39-45 - Les allemands dans Creully

J'ai trouvé lors de mes recherches, une photo où l'on voit deux allemands remontant la rue d'Arromanches à Creully. C'est la seule que je connaisse des occupants dans cette localité.
Ils sont du 716e régiment d'infanterie allemande dont une unité était stationnée dans la campagne de Crépon.
Cliché pris par les allemands

Le camion laitier "55" Citroën de la laiterie Paillaud de Creully

Mon père était mécanicien à la laiterie Paillaud de Creully. Je me souvient quand il  fabriquait l'aménagement arrière des camions chargés du ramassage du lait en bidon dans les fermes de la région du Bessin et de la plaine de Caen.
Dans ma collection de tout ce  qui a un lien avec cette ancienne usine creulloise, j'ai une maquette du camion laitier "55" Citroën. Une copie du camion d'antan.

Ci-dessous, photos prises à Creully où l'on aperçoit le camion laitier. 

Guerre de 14-18 - Une école belge à Martragny - Un appel aux souvenirs...

Pendant la Première Guerre mondiale (la Grande Guerre de 14-18), l’armée allemande a envahi presque toute la Belgique. Rien qu’une petite partie occidentale est restée inoccupée.
Très vite, la guerre s’est stabilisée le long de la rivière de l’Yser. Ce qui restait des troupes belges s’est replié aux bords de l’Yser et beaucoup de réfugiés aussi sont venus s’installer dans notre région.
Toutefois, les batailles sanglantes s’approchaient progressivement de la ville d’Ypres et risquaient d’atteindre également la ville voisine de Poperinghe.
Le château de Martragny
De plus en plus d’habitants s’enfuyaient vers l’ouest et sont venus s’installer en France.
En avril 1918, le principal du Collège Saint-Stanislas de Poperinghe a pris la décision d’arrêter les cours et de chercher un refuge pour ses élèves en France.
Début septembre 1918, un groupe de 119 scolaires belges accompagnés de 14 hommes et 14 femmes est venu s’installer dans le château de Martragny. Le château devenait alors le demeure du principal et des prêtres-professeurs.
Dans le parc du château, on construisait des bâtiments provisoires qui servaient de classes, de salles d’étude et de dortoirs. Une ferme avoisinante était gérée pour pouvoir approvisionner cet établissement scolaire en vivres. Au bord de la grande route, à l'entrée de l’allée centrale qui menait au château, un écriteau « Belgisch College Veurne - Poperinghe » expliquait clairement la nouvelle destination temporaire du château aux passants.
Le 13 avril 1919, après une messe solennelle avec Te Deum dans l’église de Martragny, tous les élèves et leurs professeurs sont revenus en Belgique.
Pour la commémoration du centenaire (avril 2018) de cette page d’histoire de notre collège, des amis belges  cherchent à se documenter plus profondément sur ce passage à Martragny. C’est pour cela qu'ils font  appel à la mémoire collective des habitants de Martragny et des communes voisines.
Si vous vous souvenez de quelque histoire ou anecdote sur le passage de nos élèves au château, si vous disposez de documents sur la vie à Martragny aux années 1918-1919 (lettres, petits cahiers, journaux intimes, .), de photos peut-être, n’hésitez surtout pas à nous contacter par courrier, par courriel ou par téléphone.
 
Renaat Devos
Professeur au Collège Saint-Jean (anciennement Collège Saint-Stanislas)
Responsable des relations publiques de l’Harmonie Royale Saint-Stanislas
Casselstraat 161
B-8970 Poperinge
TEL 00 32 57 33 87 02
GSM 00 32 472 24 65 61
Vous pouvez également me contacter: Jean-Pierre Barette 02 31 92 59 75
 
 
 
 

Du nouveau sur internet


1936-37 - Les enfants de l'école de Creully

 

Je remercie Myriam Letellier pour l'envoi de cette photo

Robert Fitz Hamon, le baron de Creully dans le clocher de Secqueville en Bessin en feu...

Robert Fitz Hamon, Baron de Creully
Au printemps de l'année 1105, pendant le siège de Bayeux par Henri 1er, roi d'Angleterre, Robert Fitz Hamon qui était du côté d’Henri fut surpris à Secqueville par les soldats du duc Robert qui défendait la ville du Bessin, et ne trouva d'autre moyen de défense que de se réfugier dans la tour de l'église; mais les soldats du duc allumèrent du feu sous la tour et le forcèrent à se rendre. M. l'abbé Adam a assuré qu'avant de faire réparer les piliers qui supportent cette pyramide  il avait encore vu sur eux des traces du feu auquel ils avaient été exposés en 1105.



