suis collectionneur.

Agriculture - Alexandre Morel exploite les boues du marché de Creully

Nous sommes en 1877, je vous invite à visiter le ferme exploitée par Alexandre MOREL à Tierceville. Compte-rendu d'une visite d'experts qui lui a valu d'être médaillé.

Un nouveau document publicitaire de la laiterie Paillaud de Creully.

Ce document publicitaire comporte une étiquette originale collée.

La petite voleuse à Creully.

La Petite Voleuse est un film de Claude Miller avec Charlotte Gainsbourg (1988). De nombreuses scènes ont été tournées à Creully.




 

Le cochon d'un curé des environs de Creully

La pomme sera donc toujours cause de la perte des bêtes et  des  gens.
L'histoire suivante en est la preuve.
Le curé d'une petite  commune  des bords de  la Seulles élevait un cochon qu'il laissait en   liberté dans un pré planté de magnifiques pommiers que lui prêtait un paroissien.
Cet animal de cochon avala une si grosse pomme qu'il s'étrangla.
Le curé le fit brûler et dépecer et placarda,  sur le  mur   du presbytère de la commune, une affiche où il annonçait qu'il débiterait son cochon à douze sous et demi la livre.
Mais, sur cette affiche, des mauvais plaisants en collèrent une autre où il était dit qu'un morceau de lard serait offert aux fidèles qui viendraient le dimanche à la messe.
Pas un n'y manqua ; l'église était pleine, mais tous les paroissiens s'en retournèrent les mains vides, car le curé, en guise de cadeau, ne leur donna que  sa bénédiction.

Retour sur la galette des Rois des "petiots" de creully.

Fin des années 50 - Dans la salle des gardes du château.

Creully - La boucherie de D.Guillemette.

Merci à Paul pour ces souvenirs de la boucherie de son grand-père.

Creully - Le Maire informe que le pied de la croix de l'église peut tomber.....septembre 1835





Mon grand-Père Pierre Barette: facteur rural de Creully


Je vais vous parler d’un de mes héros : Pierre Barette mon grand-père paternel.
 Hé­ros parmi ces modestes et si utiles fonc­tionnaires que nous avons rencontrés cent fois peut-être dans nos campagnes, le havresac sur le dos et le bâton à la main, le front baigné de sueur ou les cheveux blanchis par le givre.
Le soleil de mai se lève à peine derrière les carrières d’Orival, la rosée du matin perle encore sur les hautes herbes de la prairie, que déjà le facteur rural quitte la poste sur la place du marché de Creully et se met en route.
Pierre Barette
Il marche le front levé, souriant à la nature qui lui promet une belle journée, et mêlant, par moment, sa voix mâle et accentuée au gentil babillage des merles du bois voisin.
Son havresac dont le cuir fut verni autrefois est un sanctuaire dont lui seul à la clef. Malheur à l'imprudent qui ten­terait d'en connaître les secrets, le facteur rural défendrait ce dépôt sacré jusqu'à la dernière goutte de son sang.
Il y a, dans ce fidèle compagnon de sa vie, la joie ou la douleur de vingt vil­lages ; le bonheur ou le malheur de cent familles peut-être.


 A côté de ce billet d'amour, voici l'in­fâme lettre anonyme qui va jeter son ve­nin immonde sur une famille honnête, et faire tous ses efforts pour troubler la bonne harmonie qui règne entre tous ses membres.
Dans un coin, il y a la lettre char­gée,orgueilleuse comme tous les enrichis de fraîche date, et semblant dédaigner la société de ses sœurs. Sous cette frêle en­veloppe il y a l'aisance pour toute la vie, le facteur rural le sait, et cependant l'i­dée de s'approprier ces valeurs ne lui vient même pas à l'esprit.
Cet homme est l'honnêteté incarnée ; sa mission est toute de confiance, il n'y faillira jamais.
La poste de Creully vers 1915
Chaque famille attend sa venue avec impatience ; plus d'un cœur s'est ému en l'apercevant ; n'est-il pas le messager; de la bonne comme de la mauvaise fortune, si la nouvelle est bonne, il prend part à la joie commune ; si le malheur vous frappe, il vous console et ranime votre courage, il est l'ami de tous ; on n'a pas de secrets pour lui.
Mon grand-père est un ancien soldat de notre brave armée. Il a fait les campagnes d’Ardennes, des tranchées, de Verdun, que sais-je ! Il s'est amassé un trésor de souvenirs qui font sa gloire présentement, et qui dans sa vieillesse fera les délices de ses petits-enfants, auxquels il racontera ses actions d'éclat.
Son poste actuel, du reste, a beaucoup d'analogie avec les habitudes du régi­ment.
Comme le soldat, le facteur rural part et revient à heure fixe ; son étape est tracée à l'avance et il ne peut rien chan­ger à son parcours ; malgré les mille sé­ductions qu'offrent les villages, les jours de fête: le bal sous l'orme, les jeux sur la place ou devant l'église, le dîner qui se donne dans les fermes normandes lorsque les moissons sont rentrées, tout cela le laisse indifférent ; il reste sourd à toutes les invitations, il part où son devoir l'appelle. Permettez-moi d’avoir menti car il n’était pas sourd au tintement des verres de vin ou de gros bère.
Quand vient l'hiver, avec ses jours si courts, quand la bise glacée souffle au- dehors, et que chacun se rapproche du foyer brûlant, le pauvre facteur rural, lui, est au milieu des champs dépouillés ou caché sous un manteau de neige, cherchant avec peine le sentier perdu, et regardant avec effroi la nuit qui s'ap­proche.
Plaignons-le dans cette rude saison de l'année ; pensons à ma grand-mère et à ses enfants : Lucien, mon père, Maurice et Yvette qui l'attendent au logis et dont il est l'unique soutien.
Pierre, mon grand-père facteur rural était un sage.

Creully - La ferme de la place du marché.

 
Carte postale datant des années 1910......


OUF! Ils resteront à Creully.

Les pompiers de Creully (Photo Ouest-France)

Le Saint Nicolas de Creully

Cette statue de Saint Nicolas se trouve dans le château de Creully (non visible). Elle serait le seul élément provenant de l'ancienne Maladerie (léproserie) de Creully située au sud du village.