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Les piliers de Creullet


Pourquoi ces deux piliers dans la campagne du château de Creullet?

Pour répondre a cette question, je me suis plongé dans un texte de H. de Chanterenne (1860). En voici des extraits.

Des coteaux de Villiers-le-Sec on aperçoit au-dessus de la riante vallée de la Seulles, au-dessus du modeste village de Saint-Gabriel, une riche et vaste plaine qui s'étend des bois de Vaussieux aux hautes futaies de Lantheuil; c'est au milieu de cette plaine, à mi-côte, que se cache dans un bouquet d'arbres le petit lieu de Brécy, paroisse autrefois, aujourd'hui simple annexe de Saint-Gabriel, et dont le clocher en ruine se montre encore à travers le feuillage.

Le château est une habitation à grandes fenêtres carrées dans le goût de cette époque, éclairant de vastes appartements aux grandes cheminées en pierre.
Mais la porte qui donne entrée à la cour de ce château est digne d'attention. Ce monument se compose d'une grande porte principale accompagnée de deux portes latérales, près desquelles siégeaient de chaque côté de beaux lions en pierre. La porte principale, très élevée, est en pierre de taille, chargée de magnifiques sculptures dans le goût et le style en honneur sous le règne de Louis XIV la porte en bois de chêne, d'une grande épaisseur, est également ornée de sculptures.  


Derrière le château s'étend un vaste terrain en pente qui a été divisé en trois jardins étagés, coupés par une grande allée aboutissant, à chaque étage, à un large perron de sept à huit marches, construit en demi-rond entre deux piliers supportant chacun un lion en pierre de taille. Les murs de soutènement qui séparent ces trois jardins sont surmontés d'une charmante balustrade dans le genre de celles des jardins de Versailles.
Le château de Brécy était, à la fin du XVIIe siècle, la propriété de Messire Le Bas, vicomte de Caen, qui avait épousé une des filles de Mansard, le grand architecte de Louis XIV. Mansard avait deux filles et affectionnait particulièrement l'épouse du vicomte de Caen il faisait de longs séjours à Brécy, ce sera sans doute pendant ces séjours, pour occuper ses loisirs et flatter sa fille, qu'il se sera plu à orner ainsi sa maison de campagne, où, sans doute aussi, il aura appelé Le Nôtre pour dessiner les jardins.


A quelques kilomètres de Brécy s'élèvent encore aujourd'hui deux beaux piliers qui paraissent la copie, sur une plus grande échelle, de ceux de la grille de Brécy ils formaient autrefois l'entrée d'une avenue conduisant au château de Creullet. On pourrait supposer que Mansard, en bon voisin, aura prêté son concours à M. d'Héricy, alors propriétaire de Creullet, pour orner l'entrée de son parc.

Lion

Creully sur Seulles - Août 1969 - Un aprés-midi vache à Villiers le Sec

   Soleil, accent chantant du midi, va­ches landaises, arènes et toreros : voilà un cadre original pour une fête en pays normand.

     C’était dimanche à Villiers-le-Sec où des centaines de spectateurs sont venus assister, sur les gradins d’arènes aménagées au « gala tauromachi­que » organisé par le comité des fêtes.  

     Disons immédiatement que ce fut un plein succès, et que ces nombreux spectateurs venus « se dépayser » et s’amuser à Villiers-le-Sec ne furent pas déçus. L’expérience d’ « In­tervilles », à la télévision a montré s’il en était besoin l’intérêt des nu­méros comprenant la participation de vaches landaises. Avec de telles ac­trices, la réussite est assurée, fut-ce en pays normand où l’on a coutume de voir les représentants de la race bovine beaucoup plus pacifiques.

Le public a en tout cas  beaucoup applaudi les évolutions des toreros du Ganadéro Larrouture, qui rivalisèrent d’adresse et... de rapidité devant les fougueux animaux.

    Non moins souples et courageux furent les amateurs qui osèrent, dans l’arène, faire face aux cornes des peu rassurantes vaches. Et si certains y laissèrent un morceau de pantalon et quelques bosses, les spectateurs ne leur en réservèrent pas moins des applaudissements très nourris.

