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Le propriétaire du château de Creullet (Creully sur Seulles) aux petits soins de l'épouse de Guillaume-le-Conquérant.

 Le 2 novembre 1083, mourut Mathilde de Flandre, femme de Guillaume-le-Conquérant. Il l’avait épousée lorsqu’elle était encore fort jeune, et l’avait lui-même couronnée Reine d’Angleterre, le jour de la Pentecôte 1068. Elle fut inhumée dans l’église de l’abbaye de Sainte-Trinité de Caen, fondée par elle en 1066. Son tombeau
fut démoli en 1562, pendant les
   troubles de religion, et ses ossements recueillis par l’abbesse, Aune de Montmorency, furent replacés dans le cercueil de pierre où son corps avait été déposé à sa mort. Ils restèrent ainsi jusqu’en 1708, où l’abbesse Gabrielle-Francoise Fronlay deTessé fit ériger un second mausolée sur lequel fût replacée la tombe primitive de la princesse ; mais les vandales de 1793 l’abattirent, à cause des armes de Normandie gravées dessus, sans cependant découvrir le cercueil de pierre qui contenait les restes de la Reine.


Le comte de Montlivault



Le château de Creullet de nos jours.

Le 12 mars 1819, le comte de Montlivault, préfet du Calvados et propriétaire du château de Creullet à Creully, voulut faire rétablir le tombeau. En présence et du consentement de Charles Brault, évêque de Bayeux, il fit ouvrir le cercueil de pierre, dans lequel on trouva la boite de plomb et tout dans l’état annonce par les inscriptions gravées sur le tombeau qu'avait érigé l’abbesse de Tessé. Les choses ainsi vé­rifiées, il fut procédé par l’évêque, le 1er mai suivant, a une seconde in­humation. Après une messe célébrée par le prélat, et son discours sur les vertus de la princesse, la boîte de plomb fut replacée dans le cercueil de pierre, en présence de toutes les autorités constituées. Enfin un troisième mausolée a été élevé pour la Reine Mathilde, par les soins du préfet.
Ma source dans l'éphéméride.


Montgomery à Creullet (Creully)

Le 6 juin 1944 la 69e Brigade d’infanterie britannique débarque en Normandie sur Gold Beach. Le 7th Green Howard traverse Ver-sur-Mer sans rencontrer de résistance. Dans l’après-midi les Britanniques obtiennent le soutien d’un régiment d’artillerie qui vient de débarquer, et libèrent Crépon. Ils perdent quelques chars en traversant la Seulles, puis s’emparent de Creully et Lantheuil. C’est là que le 7th Green Howard fait la jonction avec les Canadiens du Royal Winnipeg Rifles qui ont débarqué à Juno Beach, et viennent de libérer Tierceville. Le général Montgomery, chef du 21e Groupe d’armée, établit son quartier général au château de Creullet, tout proche de Creully.
Du 7 au 22 juin, Montgomery y installe son QG tactique dans sa roulotte
Winston Churchill y est reçu le 12 juin, de Gaulle le 14, Eisenhower le 15 et le roi Georges VI le 16.


Le château de Creullet (Creully)
Le général Montgomery et madame Mélite de Druval
Le général Montegomery et le général de Gaulle

Le général Montgomery et Eisenhower
Le général Montgomery et le roi George IV
Le Général Montgomery et Winston ChurchillA droire de la photo ci-dessus on remarque la roulotte de Montgomery

 

Creully - Creullet



Tout près de Creully, mais au-delà de la Seulles qui baigne à l’ouest le pied de la colline sur laquelle s’élève Creully, on trouve le château de Creullet.
Un mur, qui entoure le parc et borde la route au-delà du pont, offre des portes bouchées qui datent au moins du XIVe siècle.
La chapelle qui existe encore est en partie du XVe siècle; quelques parties seulement pourraient être plus anciennes.
Ces armoiries (ci-dessous) sont sculptées sur la porte d’entrée.


Avant la révolution on disait la messe tous les dimanches dans cette chapelle qui était sous l’invocation de Sainte Marguerite, et dont le patronage appartenait au seigneur de Creullet. C’est aujourd’hui une étable.
La porte de la cour du château est du XVIe siècle. Elle offre deux tourillons cylindriques en encorbellement.
Extraits des « statistiques monumentales du Calvados par M.de Caumont »(1848).


La grille d'entrée

Façade principale

Intérieur du salon (1905)

Etang et façade arrière
Détail arrière






Creully - Creullet La tourelle

Situé au carrefour de deux routes au nord de Creully, cet édifice appelé "La Tourelle" nous rappelle que nous sommes pas loin du château de Creullet.




Le Maréchal Montgomery à Creullet escorté par un motard au nom de Hamon

Monsieur Patrick Hamon m'a envoyé une photo du maréchal Montgomery au Château de Creullet.
Les membres de l'escorte de motards sont présents sur la photo dont le père de Patrick Hamon (flèche rouge).

Madame Mélite de Druval au premier rang.

Le père de Patrick Hamon.

Cette photo a été prise lors de la visite de Montgomery à Creully en 1950

1897 - Le mariage au château de Creullet à Creully (Creully sur Seulles)

Après la publication du 29 Août, le mariage entre Henry Charles, Alexis Labbey de Druval, lieutenant au 16e Régiment de chasseurs à cheval en garnison à Beaune, et Mélite Marie Marguerite Henriette Kergariou demeurant à Bringolo (Côtes du Nord) fut célébré dans cette dernière localité comme nous le montre l'acte plus bas.

Les mariés devant le château de Creullet


Creully - Creullet vu du clocher

Le château de Creullet vu du clocher de l'église.

Le grand reporter américain Robert Capa au château de Creullet à Creully - Juin 1944


Description de cette image, également commentée ci-aprèsRobert Capa, né le 22 octobre 1913 à Budapest  et mort le 25 mai 1954 en Indochine, est un photographe et correspondant de guerre américain.Il a couvert les plus grands conflits de son époque dont la deuxième guerre mondiale. Nous le retrouvons ainsi à Creully.

 
 
 
 
Il sera présent lors de  la conférence de presse du général Montgomery qui s’est tenue le 11 juin 1944 dans le parc du château de Creullet, commune de Creully (Calvados). Robert Capa assistait à cette conférence et a photographié Montgomery de dos.


Cette conférence a été abondamment photographiée et même filmée. Sur plusieurs clichés, on remarque un photographe que nous pensons être Capa, avec son bonnet caractéristique et son Rolleiflex.


 
Sur d’autres clichés, il figure sans son bonnet.
 

Creully (Creully sur Seulles) les fermes du hameau de Creullet.

Les fermes du hameau de Creullet (Creully) sur le cadastre de 1811.


Photo de 1957

Source: Archives départementales du 14

Creully sur Seulles - 1859 - Elle fit don d'un bâtiment pour créer une école de filles.

 Nous sommes en 1859, au château de Creullet demeurait monsieur Michel Charles Désiré Labbey de Druval  qui s’était marié le 26 juillet 1835 avec Louise Elisabeth Adam de Lapommeraye. Cette dernière avait une sœur qui habitait Caen qui venait très souvent au château de Creullet pour savourer les plaisirs de la vallée de la Seulles : Marie Alix Adam de  Lapommeraye.

Elle appréciait notre localité et ses habitants. En mai 1859, elle décida de faire donation d’une maison et ses jardins pour en faire école de filles.

Extrait de la délibération du conseil municipal de Creully :


Mademoiselle Marie Alix Adam De  Lapommeraye propriétaire à Creully, demeurant à Caen, rue des Carmes. Laquelle a par ces présentes déclaré faire donation entre vils et révocable, à la commune de Creully, arrondissement de Bayeux,d'une maison située à Creully rue de Lantheuil édifiée d'un étage avec mansarde au-dessus ;

2ème de deux jardins attenants à ladite maison et situés l’un au nord, l’autre au midi.

Le tout formant un seul entretenant de treize ares, quarante-trois centiares, désignée au cadastre sous les numéros 185, 186 bis et 187, section D.

Dont les abornements sont :

-         d’un côté la rue de Lantheuil, l’autre côté un petit clos réservé par mademoiselle de Lapommeraye.

-         d’un bout la sente dite sous la ville, d’un bout madame Vallée.

La commune de Creully aura la propriété des immeubles donnés à compter de ce jour.

Elle aura la jouissance de la maison du jour de l’acceptation régulière de la présente donation et des jardins à compter du premier mai 1859.

 

La maison concernée sur le cadastre de 1811

Cette donation est faite aux conditions ci-après :

Article 1er – Les immeubles donnés seront affectés d’une ou plusieurs écoles de filles, telles qu’école primaire, asile et ouvroir.

