Affichage des articles triés par date pour la requête brécy /. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête brécy /. Trier par pertinence Afficher tous les articles

Une célèbre actrice de la Comédie Française achète de château de Brécy (Creully sur Seulles)

L'Intransigeant du 28 janvier 1913


Rachel Boyer (1864-1935)

Actrice et philanthrope, fondatrice en 1913 de l'Union des arts, association destinée au secours des artistes et de leur famille et en 1921 de la Fondation Rachel Boyer à l'Ecole du Louvre. - Engagée à la Comédie française en 1887
Le porche du château vers 1913

Les piliers de Creullet


Pourquoi ces deux piliers dans la campagne du château de Creullet?

Pour répondre a cette question, je me suis plongé dans un texte de H. de Chanterenne (1860). En voici des extraits.

Des coteaux de Villiers-le-Sec on aperçoit au-dessus de la riante vallée de la Seulles, au-dessus du modeste village de Saint-Gabriel, une riche et vaste plaine qui s'étend des bois de Vaussieux aux hautes futaies de Lantheuil; c'est au milieu de cette plaine, à mi-côte, que se cache dans un bouquet d'arbres le petit lieu de Brécy, paroisse autrefois, aujourd'hui simple annexe de Saint-Gabriel, et dont le clocher en ruine se montre encore à travers le feuillage.

Le château est une habitation à grandes fenêtres carrées dans le goût de cette époque, éclairant de vastes appartements aux grandes cheminées en pierre.
Mais la porte qui donne entrée à la cour de ce château est digne d'attention. Ce monument se compose d'une grande porte principale accompagnée de deux portes latérales, près desquelles siégeaient de chaque côté de beaux lions en pierre. La porte principale, très élevée, est en pierre de taille, chargée de magnifiques sculptures dans le goût et le style en honneur sous le règne de Louis XIV la porte en bois de chêne, d'une grande épaisseur, est également ornée de sculptures.  


Derrière le château s'étend un vaste terrain en pente qui a été divisé en trois jardins étagés, coupés par une grande allée aboutissant, à chaque étage, à un large perron de sept à huit marches, construit en demi-rond entre deux piliers supportant chacun un lion en pierre de taille. Les murs de soutènement qui séparent ces trois jardins sont surmontés d'une charmante balustrade dans le genre de celles des jardins de Versailles.
Le château de Brécy était, à la fin du XVIIe siècle, la propriété de Messire Le Bas, vicomte de Caen, qui avait épousé une des filles de Mansard, le grand architecte de Louis XIV. Mansard avait deux filles et affectionnait particulièrement l'épouse du vicomte de Caen il faisait de longs séjours à Brécy, ce sera sans doute pendant ces séjours, pour occuper ses loisirs et flatter sa fille, qu'il se sera plu à orner ainsi sa maison de campagne, où, sans doute aussi, il aura appelé Le Nôtre pour dessiner les jardins.


A quelques kilomètres de Brécy s'élèvent encore aujourd'hui deux beaux piliers qui paraissent la copie, sur une plus grande échelle, de ceux de la grille de Brécy ils formaient autrefois l'entrée d'une avenue conduisant au château de Creullet. On pourrait supposer que Mansard, en bon voisin, aura prêté son concours à M. d'Héricy, alors propriétaire de Creullet, pour orner l'entrée de son parc.

Lion

Creully sur Seulles - Eté 1970 - Un chantier de jeunes au prieuré de Saint Gabriel-Brécy.

Le prieuré de Saint-Gabriel-Brécy est le cadre d'une en­treprise particulièrement intéres­sante : reconstruire un bâtiment dans le style du Prieuré.

150 jeunes passent leurs va­cances dans la commune Bas- Normande grâce à l’Association Cotravaux (études et chantiers). Cette Association placée sous l’égide du premier ministre est la plus récente et. la plus impor­tante des organisations de ce genre. Elle regroupe 200 chan­tiers comme celui de Saint-Ga­briel et plus de 400 jeunes.

Depuis le mois de juillet, Belges, Italiens, Tchèques, Espa­gnols, Danois, Allemands, Polo­nais et Français ont trouvé le moyen de découvrir cet esprit constructif nécessaire à une telle entreprise. S’ils ont dû résoudre de nombreux problèmes, ils ont aussi connu des joies, surtout celle de se découvrir et d’amé­nager l’espace humain dans le­quel ils se trouvent.

