Les soldats belges devant le café de Villiers le Sec |
envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement, qui était de
180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.
L'emplacement du café photographié ci-dessus |
Les soldats belges devant le café de Villiers le Sec |
L'emplacement du café photographié ci-dessus |
On donne le nom de clergé réfractaire ou d'Insermentés aux ecclésiastiques hostiles à la Constitution civile du clergé, lors de la Révolution française
Dans le cimetière de Villiers le Sec, deux sépultures de style "sarcophage" portent les noms de deux prêtres de la famille "De La Brèque".
Qui sont-ils?Ouvrage présent à la Médiathèque de Bayeux avec la signature d'un des frères Delabrèque. |
Doc: Delcampe
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Emplacement de l'école |
L'école, rue de Bayeux |
Décembre 1900 - Nous lisons dans l’Indicateur de Bayeux :
On connaît l’importance du Petit-Séminaire de Villiers-le- Sec, et l’on sait qu’il est toujours fréquenté par de nombreux élèves ; c’est un établissement d’instruction justement réputé dans toute notre contrée, et les maîtres dévoués qui le dirigent avec tant de distinction n’ont cessé de faire tout ce qui est en leur pouvoir, sous le bienveillant patronage des premiers Pasteurs de notre diocèse, pour le maintenir toujours à la hauteur de sa légitime renommée.
Les
bâtiments du Petit-Séminaire sont vastes et bien distribués ; jusqu’à ces
derniers temps, cependant, ils manquaient, on peut le dire, du plus important :
il n’y avait pas de chapelle proprement dite.
Le
distingué Prélat qui, depuis son arrivée parmi nous, n'a cessé de témoigner à
toutes les œuvres religieuses et à toutes les institutions utiles une
sollicitude si éclairée, avait résolu de combler cette lacune, et c’est sous
l’inspiration de Sa Grandeur qu’ont été commencés les travaux, poussés avec
activité sous la surveillance du R. P. Mullois, Supérieur de l'établissement,
et de ses dévoués collaborateurs.
Maintenant, les murs de la chapelle sont assez élevés pour qu’on puisse se rendre compte du plan d’ensemble, aussi heureusement conçu qu’habilement exécuté ; et le samedi 8 décembre avait lieu la bénédiction solennelle de la première pierre de cet élégant édifice.
Monseigneur
l’Évêque, arrivé au Petit-Séminaire la veille dans la soirée, a présidé le
Salut solennel du premier vendredi du mois, auquel s’est jointe une cérémonie
prescrite par la liturgie, et préparatoire à la solennité du lendemain.
Précédé
des élèves et des professeurs du Séminaire, rangés en procession, Monseigneur
s’est rendu, au chant d’un cantique au Sacré Cœur, sur l’emplacement de la
chapelle en construction, pour planter une croix de bois sur le lieu même où
s’élèvera l’autel.
Cette
cérémonie, accomplie à la lueur des flambeaux et sous la douce clarté de la
lune, était pleine d’une religieuse poésie, qui a doucement ému tous les
assistants.
Le lendemain matin, Sa Grandeur a célébré la Messe et distribué la Sainte Communion aux jeunes séminaristes ; puis Monseigneur Amette, assisté de M. l’abbé Quirié,Vicaire Général, et du T.-R. P. Le Monnier, Supérieur des Missionnaires de La Délivrande, a présidé la Grand’Messe dite par M. le Supérieur du Grand-Séminaire. Après la Messe, les nouveaux membres de la Congrégation de l’immaculée Conception ont fait leur Consécration à la Sainte Vierge, et ont reçu leurs médailles des mains de Monseigneur l’Evêque, qui leur a adressé une touchante allocution, faisant ressortir avec l’à-propos qui caractérise toujours les paroles de Sa Grandeur, les rapports symboliques qui existent entre le mystère de l’immaculée Conception, cet acte par lequel Dieu a posé la première pierre du plus beau temple qui puisse jamais lui être élevé, et la belle cérémonie qui allait commencer.
La
pose et la bénédiction de la première pierre de la chapelle ont eu lieu
ensuite, conformément aux prescriptions liturgiques ; Monseigneur l’Evêque
s’est servi d’un marteau et d’une truelle en fer forgé, spécialement exécutés
pour la circonstance, véritables objets d’art faits par M. E. Marie, l’habile
ferronnier bayeusain.
M.
le Maire de Villiers, ceint de son écharpe, et portant sa croix de Chevalier ;
M. le docteur Chotard, conseiller d’arrondissement, médecin du Séminaire ; M.
de Barry, supérieur du Séminaire de Sommervieu ; MM. les Doyens de Ryes et de
Creully, et un nombre considérable de prêtres, assistaient à cette imposante
cérémonie, dont M. le Chanoine Deslandes réglait les détails avec sa haute
compétence, et qui s’est terminée par la bénédiction solennelle de Monseigneur
l’Evêque.