Ils ne pourront recevoir d’autre destination ; toutefois si la donatrice ou ses héritiers, les réclament et tant qu’ils le voudront, il sera laissé dans la maison un logement à la disposition d’une religieuse chargée de visiter et d’assister les pauvres de la commune. Ce logement se composera d’une chambre à feu, d’un cabinet et d’un grenier à linges, d’un hangar ou d’une cave fermant à clef.

Article 2ème – les écoles ne pourront être desservies que par des religieuses relevant de communautés approuvées par l’autorité ecclésiastique Son traitement sera à la charge de la donatrice ou de ses héritiers.

Article 3ème – La commune de Creully demeure chargée de faire à ses frais les provisions nécessaires à ces diverses installations.

Les travaux devront être terminés pour le 15 août 1859 au plus tard.

Article 4ème – Il est déclaré pour la perception des droits d’enregistrement que le revenu des biens donnés est de :

-    les frais de la donation et son acceptation seront supportés par la donatrice et les frais d’appropriation seront supportés par la commune de Creully.


OUVROIR - Lieu où l'on se rassemble, dans une communauté de femmes ou dans un couvent, notamment pour effectuer des travaux d'aiguille. 
ASILE - Etablissement d'éducation destiné à recevoir, pendant le jour, les enfants que leurs parents, éloignés du logis par le travail quotidien, ne peuvent garder avec eux.
Marie Alix Adam de  Lapommeraye décèdera le 9 juin 1891 à Creully.

Creully ( Creully sur Seulles ) - Les vitraux du chevet de l'église.

La fenêtre ogivale du chevet de l'église avait été murée afin de permettre la construction d'un immense autel en bois avec un rétable garni de modillons et surmonté d'une gloire dorée.
A partir de 1865, sous la direction de M. Cottun, commença la restauration de l'église. Ainsi, grâce à des dons de particuliers, un autel allant très bien avec le choeur fut construit à la place de l'immense construction en bois. Il fallut réouvrir la fenêtre de chevet et retrouver les ammorces de meneaux supprimés.
Les vitraux du chevet furent commandés à un maître verrier de Toulouse: Louis Victor Gesta.
Trois Saints sont représentés:
Saint Martin (Sanctus Martinus), seul Saint de l'église avant la révolution.
Sainte Marguerite ( Sancta Margarita); la chapelle du château de Creullet était sous l'invocation de cette Sainte.
et Saint Clair (Sanctus Clarus) Saint patron de la localité qui était fêté en juillet.



Représentation de St Martin sur le porche d'entrée de l'église













Statue de Sainte Marguerite qui se trouvait dans la chapelle de Creullet.









Saint Martin, (316-397) né en Pannonie, suivit en Italie son père, qui était tribun militaire au service de Rome. Bien qu'élevé dans le paganisme, il en méprisait le culte, et comme s'il eût été naturellement chrétien, il ne se plaisait que dans l'assemblée des fidèles, où il se rendait souvent malgré l'opposition de sa famille.
Dès l'âge de quinze ans, il fut enrôlé de force dans les armées romaines, et alla servir dans les Gaules, pays prédestiné qu'il devait évangéliser un jour. Que deviendra cet enfant dans la licence des camps? Sa foi n'y va-t-elle pas sombrer? Non, car Dieu veille sur ce vase d'élection.
Le fait le plus célèbre de cette époque de sa vie, c'est la rencontre d'un pauvre grelottant de froid, presque nu, par un hiver rigoureux. Martin n'a pas une obole; mais il se rappelle la parole de l'Évangile: J'étais nu, et vous M'avez couvert. "Mon ami, dit-il, je n'ai que mes armes et mes vêtements." Et en même temps, taillant avec son épée son manteau en deux parts, il en donna une au mendiant. La nuit suivante il vit en songe Jésus-Christ vêtu de cette moitié de manteau et disant à Ses Anges: "C'est Martin, encore simple catéchumène, qui M'a ainsi couvert." Peu de temps après il recevait le Baptême. Charité, désintéressement, pureté, bravoure, telle fut, en peu de mots, la vie de Martin sous les drapeaux. Il obtint son congé à l'âge d'environ vingt ans.
La Providence le conduisit bientôt près de
saint Hilaire, évêque de Poitiers. Après avoir converti sa mère et donné des preuves éclatantes de son attachement à la foi de Nicée, il fonda près de Poitiers, le célèbre monastère de Ligugé, le premier des Gaules. L'éclat de sa sainteté et de ses miracles le fit élever sur le siège de Tours, malgré sa vive résistance. Sa vie ne fut plus qu'une suite de prodiges et de travaux apostoliques.
Sa puissance sur les démons était extraordinaire. Il porta à l'idolâtrie des coups dont elle ne se releva pas. Après avoir visité et renouvelé son diocèse, l'homme de Dieu se sentit pressé d'étendre au dehors ses courses et ses travaux. Vêtu d'une pauvre tunique et d'un grossier manteau, assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes. Il parcourt presque toutes les provinces gauloises: ni les montagnes, ni les fleuves, ni les dangers d'aucune sorte ne l'arrêtent; partout sa marche est victorieuse, et il mérite par excellence le nom de Lumière et d'Apôtre des Gaules.