Ce chantier entre dans le ca­dre de l’expansion du Centre horticole. Il abritait 30 élèves en 1930 et à la rentrée pro­chaine, ils seront près de 140. Si le nombre des élèves a aug­menté sans que les aménage­ments suivent cette progression, on a donné, cette année, le départ d’un programme impor­tant : création de dortoirs, salles de classes, sanitaires, salles d’eau et réfectoire. Réalisations coûteuses : 12 000 de nos francs actuels. La première tranche en cours s’élève à 3 000 F. Elle est réalisée en collaboration avec l’Entreprise Jeanne et Henin qui trouve en ces jeunes des « ou­vriers » n’ayant aucune con­naissance sur les méthodes de construction mais faisant preuve d’une grande volonté.

Ils sont conseillés par M. J.J. Deseze, architecte, qui dirige la construction d’un bâtiment de 20 mètres sur 8 où sera aménagé le réfectoire.

Outre le travail, on a mis sur pied diverses activités de loi­sirs : atelier-photo, sports, visites dans la région. Deux soirées de chansons courtoises avec Jean Belliard ont été organisées au mois de juillet.

Le dernier groupe arrive cette semaine et participera à une journée amicale avec les jeunes de Creully, dimanche 30 août. Au nombre de ces 150 garçons et filles qui travaillent béné­volement mais sont logés par le centre horticole, se trouvent Alain et Hervé Fauchier-Delavigne, vice-président et trésorier du centre.

Ces maçons vacanciers travaillent pendant leurs vacances pour offrir aux élèves du Prieuré la rentrée.


Creully sur Seulles - Novembre 1932 - Gabrielle-Yvonne-Madeleine est baptisée à Saint Gabriel.


Dans le journal diocésain, "La semaine catholique" du 6 novembre 1932, un article relatait la cérémonie de bénédiction d’une cloche installée dans le petit béffroi de l'église de Saint-Gabriel.

" La paroisse de Saint-Gabriel possède un célèbre prieuré, fondé au XIe siècle par un seigneur de Creully, en faveur de l’abbaye de Fécamp ; de ce prieuré subsistent encore, outre un magnifique chœur roman du XIe siècle, d’autres constructions un peu plus récentes que leur propriétaire actuel, M. Fauchier-Delavigne, a trans­formé avec infiniment de goût en une belle école d’horti­culture...

Il y a d’autre part, à Saint-Gabriel, une importante minoterie et de nombreuses exploitations agricoles ; la popula­tion s’y est accrue depuis quelques années au point qu’il a fallu construire des maisons nouvelles et dédoubler l’école publique devenue trop petite. Ce n’est donc pas ici « la terre qui meurt », mais bien la terre qui revit, parce qu’elle sait unir au respect des bonnes traditions anciennes le souci de s'adapter aux progrès modernes.

Mais l’une des caractéristiques les plus frappantes de notre paroisse, c’est la bonne entente générale qui y règne. Cette union cordiale, qui fait un des charmes, de Saint-Gabriel, est due pour une part à l’esprit judicieux et avisé de ses habitants qui savent que la discorde et l’intrigue nuisent toujours en fin de compte à ceux qui les ont fomentées. Mais elle provient aussi de ce que tous ici sont, directement ou indirectement, pénétrés de cet esprit de paix, de justice et de fraternité que le Christ est venu enseigner aux hommes,

C’est en ces termes que, le 27 octobre1932 , M. André Delacour, conseiller référendaire à la Cour des Comptes et maire de Saint- Gabriel, présentait la commune qu’il a su placer au premier rang du progrès social, à S. Exc. Monseigneur Picaud, venu pour bénir une nouvelle cloche. Et le distingué magistrat municipal, après avoir décrit en une page inspirée du plus pur esprit chré­tien le rôle de la cloche, rappelait comment, le beffroi de la vieille église menaçant ruine, on avait dû interrompre les sonne­ries. La commune l'ayant remis à neuf, on avait alors songé à remplacer l'une des cloches fêlées, dont l’acquisition a pu être faite, grâce à une souscription paroissiale ouverte par « le dévoué, vaillant et distingué pasteur », M. l’abbé Frayard. Et l’orateur, écartant la perspective d’un nouveau tocsin de guerre, souhaitait pour terminer, l’avènement de cette bienheureuse Paix dont le Christ est venu apporter aux hommes la formule infaillible, mais que les hommes rechercheront en vain, tant qu’un trop grand nombre s’obstineront à demeurer sourds aux enseigne­ments de l’Evangile.

