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Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.

On donne le nom de clergé réfractaire ou d'Insermentés aux ecclésiastiques hostiles à la Constitution civile du clergé, lors de la Révolution française

Dans le cimetière de Villiers le Sec, deux sépultures de style "sarcophage" portent les noms de deux prêtres de la famille "De La Brèque".

Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.
Qui sont-ils?

Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.

Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.

Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.
Ouvrage présent à la Médiathèque de Bayeux avec la signature d'un des frères Delabrèque.

Creully sur Seulles - Les frères "De la Brèque" - Curés réfractaires de Villiers le Sec.





Villiers le Sec ( Creully sur Seulles ) Un véhicule de l'hôpital belge de 1918

Cette photo avec la date du 20 Août 1918 a t-elle été prise dans les environs de Villiers le Sec comme l'indique le mot du verso ?


A la fin de l'année 1916, l'autorité militaire belge ayant aménagé le séminaire du Villiers, (son ancienne caserne) en hôpital, un service de voitures et d'auto d'ambulance fut organisé pour venir chaque jour apporter à la gare de Bayeux les convalescents et y reprendre les blessés laissés par trains sanitaires. 


Après la signature de l'armistice, l'hôpital de Villiers fut évacué et les hospitalisé envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende; le dernier détachement, qui était de 180 hommes, quitta la Séminaire le 30 décembre 1918.



Doc: Delcampe

https://www.creully.net/2018/09/un-dessin-temoin-de-lhopital-belge-de.htmlhttps://www.creully.net/2018/02/1914-1918-lhopital-belge-villiers-le.htmlhttps://www.creully.net/2019/04/ceremonie-en-hommage-aux-soldats-belges.htmlhttps://www.creully.net/2018/06/villiers-le-sec-creully-sur-seulles.htmlhttps://www.creully.net/2019/04/villiers-le-sec-creully-sur-seulles-se.html
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Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Une nouvelle école choisie par Amours

En 1765, devant Antoine Du Ruel, notaire à Tracy, Olivier d'Amours, écuyer, seigneur de la paroisse de Villiers-le-Sec, fit don de maisons et pièces de terre, pour la fondation d’une école en ce village, afin d’instruire tous les enfants de la paroisse qui voudront y aller.
Un texte retrouvé aux Archives du Calvados précise les conditions:
Il est nécessaire de choisir un homme de bonnes mœurs, capable de s'acquitter de la fonction de maître d’école avec fruit et édification. Il sera nommé et établi par un acte en forme par le donateur sa vie durant et après par le propriétaire du fief de Villiers.*
Emplacement de l'école
Le sujet choisi devra être "de l’état laïque, doué des qualités de la dite fonction"; on ne pourra en aucun temps, ni sous aucun prétexte, établir un ecclésiastique "de quelque qualité et mérite qu'il puisse être orné", parce que le logement, les honoraires, fonds et revenus, sont trop modiques pour une personne de l’état ecclésiastique, et parce que les personnes de cet état sont destinées à des fonctions plus nobles et plus distinguées, parce que cette fonction bien exercée pourrait être un obstacle à un ecclésiastique de s’acquitter des devoirs de son état, parce que le respect dû aux ecclésiastiques, faisant une juste et respectueuse impression sur les esprits, pourrait arrêter les justes plaintes et leur effet, et ce respect mal entendu pourrait faire préjudice à l’instruction des enfants. Il n’en serait pas de même à l’égard d’un laïc qui laisserait une plus grande liberté de se plaindre; en cas d’inexécution de cette clause, dévolution aux paroissiens, dont  intéressés à ce choix, par rapport à leurs enfants, du consentement au moins présumé des autres intéressés,
L'école, rue de Bayeux
choisiraient le maître d’école. Celui-ci peut être révoqué pour cause d'ignorance, de négligence marquée, injustes et graves traitements envers les enfants (sans cependant préjudicier au droit, liberté et même devoir du maître d’école pour les punir, corriger et assujettir à l’heure réglée), ou pour conduite scandaleuse, après délibération et exprès vouloir du seigneur et de 4 principaux habitants intéressés; les écoliers auront toujours pour leur maître le respect et l'obéissance juste et raisonnable ; si quelqu’un y manquait notablement et persévéramment, le maître pourrait cesser de l’instruire et faire sortir de sa classe sans qu’on puisse en inférer rien contre lui, ni lui imputer rien de mauvais; en donnant bon exemple à ses écoliers et écolières, il les exhortera aussi à vivre chrétiennement, leur apprendra à lire au français et au latin, ainsi qu’aux écritures manuscrites, à écrire, compter et calculer autant que chacun d’eux sera capable d’en profiter et que son esprit et son intelligence en pourront porter; si la santé, la voix, les affaires et autres motifs raisonnables le lui permettent, il aidera les dimanches et fêtes à célébrer l’office divin à l’église paroissiale, mais il ne pourra être custos de la fabrique, ni employé pour l’administration des sacrements, afin de n’être pas distrait des devoirs et fonctions de son office ; si sa bonne volonté et le temps le lui permettent, il fera le catéchisme à ses écoliers. Il emploiera l’espace de temps convenable, eu égard au nombre d’écoliers, le matin et l’après-midi de chaque jour; il recevra les garçons de 5 à 18 et les filles de 3 à 12 ans : après cet âge il sera libre de les garder ou expulser. Il y aura vacance pendant le mois d’août et la semaine sainte, et l’après-midi du samedi de chaque semaine, dans les semaines où il n’y aura pas de fête. Il ne percevra rien des écoliers pour ses peines et fonctions.


Le dit seigneur donne une salle pour tenir l’école, fermant à porte et serrure, avec des fenêtres garnies de châssis remplis de verre et de treillis de fil de fer en dehors de ladite salle, garnie en dedans d’une table de 13 pieds de long sur 3 de large, et au-dessous, entre les pieds, 2 planches de 10 pieds au moins de long, pour déposer les papiers des écoliers ; il y a 3 bancs de 12 pieds environ de long aux côtés de la table, et des sièges de bois tout autour de la salle avec des planches au-dessus contre les murs, également pour déposer les livres des écoliers, une armoire de bois de chêne, fermant à clef et serrure, attachée contre le mur, et une chaise à bras, ou fauteuil enfoncé de paille, pour l’usage du maître d’école ; au dehors de ladite salle, 2 pieds de largeur de terrain sur l’étendue de la salle, servant de passage avec le voisin, la cour, la salle et étable avec grenier se tenant ensemble, dont le maître d’école ne pourra rien affermer, la moitié du jardin potager sis derrière la maison de l’école et du voisin, 2 sillons de terre avec pommiers à Villiers-le-Sec, delle des Crottes-Hamelin, contenant environ 5 vergées, avec les héritages de 2 vergées ½ en 2 sillons paroisse du Manoir, 80 livres de rente foncière, assise à Vaussieux, 10 livres de rente foncière, assise à Villiers-le-Sec, 23 livres de rente foncière, assise audit Villiers-le-Sec. Si les paroissiens refusent de faire les grosses réparations, le maître d’école leur signifiera qu’il les fera à ses frais et dépens , parce que pour s'en faire récompenser il fera payer par les parents des écoliers 6 sols par mois pour les lecteurs et 8 pour les écrivains, jusqu’à remboursement; il cessera d’instruire ceux qui ne voudront payer ledit écolage. En cas d’élection d’un maître d'école choisi autrement qu’en les formes susdites, sans le consentement du seigneur, substitution au bénéfice des pauvres malades de l’Hôpital de Bayeux, pour fondation d’un lit auquel le seigneur nommera.

Creully sur Seulles - Bénédiction de la première pierre de la Chapelle du Séminaire de Villiers le sec

Décembre 1900 - Nous lisons dans l’Indicateur de Bayeux :


On connaît l’importance du Petit-Séminaire de Villiers-le- Sec, et l’on sait qu’il est toujours fréquenté par de nombreux élèves ; c’est un établissement d’instruction justement réputé dans toute notre contrée, et les maîtres dévoués qui le dirigent avec tant de distinction n’ont cessé de faire tout ce qui est en leur pouvoir, sous le bienveillant patronage des premiers Pas­teurs de notre diocèse, pour le maintenir toujours à la hauteur de sa légitime renommée.


Les bâtiments du Petit-Séminaire sont vastes et bien distri­bués ; jusqu’à ces derniers temps, cependant, ils manquaient, on peut le dire, du plus important : il n’y avait pas de chapelle proprement dite.

Le distingué Prélat qui, depuis son arrivée parmi nous, n'a cessé de témoigner à toutes les œuvres religieuses et à toutes les institutions utiles une sollicitude si éclairée, avait résolu de combler cette lacune, et c’est sous l’inspiration de Sa Gran­deur qu’ont été commencés les travaux, poussés avec activité sous la surveillance du R. P. Mullois, Supérieur de l'établisse­ment, et de ses dévoués collaborateurs.