Sainte Marine d’Antioche que les latins appellent Sainte Marguerite, doit sa célébrité à une légende très populaire dont la valeur historique peut être fort contestée.
Sa vie a été placée la scène sous le règne de Dioclétien (284-305), dit que Marine ou Marguerite, fille d’Aedésius, prêtre païen d’Antioche, se convertit au christianisme. Chassée par son père, elle retourne chez sa nourrice où elle garde les troupeaux.
Elle a quinze ans quand elle est remarquée par le préfet Olybrius qui lui propose de l’épouser, ce qu’elle refuse en se proclamant chrétienne. Le préfet la fait emprisonner et la convoque deux jours plus tard devant son tribunal. Après de longues discussions, Olybrius ordonne qu’on la fouette et qu’on lui déchire les flancs avec des ongles de fer, puis la fait reconduire en prison. Le diable lui apparaît alors sous la forme d’un dragon qu’elle le chasse par un signe de croix. Satan revient sous l’aspect d’un homme tout velu, mais n’a pas plus de succès. Dans une lumière divine, lui apparaît alors une croix sur laquelle une colombe vient se poser ; cette vision lui donne la force de soutenir de nouveaux combats. Le lendemain, après une série de discours, on lui applique des torches ardentes qui ne lui font aucun mal, puis on la jette dans une chaudière d’huile bouillante d’où elle sort indemne. Par une exhortation, elle convertit une multitude d’assistants qui sont aussitôt décapités. La décapitation met fin aux longs supplices de Marguerite.

Saint Clair: Prêtre bénédictin et martyr né en 845 à Olchestria (Angleterre) qui deviendra ROCHESTER (Kent), Guillaume (William) dont le père Edouard (Edward) tenait à la cour le second rang après le roi d'Angleterre et la mère (dont on ignore le nom) lui inculqua une éducation religieuse qui fut à la base de se consacrer à Dieu, fit d'excellentes études où il connu comme compagnon Alford (Saint Cyrin).Fils unique, jeune, beau et riche, il devint rapidement un excellent parti pour les seigneurs anglais, qui le désiraient comme gendre. Une jeune fille noble et très vertueuse fut promise à Guillaume sans que celui ci ne le sache. Edouard organisa donc des fiançailles sans en parler à son fils ( La "fiancée" de Guillaume continuera de le poursuivre de ses instances jusqu'en France et lui enverra des émissaires pour l'assassiner). Mais Dieu fit entendre à son serviteur une voix qui lui disait "William, William, sors de ton pays et va en Neustrie pour y être tout à moi" . William (qui ne voulait pas se marier) s'enfuit avec Alford sans prévenir leurs familles. Ils débarquèrent à Cherbourg en 866 ou 867. Pour échapper la poursuite de sa famille, de ses proches et de sa "fiancée", William changea son nom en celui de Clair, de même Alford se renomma Cyrin (noms plus conforme à leur pays de refuge). S'enfonçant dans la forêt, les deux compagnons s'établirent à Nacqueville. Un serviteur des deux ermites s'étant blessé en coupant du bois, Clair le guérit par ses prières. Craignant alors une trop grande notoriété par ce miracle accomplit il partit avec Cyrin en l'abbaye de Malduin (Maudin) sous la protection de l'abbé Odobert. Le vénérable abbé admirant la sainteté de son disciple, le décida à recevoir les Saints Ordres. L'humble ermite y consentit par obéissance et fut ordonné prêtre à Coutances par l'évêque Séginand.Un jour un seigneur présenta au moine un de ses fils possédé par le démon, Clair se mit en prière et chassa le démon du corps du jeune homme. Peu de temps après, une veuve sans ressources perdit un fils que Saint Clair ramena à la vie. Un jour une femme riche et puissante, dont on ne connaît pas le nom, a jeté son dévolu sur ce beau jeune moine mais Saint Clair qui avait deviné ses intentions le lui reprocha et en référa à l'abbé Odobert qui lui conseilla la fuite. Après une longue errance de plus de 12 ans en Neustrie Clair arrive à Vulcassum (Saint Clair sur Epte) où il édifie son ermitage, il y rencontre moult gens qui viennent même de très loin pour le voir. Seulement l'implacable dame, frustrée dans ses désirs, ne l'avait pas oublié. Les deux hommes envoyés en Neustrie le poursuivaient inlassablement. En passant à Vulcassum, voyant un homme en prières, ils lui demandèrent: "Toi, connais tu un nommé Clair", "Non" répondit il dans un premier mouvement de frayeur. Ils continuèrent donc leur chemin, mais Clair s'étant ressaisi et croyant avoir commis une grosse faute en cachant la vérité les appela : "Clair, c'est moi". Alors, se mettant à genoux et leur présentant sa tête il ajouta: "Périsse ce corps qui peut être l'objet d'un amour criminel"...Puis l'un de ses bourreaux lui trancha la tête. C'était le 4 novembre 884 Clair était âgé de 39 ans. S'accomplit alors un miracle qui mit les meurtriers en fuite, Clair prenant sa tête à deux mains alla la plonger dans l'eau de la fontaine, puis il se rendit à son oratoire. De là il alla à l'église et se couchant à gauche de l'autel y marqua ainsi le lieu de sa sépulture. Saint cyrin aurait subit le même sort que son maître.

