Creully - En pleine révolution 1793

A la Convention nationale du 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.
La Société populaire de Creully, district de Caen, annonce à la Convention nationale que tous les tableaux et autres objets portant des signes et effigies de féodalité, de royalisme et de tyrannie, qui se trouvaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, ont été brûlés au milieu des applaudissements de tous les citoyens, et que les jeunes citoyens du canton de Creully attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les satellites des despotes.
Suit la lettre de la Société- populaire de Creully
A la Convention nationale.
Creully, département du Calvados, district de Caen,

le 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.
« Depuis longtemps la Société patriotique du bourg de Creully attendait les effets de la lutte qui régnait entre les braves de la Montagne et les lâches de la plaine; elle craignait que le résultat ne fût le bouleversement de tout l'ordre des choses; elle craignait que le feu de la guerre civile ne se répandît, comme un torrent désastreux, sur toutes les parties de la République; elle craignait de voir couler le sang des patriotes ; elle craignait enfin de voir finir avec leur vie, le règne de la liberté. Que disons-nous !... Ils ne devaient pas périr : de fiers montagnards, comme des dieux tutélaires, veillaient sur leur destinée, et en les arrachant du précipice creusé sous leurs pas, nous osons le prédire, les chaînes dont les despotes serrent encore les bras des peuples, seront brisées et serviront à écraser leurs têtes coupables, et à faire disparaître pour jamais tout pouvoir tyrannique.
« Généreux défenseurs, vous qui avez tiré la France des mains de la tyrannie et de l'esclavage pour la mettre sous le règne de la liberté et de l'égalité, quelle reconnaissance ne vous devons-nous pas ? Quelle reconnaissance ne vous doivent pas tous les hommes? Oui, citoyens, vous avez bien mérité de l'univers entier.
« Puisque vous seuls êtes vraiment les amis du peuple, que vous seuls avez la force de le rendre heureux; frappez, frappez les restes de la tyrannie, de l'aristocratie; servez-vous de tous les moyens qui sont en votre pouvoir pour écraser, anéantir ceux qui s'y opposeraient, tous les royalistes, les fédéralistes, tous ceux enfin qui travaillent au rétablissement du trône et à l’asservissement des peuples.
« Citoyens, d'après une demande de notre société et l'arrêté de la municipalité de Creully, une chasse qui était à l'entrée du château fort du bourg, actuellement démantelé, une chasse, emblème du despotisme, a été renversée, brisée et foulée aux pieds. Des portraits de comtes, de marquis, de ducs, de rois, tous les signes et effigies de la féodalité, du royalisme et de la tyrannie qui étaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, tout a été brûlé au pied de l’arbre de la liberté, au son du tambour, de l'air
Ça ira, enfants de la Patrie, et de la danse de la carmagnole. Tous les membres, de notre société, le conseil général de la commune, le tribunal de paix et la garde nationale de Creully étaient présents à cette cérémonie.
« Les citoyens de la première réquisition de notre canton brûlent du feu sacré de la liberté et attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les despotes coalisés; ceux du bourg se sont présentés en cette société et y ont juré de combattre et de verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang, de ne mettre bas les armes que lorsque la République soit vengée des attentats commis envers elle et que son sol soit purgé des royalistes, fédéralistes, muscadins et généralement de tous les ennemis de l'ordre public. Ils sont prêts à partir au premier signal.
« Citoyens, contents de votre travail et de votre énergie, notre société vous invite de rester à votre poste jusqu'à ce que la paix soit établie. Depuis le règne de la Montagne, chez nous l'aristocratie est aux abois. Encore un dernier effort et elle disparaîtra du globe.
« Bons républicains, vrais Bons-culottes.

  « Les président, secrétaires et membres de la société: Gardin, maire;
Legerais, curé de Saint Gabriel;
Dutruissard, curé de Creully, président
Monnin, commissaire du canton, juge de paix, ex-président de ta société;
Quesnel, secrétaire;

Duval, vicaire, procureur de la commune;
Le Révérend, officier ; 
Sources : Archives parlementaires de 1787 à 1860

Eglise saint Martin de Creully - L'Agneau sacré

Entrez dans l'église Saint Martin de Creully, avancez dans la nef et levez la tête.
Vous découvrirez une clé de voûte représentant un mouton avec une hampe croisetée sur laquelle flotte une bannière.
C'est l'Agneau sacré appelé également l'Agneau pascal.