Monseigneur Picaud remercia avec ce tact, cette élévation de la pensée et cet art de la parole qui le caractérisent et sont déjà si appréciés dans le diocèse. Puis, l’on se rendit à l’église bientôt remplie d’une foule débordante, aux premiers rangs de laquelle on remarquait M. Engerand, député, et M. le comte d’Oilliamson conseiller général. C’est alors que le Pontife, assisté de M. le vicaire général Lemercère et de M. le chanoine Lefrançois, doyen de Creully, qu’entourait un nombreux clergé, procéda à la bénédiction rituelle de Gabrielle-Yvonne-Madeleine.

Après que M. l’abbé Frayard eut présenté à son évêque ses paroissiens de Saint-Gabriel et dit leurs mérites et la satisfac­tion qu’ils donnent à leur desservant, Monseigneur Picaud, dans un langage élevé et nourri de fortes pensées, exposa le symbolisme de la cloche, tira la leçon de cette belle liturgie et marqua la satisfaction qu’éprouvait son cœur d’Evêque.

La néophyte de bronze qui avait pour parrain M. Robert Delacour, fils du maire de Saint-Gabriel, et pour marraine Mlle Julien fille du maire de Brécy — commune rattachée pour le culte à Saint-Gabriel — ayant reçu l’investiture chrétienne, prit place sans retard dans sa prison aérienne, pour y remplir avec ses compagnes son rôle d'animatrice fidèle de la vie religieuse.

      Après la cérémonie, Mgr Picaud fit dans la paroisse le tour de l’évêque, si nous osons dire, et d’un évêque particulièrement averti de la beauté artistique : il admira le vieux prieuré, félicita M. Fauchier-Delavigne de ses généreuses initiatives, loua M. Delacour de son zèle pour le bien social, marqué par de si beaux résultats, et félicita Saint-Gabriel d’avoir su choisir et garder un maire si distingué et dévoué.

Le souvenir que tous garderont de cette journée vraiment réconfortante en fera l’une des plus belles dates de l'histoire de Saint-Gabriel."

Je rappelle que l'association des 3 clochers de Creully-sur-Seulles souhaite réaliser une journée du clocher à Saint Gabriel, le lundi 24 mai 2021 (Lundi de Pentecôte). "Ouvrez votre clocher aux habitants !"


Creully sur Seulles - Découverte aux Archives Départementales... regards sur nos monuments vers 1902.

Allez aux  Archives Départementales du Calvados est toujours pour moi l'occasion de découvertes imprévues lors de mes recherches pour mon blog "creully.net". 

Lors d'une de mes dernières visites j'ai trouvé des photographies  de Creully (Creullet), Saint-Gabriel-Brécy et Secqueville en Bessin. Photos de Marie Brault datant de 1902 - 1904.

La page de l'album.
Le portail du château de Brécy
Le prieuré de Saint-Gabriel 
Entrée du prieuré de Saint-Gabriel.
Détail du parc du château de Creullet à Creully.
Eglise de Secqueville en Bessin


 



Creully sur Seulles - 31 mai 1769 - Visite de chantier en l'église paroissiale de Saint-Gabriel Brécy

 Le 31 mai 1769, « Pierre Fontaine, architecte, demeurant à Pontoise » et « François de Cussy, archi­tecte, demeurant en la paroisse de Sainte-Croix-sur- Mer », chargés par l’abbaye de Fécamp de dresser un devis estimatif des réparations qui lui incombaient dans les édifices dépendant du prieuré de Saint-Gabriel, procédèrent à une visite du chœur de l’église parois­siale de Saint Gabriel. 