Quoi qu'il en soit, voici de quelle manière Robert Wace raconte ce fait historique:
Texte rédigé à partir des documents de M. de Caumont

11 Mai 1937 - Hommage au Centre Horticole de Saint-Gabriel (Creully sur Seulles)

Dans son édition du 12 mai 1937, le journal "L'Ouest-Eclair" rend compte de la séance du Conseil Général du Calvados du 11 mai pendant laquelle fut rendu un hommage au Centre Horticole de Saint Gabriel.

Demain, les sapeurs pompiers de Creully fêteront Sainte Barbe

Comme en 1968
Repas de Ste Barbe dans le local des pompiers - 1958

Aux glorieux morts de Creully

Ils ne sont pas tous revenus...
Stèle se trouvant dans l'église de Creully

Les restes d'un char allemand en juin 1944 à Creully

Lors de la dernière exposition «1000 ans de Normandie. Richesse des archives départementales»  aux archives du Calvados, deux photos d'un char allemand prises à Creully étaient présentées (dons de Y.Pinchon)
Monsieur Menu devant le char.

Le char serait un PANZER IV type H , la tourelle sur l'arrière et le caisson moteur est ouvert.

sur les Chenilles il manque 3 rouleaux porteurs, surement un démontage car la chenille n'est pas cassé et les galets sont en places aussi.
L'emplacement du char allemand ci-dessous.
Merci à Sébastien
 

 

1916 - Creully sur Seulles - Villiers le Sec - St Gabriel-Brécy - Le graveur de graffito retrouvé en Belgique.

Doc JM Lemarois
A Saint Gabriel-Brécy, dans la tour prison, se trouve le graffito ci-contre.
Chamelot Julien était présent à l'hôpital militaire belge qui avait pris place dans les bâtiments du séminaire de Villiers le Sec.
Sa promise vint le retrouver en Normandie pour passer quelques jours. Ils allèrent visiter le prieuré de Saint Gabriel où leur amour fut gravé dans la pierre.
Cueilleur de souvenirs, je suis allé à la recherche de ses descendants; c'est ainsi que j'ai retrouvé Eric Chamelot, le petit-fils du graveur.
Voici sa réponse à mon contact.

Votre message  m'est bien parvenu avec une certaine émotion...
Il s'agit en effet de mes grands-parents, de leur écriture qui me parvient 101 ans plus tard...
Ils étaient originaires de Quaregnon dans le Borinage en Belgique , région minière au nord de Valenciennes.
Mon grand-père Julien était combattant et a effectivement séjourné dans le Calvados.
Ma grand-mère l'y a rejoint plus tard avec l'ainée de mes tantes, Julienne.
Ils ont eu 6 enfants
5 filles : Julienne + , Albertha + , Palmyre +, Christiane et Odette
1 fils : Juilen + (mon papa)
et 17 petits enfants
Un de mes cousins (aujourd'hui décédé), Christian BEUMIER, fils de Julienne, s'est rendu souvent pour les vacances à Saint-Gabriel...
J'ignore s'il avait des contacts particulier sur place.
Mon grand-père fut mineur puis machiniste au chemin de fer.
J'ai eu la chance de le connaitre pendant 5 ans...
Ci-joint   une photo de mon grand-père prise le jour de ma naissance.

 

Les instituteurs de Creully se joignent au Conseil Municipal pour jurer qu'ils seront fidèles au Roi Louis XVIII

 Le roi Louis XVIII demande aux conseillers municipaux du royaume de lui prêter serment. C'est ainsi que le 22 septembre 1814, Le Conseil Municipal de Creully se réunit.
 

J'ai eu, entre les mains, un lien matériel avec Richard de Creully (1234)

Lorsque l'on est intéressé par l'histoire, en particulier celle de sa localité, on reste sans voix quand l'on a entre les mains un document vieux de 783 ans. Dans ce parchemin, Richard de Creully, Baron, confirme la dotation faite à l'abbaye d'Aunay par Turstin de Lanteuil (Lantheuil) des terres qui dépendaient de ses fiefs. C'est aux archives départementales du Calvados que j'ai eu cette joie mercredi dernier.
 




