1944 - Les alliés dans la carrière d'orival prés de Creully.

1944 - Sur la ligne de combat en Normandie, dans une carrière, celle d'Orival où on extrait la pierre de Creully. Les unités alliées à l'arrière travaillent tout le temps pour améliorer les routes, construire des pistes et répondre aux besoins des habitants.



Document prêté par Sébastien et Emmanuel  Legrand

Creully - L'école et de grands souvenirs.

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Le recencement d'un Rollier dans les environs de Creully en 1836



De la taille approximative d'un choucas, cet oiseau trapu vivement coloré est surmonté
d'une grosse tête pourvue d'un bec noir épais, crochu à l'extrémité. Le front, le menton et parfois le bord du capuchon sont blancs. Les lores et le triangle de peau nue situé en arrière de l'œil sont noirs. La tête, la poitrine, une partie des ailes et de la queue forment une succession de bleu nuancé de vert. Le reste des ailes et de la queue est noir avec une légère touche de violet. Cet enchaînement provoque un contraste unique avec le dos et le manteau marron-roux. La queue est fourchue. Mâle et femelles sont semblables. 

Il y a-t-il un passage souterrain entre la ferme de la Rançonnière de Crépon et le château de Creully?

La ferme de la Rançonnière à l'entrée de Crépon en venant de Creully.
L’actuel porche, témoignage de l’architecture médiévale guerrière et la grande cour carrée préservés jusqu’à aujourd’hui permettaient de protéger les serfs qui travaillaient sur les terres de la Rançonnière, de les héberger avec leurs animaux et de les défendre contre les invasions ennemies.
 Les archives communales de Crépon font état d’un souterrain entre la ferme et le château de Creully distant de 3 kms dans lequel pouvaient passer des attelages indispensables pour le ravitaillement en cas de siège.

Des effondrements de terre se seraient passés sur le trajet, parait-il.
   

La ferme de la Rançonnière à Crépon

Creully, saint Gabriel-Brécy et Villiers le Sec se sont regroupés autour de la Seulles. (Creully sur Seulles)