Au dîner, un élève de rhétorique, président de l’Académie, a adressé au Pontife un compliment en vers français ; le R. P. Supérieur a remercié Sa Grandeur au nom du Sacré Cœur, auquel la nouvelle chapelle sera consacrée ; au nom des anciens élèves et des amis de Villiers ; au nom du personnel du Séminaire, enfin au nom du diocèse entier dont cette chapelle sera l’ex-voto spécial d’hommage au Christ Rédempteur.
Dans
une réponse qui a charmé l’auditoire, Monseigneur Amette a eu un mot aimable
pour chacun, et spécialement pour M. le Maire de Villiers, pour M. Morin,
architecte de la chapelle, et pour M. Martin, entrepreneur.
Le
souvenir de cette fête restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui en ont
été témoins ; il est bon aussi que le récit en soit connu de tous les fidèles
de notre diocèse, car l’érection de cette chapelle dédiée au Sacré Cœur, et
destinée à devenir un centre de dévotion pour le diocèse, et principalement
pour notre région bayeusaine, constitue une œuvre pieuse dont l’importance
n’échappera à aucun de nos lecteurs.
La première pierre a été placée au sein de la chapelle.
Dans cette pierre a été déposée une boîte en plomb renfermant une autre boîte
en chêne qui contenait : 1° des statuettes de Notre Dame de La Délivrande, de
Saint Michel, de Jeanne d’Arc, etc. ; 2° des médailles de La Délivrande, de
Lourdes, de Pont-Main, de Saint Benoît, de Saint Jean-Baptiste de La Salle, des
BB. Denys de la Nativité et Rédempt de la Croix, etc., etc., et un tube en
verre fermé et scellé aux armes de Monseigneur l’Evêque, contenant deux
feuilles de parchemin. L’une portait en tête ces paroles :
L’association Villiers mon patrimoine célébrera, le 15 et 16 mai prochain, le 150e anniversaire de la disparition du peintre caricaturiste, Septime Le Pippre.
Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.Pour cette occasion, " Villiers mon patrimoine", va publier un livret consacré à cet artiste. Vous trouverez ci-joint le document de souscription que je vous encourage à utiliser...
Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est |
De Villiers
le Sec le 20 de janvier 1804.
Monsieur,
Je
n’entrerai point dans de trop longs détails sur le fait que je suis obligé de
vous raconter par la présente lettre : vendredi six janvier il a plu à plusieurs
habitants de Villiers le Sec de sonner la cloche après dîner et de chanter des
psaumes comme s’il eut été fête. Je les avais prévenus au prône(1)
le dimanche précédent que l’épiphanie était transférée au dimanche, et je leur
avais lu deux fois le mandement de monsieur l’Evêque et l’indult(2)
du pape. J’ai été leur défendre d’agir lorsque j’ai entendu sonner la cloche,
et par trois fois ils m’ont résisté et désobéi en entreprenant de faire
l’office sans prêtre et de disposer de la cloche à leur gré.
Je vous prie
de commander au maire de la paroisse de s’opposer comme il le doit à de
pareilles scènes dans la suite. Je leur pardonne le passé ; mais vous
voyez le juste désir que j’ai de n’être pas troublé par eux par des entreprises
contraires à la religion. J’ai l’honneur d’être avec un vrai respect.
Monsieur,
Votre très
humble serviteur, F. le Boucher, desservant de la succursale de Villiers le Sec.
(1) Prône : Instruction chrétienne que le curé ou un vicaire fait tous les dimanches en chaire, à la messe paroissiale.
(2) Indult : Privilège accordé par le Pape
à une personne ou à une communauté de personnes, et dérogeant à la règle
générale.
Paru dans la presse locale |
Vers la fin de
l’occupation, il passa dans toutes les maisons et fit promettre aux habitants
de chacune de ses paroisses, d’ériger un monument religieux, si leur commune
était épargnée par la guerre. Ce fut :
- Une
grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes, pour Bazenville;
-
Une
petite grotte, pour Le Manoir;
-
Un
calvaire, pour Crépon;
-
Un
Chemin de la Croix dans l’église, pour Villiers-le-Sec.
Leurs vœux furent exhaussés, il n’y eut aucune victime civile sur les trois paroisses..
Ainsi le Chemin de Croix de l'église de Villiers-le-Sec fut érigé comme le prouve le document sous cadre, qui est le procès-verbal autorisant l’érection des stations du Chemin de la Croix dans l’église Saint Laurent de Villiers-le-Sec.
Deux exemplaires furent été signés. Le second exemplaire ci-dessous), fut déposé aux archives diocésaines.
Incendie d'août 1898 |
Au-dessus de la porte de la petite grange : CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621 |
Au-dessus de la porte de la grande grange : FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621 |
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875 |
g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en
Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.
Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :