Un film sur la libération de Creully en juin 1944.
Monsieur Augustin de Canchy, habitant le château de Creullet à Creully sur Seulles, réalise actuellement un film sur la libération de Creully le 6 juin 1944. Je le remercie de nous permettre de visualiser la version en cours de montage.
Ci-dessous un extrait. Vous pouvez le voir en entier à cette adresse: https://www.youtube.com/watch?v=-bVWtsj96sk&t=241s
La légende de Mabile (Mabel) de Creully qui épousa le fils d'Henri 1er, roi d'Angleterre.
La légende de Mabile
Il y avait alors en Angleterre un grand Seigneur, un des plus grands qu'il y eut après le Roi Henri, Sire Robert-Fitz-Haimon de Gloucester (petit-fils de Haimon le Dentu, 1er seigneur de Creully) qui épousa Sibylle, fille de Roger II de Montgommery, comte de Shrewsburyet .
Robert, fonda l'Abbaye de Thewsbury, et y fit venir des moines. Il mourut vers ce temps, et fut enterré dans cette Abbaye, où est encore son corps.
Mabile, sa fille, fut l'héritière de toutes ses terres, et le Roi Henri d'Angleterre résolut, à cause de cet héritage, de traiter Robert, son fils bâtard en vrai fils, en lui faisant épouser cette fille qui était très recherchée. Il proposa donc son fils pour être son époux.
Mabile refusa longtemps.
Le Roi lui en demanda la cause, et à la fin Mabile lui répondit en fille d'esprit qu'elle était: -« Sire, il paraît bien que votre choix s'est fixé sur moi plus pour mon héritage que pour moi-même; mais avec un si bel héritage que celui que j'ai, ce serait une grande honte pour moi d'avoir un seigneur qui n'aurait point deux noms. Sire Robert-Fitz-Haimon était le nom de mon père, c'était non seulement le sien, mais celui de sa famille ; ainsi donc Sire, pour l'amour de Dieu, ne me laissez pas avoir pour mari un homme qui n'aurait pas deux noms.»
-«Demoiselle, tu parles bien, répondit le Roi. Sire Robert-Fitz-Haimon était le nom de ton père, le parti que je te destine aura aussi un beau nom, car Robert-Fitz-Roi sera le nom que je lui donnerai.»
«Sire, reprit la jeune fille, c'est un beau nom comme vous le dites pour lui donner toute sa vie une grands renommée, mais quel sera le nom de son fils et des enfants qui en proviendront ?
Il peut n'avoir point de fils et alors le nom s'éteindrait. »
Le Roi comprit que la jeune fille disait une chose raisonnable, et comme Gloucester était le chef de son héritage, « Demoiselle, lui dit-il, ton mari aura un nom pour lui et ses héritiers, un nom beau et sans tache. Car, Robert, Comte de Gloucester, sera son nom, et je le lui donne dès aujourd'hui. Lui et ses héritiers seront Comtes de Gloucester. »
« Sire, répondit Mabile, ceci me convient fort. Dans ces conditions, je consens à tout, et tous mes biens sont à lui.»
Ainsi fut fait Comte de Glocester, ce Robert qui reçut entre autre titre celui de Creully
Il y avait alors en Angleterre un grand Seigneur, un des plus grands qu'il y eut après le Roi Henri, Sire Robert-Fitz-Haimon de Gloucester (petit-fils de Haimon le Dentu, 1er seigneur de Creully) qui épousa Sibylle, fille de Roger II de Montgommery, comte de Shrewsburyet .
Robert, fonda l'Abbaye de Thewsbury, et y fit venir des moines. Il mourut vers ce temps, et fut enterré dans cette Abbaye, où est encore son corps.
Mabile refusa longtemps.