L'Agneau Pascal renvoie à la nuit de la libération d'Egypte. L'Agneau fut consommé par les Hébreux et son sang répandu sur le linteau des habitations a permis d'épargner la vie des premiers-nés d'Israël.La crucifixion de Jésus est apparue aux premiers chrétiens comme l'accomplissement de l'offrande de l'Agneau Pascal (Jn 19, 36) mort pour sauver les hommes.

La vallée de la Seulles à Creully si le niveau de la Manche montait.

Et si le niveau de la mer de la Manche montait...
La Seulles en bleu foncé.
 + 9 mètres
Flèche rouge; CREULLY

 + 20 mètres
Données cartographiques Google
 

Creully - Vital un saint Né à Tierceville

Dans l'église Saint Martin de Creully, nous remarquons la bannière de Saint Vital.
Qui était Vital ce Saint né à Tierceville?




Le Bienheureux Vital de Savigny, naquit au village de Tierceville, dans le diocèse de Bayeux. Il songeait à quitter le pays, quand le comte de Mortain l'attacha à sa personne comme son chapelain. Mais Vital ne rêva que de vie solitaire, et se retira au désert de Dompierre, dans le diocèse de Sées en 1088, non loin de l'ermitage fondé par Saint Guillaume Format.



De temps en temps, Vital sortait de sa retraite pour prêcher, appeler à la conversion des mœurs et combattre la licence. C'est ainsi qu'il eut rapidement des disciples, et que Raoul de Fougères lui donna une partie de la forêt de Savigny pour y construire un monastère. Cela se passait en 1113.

Vital imposa à sa communauté la Règle de Saint Benoît, accompagnée d'austères constitutions. Vital mourut à Savigny le 16 septembre 1122.

Les Seigneurs de Creully d'après Frédéric Pluquet

Frédéric Pluquet, membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, des Sociétés des Antiquaires de France, de Normandie et d'Ecosse, relate dans un ouvrage paru en 1834 un préjugé sur les seigneurs de Creully.






Titre de son recueil: Contes Populaires, préjugés,patois, proverbes, noms de lieux de l'Arrondissement de Bayeux.

Le nom de "Creully" dans l'histoire

L'orthographe du nom de la localité de Creully a varié selon les siècles. Des documents anciens en sont la preuve.

L' amour de la boisson du gars de Creully lui causa sa mort à Caen au poste de police.

Avril 1879
Le nommé Pierre-Auguste L...... , 32 ans, journalier, né au Fresne-Camilly, demeurant à Creully, qui était venu à Caen, soi-disant pour chercher de l'ouvrage, a été trouvé mardi couché sur la voie publique, dans un état complet d'ivresse. Les agents de police le déposèrent au poste de la place Royale, dans la chambre et sur le lit de camp de l'officier, en ayant soin de le couvrir de limousines. A neuf heures, puis à onze, un agent de police vint le visiter et le trouva dormant, profondément. A une heure du matin un agent fut de nouveau le visiter. L'ivrogne était éveillé et demanda qu'on le laissât reposer jusqu'au matin. Au petit jour, lorsque les agents ouvrirent la porte, il trouvèrent L...... sans vie; il avait succombé à une congestion déterminée par l'ivresse.

Creully - Faits divers

Trouvé dans la presse de 1907...

A Creully, des livres confisqués par le curé.

1829
Un prêtre a-t-il le droit de prendre des livres qu'il trouve mauvais et dangereux chez une famille lors d'une visite?
Une habitante de creully a eu la réponse, à ses dépents, par une décision du conseil d'Etat comme nous le montre l'ordonnance du 26 août 1829.

Creully - 1812 - Etat civil

 Retrouverez-vous vos ancêtres dans ces trois listes de 1812 de l'état civil de Creully(naissances, mariages et décès)?

NAISSANCES
 
MARIAGES
DECES

Creully Mai 1874 - Accident de voiture à ;la Tourelle


Le sieur Jean Loisel, facteur des postes à Crépon, venant de remettre ses dépêches au bureau de Creully, était monté dans la voiture du sieur Vincent, couvreur à Crépon, pour regagner son domicile.
Celui-ci, légèrement échauffé par la boisson, fouetta son cheval, qui prit le galop; loin de tenir compte des observations de Loisel, il l'excia davantage; et, à la rencontre des routes de Courseulles et de celle d'Arromanches, lieu-dit "la Tourelle", la voiture, lancée à toute vitesse, toucha une borne et versa si malheureusement que Loisel eut dans cette chute la jambe droite fracturée au dessous du genou.
Cet infortuné est père de six enfants en bas âge et ses modiques appointements faisaient vivre sa famille. Vincent n'a eu que des contusions sans aucune gravité.