A travers le texte d'un ancien livre de géographie sur le Calvados, je vous présente, sur ses 50 kilomètres, notre rivière qui arrose Creully, saint Gabriel-Brécy et Villiers le Sec : la Seulles
La Seulles, qui passe sur les arrondissements de Vire, de Caen et de Bayeux, a sa source dans le Calvados, au  pied des buttes ou bruyères de Jurques.
Cette commune, comme celle de Saint-Pierre-du-Fresne qui est contiguë, présente des coteaux, des
vallons, un sol accidenté, et le tout très pittoresque.
Un de ses bois renferme une pierre énorme, appelée la pierre de Dialan, on suppose qu'elle servait aux druides pour leurs sacrifices.
Au sortir de Saint-Pierre-du-Fresne, la Seulles rencontre, dans son cours, Coulvain et Cahagnes. Là, elle quitte l'arrondissement de Vire pour celui de Caen, qu'elle trouve à Amayé-sur-Seulles. A Anctoville, elle est déjà sur celui de Bayeux. Tout en servant de limite à l'un et à l'autre, elle envoie ses eaux dans les communes de Feuguerolles-sur-Seulles, Saint-Louet-sur-Seulles, Sermentot et Villy-Bocage (rive droite); de Hottot-les-Bagues et de Saint-Vaast (rive gauche).
Elle arrive ainsi à Juvigny, où elle traverse les routes départementales de Bayeux à Villers-Bocage, et de Caen à Caumont, sous un beau pont en granit, de construction récente. Juvigny doit à cette jonction des routes une certaine importance. Tout près de cette localité, à Fontenay-le-Pesnel, on exploite avec activité des fours à chaux et des carrières calcaires qui fournissent des pavés résistants.
La Seulles apporte à Juvigny un certain volume d'eau qu'elle doit à plusieurs affluents. Se sont, à gauche, le Calichon et le ruisseau de Candon ou de Cliquet, qu'elle reçoit, celui-ci à Sermentot, celui-là à Ancto­ville. Le Calichon alimente deux moulins à blé, l'un à Briquessart, hameau de la commune de Livry, et autrefois un gros bourg. La mesure de Briquessart était, paraît-il, une des plus anciennes du royaume. On cite le baron de ce bourg parmi les seigneurs qui se liguèrent, en 1047, contre Guillaume. Il avait un château important sur le bord de la vallée du Calichon. Les affluents de la Seulles, rive droite, sont d'abord La Seuline, une rivière assez importante, qui sort des bois de Saint-Georges-d'Aunay, arrose Maisoncelles-Pelvey, Tracy-Bocage, Villers-Bocage, Saint-Louet-sur-Seulles, Villy-Bocage, où elle se jette dans la Seulles, après avoir fait marcher deux moulins à blé. Le second affluent est le ruisseau du Coisel, dans la commune de Saint-Vaast.
Les communes traversées par la Seulles et par ses affluents  produisent des céréales et  des pommes à cidre; dans les vallées se trouvent des prés qui ne sont pas classés parmi les terres les meilleures des environs; l'herbe y est  molle,  peu nourrissante. Il serait souvent difficile de les drainer, le sol étant, en beaucoup d'endroits,   au-dessous des cours d'eau.   Cependant, vers Saint-Vaast, le terrain  s'améliore.
Cette commune paraît avoir eu jadis une certaine importance. Des fouilles, pratiquées pour le dé­frichement des bois et l'extraction du galet roulé, y ont mis à jour les fondements d'anciennes murailles qui passent pour avoir fait partie d'un camp romain.
Des souvenirs religieux se rattachent aussi à Saint-Vaast. Vers 865, les habitants de Macé, près d'Alençon, vinrent y  déposer  les  reliques de Saint Raven   et de Saint Rasiphe. En 1047, Hugues, évêque  de Bayeux, averti par la   révélation  d'un  religieux,   alla processionnellement lever leurs corps, qu'il trouva à 20 pieds de profondeur,   enveloppés dans une peau de cerf.
Les populations implorent  encore  l'intercession  de ces deux saints en faveur des fruits de la terre, surtout contre les ravages des mans ou vers blancs.
Saint-Vaast avait un château fort. Il en reste des vestiges près de l'église, dont quelques parties seulement appartiennent au style roman, et d'autres peut-être au XIIIe siècle. Le seigneur du lieu été nommé à la cure de Saint-Vaast. Quand l'évêque de Bayeux venait prendre possession de son siège, les châtelains de Saint-Vaast et de Beaumont, devaient le conduire depuis le prieuré de Saint Vigor-le-Grand jusqu'à la cathédrale. Le premier tenait, la gauche, le second, la droite du prélat.
En 1356, les Anglais s'emparèrent du château fort de Saint-Vaast. Nos pères eurent alors à subir toutes les horreurs de l'invasion; les moulins et les maisons furent brûlés. On fuyait ; dans plusieurs communes, il ne resta que les vieillards; les morts étaient sans sépulture ; pendant plusieurs années, les terres demeureront incultes. Au milieu de cette désolation, il y eut comme un élan de patriotisme qui porta les habitants des communes voisines à se réunir pour racheter le château de Saint-Vaast et délivrer ainsi le pays de la garnison ennemie.
Dans cette contrée, comme le patriotisme, la charité se manifestait, et, en 1374, elle inspirait la créa­tion, à Juvigny, d'un petit Hôtel-Dieu ou prieuré hos­pitalier, sous le titre de Sainte-Apolline. Il n'existe plus. Mais le pays ne cesse, de trouver des bienfai­teurs dans la famille qui possède le château de Juvigny. Il y a là une construction considérable, à laquelle conduisent de longues avenues, et qu'entourent une belle terre, des promenades et de vastes allées.