Le Roi lui en demanda la cause, et à la fin Mabile lui répondit en fille d'esprit qu'elle était: -« Sire, il paraît bien que votre choix s'est fixé sur moi plus pour mon héritage que pour moi-même; mais avec un si bel héritage que celui que j'ai, ce serait une grande honte pour moi d'avoir un seigneur qui n'aurait point deux noms. Sire Robert-Fitz-Haimon était le nom de mon père, c'était non seulement le sien, mais celui de sa famille ; ainsi donc Sire, pour l'amour de Dieu, ne me laissez pas avoir pour mari un homme qui n'aurait pas deux noms.»
-«Demoiselle, tu parles bien, répondit le Roi. Sire Robert-Fitz-Haimon était le nom de ton père, le parti que je te destine aura aussi un beau nom, car Robert-Fitz-Roi sera le nom que je lui donnerai.»
«Sire, reprit la jeune fille, c'est un beau nom comme vous le dites pour lui donner toute sa vie une grands renommée, mais quel sera le nom de son fils et des enfants qui en proviendront ?
Il peut n'avoir point de fils et alors le nom s'éteindrait. »
Le Roi comprit que la jeune fille disait une chose raisonnable, et comme Gloucester était le chef de son héritage, « Demoiselle, lui dit-il, ton mari aura un nom pour lui et ses héritiers, un nom beau et sans tache. Car, Robert, Comte de Gloucester, sera son nom, et je le lui donne dès aujourd'hui. Lui et ses héritiers seront Comtes de Gloucester. »
« Sire, répondit Mabile, ceci me convient fort. Dans ces conditions, je consens à tout, et tous mes biens sont à lui.»
Ainsi fut fait Comte de Glocester, ce Robert qui reçut entre autre titre celui de Creully
Tiré de l’ouvrage de M.de la Croix : "Jersey…. Son histoire" (Paru en 1860)
Creully - 1944 - Des infos sur une photo prise à la forge de A. Lejolivet
Jimmy Campbell nous donne des informations sur cette photo prise à Creully dans la grange aux dîmes où le maréchal-ferrant, monsieur Lejolivet Auguste avait installé sa forge.
"Détail d'une photo récemment trouvée du Sergent / Caméraman Al Grayston et de son chauffeur, Lew Currie. Ils regardent Monsieur Jolivet, ferrer un cheval à sa forge rue de Bayeux à Creully. Le photographe est probablement le lieutenant Ken Bell. Grayston a porté un casque US M1 pour la campagne de Normandie, auquel il a ajouté de grandes étoiles blanches avant le 13 juin. Je soupçonne que la ressemblance avec le casque allemand a causé des problèmes es étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet.lorsqu'il filmait et que les étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet."
"Détail d'une photo récemment trouvée du Sergent / Caméraman Al Grayston et de son chauffeur, Lew Currie. Ils regardent Monsieur Jolivet, ferrer un cheval à sa forge rue de Bayeux à Creully. Le photographe est probablement le lieutenant Ken Bell. Grayston a porté un casque US M1 pour la campagne de Normandie, auquel il a ajouté de grandes étoiles blanches avant le 13 juin. Je soupçonne que la ressemblance avec le casque allemand a causé des problèmes es étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet.lorsqu'il filmait et que les étoiles géantes devaient l'empêcher d'être abattu par ses camarades. Currie serait tué au combat le 4 juillet 1944, juste à la sortie de Marcelet, au bord de l'aérodrome de Carpiquet."
La même scène sur un autre cliché. |
Detail of a recently found
photo of Sergeant/Cameraman Al Grayston and his driver, Private Lew Currie.
They are watching Monsieur Jolivet, shoe a horse at his smithy on rue de Bayeux
in Creully. The photographer is likely Lieutenant Ken Bell. Grayston took to
wearing a US M1 helmet for the Normandy campaign which he added large white
stars by 13 June. I suspect the passing resemblance to the German helmet caused
problems when he was filming and the giant stars was to prevent him from being
shot at by his fellow Canadians. Currie would be killed in action on 4 July
1944 just outside of Marcelet on the edge of Carpiquet Airfie
" Creully Camp 2018 " vous invite le 4 juin...