Anciennes carrières d’Orival (14) Visite le 23 juin


 
Sortie ouverte au grand public le dimanche 23 juin prochain au sein de la Réserve Naturelle Régionale des anciennes carrières d’Orival.
Rdv à 10h devant l’entrée de la réserve-Chemin blanc à Amblie (14). Gratuit.
Renseignements : 06 74 75 19 35.

 

Le concours du 100 000ème visiteur.

Réponse: couleur bleue
Sur la sculpture de Saint Martin de l'église de Creully,  l'animal n'est pas un étalon mais une jument ( Voir article du 27/05/2013).
Les 79 participants recevront un cadeau cette été.

Le Maréchal Montgomery à Creullet escorté par un motard au nom de Hamon

Monsieur Patrick Hamon m'a envoyé une photo du maréchal Montgomery au Château de Creullet.
Les membres de l'escorte de motards sont présents sur la photo dont le père de Patrick Hamon (flèche rouge).

Madame Mélite de Druval au premier rang.

Le père de Patrick Hamon.

Cette photo a été prise lors de la visite de Montgomery à Creully en 1950

Creully - Singulière épitaphe...

Il y avait une fois, deux voisins qui s'aimaient comme chien et chat.
Survint un chien enragé qui mor­dit celui du premier voisin.
Le Chien fut abattu et enterré dans un jardin situé à côté de celui du deuxième voisin.
Sur la tombe du toutou, son maître plaça une pancarte ainsi conçue: "Ci-git un chien qui avait autant de qualités qu'a de vices, l'animal d'à-côté".
Le voisin prit cela pour lui et alla quérir la maréchaussée.
- Q'signifie?demanda le chef...
- Signifie, répondit le proprié­taire de la bête, que j'avais un chat qui ne valait pas le diable... Il est mort l'an passé. Je l'ai enfoui à côté de l'endroit où est mon chien et, pour qu'on ne les confonde pas, j'ai mis sur la tombe de mon chien l'épitaphe qui a offusqué, je ne sais pourquoi, mon voisin.
- Hum ! singulière épistache, grogna le chef de la maréchaussée.
Et, sérieusement, il dressa un procès-verbal détaillé qu'il expé­dia à ses supérieurs.
Mais ils ont pris la chose du bon côté et ont pensé que, dans cette affaire de chien, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.

Notre contrée au IXe siècle

Le Calvados jusqu'au IXe siècle
Carte de M. J. Masselin

JEU du 100 000ème VISITEUR


Pour fêter le 100 000ème visiteur, je vous propose le jeu ci-dessous. Répondez par Email à mon adresse j-p.barette@wanadoo.fr en précisant en objet: JEU et en indiquant votre adresse postale.
Tous les gagnants recevront un cadeau.
Date limite: 25 Mai 2013

Le texte ci-dessous comporte une erreur. Où se trouve-t-elle? Dans le texte en rouge, en vert, en bleu, en violet ou en noir.

 Une œuvre de Cauvin réalisée en 1874 orne le fronton  (tympan) du portail d'entrée de l'église de Creully.
Elle représente Saint Martin chevauchant un étalon.
Selon la légende, un soir d’hiver  "il partage son manteau avec un déshérité transi de froid."

A Paris en 1883, la fille de l'huissier de Creully acquittée


Dans le «Bonhomme Normand» du 5 janvier 1883 (journal de Caen).

Il y a une quinzaine d'années, le café de la Bourse, à Caen,  était tenu par un sieur Larcher, qui avait épousé la fille d'un huissier de Creully.
Larcher ne réussit pas à Caen; il partit à Paris, où il est mort.
Sa femme, devenue veuve, entra comme caissière dans un restaurant du boulevard Saint-Germain.



Son amant, un Espagnol, ayant commis dans cet établissement un vol de 40.000 fr, elle fut accusée de complicité.
La femme Larcher et son amant, ont comparu la semaine dernière devant les assises de Paris.
L'Espagnol a été condamné à 5 ans de prison; la dame Larcher a été acquittée.