Numéros comiques et exploits spor­tifs alternèrent durant cet après- midi très réussi, tandis qu'aux alentours manèges et attractions ont retenu un nombreux public.

Le soir un grand bal, avec l’orches­tre des Free’s a terminé cette jour­née landaise à Villiers-le-Sec, dont tous garderont un excellent souvenir.

Article de la Renaissance du Bessin


Creully sur Seulles - Bénédiction d’un autel et d’une statue de Saint-Joseph en l'église de Creully

 Extrait de la revue: La Semaine Catholique de Bayeux et Lisieux".

Les vœux du bien-aimé Pasteur et de la paroisse tout entière sont enfin exaucés : saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, a maintenant son sanctuaire au milieu de nous.

La cérémonie avait été fixée au jour de la fête du patronage de saint Joseph, en mars 1877.

Plusieurs prêtres des environs vinrent en re­hausser l’éclat. Le R. P. Bachelot, supérieur du petit séminaire de Villiers, célébra la grand-messe ; il avait pour diacre le R. P. Sauvage, économe, et pour sous-diacre, un élève du séminaire, tous deux enfants de la paroisse. Le R. P. supérieur du sémi­naire de Sommervieu, et M. le curé de Villiers étaient présents. Après la grand-messe, M. l’abbé Niquet, professeur à Sommervieu, donna le sermon, et, pendant près d’une heure, il captiva l’attention de son auditoire recueilli, en lui rappelant les préro­gatives de saint Joseph, les vertus admirables qu’il pratiqua pen­dant toute sa vie et la protection spéciale qu’il accorde à ceux qui l’invoquent. A l’issue du sermon, le clergé se rendit professionnellement à la chapelle et, pendant ce temps, le chœur chan­tait un cantique approprié à la circonstance. 

Arrivés à la station, M. le supérieur de Villiers et M. le supérieur de Sommervieu pro­cédèrent à la bénédiction, l’un du Tabernacle, l’autre de la statue de saint Joseph. 

L’autel, artistiquement sculpté par M. Cauvin, élé­gamment décoré par M. le vicaire de Creully, avait un aspect qui réjouissait le cœur et le portait à s’élever en haut, comme la flamme des nombreuses lumières qu’on y avait disposées. 


Riches et pauvres avaient voulu, du même cœur, contribuer à cette ma­gnifique décoration ; ils recueilleront les mêmes faveurs. La céré­monie du matin se termina par le chant du cantique : Notre espé­rance repose en toi ; Joseph, sauve la France et garde- lui sa Foi.


Creully sur Seulles - Le mystère des lames de parquet de Villiers le Sec.


Non loin de l'église de Villiers le Sec, lchâteau de Banville en Villiers, est le principal fief de la commune. Il est mention en 1371 d'un château fort probablement situé au même emplacement.  Un colombier et une pièce voûtée du logis datent du 15e siècle. le bâtisse actuelle a été  reconstruit pour Pierre Boutin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, nommé bailli de Caen en 1609, seigneur de Banville-en-Villiers de 1595 à sa mort en 1627. 
Dans cet article, je vais m'intéressé à des inscriptions particulières trouvées lors de restaurations dans une des dépendances. Mais avant, voici deux textes visibles dans la cour.
Au-dessus de la porte de la petite grange :
CETTE GRANGE A ETE COMMENCEE LE TROIS LE IOUR DE MAY 1621
Au-dessus de la porte de la grande grange :
FAICT COMMENCE LE 15 (?) MARS 1621

Lors de travaux d'aménagement dans l'un des bâtiments, un parquet a été déposé.
Les raboteurs de parquet - Gustave Caillebotte 1875

L'un des ouvriers remarqua des inscriptions au dos de certaines lames. Christian Bauchet, le propriétaire me les confia ; ainsi commença une nouvelle enquête.

hic labor est (ced?) hic suavit (Ce travail est en douceur ?)
Nous avons travalier mais
nous avons reçut la récompnce
de notre travalle
KCKIKCG4OdqKC
Nous avons travaillé mais nous avons reçu la récompense de notre travail...