Le 4 juin , "Creully Camp 2018" aura l'honneur de recevoir " Band of Libération "
composé de 47 musiciens , dépôt de gerbe au Monument 4/7th The Royal Dragoon Guards de Creully à 11h et prestation musicale au sein du camp .
Exposition des véhicules et Display dans l’enceinte du château puis démonstrations diverses sur le camp.au de Creully:
Creully sur Seulles - L'enfant "mis sous le voile" le 6 février 1731
Sous l'ancien régime les enfants nés hors mariage étaient légitimés lors du mariage des parents (s'il y avait accord entre eux bien sûr).
Cette légitimation prenait la forme symbolique de la 'mise sous le voile' de l'enfant lors de la cérémonie du mariage. L'expression varie suivant les régions: sous le drap, sous la parelle, sous l'arbrisseau,...
C'est à la lecture d'un acte de mariage datant de février 1731 dans les archives de Creully, que j'ai relevé l'expression "mis sous le voile".
« Attestons de plus que ledit François Friand et ladite Catherine Picard nous ont présenté un enfant mâle nommé Jean-Pierre, sorti de leurs œuvres, sous promesse de s'épouser l’un l'autre, né le 3 mars 1725, baptisé le six par un ministre calviniste et rebaptisé sous condition le 30 juin de la même année par un curé catholique de Posdam, ville d'Allemagne, lequel ils ont reconnu pour leur enfant légitime et capable d’hériter d’eux, comme les autres enfants qu’ils auront dans la suite, et qui, pour cet effet, a été présent à leur mariage et placé entre eux deux sous le voile, lorsque la bénédiction nuptiale leur a été donnée pendant la messe. »
Cette légitimation prenait la forme symbolique de la 'mise sous le voile' de l'enfant lors de la cérémonie du mariage. L'expression varie suivant les régions: sous le drap, sous la parelle, sous l'arbrisseau,...
C'est à la lecture d'un acte de mariage datant de février 1731 dans les archives de Creully, que j'ai relevé l'expression "mis sous le voile".
Le 6 février 1731.
Mariage de François Friand, fils de
Thomas et de Françoise Le Berrurier, de Creully, et Catherine Picard, fille de
Charles et de Madeleine Beauferdin, de la paroisse de St Nicolas de la ville de
Luxembourg. « Attestons de plus que ledit François Friand et ladite Catherine Picard nous ont présenté un enfant mâle nommé Jean-Pierre, sorti de leurs œuvres, sous promesse de s'épouser l’un l'autre, né le 3 mars 1725, baptisé le six par un ministre calviniste et rebaptisé sous condition le 30 juin de la même année par un curé catholique de Posdam, ville d'Allemagne, lequel ils ont reconnu pour leur enfant légitime et capable d’hériter d’eux, comme les autres enfants qu’ils auront dans la suite, et qui, pour cet effet, a été présent à leur mariage et placé entre eux deux sous le voile, lorsque la bénédiction nuptiale leur a été donnée pendant la messe. »
Creully - Les chevaux du début du XVII
Un projet d'aménagement des écuries du château de Creully sur Seulles est envisagé.
Antoine ///, fils d'Antoine II, passa sa jeunesse à la cour, devint conseiller du roi en ses conseils d'état, prince et chevalier de Saint-Michel. Il resta fidèle à la cause du roi, et Creully ne paraît pas avoir eu à subir d'attaques de la part des Ligueurs. En 1602 il épousa Sylvie de Rohan, veuve de François d'Epiney, fille de Louis de Rohan, prince de Guéménée, duc de Montbazon. pair de France, et paraît avoir été surtout chargé de missions diplomatiques.