Maintenant, les murs de la chapelle sont assez élevés pour qu’on puisse se rendre compte du plan d’ensemble, aussi heu­reusement conçu qu’habilement exécuté ; et le samedi 8 décem­bre avait lieu la bénédiction solennelle de la première pierre de cet élégant édifice.


Monseigneur l’Évêque, arrivé au Petit-Séminaire la veille dans la soirée, a présidé le Salut solennel du premier vendredi du mois, auquel s’est jointe une cérémonie prescrite par la liturgie, et préparatoire à la solennité du lendemain.

Précédé des élèves et des professeurs du Séminaire, rangés en procession, Monseigneur s’est rendu, au chant d’un can­tique au Sacré Cœur, sur l’emplacement de la chapelle en construction, pour planter une croix de bois sur le lieu même où s’élèvera l’autel.

Cette cérémonie, accomplie à la lueur des flambeaux et sous la douce clarté de la lune, était pleine d’une religieuse poésie, qui a doucement ému tous les assistants.

Le lendemain matin, Sa Grandeur a célébré la Messe et dis­tribué la Sainte Communion aux jeunes séminaristes ; puis Monseigneur Amette, assisté de M. l’abbé Quirié,Vicaire Géné­ral, et du T.-R. P. Le Monnier, Supérieur des Missionnaires de La Délivrande, a présidé la Grand’Messe dite par M. le Supé­rieur du Grand-Séminaire. Après la Messe, les nouveaux mem­bres de la Congrégation de l’immaculée Conception ont fait leur Consécration à la Sainte Vierge, et ont reçu leurs médailles des mains de Monseigneur l’Evêque, qui leur a adressé une touchante allocution, faisant ressortir avec l’à-propos qui ca­ractérise toujours les paroles de Sa Grandeur, les rapports symboliques qui existent entre le mystère de l’immaculée Con­ception, cet acte par lequel Dieu a posé la première pierre du plus beau temple qui puisse jamais lui être élevé, et la belle cérémonie qui allait commencer.

La pose et la bénédiction de la première pierre de la chapelle ont eu lieu ensuite, conformément aux prescriptions liturgi­ques ; Monseigneur l’Evêque s’est servi d’un marteau et d’une truelle en fer forgé, spécialement exécutés pour la circonstance, véritables objets d’art faits par M. E. Marie, l’habile ferronnier bayeusain.

M. le Maire de Villiers, ceint de son écharpe, et portant sa croix de Chevalier ; M. le docteur Chotard, conseiller d’arron­dissement, médecin du Séminaire ; M. de Barry, supérieur du Séminaire de Sommervieu ; MM. les Doyens de Ryes et de Creully, et un nombre considérable de prêtres, assistaient à cette imposante cérémonie, dont M. le Chanoine Deslandes réglait les détails avec sa haute compétence, et qui s’est termi­née par la bénédiction solennelle de Monseigneur l’Evêque.

Au dîner, un élève de rhétorique, président de l’Académie, a adressé au Pontife un compliment en vers français ; le R. P. Su­périeur a remercié Sa Grandeur au nom du Sacré Cœur, au­quel la nouvelle chapelle sera consacrée ; au nom des anciens élèves et des amis de Villiers ; au nom du personnel du Sémi­naire, enfin au nom du diocèse entier dont cette chapelle sera l’ex-voto spécial d’hommage au Christ Rédempteur.


Dans une réponse qui a charmé l’auditoire, Monseigneur Amette a eu un mot aimable pour chacun, et spécialement pour M. le Maire de Villiers, pour M. Morin, architecte de la chapelle, et pour M. Martin, entrepreneur.

Le souvenir de cette fête restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui en ont été témoins ; il est bon aussi que le récit en soit connu de tous les fidèles de notre diocèse, car l’érection de cette chapelle dédiée au Sacré Cœur, et destinée à devenir un centre de dévotion pour le diocèse, et principalement pour notre région bayeusaine, constitue une œuvre pieuse dont l’im­portance n’échappera à aucun de nos lecteurs.

 Pour que la chapelle de Villiers soit vraiment, en cette fin de siècle, l’offrande du diocèse au Christ Rédempteur, il faut que tout le diocèse y contribue : il faut donc que les offrandes des prêtres et des fidèles arrivent de toutes parts, afin que tous s’associent à cette œuvre et puissent ainsi avoir part aux béné­dictions et aux grâces que le Sacré Cœur, touché de cet hom­mage, répandra sur le diocèse de Bayeux tout entier.