Ce parquet a été fait 80 ans avant que d'être posé; il avait été fait pour Courseulles. Vous voyez bien que ça n'était pas pour cette appartement vu qu'il a été posé dans le mois de mai 1829 par Louis Mesnard et Tranquil Mesnard mo...

g.K.C.K.I.K.C.g.4.o.d.q.K.C 1829 reparet en

Informations sur les menuisiers de Villiers


Revenons sur la liste de caractères que nous apercevons sur les deux bois.

Ce sont certainement des "chiffres de marchands" Ce sont différents caractères ou lettres que l'on emploie à la place des chiffres arabes. Ils servent à marquer les prix des marchandises ou des travaux, qui par ce moyen de peuvent être connus que par ceux qui en ont la clé.

Ceux concernés par ma recherche seraient bien ce qu'on appelle "les chiffres catholiques". Pour indiquer certains prix, on a utilisé (fin du XVIII°/début XIX°) l'équivalence suivante :




Creully sur Seulles - L'hôtel Saint Paul de Villiers le Sec

Suite à mon article concernant un garde particulier de Villiers le Sec, Bruno Hergas m'a envoyé des informations sur le bâtiment appelé "Hôtel Saint Paul" de ce village.


Hôtel n'est peut-être pas tout à fait le mot qui convient. En 1903-1904 tout du moins, puisque la maison ne comptait à l'étage que 6 chambres et un cabinet (meublé d'un lit), plus un grenier, et que les locataires de M. Léon Cordonnier (cuisinier à Paris), c'est à dire Jules et Amélie, mes grands-parents (38 et 25 ans à l'époque) avaient déjà 3 enfants, et devaient aussi loger 2 domestiques.

« Maison à usage de commerce » est d'ailleurs la formule utilisée en 1904 par le syndic à la faillite des exploitants, chargé de dresser l'inventaire de l'actif de cette faillite.
Il note donc tout ce qui se trouve d'abord au rez-de-chaussée, dans « une salle servant de boutique » avec balance Roberval et une autre à fléau, comptoir, étagères, barriques, des bouteilles d'apéritifs et de liqueurs, des paquets de pétards, des clous à sabots, des boîtes de craies, des confettis, des serpentins, des toupies, chocolat, réglisse, amidon, clous de girofle, thé, poivre, vanille, chandelles, brosses, boîtes de cirage, balayettes, « 5 épingles à chapeau », « 5 paires de boutons de manchette », aiguilles à tricoter, 6 blagues à tabac, « 2 peignes femme », un torchon, un rideau... Il y en a encore 3 pages comme ça, rien que pour la « boutique ». Un inventaire à la Prévert. N'y manquent que les ratons-laveurs...

On passe ensuite dans la buanderie, puis dans la cuisine, où l'on trouve aussi des « bouteilles de liqueur en vidange ». La maison fait donc aussi débit de boissons, ce que confirme l'aménagement de la « salle à côté », avec ses 4 petites tables carrées, ses 2 bancs et ses deux chaises. Puis une autre salle sur le jardin. Un caveau contenant 7 barriques vides. Et on arrive alors dans une « salle à manger » meublée de 2 tables rondes et d'un « buffet de service » dans lequel est serrée une vaisselle (60 assiettes notamment) trop importante pour être à mon sens, à l'époque, celle d'une petite famille. La maison fait certainement aussi dans la restauration, le cas échéant. On peut « apporter son manger », s'il se trouve.
Voilà pour le rez-de-chaussée : une « boutique » (épicerie, mercerie, quincaillerie, etc.), un bistrot, une auberge. Peut-être peut-on y dormir, à l'occasion. Mais sans doute pas un hôtel, au sens qu'on donne aujourd'hui à ce mot.
Annonce parue le 2 juin  1883

Je ne vous ai pas parlé de la cour et de la remise, du pré, où un bouc est à sa chaîne (4 francs le tout), des 8 lapins dans les burets, des 10 hectolitres de pommes aux pommiers (10 francs), ni de l'écurie et des 2 lits qu'on y trouve (pour les domestiques), ni enfin de la cave (tonneau en vidange de 1400 litres et barrique de 225 litres de cidre aux trois quarts vide)...
Je ne sais pas quand l'aventure commerciale a commencé pour mes grands-parents (après 1894, tout du moins), mais je sais maintenant quand et comment elle s'est terminée (1903-1904), et pourquoi mon père ainsi que ses frères et sœurs puînés sont venus au monde à Caen...
Il va sans dire que je suis intéressé par toute information concernant cette maison Cordonnier de Villiers le Sec, du XIXème siècle aux lendemains de la dernière guerre..."