Retiré de la cour, il vint fixer sa résidence à Creully, dont il s'attacha à embellir le bourg et le château. Il dota le village de halles voûtées, dont il ne reste presque plus de vestige. C'est lui qui fit construire les écuries actuelles, à la voûte desquelles on remarque un pendentif chargé d'un écusson aux armes des Sillans et des Rohan. C'est à lui sans doute qu'il faut attribuer deux peintures à fresques. On distingue à l'intérieur des écuries un cheval en liberté, l'autre, disparue, représentait un cheval harnaché tenu en main par un laquais ou un soldat.
Creully sur Seulles - Terre gauloise...certainement - Epinette ou pas Epinette?
Une question a été posée à Fulbert de Creully: Dans la presse, j'apprends qu'une importante découverte a eu lieu à Creully dans le "clos de l'Epinette", un site gaulois. Si on étudie le cadastre ancien, le terrain concerné n'est pas le "clos de l'Epinette".
L'auteur de la question a raison. Je le prouve ci-dessous.
En vert, le terrain de la découverte. Souligné en rouge, le clos de l'Epinette. (Cadastre de 1811) |
Voici le plan et la liste des noms des lieux de Creully en référence aux anciens cadastres; le N°93 est le terrain fouillé et le N°49 est le clos de l'Epinette.
Je pense que c'est le lotisseur qui a donné ce nom à son projet.
La monographie de Saint Gabriel-Brécy datant de 1885 - Creully sur Seulles
Les monographies communales sont des notices rédigées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et décrivant les communes de France sous leurs différents aspects. Elles ont été généralement rédigées par des curés de campagne encouragés par certains évêques, ou par des instituteurs en réponse à des directives générale du ministère de l'Instruction publique qui proposait des formulaires type de quelques pages. Il s'agit de documents manuscrits, comme celui que j'ai feuilleté aux Archives Départementales du Calvados concernant la commune de Saint Gabriel-Brécy maintenant rattachée à Creully sur Seulles datant de 1885 rédigée par l'instituteur.
Fermes ou village gaulois découverts à Creully. Quand l'histoire jaillit du sol..
Avant tout, je tiens à remercier Hubert Lepaumier pour son accueil sur le site des fouilles.
Ouest-France a fait deux articles sur les travaux du clos de l'Epinette de Creully; je me permets d'en publier les textes auxquels je joins mes photos.
« La découverte est relativement remarquable par son
étendue, commente -Hubert Lepaumier, responsable du chantier de fouilles au
Clos de l’Épinette. Nous sommes en
présence d’une très grosse ferme gauloise,
ceinte de fossés, sur une superficie de plus d’un hectare. » Depuis un mois,
la parcelle, située rue des Écoles, est passée au peigne fin par une équipe de
l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives). Les
investigations préfigurent l’émergence du lotissement Nexity.
Les vestiges sur cette façade creulloise ne constituent pas « une surprise. Le site est connu depuis 2005 grâce à des photos aériennes. » Les premiers éléments permettent d’inscrire la fréquentation des lieux dans une période s’étirant du « IVe siècle avant Jésus-Christ, jusqu’à l’occupation romaine, au milieu du premier siècle ». L’exploitation agricole révèle « d’importantes structures de stockage. Ces caves conservaient légumineuses et céréales, cultures très réputées en plaine de Caen. »
De précieux renseignements
Les archéologues ont mis au jour nombre d’ossements de faune confirmant l’existence d’un cheptel destiné essentiellement à la consommation de viande. « On ne parle pas encore de production laitière. » Sur le plan mobilier, le limon a fait apparaître des tessons de céramique estampée. Certains bris de vaisselle arborent des motifs armoricains. À noter aussi parmi les trouvailles notables, un bracelet en lignite, « intéressant pour sa probable origine britannique ». Plus anecdotique, des coquilles de moules renseignent sur les habitudes alimentaires d’un habitat plutôt éloigné de la mer.