1881 - La mésaventure du fermier de Creullet (Creully) et la bouillie de sarrasin


Je vais vous narrer la mésaventure d'un cultivateur du hameau de Creullet amateur de bouillie de sarrasin.
L’année 1880 allait bientôt se présenter, la patronne  absente était à un enterrement à Crépon.
Ce maître fermier mange à tout propos de cette fameuse bouillie : là, rien que de très na­turel; mais voici une petite aventure qui ré­jouit fort en ce moment toute la petite ville du bord de la Seulles et qui mérite d'être narrée.
Voici le fait : pour prendre ledit repas, il a l'habitude de faire disposer la poêle à bouillie sur un petit banc appelé commu­nément "bancelle":le maître se place à cali­fourchon sur le banc, il invita sa jeune servante à lui faire vis-à-vis dans la même position, la fameuse poêle fumante entre les deux.
Le repas était depuis quelques instants en train, lorsque retentit à la porte un violent coup de son­nette, vite la soubrette de se lever et de courir au bruit : mais la petite malheureuse n'avait pas songé que le poids de sa personne était de toute nécessité pour le maintien de l'équilibre général... Un effroyable vacarme se fait entendre et... ô ! terreur, la bancelle ayant fait la bascule, son bon maître gisait là sur le dos ayant bouillie et poêle sur la poitrine.
Quelle situation pour cette dignité de la culture... Et quel tableau inattendu pour le visiteur !
On en rira longtemps !
C'est l'occasion de faire connaissance avec
LA BOUILLIE DE SARRASIN
Ingrédients :
1 litre de lait entier
1/2 litre d'eau
250gr de farine de sarrasin
30g de farine de blé
1pincée de sel


Dans une grande cocotte , bien délayer les farines de sarrasin et de blé avec l'eau et le lait.
Porter à ébullition tout en remuant. En cuisant, la préparation durcit.

Continuer à remuer énergiquement. Dès ébullition, laisser cuire 10 minutes tout en remuant plus modérément.
Ajuster la consistance selon votre goût en ajoutant plus ou moins de lait.


Deux façons de la déguster:
- Servir immédiatement dans une assiette creuse. Former un cratère au milieu pour y déposer une grosse noix de beurre. Avec une cuillère à soupe, se servir sur les flans du cratère sans prendre tout le beurre.
- Une fois refroidie, frire à la poêle et découper en tranches.



Une nouvelle carte ancienne - Château de Creullet

Nouvelle découverte d'une carte postale ancienne datant du début du siècle dernier.
L'intérieur du château de Creullet : le salon.

Ci-dessous une autre carte déjà en ma possession.