De Juvigny, la Seulles descend à Tilly, en prenant, sur son passage, le ruisseau du Bordel. Récemment encore, tout près de notre rivière et du bourg, s'élevait, au milieu de riches prairies, un des châ­teaux les plus considérables de la Basse-Normandie. Il a disparu, comme tout ce qui se rattachait à l'antique seigneurie de Tilly-sur-Seulles.
Elle eut surtout à souffrir de l'invasion anglaise, pendant la guerre de cent ans. En 1418, le château et le domaine de Tilly qui appartenaient à Philippe d'Harcourt, furent confisqués et donnés à Jean Gray, che­valier. En 1422, Henri V prescrivit, au Bailly de Caen de raser le château.
Après l'expulsion de l'étranger, la terre et la châtellenie de Tilly passèrent en diverses mains. Le château démoli, il y a quelques années, avait été reconstruit, avant la révolution, par M. de Fontette, intendant de la généralité de Caen.
Des transformations successives ont été également apportées à l'église actuelle dont la nef, ou la partie la plus ancienne, date au moins du XIe siècle. Elle était sur la paroisse Saint-Pierre, que la Seulles séparait autrefois de celle de Saint-François.
En quittant Tilly pour s'engager d'abord dans l'arrondissement de Bayeux, cette rivière laisse sur sa rive gauche Bucéels, Chouain, Condé-sur-Seulles et Nonant; sur sa rive droite, Audrieu, Ducy-Sainte-Marguerile et Carcagny. Elle traverse ensuite les communes de Vaux-sur-Seulles, Esquay-sur-Seulles, Vienne, et elle va délimiter les deux communes de Villiers-le-Sec et de Saint-Gabriel.
Là, un moulin assez important lui emprunte ses eaux, qui coulent tout près de l'antique prieuré de Saint-Gabriel. Ce n'est plus qu'une ruine, mais « une des plus belles du département » a dit M. de Caumont. Il avait été fondé au XIe siècle, en faveur de l'abbaye de Fécamp, par Richard, fils de Tursting,  seigneur de Creully.
Ce bourg,  aujourd'hui  chef-lieu  de canton, possédait autrefois un doyenné, une baronnie et une sergenterie. Son église est assez intéressante, et son châ­teau passe pour avoir été  « une des  anciennes forteresses les plus remarquables du Calvados.»
Il y eut souvent chez les seigneurs de Creully, autant de patriotisme que de bravoure. En 1047, Hamon, l'un d'eux, combattit vaillamment et fut tué au Val-des-Dunes. Guillaume-le-Conquérant et Guillaume-le-Roux eurent en grande estime Robert Hamon, son fils. Aussi, pour reconnaître ses services, lui donnèrent-ils les comtés et seigneuries de Glocester et de Bristol en Angleterre. Un Philippe, baron de Creully, fut re­nommé parmi les chevaliers bannerets, qui vivaient du temps de Philippe-Auguste, en 1210.
A l'époque de la première invasion anglaise, le château  de Creully, comme toutes les places fortes des  bords de la Seulles, excita la convoitise de l'ennemi. Trop faible pour l'arrêter, Richard n'hésita pas à démanteler sa demeure. Conduits par Philippe de Navarre les anglais s'y établirent. C'était en mars 1357. Ils ne restèrent pas longtemps. Au mois d'août, Richard fils et quantité de gens d'armes vinrent les pourchasser. Tous ceux qu'ils trouvèrent furent  tués ou faits prisonniers, et   le vainqueur  rentra dans son château.
De nouveaux  malheurs désolèrent bientôt la France. Le 1er août 1417, Henri V débarquait à l'embouchure de la Touques. Honfleur, Lisieux, Caen, Bayeux, Coutances, Falaise, Argentan, Alençon tombèrent en son pouvoir. Creully eut à subir le même sort. Il fallut le triomphe de Formigny pour le délivrer entière­ment de l'envahisseur.
Ces assauts successifs et des constructions posté­rieures ont fait perdre à cette antique forteresse une partie de son aspect primitif. Cependant on peut reconnaître encore des vestiges du monument et suivre le développement des remparts, si l'on se place au delà du moulin, sur le pont de la Seulles. L'effet produit est des plus pittoresques.
Un autre, côté du tableau, toujours plein de vie, c'est le cours de la rivière et le volume d'eau con­sidérable qu'elle charrie à travers les prairies. Elle se précipite à côté de Tierceville, vers Amblie, Colombiers-sur-Seulles et Reviers.
Depuis Vaux-sur-Seulles, près des lieux où elle arrive sous le canton de Ryes, au pied du plateau qui borde le littoral de l'arrondissement de Bayeux et sert de contrefort à ses hautes falaises, elle cesse de marcher vers la mer pour se porter du côté de l'Est. A partir de Reviers, elle reprend sa direction première, contourne l'extrémité du plateau dont nous venons de parler, et se divise, en deux branches bientôt réunies, lorsque les collines qui ferment la vallée se rejoignent sous Banville. Elle va se jeter enfin dans la mer, à Courseulles, en face des rochers du Calvados.
Jadis elle avait son embouchure sur la limite de la commune de Bernières, au lieu nommé la Cassine, et où Graye se terminait. Courseulles n'allait pas alors jusqu'à la mer. Mais les marais traversés par la rivière se desséchant peu à peu, l'agriculture, l'in­dustrie huîtrière et les besoins de la navigation ont fini par porter l'embouchure de la Seulles en face de cette commune. Puis, en 1835, furent entrepris les travaux du port. Le vieux lit de la rivière, une partie des parcs à huîtres durent alors céder leur place à un avant-port; des jetées élevées pour en protéger l’en­trée, un bassin à flot récemment achevé ont fixé dans cet avant-port l'embouchure de la Seulles.