Ce devis, je l’ai exploré aux Archives Départementales du Calvados.Un procès-verbal très détaillé fut rédigé ; en voici des extraits :

« Nous avons visité le chœur de ladite église, lequel contient 34 pieds de longueur, compris le sanctuaire, sur 23 pieds de largeur dans œuvre, et 16 pieds de hauteur de costière sous égouts, couvert en grosse ardoise, avec un pignon nu levant. Cedit chœur est éclai­ré de deux croisées avec panneaux de vitres au Midi et trois au Nord. Le sanctuaire séparé par trois marches en pierre de taille, avec une balustrade en bois sur la dernière manche, ledit sanc­tuaire de 10 pieds et demi de longueur, l’autel et contre table en pierre de taille, décoré de deux colonnes torses de chaque côté, d'architecture d’ordre composite, avec piédestaux, base, chapiteaux et fronton dans le milieu le tabernacle et les gradins en menui­serie, au-dessus duquel est un tableau peint sur toile représentant Notre Seigneur sur la Croix. Cedit chœur et sanctuaire pavé en pavé de pierre de plusieurs échantillons et huit tombes en pierre, voûté et lambrissé en plein cintre avec planches de sapin et tringle sur les joints. Le tout est fermé sous le milieu de l’arcade séparant la nef par un mur d’appui en pierre, au-dessus duquel est une balustrade en bois, avec porte d’entrée dans le milieu à deux vantaux, dont le bas est à panneaux et le haut garni de balustre; au-dessus de ladite porte et dans le milieu est un Christ ; au-devant de la balustre est un banc pour le clergé fort ancien ; mais comme M. le Curé nous a déclaré avoir fait un mar­ché avec un menuisier à Bayeux pour faire un autel en menuiserie  et des stalles, et aussi un tableau pour mettre dans le milieu dudit autel, le tout aux dépends du trésor, que ledit autel, tabernacle, tableau et stalles sont faits et prêt à poser, pourquoi nous n’avons pas fait état de celui actuel    

« Ensuite nous avons fait la visite du clocher, lequel est situé sur le mur de l’arcade séparant la nef d’avec le chœur, et que (sic) le chœur ne comprend que la moitié de l’épaisseur dudit mur, lequel est supporté par dessous par trois arcs en pierre de taille, et sous celui du milieu est placé le Christ, pourquoi nous estimons que ledit clocher doit être à la charge dudit sieur prieur pour moitié avec les habitants, et pourquoi nous en avons fait la visite, ainsi que de la tour, dans laquelle est pratiqué l'escalier servant à y  monter, ainsi qu’à la charpente sur le chœur et contient 5 pieds 6  pouces carrés dans œuvre, construit en pierre de taille, terminé en pyramide par le haut d’environ 10 pieds de hauteur avec quatre croisées en face du beffroi... »


Départ de l'escalier



Arrivée de l'escalier

Creully sur Seulles - Thomas Becket, le Saint Patron de l'église paroissiale de Saint Gabriel.

L'autel de l'église dédièe à Saint Thomas Becket.

Les Archives départementales du Calvados con­servent des extraits d’un texte narratif  provenant du prieuré de Saint-Gabriel. Il est mentionné dans un des bulletins de la Société des Antiquaires de Normandie. En voici un extrait ci-dessous:


C'est à l'abbaye de Juaye-Mondaye que j'ai proposé ce texte pour en avoir l'explication que je vous propose:
Le même jour et par le même évêque furent dédicacées la basilique de S. Thomas martyr dans la ville de Saint Gabriel ainsi que le cimetière de la même basilique. Il était en effet permis qu'ils soient dédiés à d'autres [je suppose que ça signifie qu'il y avait déjà eu une dédicace à un autre saint avant, mais je ne suis pas sûr]. Chacun [donc la basilique et le cimetière] ayant été agrandi, il était opportun qu'ils soient à nouveau dédiés.

La deuxième partie est : La dédicace eu lieu durant l'abbatiat de Guillaume, par la grâce de Dieu, onzième abbé de Fécamp. Il s'agirait de Guillaume IV de Putot.

L'église de Saint Gabriel-Brécy

Thomas Becket fut assassiné le 29 décembre 1170. Sa canonisation populaire fut immédiate. On sait qu'elle fut officiellement proclamée par Rome dès le 21 février 1173. On sait aussi que l'instigateur du meurtre, le duc-roi Henri II, réconcilié avec l'Église à la cathédrale d'Avranches en 1 172, accomplit son pèlerinage pénitentiel au tombeau de sa victime le 12 juillet 1174. Les miracles s'étaient alors multipliés. Ils furent recueillis par deux moines de l'abbaye cantorbérienne de Christchurch, Benoît et Guillaume, dont les textes, analysés par Raymonde Foreville, font état d'un certain nombre de pèlerins venus de Normandie et favorisés de la guérison d'infirmités, de maladies ou de séquelles traumatiques graves. Parmi eux il y eut notamment, dès 1171, un chevalier prénommé Eudes venu de Falaise. Vint ensuite et fut guéri à Cantorbéry le lépreux Gautier, originaire de Lisors, paroisse voisine de l'abbaye de Mortemer (Eure). Cette guérison mérite d'autant plus d'être rapportée que l'on vit plusieurs léproseries normandes se mettre sous le patronage de saint Thomas le Martyr. Sont encore mentionnés : un adolescent de Villedieu (les-Poèles), une femme aveugle du diocèse de Bayeux, un pèlerin d'Eu, un autre de Valognes, pour ne citer que des miraculés.

L'attachement de la Normandie à saint Thomas Becket s'explique d'autant mieux qu'il était lui-même normand d'origine. Raymonde Foreville assure que son père, Gilbert, appartenait à la bourgeoisie de Rouen et sa mère à celle de Caen. 

Source:  Les lieux de culte de Saint Thomas Becket en Normandie - Jean Fournée

Creully sur Seulles - Les travaux de la tour de St Thomas de Saint-Gabriel-Brécy.

Les travaux de restauration de maçonnerie de la tour de style ogival de Saint Thomas de Saint-Gabriel-Brécy se terminent.

Voici les derniéres phases de pose de la pointe.
En recherchant les dates des anciens travaux sur le clocher, j'ai retrouvé trace dans les délibérations du conseil municipal de Saint Gabriel de la réféction du beffroi qui supporte les cloches par l'entreprise Rambert de Creully.
Une visite aux Archives départementales du Calvados m'a permis de retrouver le devis du serrurier de Creully.

Je remercie  l'entreprise "Maisons d'Histoire", en particulier Loïc Paysant et Didier Gildemyn. 


 

Militaires, ils étaient de Creully, St Gabriel-Brécy et Villiers le Sec (Creully sur Seulles) et Ils ont guerroyé sous Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI

Ils avaient un métier, ils étaient cordonniers, tailleurs, meuniers, ouvriers en soie,
charrons, maçons, vignerons, etc.
Ils ont été recrutés, au service du Roy
Ils ont guerroyé sous Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI

Plus de 110.000 pensionnaires reçus à l’Hôtel des Invalides à Paris, de 1673 à 1796.


Les textes des actes ci-dessous sont orthographiés tels les originaux.
24 Septembre 1722
Guillaume Totin de Creüilly, agé de 38 ans, natif de Creüilly en normandie dioceze de Bayeux, Dragon de la Compagnie Colonelle du Regiment des Dragons du Roy, ou il a servi 18 ans, comme il appert par son Certificat datté du 31 Aoust dernier, est tres Incommodé d'une oppression de Poitrine avec difficulté de respirer provenant de son Cheval qui se renversa sur luy en sortant de Guise pour aller Camper a Bohain, Il y a environ 10 ans, Joint a ses autres incommodités le mettent hors d'etat de pouvoir Continuer ses Services, Charpentier de son métier, et est Catholique
- Cava.er
- Mort le 16 Xbre 1768.
Exemple de page d'acte conservé au Service Historique de l'Armée de Terre à Vincennes
13 Mars 1683
Jacques Agasse dit le Dragon natif de Creuly  en Normandie âgé de 40 ans Soldat de la Compagnie de paillet Régiment de la ferté ou il a Servi 12 ans estropié en travaillant aux Carrières de Soulee  proche de Strasbourg ainsi que porte Son Certificat, il est hors de Service Rubannier de Son métier et Catholique
- Soldat
- Le 8 Septembre 1690 Il est Décédé a Montreuil sur Mer  étant du détachement

François Jolin, d, La france, agé de 48 ans, Natif de Crelly en Normandie J.on de Caën soldat ap.té au Regiment de Medoc Comp.é de savignac ou il a servi 25 ans 6 mois Certifiés à la Vüe faible et asmatique, est Cath.e porté sur l'Etat du 3 du Courant, Reçû absent Incorporé à Caën
- Soldat

Louis LaLonde / de Creüilly  près Bayeux en Normandie
Michel Dubourdier / agé de 41 ans, natif de Creüilly prés Caën / marié / Le 30 Janv.er 1781 Mort a Paris p.sse S. Severin /


 
 
 
 
 Source: hoteldesinvalides.prg