Non loin du domaine gaulois, plusieurs dizaines de sépultures caractérisera une nécropole, actuellement en cours de décapage et d’évaluation. « Nous attendons l’expertise
d’anthropologues spécialistes de l’os humain et des modes d’inhumation,
indique Hubert Lepaumier. Ils diront si ces tombes peuvent être rattachées à la
ferme gauloise. »
L’opération de fouilles devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de mai. Le terrain, remis en état, sera ensuite restitué à l’aménageur. L’exploration du secteur pourrait se prolonger, dans quelques mois, de l’autre côté de l’avenue de la Canadienne, où doivent sortir de terre de nouvelles constructions. La décision revient au ministère de la Culture, en fonction du diagnostic archéologique préalable.
Le site interroge aussi les scientifiques par sa « zone d’inhumation comportant de nombreuses sépultures d’enfants. Il faut maintenant déterminer les causes épidémiologiques de cette mortalité infantile. » Les fouilles archéologiques se terminent vendredi 27 avril.
Une exposition temporaire est d’ores et déjà inscrite au programme des Journées européennes du patrimoine, en septembre.
Ouest-France a fait deux articles sur les travaux du clos de l'Epinette de Creully; je me permets d'en publier les textes auxquels je joins mes photos.
Le site de fouilles |
Fond circulaire d'un four |
Les vestiges sur cette façade creulloise ne constituent pas « une surprise. Le site est connu depuis 2005 grâce à des photos aériennes. » Les premiers éléments permettent d’inscrire la fréquentation des lieux dans une période s’étirant du « IVe siècle avant Jésus-Christ, jusqu’à l’occupation romaine, au milieu du premier siècle ». L’exploitation agricole révèle « d’importantes structures de stockage. Ces caves conservaient légumineuses et céréales, cultures très réputées en plaine de Caen. »
Les restes d'un four |
De précieux renseignements
Les archéologues ont mis au jour nombre d’ossements de faune confirmant l’existence d’un cheptel destiné essentiellement à la consommation de viande. « On ne parle pas encore de production laitière. » Sur le plan mobilier, le limon a fait apparaître des tessons de céramique estampée. Certains bris de vaisselle arborent des motifs armoricains. À noter aussi parmi les trouvailles notables, un bracelet en lignite, « intéressant pour sa probable origine britannique ». Plus anecdotique, des coquilles de moules renseignent sur les habitudes alimentaires d’un habitat plutôt éloigné de la mer.
L'un des squelettes découverts (ici une femme) |
Non loin du domaine gaulois, plusieurs dizaines de sépultures caractérisera une nécropole, actuellement en cours de décapage et d’évaluation. « Nous attendons l’expertise
Un muret bien conservé |
L’opération de fouilles devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de mai. Le terrain, remis en état, sera ensuite restitué à l’aménageur. L’exploration du secteur pourrait se prolonger, dans quelques mois, de l’autre côté de l’avenue de la Canadienne, où doivent sortir de terre de nouvelles constructions. La décision revient au ministère de la Culture, en fonction du diagnostic archéologique préalable.
Un fossé creusé dans le calcaire rempli de terre et peut-être des trouvailles. |
Parmi
les élus du conseil municipal, Alexandre Ray, archéologue de l’Inrap (Institut
national de recherches archéologiques préventives), a fait le point, mardi
soir, sur les dernières révélations livrées par le chantier du Clos de
l’Épinette
«
Des études sont encore à mener mais on s’oriente vers la découverte d’un
village gaulois, informe
le conseiller. Ce serait une première en
Normandie où, jusqu’à présent, nous étions confrontés à de petits habitats
groupés et à des fermes isolées. »
Le site interroge aussi les scientifiques par sa « zone d’inhumation comportant de nombreuses sépultures d’enfants. Il faut maintenant déterminer les causes épidémiologiques de cette mortalité infantile. » Les fouilles archéologiques se terminent vendredi 27 avril.
Des trous et des trous |
Une exposition temporaire est d’ores et déjà inscrite au programme des Journées européennes du patrimoine, en septembre.
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