La première pierre a été placée au sein de la chapelle.

 Dans cette pierre a été déposée une boîte en plomb renfermant une autre boîte en chêne qui contenait : 1° des statuettes de Notre Dame de La Délivrande, de Saint Michel, de Jeanne d’Arc, etc. ; 2° des médailles de La Déli­vrande, de Lourdes, de Pont-Main, de Saint Benoît, de Saint Jean-Baptiste de La Salle, des BB. Denys de la Nativité et Rédempt de la Croix, etc., etc., et un tube en verre fermé et scellé aux armes de Monseigneur l’Evêque, contenant deux feuilles de parchemin. L’une portait en tête ces paroles :



Creully sur Seulles - "Villiers mon patrimoine" fêtera Septime Le Pippre en Mai à Villiers le Sec.

 L’association Villiers mon patrimoine célébrera, le 15 et 16 mai prochain, le 150e anniversaire de la disparition du peintre caricaturiste, Septime Le Pippre.

Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.
  • Il reçut son brevet de capitaine en juillet 1869 et fut affecté au 15e  régiment provisoire des mobiles du Calvados en juillet 1870. 
  • Il fut  bléssé le 11 janvier, lors de la bataille de Touvois près du Mans. Il décédera le 22 janvier au presbytère de Savigné-l’Evêque.
Auteur de pittoresques scènes de la vie rurale, d'évocations historiques, de sujets militaires ou d'illustrations de la vie des classes moyennes, son amusante et nostalgique travail nous donne une synthèse de la vie rurale sous le Second Empire.




Pour cette occasion, " Villiers mon patrimoine", va publier un livret consacré à cet artiste. Vous trouverez ci-joint le document de souscription que je vous encourage à utiliser...






Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Trois militaires belges se noient à Asnelles en juillet 1915.



 
Après la signature de l'armistice, l'hôpital belge de Villiers, installée dans l'ancien séminaire, fut évacuée et les hospitalisés envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende. Le dernier détachement, qui était de 180 hommes, quitta Villiers le Sec le 30 décembre 1918.Pendant la période d'occupation des locaux du Séminaire, il se produisit 27 décès ; vingt-cinq de ces militaires morts au service de leur Patrie, ont été inhumés dans le cimetière de Villiers, un fut rapporté à Bayeux et un autre transporté à Dinard.
Trois militaires du détachement de Sommervieu, qui s'étaient noyés, accidentellement au cours d'une baignade à Asnelles, auraient été inhumés également à Villiers le 24 juillet 1915


Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est

Creully sur Seulles - Le curé de Villiers le Sec et les paroissiens récalcitrants.

Un courrier consulté aux Archives Départementales du Calvados nous montre qu'en 1804  le report de la fête de l'Epiphanie n'a pas satisfait les paroissiens de Villiers le Sec.

De Villiers le Sec le 20 de janvier 1804.

Monsieur,

Je n’entrerai point dans de trop longs détails sur le fait que je suis obligé de vous raconter par la présente lettre : vendredi six janvier il a plu à plusieurs habitants de Villiers le Sec de sonner la cloche après dîner et de chanter des psaumes comme s’il eut été fête. Je les avais prévenus au prône(1) le dimanche précédent que l’épiphanie était transférée au dimanche, et je leur avais lu deux fois le mandement de monsieur l’Evêque et l’indult(2) du pape. J’ai été leur défendre d’agir lorsque j’ai entendu sonner la cloche, et par trois fois ils m’ont résisté et désobéi en entreprenant de faire l’office sans prêtre et de disposer de la cloche à leur gré.

Je vous prie de commander au maire de la paroisse de s’opposer comme il le doit à de pareilles scènes dans la suite. Je leur pardonne le passé ; mais vous voyez le juste désir que j’ai de n’être pas troublé par eux par des entreprises contraires à la religion. J’ai l’honneur d’être avec un vrai respect.

Monsieur,

Votre très humble serviteur, F. le Boucher, desservant de la succursale de Villiers le Sec.

(1) Prône : Instruction chrétienne que le curé ou un vicaire fait tous les dimanches en chaire, à la messe paroissiale.

(2) Indult : Privilège accordé par le Pape à une personne ou à une communauté de personnes, et dérogeant à la règle générale.

Creully sur Seulles - La promesse des paroissiens de Villiers le Sec

Le Chemin de Croix de l’église Saint Laurent

Paru dans la presse locale
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Abbé Georges Juhel était le curé de Villiers-le-Sec, mais également de Bazenville, de Crépon et du Manoir. 