 

Une photo inédite de 1944 - L'avion allemand abattu à Creully


Les soldats britanniques empêchent les civils qui viennent de Creully et des environs pour voir l'avion abattu. De telles précautions sont prises avec tous les civils pour se prémunir contre les espions et la cinquième colonne. D'autres anglais inspectent l'épave d'un M E 109 abattu par des avions de combat british à gauche.
L' avion est un Messerschmitt, un chasseur monomoteur monoplace allemand conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt
Vue aérienne pour situer la photo ci-dessus.
 (Merci à Sébastien et Emmanuel)
 


Château de Creully... un nouveau mystère qui devient atlante.

En pénétrant dans le donjon de la forteresse de Creully, nous avons à gauche dans le hall d'entrée la statue ci-contre qui est un mystère.
Ce n'est plus un mystère.

 
 
En architecture, un atlante ou télamon est une variante masculine de la cariatide. Le terme dérive du nom du Titan grec Atlas. Les atlantes sont formés de figures d'hommes debout ou agenouillés, et sont employés dans certains temples grecs. Dans les temples romains, ces éléments portent plutôt le nom de télamons.

Nous les trouvons aussi en support de balcons et en éléments verticales, jambages, de cheminée. Un spécialiste en architecture pense que notre statue en pierre provenait d'une cheminée.

Exemple d'altantes de cheminée.
 
 
 
 
 
 
Antoine III de Sillans (1578 – 1641) fit construire une chambre richement décorée avec une grande cheminée sculptée en relief, ornée de marbres et de dorures, appelée la chambre dorée, à laquelle ont sans doute appartenu deux colonnes torses avec enroulement de feuilles de vigne dans le goût italien, qu'on voit encore à la porte d'entrée du château.
Cette chambre était située sur l'emplacement qui constitue aujourd'hui la terrasse du deuxième étage, emplacement couvert autrefois, ainsi que l'indique, sur les murs de l'escalier et de souche de cheminée une saillie de solins assurant l'inclinaison du toit.


L'intercommunalité "Seulles, Terre et Mer" choisit un "aquarium" comme futur siège administratif à Creully.

La nouvelle intercommunalité "Seulles ,Terre et Mer" a décidé que son centre administratif sera à Creully dans les anciennes halles sur la place de la localité.
Malheureusement l'agencement intérieur actuel rend difficile l'aménagement futur.
Le projet envisagé serait une nouvelle construction en acier et verre tout en gardant la façade actuelle en pierre. Projet présenté par Leroux G., architecte en accord avec les Monuments de France.
En 1813, la municipalité de Creully décide d'acquérir les halles.
 

D'où était le sculpteur du Saint Martin de Creully: Louis Cauvin?