Ils furent inhumés dans l'église de Creully

Privilèges réservés aux membres de la noblesse ou du clergé.
Parfois au profit d'un "manant”.


1er décembre 1694 : Inhumation dans la nef de l'église d'Anne du Bourguais, âgée de 18 ans, en présence de plusieurs curés et voisins et de presque tous les paroissiens; tout le monde l'estimant comme "bien sage", et faisant partie de la Confrérie du Saint-Rosaire.
Le 8 Mars 1695, inhumation devant la chaire de Jean Paufilla, chirurgien, décédé la veille, âgé de 50 ans.
Le 15 Janvier 1696, inhumation dans la chapelle à côté du chœur de l'église de Dufour que l’on trouva mort hier dans les fossés du château sur les neuf à dix heures du soir, frappé de plusieurs coups.
Le 1er Avril 1707, inhumation dans la chapelle de Saint-Clair, de la mère de M. Mourot.
Acte de décès de M. Mourot

Le 20 Avril 1710, inhumation de François de Monrotie, âgé de 40 ans environ.
Le 28 Avril 1711, inhumation dans le chœur de l'église, près des degrés du sanctuaire dans le cercueil le plus proche du mur donnant vers le presbytère de M. Abraham Madeline, originaire de Caligny au-delà de Condé sur Noireau par André, curé de Ryes, doyen de Creully après avoir travaillé avec édification dans la dite paroisse de Creully, l'espace de 24 ans. Ce fut un homme rempli d'une grande humilité, d'une grande mansuétude, charitable envers les pauvres, modeste, sage, réservé, qui a toujours eu un soin extrême de sa paroisse, et qui a laissé après sa mort un regret sensible de sa personne dans le cœur de ses paroissiens. Il a eu soin de se choisir de son vivant, un successeur, et il a résigné sa cure à Mr. Charles François Caille, curé de Tierceville.
Le .. avril 1722, inhumation au milieu du chœur de l'église, de Charles-François Caille, curé du lieu, par Adeline, curé du Manoir, doyen de Creully.
Le 5 Avril 1725, inhumation dans sa chapelle de Creullet de Marguerite de Cornier, veuve de Louis de Quincé, comte du Saint-Empire Romain, gouverneur des ville et châteaux de Domfront . M. le Comte de Qincey est décédé à Creully le Jeudi 16 février 1708 et il a été, selon son désir, inhumé à Domfront, dont il était gouverneur des villes et châteaux.
Le 22 Janvier 1729, inhumation dans l'aile de l'église, vis à vis la chapelle de la Vierge, de Jean-François Brot, chirurgien audit lieu, âgé d'environ 31 ans.
Le 10 Janvier 1730, inhumation dans le choeur de l’église de Jacques Cotelle curé du lieu, décédé la veille.
Le 13 Janvier 1744, inhumation dans l'église, sous le banc du trésor, au pied de la chaire, de Charles Le Marchand, custos de la dite église, âgé d'environ 45 ans.
Le 10 Août 1761, inhumation, dans le choeur de l'église de Charles de Than, ancien curé de Creully, âgé de 73 ans environ.
Le 4 Janvier 1774, inhumation dans l'église de Marie-Françoise Mutel, épouse du Sieur de la Garenne, notaire royal à Creully, âgée de 46 ans.
Le 23 Mai 1775, inhumation dans l'église de Paul Lefrançois, ex-notaire de Creully, décédé la veille à Epinay sur Odon, à l'âge de 79 ans, en présence de Louis de Baudre, licencié aux lois, curé d'Epinay qui a remis le corps.
Le 14 Avril 1787, inhumation d'Antoine Monnin, natif de la paroisse Saint-Georges de Vesoul, ancien bas-officier de dragons, âgé de 64 ans, lequel a été inhumé le dernier dans l'ancien cimetière, situé vis à vis le château.

Plus de 100 noms - Les terres de Creully de 1813


De nombreuses heures de recherche aux archives départementales du Calvados pour vous offrir un document unique: les nominations des Delles et Pièces de terre de 1813 placées sur le plan cadastral actuel. Une étude du cadastre napoléonien (1811) comparée aux registres (1813).
Des parcelles ont parfois changé de nom comme la 93 qui s'est appelé "clos de la chapelle".
 
Je peux vous faire parvenir le plan (297x420) et la liste sur demande (mail ou téléphone).