Vers la fin de l’occupation, il passa dans toutes les maisons et fit promettre aux habitants de chacune de ses paroisses, d’ériger un monument religieux, si leur commune était épargnée par la guerre. Ce fut :
-          Une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes, pour Bazenville;
-          Une petite grotte, pour Le Manoir;
-          Un calvaire, pour Crépon;
-          Un Chemin de la Croix dans l’église, pour Villiers-le-Sec.

Leurs vœux furent exhaussés, il n’y eut aucune victime civile sur les trois paroisses..

Ainsi le Chemin de Croix de l'église de Villiers-le-Sec fut érigé comme le prouve le document sous cadre, qui est le procès-verbal autorisant l’érection des stations du Chemin de la Croix dans l’église Saint Laurent de Villiers-le-Sec.

Deux exemplaires furent été signés. Le second exemplaire ci-dessous), fut déposé aux archives diocésaines.


Chaque station du Chemin de la Croix est un simple moulage en plâtre renforcé de filasse, surmonté d’une croix. Aucune inscription atteste de son origine.

Merci à Françoise Khedine et Jean-Marc Le Marois pour leurs infos.

"Aux Feux" à Villiers le Sec ( Creully sur Seulles)

Au mois de janvier 1899, un incendie d’une certaine intensité a éclaté à Villiers le Sec; une grange, un four, trois maisons d’habi­tation et plusieurs bâtiments appartenant à M. James, pharmacien à Caen ; à M. Legorjus boulanger à Vienne en Bessin, près de Bayeux ; à M. G. Hergas, cultivateur à Villiers ; à M. Sachard, demeurant à Bruxelles, enfin à M. L. Masson, jour­nalier à Villiers, ont été détruits. Les pertes s’élèvent à 57.460 fr. Elles sont couvertes partiellement par des assu­rances.

Villiers le Sec

Détail particulier, M. James, l'un des sinistrés devait se faire assurer le lendemain du jour où l'incendie a été allumé. Une enquête se poursuit pour rechercher si l’on est en présence d’un accident ou d’un acte de malveillance. C’est le 2ème incendie depuis 6 mois qui désole ce petit bourg près de Creully. 
Incendie d'août 1898

Creully sur Seulles - Le mystère des lames de parquet de Villiers le Sec.


Non loin de l'église de Villiers le Sec, lchâteau de Banville en Villiers, est le principal fief de la commune. Il est mention en 1371 d'un château fort probablement situé au même emplacement.  Un colombier et une pièce voûtée du logis datent du 15e siècle. le bâtisse actuelle a été  reconstruit pour Pierre Boutin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, nommé bailli de Caen en 1609, seigneur de Banville-en-Villiers de 1595 à sa mort en 1627. 
Dans cet article, je vais m'intéressé à des inscriptions particulières trouvées lors de restaurations dans une des dépendances. Mais avant, voici deux textes visibles dans la cour.
Au-dessus de la porte de la petite grange :
CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621
Au-dessus de la porte de la grande grange :
FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621

Lors de travaux d'aménagement dans l'un des bâtiments, un parquet a été déposé.
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875

L'un des ouvriers remarqua des inscriptions au dos de certaines lames. Christian Bauchet, le propriétaire me les confia ; ainsi commença une nouvelle enquête.

hic labor est (ced?) hic suavit (Ce travail est en douceur ?)
Nous avons travalier mais
nous avons reçut la récompnce
de notre travalle
KCKIKCG4OdqKC
Nous avons travaillé mais nous avons reçu la récompense de notre travail...



Ce parquet a été fait 80 ans avant que d'être posé; il avait été fait pour Courseulles. Vous voyez bien que ça n'était pas pour cette appartement vu qu'il a été posé dans le mois de mai 1829 par Louis Mesnard et Tranquil Mesnard mo...

g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en

Informations sur les menuisiers de Villiers


Revenons sur la liste de caractères que nous apercevons sur les deux bois.

Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.

Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :




Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec

 Les cloches descendues du beffroi de l'église de Villiers le Sec, le lundi 14 mars, comportent des textes; en voici les contenus.

La dernière ligne est le nom du fondeur. L'avant dernière celui du trésorier de la fabrique. La fabrique est  ensemble de personnes (clercs et laïcs) ayant la responsabilité de la collecte et de l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction et entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : église(s), chapelle(s), calvaire(s), argenterie, luminaire(s), ornement(s), etc.

Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec
Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec
Creully sur Seulles - Retour sur les textes des 3 cloches de Villiers le Sec