Lors de la grande restauration de l'église Saint Martin de Creully dans la deuxième partie du XIXe siècle, le porche au pied du clocher fut surmonté en 1874 par un fronton en pierres d'Orival représentant le Saint Patron. Cette sculpture a pour auteur Cauvin Louis.

La statue de la Vierge, surmontant l'autel du même nom est également l'oeuvre de Cauvin Louis.

 Après quelques recherches, j'ai retrouvé ce sculpteur qui habitait par loin de Creully, à Esquay sur seulles comme nous le montre l'extrait du recensement de cette localité du Bessin. Dans le cimetière d'Esquay sur Seulles, où il mourut le 30 juillet 1887, nous pouvons voir son tombeau.


Le mystère du tableau du château de Creully est résolu. C'est Antoine III de Sillans.



 Antoine de Sillons III du nom, marquis de Creully, seigneur et marquis du dit lieu, seigneur de Breau, Chastignonville, Hermanville, chevalier des ordres du Roi, gentilhomne de sa chambre, conseiller en ses conseils d'État et privé.
Il succéda à son père en 1578 et mourut à Creully, âgé de 63 ans, en 1641.

Ses armes sont : d'argent au sautoir de gueules, bretessé, contre-bretessé et chargé de cinq besans d'or en sautoir. C'est lui qui fit bâtir entr'autre, les écuries et les halles du bourg.
Sa femme, qu'il avait épousé par contrat consenti au  château de Beaumont, diocèse de Saînt-Malo, le 28 août 1602, fut Silvie de Rohan, veuve de François d'Elspinay, chevalier de l'ordre du Roi, baron de Broon, Beaumont et du Molley.
Armoiries se trouvant en haut à gauche du tableau
Armoiries redessinées par moi-même que nous pouvons lire ainsi: de gueule à 3 lionceaux d'or passants à la fasce d'argent chargée de 3 fleurs de lys d'azur

 Nous remarquons que les armoiries ne sont pas celles des Sillans. Le peintre a réuni les armes des barons de Creully à celles du château de Beaumont où il se maria.
Les trois lionceaux du blason de la famille de Creully sont rampants et le peintre les a représenté passants.

Le texte ci-contre se trouve en dessous des armoiries.
 "æstatis" est du latin: Campagne militaire de l'été.
1641: année de la mort d'Antoine III de Sillans.

le 5 juillet 1967, la population de Creully effrayée...

Une boule de feu traverse l'hôtel Saint Martin

Une partie de l'école partit en fumée


15 février 1814, un militaire de Creully se fait tuer en Italie d'un coup de feu.

Aux archives départementales à Caen, le temps passe et je feuillette....
Je tombe sur le texte ci-contre:
Il est mort d'un coup de feu le 15 février 1814, à l'affaire de Gardam près Brescia.
 
Ainsi je me suis dirigé vers l'histoire commune de notre France et de l'Italie.

 



Ce n’est pas « Gardam » qu’il faut lire mais « Gardone », actuellement connue sous le nom de Gardone Riviera, dans la province italienne de Brescia.
Le contexte temporel et la ville de Brescia m’a aidé: en effet nous sommes en pleine campagne napoléonienne.
Il s’agit de la Campagne de France de 1814.

Cette bataille de Gardone figure dans le
Dictionnaire des batailles de Napoléon : 1796-1815, d’Alain Pigeard. Nous vous reproduisons la définition :
« Gardone , 14 février 1814 :
Italie, en bordure du lac de Garde, au-dessus de Salo.
Dans la nuit du 9 au 10 février 1814, les troupes autrichiennes du général Radivojevic passent sur le pont de Borghetto et font plier tous les postes français. Mais bientôt les généraux Verdier et Grenier s’avancent sur leurs flancs et les rejettent sur Borghetto. Le 14 février, le général Bonfanti parvient à chasser de Gardone les trois bataillons ennemis ; il entre ensuite à Brescia.
»

Cette bataille est plus détaillée sur
Histoire des campagnes d'Italie en 1813 et 1814 avec un atlas, de Guillaume de Vaudoncourt.
D’après cet ouvrage le bilan de la bataille fut de 300 tués et 70 prisonniers, côté Autrichiens, et 120 tués, côté Français.