Creully sur Seulles - 15 février 1967 - Miss France à Villiers le Sec

 Jeanne Beck, miss France 67, une cultivatrice du Bessin a rendu visite aux pensionnaires de la maison de retraite des anciens combattans de Villiers le Sec où elle fut reçue par M Viry, directeur de l'établissement.


Creully sur Seulles - "Villiers mon patrimoine" fêtera Septime Le Pippre en Mai à Villiers le Sec.

 L’association Villiers mon patrimoine célébrera, le 15 et 16 mai prochain, le 150e anniversaire de la disparition du peintre caricaturiste, Septime Le Pippre.

Un artiste originaire de Montfort-l'Amaury. Il vivait dans la région de Bayeux, tout d abord à Ver-sur Mer et puis à Villiers-le-Sec.
  • Il reçut son brevet de capitaine en juillet 1869 et fut affecté au 15e  régiment provisoire des mobiles du Calvados en juillet 1870. 
  • Il fut  bléssé le 11 janvier, lors de la bataille de Touvois près du Mans. Il décédera le 22 janvier au presbytère de Savigné-l’Evêque.
Auteur de pittoresques scènes de la vie rurale, d'évocations historiques, de sujets militaires ou d'illustrations de la vie des classes moyennes, son amusante et nostalgique travail nous donne une synthèse de la vie rurale sous le Second Empire.




Pour cette occasion, " Villiers mon patrimoine", va publier un livret consacré à cet artiste. Vous trouverez ci-joint le document de souscription que je vous encourage à utiliser...






Creully sur Seulles - Le garde particulier de Villiers le Sec

 Sébastien a bien voulu partager sa trouvaille: une plaque d'un garde particulier de Villiers le Sec.

Les recensements de 1931 er 1946 de Villiers le Sec nous permettent de situer dans le temps  cette plaque. 
1931

1946

Lointain héritier de la féodalité puis de l'ordonnance sur les eaux et forêts de Colbert en 1669, le garde particulier fut consacré par le décret du 20 messidor an III et le Code des délits et des peines de 1795, poursuivant son activité jusqu'à nos jours dans le cadre des dispositions de l'article 29 du Code de procédure pénale. Pourtant, les gardes particuliers restent méconnus, une situation regrettable au regard de leur effectif significatif – la France en comptant près de 60 000 –et de l'étendue de leurs attributions. Commissionnés par un propriétaire, agréés par l'administration et prêtant serment devant le tribunal d'instance, les gardes particuliers peuvent constater des infractions et dresser des procès-verbaux. Loin d'être limités aux seuls espaces ruraux, ces gardes surveillent désormais copropriétés, biens publics, entreprises et s'insèrent dans le maillage territorial de la sécurité.


Creully sur Seulles - La salle de spectacles de l'ancienne maison de retraite de nos soldats ( Villiers le Sec )

 Je me souviens avoir été au cinéma avec mes parents dans cette salle.

Les bâtiments oubliés de nos jours...
Vers 1930
L'état actuel.


En jaune son emplacement ( plan de 1910 - Source: Archives Départementales du 14).




Creully sur Seulles - Les inventaires des églises après la loi de la séparation des Eglises et de l'Etat (ex: Villiers le Sec).

La loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État est l’aboutissement, sous la IIIe République, d’un long processus de laïcisation et de sécularisation, engagé depuis la Révolution française.

Cette loi supprime les établissements publics du culte. Ces derniers sont :

- les fabriques des églises chargées d’administrer les paroisses de 1801 à 1905. Elles sont gérées par un conseil de 5 ou 9 membres et un bureau. Le curé ou desservant et le maire sont membres de droit de ce conseil. Les autres membres ont été nommés par l’évêque lors de la création des fabriques. Puis les membres sortant sont élus par les membres restants.

 - les menses curiales destinées à assurer les dépenses personnelles et pastorales du curé.

Ainsi en 1906, dans toutes les paroisses et leurs fabriques, furent établis des incentaires.

Voici des extraits de ceux de Villiers le Sec.